L’avis du Dr Gérard Niveau, responsable de l’unité de psychiatrie légale, Centre universitaire romand de médecine légale. – Publié: 23.03.2018, 17h44 Docteur Gérard Niveau. DR Il n’est pas rare que des personnes âgées traversent des périodes d’affaiblissement transitoire en rapport avec un épisode de dépression ou de maladie physique. L’entourage et les proches ont un rôle important à jouer. Ils peuvent aider à surmonter ces périodes en les épaulant dans les actes de la vie quotidienne, le suivi des traitements médicaux et la réalisation des obligations administratives.
Il est important de comprendre que les perturbations de la mémoire et les difficultés de concentration et d’attention sont indépendantes de la volonté de la personne qui en souffre. Il ne sert donc à rien de lui faire des reproches, de la rabrouer ou de s’énerver. La meilleure attitude est la patience et le soutien.
Si le trouble persiste, il faut orienter la personne âgée pour faire un bilan avec un psychologue afin de mieux connaître le type et la gravité réelle des troubles. Une prise en charge par un service de gériatrie ou de psychogériatrie ambulatoire est souvent très bénéfique.
Si les difficultés s’installent, l’entourage a également un rôle important à jouer pour permettre à la personne âgée de rester autonome le plus longtemps possible. Le maintien d’activités physiques et intellectuelles permet de ralentir l’évolution des maladies dites dégénératives. Il est souhaitable que la personne âgée conserve des liens sociaux et familiaux.
Dans certains cas, un curateur pourra aider à protéger la personne vis-à-vis de mauvaises décisions qu’elle pourrait prendre, voire de la malveillance éventuelle d’autrui. Finalement, le placement dans une institution ne concerne que les situations les plus graves de handicap physique ou psychique.
Pour que cette décision ne soit pas excessivement mal vécue, il est souvent préférable de l’envisager suffisamment à l’avance et de façon progressive. Cet article a été automatiquement importé de notre ancien système de gestion de contenu vers notre nouveau site web. Il est possible qu’il comporte quelques erreurs de mise en page.
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Comment se comporter avec une personne âgée qui perd la tête ?
Commencez par une interaction positive –
Placez-vous en face de la personne, positionnez-vous au même niveau, établissez un contact visuel et restez immobile pour qu’elle puisse se concentrer sur vous. Réduisez les distractions. Amenez la personne dans un endroit calme si c’est possible. Cela peut être rassurant et l’aider à mieux vous comprendre. Restez calme et soyez patient. Évitez le langage corporel qui donne l’impression que vous êtes frustré ou agacé, comme soupirer ou croiser les bras. Les personnes atteintes de démence peuvent être sensibles aux signaux non verbaux. Prêtez attention à leurs comportements et langage corporel. Cela peut vous en dire long sur ce qu’elles ressentent. Respectez leur espace personnel.
Comment se comporter face à une personne qui perd la mémoire ?
Assurez-vous qu’il vous regarde et que vous avez son attention avant de lui parler. Aidez-le à mieux vous comprendre et à participer Utilisez un ton de voix doux, calme et rassurant. Parlez-lui lentement. Laissez-lui du temps pour répondre à votre question ou à votre demande (cela peut prendre jusqu’à 30 secondes).
Quand faire hospitaliser une personne âgée ?
Pourquoi les personnes âgées arrivent-elles aux urgences ? – On associe généralement le passage aux urgences des personnes âgées avec des problèmes tels que les crises cardiaques ou les chutes, Mais les motifs de recours des personnes âgées aux urgences sont plus nombreux et peuvent être tout aussi graves.
Les blessures et accidents
Les traumatismes sont le premier motif de recours aux urgences par les personnes âgées (25 % des cas). La traumatologie regroupe les blessures, chutes, accidents domestiques, accidents de la circulation, etc.
Les pathologies cardiaques
Les problèmes cardiovasculaires sont le deuxième motif de recours aux urgences des personnes âgées (17 %). Les motifs cardiaques sont d’ailleurs plus fréquents chez les personnes âgées que chez la population des 15 à 74 ans : insuffisance cardiaque, troubles du rythme, pathologies coronaires et thromboses,
Les douleurs thoraciques
Comme on l’a vu, les douleurs à la poitrine chez les personnes âgées peuvent être le symptôme d’une pathologie cardiaque. Elles peuvent aussi être dues à d’autres troubles, tels que les crises cardiaques, blessures, caillots sanguins, infections respiratoires ou même des troubles gastro-intestinaux.
Les effets indésirables et complications d’un traitement médical
Les effets secondaires des médicaments sont aussi une raison motivant l’arrivée aux urgences chez les personnes âgées. La polypathologie, fréquente chez les personnes âgées, accroît le risque d’interactions entre les médicaments, surtout en cas d’automédication.
La bronchopneumopathie chronique obstructive
Les problèmes respiratoires représentent également 12 % des recours aux urgences des personnes âgées, Quatrième cause de mortalité en France, la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) couvre des troubles tels que la bronchite, l’emphysème et l’obstruction chronique des voies respiratoires. Les symptômes comprennent la fatigue, la toux et la dyspnée.
La pneumonie
La pneumonie est l’une des plus courantes infections des voies respiratoires supérieures justifiant un passage aux urgences des personnes âgées, Les symptômes de la pneumonie chez les personnes âgées peuvent être plus discrets que chez les enfants et les jeunes adultes. Ils comprennent la dyspnée, la toux et la confusion, voire le délire.
Les douleurs abdominales
Les problèmes gastrologiques comptent pour 10 % des recours aux urgences des personnes âgées. Les troubles digestifs, intoxications alimentaires et infections gastrologiques peuvent causer des douleurs ou des nausées, de même que les calculs rénaux. Ces troubles risquent en outre de favoriser la déshydratation ou la dénutrition des personnes âgées,
L’AVC
Les affections neurologiques constituent 9 % des motifs de recours aux urgences des personnes âgées. Dans 70 % des cas d’hospitalisation, il s’agit d’un AVC, L’accident vasculaire cérébral (AVC) est la troisième cause de décès en France. Six symptômes permettent de reconnaître un éventuel AVC chez les personnes âgées : une hémiplégie, une perte de la sensibilité d’un membre, des signes d’aphasie, des difficultés motrices, une perte subite de la vision d’un œil et des migraines intenses.
L’infection urinaire
Pour prévenir l’infection urinaire chez les personnes âgées, il est important de les faire boire suffisamment, malgré le dérèglement du mécanisme de la soif. Aux États-Unis, la déshydratation représente 1,4 % des hospitalisations de personnes âgées de 65 ans et plus,
Les troubles de la colonne vertébrale
Les maux de dos constituent un autre des symptômes qui poussent les personnes âgées à se rendre aux urgences, qu’ils soient dus à une blessure au dos ou au cou, à une hernie discale ou à un état inflammatoire, comme l’arthrite. Si vous êtes un aidant familial, familiarisez-vous avec les symptômes de ces urgences médicales fréquentes, vous serez ainsi mieux préparé si elles se produisent.
Quels sont les symptômes d’une personne âgée en fin de vie ?
Plusieurs signes peuvent indiquer que la mort approche. Les fonctions du corps diminuent et se préparent à arrêter : le patient n’a plus faim ni soif, se fatigue rapidement, dort de plus en plus et s’isole. Il est difficile de prévoir le moment exact du décès, car chacun est différent. Signes qui démontrent le passage naturel vers la mort
Les extrémités du corps deviennent froides, bleues et marbrées. Le patient n’a que très peu de périodes d’éveil. Le niveau de conscience est diminué. La respiration change (devient plus lente ou plus rapide, avec des pauses pouvant aller jusqu’à 30 secondes). Comme le patient ne peut plus déloger de sécrétions de ses voies respiratoires, des râlements peuvent se faire entendre. Le patient devient incontinent et élimine peu. La température du corps augmente et le patient peut transpirer.
En fin de vie
Faire les soins d’hygiène de la bouche. Appliquer de la crème hydratante sur la peau et du baume sur les lèvres. Garder un environnement paisible et serein. Limiter les visites. Continuer de parler au patient. Signaler tout signe de douleur à l’équipe soignante (gémissements, froncement des sourcils, agitation).
Dans les derniers moments, permettre à chaque personne qui le souhaite d’être seule avec le patient pendant un moment. Au besoin, rassurer le patient et lui dire qu’il n’a pas à s’inquiéter (c’est un peu comme lui donner la permission de partir). Au moment de la mort :
La respiration cesse; il y a souvent un dernier soupir; Le cœur arrête de battre; Les paupières peuvent rester partiellement ouvertes et le regard peut être fixe; La bouche peut s’ouvrir parce que la mâchoire se détend; Le contenu des intestins et de la vessie peut s’évacuer en raison d’un relâchement; La peau devient froide, pâle et cireuse; La famille peut se rassembler et prendre le temps qu’il lui faut pour se recueillir auprès du patient.
Comment savoir si une personne perd la tête ?
La démence est un déclin lent et progressif des fonctions cognitives avec une altération du système mnésique, de la pensée, du jugement et de l’apprentissage.
En général, les symptômes comprennent la perte de mémoire, des problèmes dans l’utilisation du langage et dans la réalisation d’activités, des modifications de la personnalité, une désorientation et un comportement inopportun ou perturbateur. La progression des symptômes rend les personnes totalement dépendantes des autres. Les médecins établissent le diagnostic d’après les symptômes et les résultats d’un examen clinique et des tests de l’état mental. Les analyses de sang et l’imagerie sont utilisées pour déterminer la cause. Le traitement se concentre sur le maintien de la fonction cognitive aussi longtemps que possible et sur l’aide à la personne qui décline.
La démence survient principalement chez les personnes de plus de 65 ans. La démence, particulièrement le comportement perturbateur qui l’accompagne souvent, est la raison de plus de 50 % des admissions dans des maisons de santé. Cependant, la démence est un trouble et ne fait pas partie du vieillissement normal. La plupart des personnes de plus de 100 ans ne présentent pas de démence.
La démence perturbe principalement la mémoire, alors que le syndrome confusionnel touche principalement l’attention. La démence commence généralement de manière progressive et ne présente pas de point de départ précis. Le syndrome confusionnel commence de manière subite et présente généralement un point de départ précis.
Les troubles cognitifs légers provoquent une plus grande perte de mémoire que l’atteinte mnésique liée au vieillissement. Ils peuvent également réduire la capacité de la parole, de la pensée et du bon jugement. Cependant, comme la plainte mnésique liée au vieillissement, ils n’affectent pas la capacité à fonctionner ou réaliser des tâches quotidiennes.
Plus de la moitié des personnes présentant un trouble cognitif léger développent une démence dans les 3 ans. Le déclin cognitif subjectif fait référence à un déclin continu de la fonction mentale que la personne affectée remarque, mais qui n’est pas identifié par des tests normalisés d’évaluation du déficit cognitif léger.
Les personnes présentant un déclin cognitif subjectif obtiennent des résultats normaux lors de ces examens. Cependant, ces personnes sont plus susceptibles de développer un déficit cognitif léger et une démence. La démence est une détérioration bien plus grave des fonctions cognitives qui s’aggrave avec le temps.
Au cours du vieillissement normal, certaines personnes perdent des objets ou oublient des détails, mais en cas de démence l’oubli porte sur les événements dans leur totalité. Les personnes qui souffrent de troubles cognitifs ont des difficultés dans les activités de la vie courante, comme conduire, cuisiner ou gérer leur argent.
La démence à évolution rapide désigne un groupe de démences qui progressent plus rapidement que les autres démences, généralement en 1 à 2 ans. Le symptôme précoce le plus évident de ces démences est la diminution rapide de la fonction cognitive. Une perte de mémoire survient.
Les personnes ont des difficultés à utiliser le langage. Elles ont également des difficultés à planifier, résoudre des problèmes, réaliser des tâches complexes (comme gérer un compte bancaire) et faire preuve de bon sens (fonction exécutive) Les autres symptômes des démences à évolution rapide comprennent un comportement perturbateur, des changements de personnalité, des troubles de l’humeur, une psychose, des troubles du sommeil et des difficultés à marcher.
Les niveaux de vigilance et de conscience peuvent être altérés. Les membres peuvent trembler et/ou s’agiter involontairement. La cause la plus fréquente de démence à évolution rapide est une maladie à prions Présentation des maladies à prions Les maladies à prions sont des maladies cérébrales (et rarement, touchant d’autres organes) dégénératives rares, progressives, fatales et actuellement incurables qui sont dues aux transformations.
en apprendre davantage, D’autres causes fréquentes comprennent l’encéphalite auto-immune et paranéoplasique. Parfois, d’autres types de démences évoluent plus rapidement que la normale, notamment certains cas de maladie d’Alzheimer Maladie d’Alzheimer La maladie d’Alzheimer est un déclin progressif et irrémédiable du fonctionnement cognitif, caractérisé par la dégénérescence du tissu cérébral, avec une perte des cellules nerveuses, l’accumulation.
en apprendre davantage, de démence à corps de Lewy Démence à corps de Lewy et démence de la maladie de Parkinson La démence à corps de Lewy est une perte progressive de la fonction cognitive caractérisée par le développement de corps de Lewy dans les cellules nerveuses.
La démence de la maladie de Parkinson. en apprendre davantage, de démence fronto-temporale Démence fronto-temporale La démence fronto-temporale, qui désigne un groupe de démences, provient de troubles héréditaires ou spontanés (survenant pour des raisons inconnues) qui provoquent la dégénérescence du lobe.
en apprendre davantage et de démence due à des causes potentiellement réversibles Démence fronto-temporale La démence fronto-temporale, qui désigne un groupe de démences, provient de troubles héréditaires ou spontanés (survenant pour des raisons inconnues) qui provoquent la dégénérescence du lobe.
en apprendre davantage, La dépression Dépression Une brève discussion sur le trouble de deuil prolongé. La dépression consiste en un sentiment de tristesse et/ou une perte d’intérêt ou de plaisir pour les activités habituelles ; elle devient. en apprendre davantage peut ressembler à la démence, particulièrement chez les personnes âgées, mais les deux peuvent souvent être différenciées.
Par exemple, une personne dépressive peut manger et dormir peu. Cependant, une personne présentant une démence en général mange et dort normalement jusqu’à un stade avancé de la maladie. La personne dépressive peut se plaindre amèrement de sa perte de mémoire, mais oublie rarement les événements actuels importants ou les questions personnelles.
- En revanche, la personne présentant une démence perçoit mal ses défaillances mentales et nie souvent la perte de mémoire.
- De plus, les personnes dépressives retrouvent une fonction cognitive une fois la dépression traitée.
- Cependant, beaucoup de personnes présentent une dépression et une démence.
- Chez ces personnes, le traitement peut améliorer la dépression, mais ne rétablit pas complètement les fonctions cognitives.
La démence survient généralement en tant que trouble cérébral sans autre cause (appelé trouble cérébral primaire), mais il peut être provoqué par de nombreux troubles. Le plus souvent, la démence est : Environ 60 à 80 % des personnes âgées présentant une démence souffrent de la maladie d’Alzheimer.
Les autres types fréquents de démence incluent : De nombreuses personnes présentent plus d’une de ces démences (appelée démence mixte). La démence mixte la plus fréquente est la maladie d’Alzheimer, associée à un trouble cognitif vasculaire et démence Les troubles qui peuvent provoquer la démence sont : La plupart de ces conditions qui provoquent la démence sont irréversibles, mais certaines peuvent être traitées et peuvent être appelées démence réversible.
(Certains experts utilisent le terme démence uniquement pour les conditions qui évoluent et sont irréversibles et utilisent les termes d’encéphalopathie ou de perte cognitive lorsque la démence peut être partiellement réversible.) Le traitement peut souvent guérir ces démences si les lésions cérébrales ne sont pas trop importantes.
Toxines (comme le plomb, le mercure, et d’autres métaux lourds)
La plupart des affections peuvent aggraver les symptômes de démence. Elles comprennent : maladies auto-immunes Maladies auto-immunes Une maladie auto-immune est caractérisée par un dysfonctionnement du système immunitaire de l’organisme, entraînant l’attaque par l’organisme de ses propres tissus.
On ne sait pas ce qui déclenche. en apprendre davantage, diabète Diabète sucré (DS) Le diabète sucré est une maladie dans le cadre de laquelle l’organisme ne produit pas assez d’insuline ou n’y répond pas normalement, ce qui entraîne un taux de sucre dans le sang (glucose). en apprendre davantage, bronchite chronique Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est un rétrécissement (blocage ou obstruction) persistant des voies respiratoires, associé à un emphysème, une bronchite chronique ou les.
en apprendre davantage, emphysème, infections, maladie rénale chronique Maladie rénale chronique La maladie rénale chronique est une détérioration lente et progressive (qui s’étend sur des mois ou des années) de la capacité des reins à filtrer les déchets métaboliques du sang.
Les causes. en apprendre davantage, troubles hépatiques Présentation des maladies du foie Une hépatopathie (maladie du foie) peut se manifester de multiples façons. Les manifestations caractéristiques comprennent Jaunisse (coloration jaunâtre de la peau et du blanc des yeux) Cholestase. en apprendre davantage et insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque (IC) L’insuffisance cardiaque est un trouble dans lequel le cœur est incapable de faire face aux demandes du corps, ce qui entraîne une réduction du flux sanguin, un retour (congestion) de sang dans.
en apprendre davantage Dans les démences, les fonctions cognitives se détériorent sur une période allant de 2 à 10 ans en moyenne. Toutefois, la démence évolue de façon variable en fonction de sa cause : La vitesse d’évolution varie d’un individu à l’autre. L’évolution dans les années précédentes permet d’estimer le pronostic pour les années à venir.
Les symptômes peuvent s’aggraver lorsque les personnes atteintes de démence sont placées en maisons de santé, ou dans d’autres structures de soins, du fait des difficultés d’adaptation aux nouvelles règles et aux changements d’habitudes rencontrés par ces personnes. Les symptômes de la plupart des démences sont identiques.
Généralement, la démence provoque :
Problèmes dans l’utilisation du langage Changements de personnalité Désorientation Problèmes dans la résolution de tâches de la vie quotidienne Comportement inapproprié ou perturbateur
Le classement des symptômes en symptômes précoces, intermédiaires ou tardifs, aide les personnes touchées, les membres de la famille ou les autres soignants à savoir à quoi s’attendre, même si le moment de leur apparition varie. Les symptômes précoces de la démence ont tendance à être légers.
La mémoire, particulièrement pour des événements récents
Les personnes présentant une démence ont également en général de plus en plus de difficultés à :
Rechercher et utiliser le mot juste Comprendre le langage Penser de façon abstraite, comme lors du travail avec les chiffres Accomplir des tâches quotidiennes, comme trouver leur chemin et se souvenir où elles rangent les choses. Faire preuve de bon jugement
Les émotions peuvent être changeantes, imprévisibles, avec des variations rapides entre la joie et la tristesse. Les changements de la personnalité sont également fréquents. Les membres de la famille peuvent remarquer un comportement inhabituel. Certaines personnes qui souffrent de démence parviennent à bien dissimuler leur incapacité.
Elles suivent des activités de routine établies à la maison et évitent les activités complexes, comme faire les comptes, la lecture et le travail. Celles qui ne modifient pas leur vie deviennent frustrées par l’impossibilité d’accomplir les activités quotidiennes. Elles peuvent oublier de faire des choses importantes ou les faire de façon incorrecte.
Par exemple, elles peuvent oublier de payer les factures ou d’éteindre les lumières ou la cuisinière. Tôt dans la démence, les personnes peuvent être capables de conduire, mais elles peuvent être confuses dans une circulation encombrée et se perdre plus facilement.
Difficulté à apprendre de nouvelles informations et à s’en souvenir. Difficulté parfois à se souvenir d’événements Difficulté à réaliser des tâches quotidiennes, comme se laver, manger, s’habiller et aller aux toilettes Reconnaître des personnes et des objets Garder la notion du temps et savoir où elles sont Comprendre ce qu’elles voient et entendent (menant à la confusion) Contrôler leur comportement
Les personnes se perdent souvent. Elles sont incapables de trouver leurs propres chambres ou salles de bain. Elles peuvent marcher, mais sont plus susceptibles de tomber. Au fur et à mesure de la progression de la démence, la conduite devient de plus en plus difficile, car elle demande une prise de décisions rapide et une coordination de nombreuses compétences manuelles.
Les personnes ne peuvent pas se souvenir où elles sont. Les traits de personnalité peuvent devenir plus tranchés. Les personnes qui étaient toujours préoccupées par l’argent en deviennent obsédées. Les personnes qui étaient souvent inquiètes le sont constamment. Certaines personnes deviennent irritables, anxieuses, égoïstes, inflexibles ou se mettent plus facilement en colère.
D’autres deviennent plus passives, éteintes, dépressives, indécises ou effacées. Si des changements dans leur personnalité ou fonction cognitive sont mentionnés, les personnes présentant une démence peuvent devenir hostiles ou agitées. Le sommeil est souvent altéré.
- La plupart des personnes présentant une démence dorment suffisamment longtemps, mais ont un sommeil profond moins long.
- Elles peuvent donc devenir plus agitées la nuit.
- Elles peuvent également éprouver des difficultés à s’endormir ou à rester endormi.
- Si les personnes ne font pas assez d’exercice ou ne participent pas à de nombreuses activités, elles peuvent dormir trop pendant la journée.
Elles ne dorment donc pas bien la nuit. Étant donné que les personnes sont moins capables de contrôler leur comportement, elles agissent parfois de façon inappropriée ou perturbatrice (par exemple, en criant, en lançant des objets, en frappant ou en déambulant).
Puisque les personnes atteintes de démence ont oublié les règles de savoir-vivre, elles peuvent agir en société de façon inappropriée. Lorsqu’il fait chaud, elles peuvent se déshabiller en public. Lorsqu’elles ont des pulsions sexuelles, elles peuvent se masturber en public, utiliser un mauvais registre de langue ou un langage obscène, ou faire des propositions sexuelles. Comme elles ont des difficultés à comprendre ce qu’elles voient, ce qu’elles entendent et elles peuvent interpréter les aides extérieures comme une menace ou une critique. Par exemple, lorsqu’une personne essaye de les aider à se déshabiller, elles peuvent l’interpréter comme une attaque et essayer de se protéger, parfois en tapant. Dans la mesure où leur mémoire à court terme est altérée, ces personnes peuvent ne pas se souvenir ce qu’elles ont dit ou fait. Elles répètent les questions et les conversations, demandent une attention constante ou réclament des choses (comme les repas) qui ont déjà eu lieu. Elles peuvent s’agiter et se mettre en colère lorsqu’elles n’obtiennent pas ce qu’elles demandent. Ne pouvant exprimer leurs besoins clairement, voire pas du tout, elles peuvent hurler pour exprimer leur douleur ou déambuler lorsqu’elles sont seules ou effrayées. Elles peuvent déambuler, hurler ou appeler lorsqu’elles ne peuvent pas dormir.
Un comportement particulier est considéré comme perturbateur selon de nombreux facteurs, comme la tolérance du soignant et la situation que vit la personne présentant une démence. Si la personne vit dans un environnement sûr (avec des verrous et des alarmes sur toutes les portes et tous les portails), la déambulation peut être tolérable.
Cependant, si la personne vit dans une maison de retraite ou un hôpital, la déambulation peut être intolérable, car elle perturbe les autres résidents ou interfère avec le fonctionnement de l’établissement. Les soignants peuvent tolérer les comportements perturbateurs plus facilement pendant la journée que le soir.
À un stade avancé, les personnes qui présentent une démence ne peuvent plus suivre une conversation ou parler. La mémoire des événements récents ou passés est totalement perdue. Les personnes peuvent ne pas reconnaître les membres de la famille proche ou même leur propre visage dans un miroir.
Lorsqu’une démence est avancée, la capacité du cerveau à fonctionner est presque totalement détruite. Une démence avancée interfère avec le contrôle des muscles. Les personnes ne peuvent pas marcher, se nourrir, ou réaliser des tâches quotidiennes. Elles deviennent totalement dépendantes des autres et même incapables de sortir du lit.
Le décès est souvent secondaire à une infection, telle qu’une pneumonie.
Examen clinique Examen de l’état mental Parfois un examen neuropsychologique Des analyses de sang et des examens d’imagerie pour écarter certaines causes
La perte de la mémoire est en général le premier signe de démence observé par les membres de la famille ou par les médecins. Les médecins et le personnel soignant peuvent généralement diagnostiquer la démence au travers d’une série de questions posées à la personne et aux membres de sa famille.
Quel est l’âge de la personne ? Est-ce que tout autre membre de la famille présente une démence ou d’autres types de troubles mentaux (antécédents familiaux) ? Quand et comment les symptômes ont-ils démarré ? Quelle est la rapidité d’aggravation des symptômes ? Comment la personne a-t-elle changé (par exemple, la personne a-t-elle abandonné des hobbies et des activités) ? Quelles autres pathologies la personne présente-t-elle ? Quels médicaments la personne prend-elle (car certains médicaments peuvent provoquer des symptômes de démence) ? Est-ce que la personne est déprimée ou triste, particulièrement si la personne est âgée ?
La personne passe également un test de l’état mental État mental Lorsqu’un trouble neurologique est suspecté, les médecins évaluent en général tous les organes au cours de l’examen clinique, en concentrant cependant leur attention sur le système nerveux.
En apprendre davantage, composé de questions et tâches simples, comme nommer des objets, se souvenir de courtes listes, écrire des phrases et recopier des formes. Pour tester la mémoire, les médecins peuvent lire une liste de trois objets, attendre 5 minutes, puis demander à la personne de les énumérer.
Généralement, les personnes atteintes de démence ne s’en souviennent pas. Un test neuropsychologique, qui est plus détaillé, est parfois nécessaire pour déterminer le degré de déficience ou pour déterminer si la personne souffre d’un véritable déclin mental.
- Cet examen analyse l’ensemble des fonctions cognitives, dont l’humeur, et dure en général de 1 à 3 heures.
- Cet examen aide les médecins à distinguer la démence du trouble de la mémoire lié au vieillissement, du trouble cognitif léger et de la dépression.
- Avec des informations sur les symptômes de la personne et les antécédents familiaux et les résultats des examens de l’état mental, les médecins peuvent en général diagnostiquer une démence.
Les résultats qui indiquent la démence sont :
Les personnes ont des problèmes de pensée et de comportement qui interfèrent avec la réalisation de tâches quotidiennes Ces problèmes se sont progressivement aggravés, en rendant de plus en plus difficile la réalisation de tâches quotidiennes Les personnes ne présentent pas de syndrome confusionnel ou de troubles psychiatriques qui pourraient provoquer les problèmes
En outre, les personnes ont au moins deux des difficultés suivantes :
Difficulté à apprendre de nouvelles informations et à s’en souvenir Difficulté à parler Difficulté à comprendre où sont les objets dans l’espace, à reconnaître les objets et les visages, et à comprendre comment les parties d’un tout sont reliées les unes aux autres Difficultés à planifier, résoudre des problèmes, réaliser des tâches complexes (comme gérer un compte bancaire) et faire preuve de bon sens (fonction exécutive) Des changements de personnalité, de comportement ou d’attitude
Les médecins déterminent également si des troubles physiques ou psychiatriques non associés (comme la schizophrénie) sont également présents, car leur traitement permet d’améliorer l’état général des personnes présentant une démence. Des analyses de sang sont effectuées.
Ils comprennent en général des mesures de taux sanguins d’hormones thyroïdiennes pour vérifier les troubles de la thyroïde et les taux de vitamine B12 à la recherche de toute déficience. Cependant, la cause de la démence ne peut parfois être définitivement confirmée que lorsqu’un prélèvement de tissu cérébral est réalisé et examiné par microscope.
Cette procédure est parfois réalisée après le décès, lors d’une autopsie.
Prise en charge des pathologies pouvant causer une démence ou l’aggraver Mesures de sécurité et d’assistance Médicaments qui peuvent améliorer la fonction cognitive Soins d’un soignant Décisions concernant la fin de vie
Dans la plupart des cas de démence, aucun traitement ne peut rétablir les fonctions cognitives. Cependant, le fait de traiter les troubles qui provoquent ou aggravent la démence peut parfois arrêter ou inverser la démence. Ces troubles comprennent une thyroïde hypoactive, un hématome sous-dural, une hydrocéphalie à pression normale et une carence en vitamine B12.
- Lorsque ces troubles se développent chez des personnes qui souffrent déjà de démence, le traitement de ces troubles ralentit parfois le déclin mental.
- En cas de démence et de dépression, des antidépresseurs Traitement médicamenteux de la dépression L’ agomélatine, un nouveau type d’antidépresseur, est un traitement possible des épisodes dépressifs majeurs.
Plusieurs types de médicaments peuvent être utilisés pour traiter la dépression. en apprendre davantage (dont la sertraline et la paroxétine) et une aide psychologique peuvent être utiles, au moins temporairement. Pour les personnes dont la consommation d’alcool est excessive et qui présentent une démence, la non-consommation d’alcool peut induire une amélioration à long terme.
- Les médicaments qui peuvent aggraver la démence, comme les sédatifs et les médicaments qui affectent la fonction cognitive sont, si possible, arrêtés.
- En cas de thyroïde hypoactive, un traitement substitutif par hormones thyroïdiennes peut être efficace.
- La douleur et d’autres troubles ou problèmes de santé (comme une infection des voies urinaires ou la constipation) qu’ils soient liés ou non à la démence sont traités.
Un tel traitement peut aider à maintenir la fonction chez des personnes présentant une démence. La création d’un environnement sûr et stimulant peut être remarquablement utile, et certains médicaments peuvent aider pendant un moment. La personne présentant une démence, les membres de la famille, d’autres soignants et les professionnels de la santé impliqués doivent discuter et décider de la meilleure stratégie à adopter pour cette personne.
- La sécurité est une préoccupation.
- Un infirmier, un physiothérapeute ou un ergothérapeute à domicile peuvent évaluer les habitations en matière de sécurité et recommander des changements utiles.
- Par exemple, lorsque la lumière est faible, les personnes atteintes de démence sont plus prédisposées à mal interpréter ce qu’elles voient, la lumière doit donc être relativement vive.
L’installation de veilleuse ou de lumière à détecteur de mouvements peut également aider. Ces changements peuvent aider à prévenir des accidents (particulièrement les chutes) et aider les personnes à mieux fonctionner. Les médecins peuvent évaluer la façon dont les personnes atteintes de démence agissent dans des situations particulières, comme lors de la préparation des repas ou lors de la conduite d’un véhicule.
- Si les aptitudes sont altérées, il peut être nécessaire de prendre des mesures de sécurité, comme cacher les couteaux ou prendre les clés de voiture.
- Les personnes qui souffrent de démence légère à modérée se sentent souvent plus à l’aise dans un environnement familier et peuvent généralement demeurer dans leur domicile.
En général, l’ environnement doit être lumineux, chaleureux, sûr et stable et avoir des sources de stimulation, comme la radio ou la télévision. L’environnement doit être conçu pour aider à s’orienter. Par exemple, les fenêtres permettent aux personnes de connaître le moment de la journée.
- Un environnement structuré et la mise en place de routines permettent aux personnes atteintes de démence de s’orienter et de se sentir en sécurité, procurant un sentiment de stabilité.
- Tout changement de l’environnement, des routines ou des soignants doit être clairement et simplement expliqué aux personnes.
Avant toute procédure ou interaction, elles doivent être informées de ce qui va se passer comme la toilette ou les repas. Prendre le temps d’expliquer peut prévenir un conflit. Suivre une routine quotidienne pour les tâches comme la toilette, les repas et le coucher peut aider les personnes atteintes de démence à se souvenir.
Suivre une routine régulière au moment du coucher peut les aider à mieux dormir. D’ autres activités exécutées régulièrement peuvent aider les personnes à se sentir indépendantes et à focaliser leur attention sur des tâches utiles ou agréables. De telles activités peuvent contribuer à réduire la dépression.
Des activités liées aux intérêts que la personne avait avant la démence sont de bons choix. Les activités doivent être agréables et apporter une certaine stimulation, mais sans trop de choix ou de défis. Les activités physiques soulagent le stress et la frustration et peuvent donc prévenir les problèmes de sommeil et le comportement perturbateur comme l’agitation et la déambulation.
Elles aident également à améliorer l’équilibre (et donc peuvent prévenir les chutes) et aident à conserver le cœur et les poumons en bonne santé. L’activité mentale continue, dont les hobbies, l’intérêt aux événements de l’actualité, la lecture, aide les personnes à rester alertes et à s’intéresser à la vie.
Les activités doivent être décomposées en petites parties ou simplifiées au fur et à mesure que la démence s’aggrave. La stimulation ne doit pas être excessive, mais la personne ne doit pas être socialement isolée. Des visites fréquentes des membres du personnel et de la famille encouragent les personnes à garder un lien social.
Les routines quotidiennes sont simplifiées. Les attentes des personnes atteintes de démence sont réalistes. Elles sont capables de garder un certain sens de la dignité et de l’amour-propre.
Une aide supplémentaire peut être nécessaire. Les membres de la famille peuvent obtenir une liste des services disponibles auprès des professionnels de la santé, des services sociaux et humains ou sur Internet (par Eldercare Locator ). Les services peuvent comprendre une femme de ménage, des soins de répit, des repas livrés à domicile et des programmes de garderie et des activités conçues pour les personnes atteintes de démence.
- Des soins permanents peuvent être prévus, mais restent chers.
- L’ Alzheimer’s Association (Association contre la maladie d’Alzheimer) propose un programme appelé Safe Return (Retour en toute sécurité).
- Ce programme alerte un réseau de soutien communautaire pouvant aider les personnes à revenir vers leur soignant ou un membre de leur famille.
Étant donné que la démence est en général progressive, planifier l’avenir est essentiel. Bien longtemps avant que la personne démente n’ait besoin d’être placée dans un environnement plus adapté et structuré, les membres de la famille doivent planifier ce déplacement et évaluer les options de soins à long terme.
La planification de la prise en charge implique la participation d’un médecin, d’une assistante sociale, du personnel infirmier et d’un juriste, mais l’essentiel de la responsabilité repose sur les membres de la famille. Le placement dans un établissement de soins adapté est une décision qui doit mettre en balance la sécurité de la personne et la volonté de préserver le plus longtemps possible son autonomie.
Ces décisions dépendent de plusieurs facteurs comme :
La sévérité de la démence Le degré de comportement perturbateur de la personne L’environnement familial La disponibilité des membres de la famille et des soignants Les moyens financiers La présence d’autres maladies ou troubles organiques non liés
Certains établissements de soins de longue durée, y compris les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes et les maisons de retraite médicalisées, sont spécialisés dans les soins aux personnes atteintes de démence. Les membres du personnel sont formés pour comprendre la façon de penser et d’agir de la personne atteinte de démence et la façon de lui répondre.
- Ces établissements ont des routines qui permettent de rassurer les résidents et proposent des activités appropriées qui les aident à se sentir productives et impliquées dans la vie.
- La plupart des établissements ont des structures de sécurité appropriées.
- Par exemple, des repères sont placés pour aider les résidents à trouver leur chemin et certaines portes sont équipées de serrure et d’alarme pour éviter aux résidents de déambuler.
Si un établissement ne dispose pas de ces mesures de sécurité ou bien d’autres, le transfert d’une personne qui développe un problème comportemental vers un établissement qui dispose de ces caractéristiques sera en général une meilleure solution que l’utilisation de médicaments pour contrôler son comportement.
- La démence chez certaines personnes s’aggrave lorsqu’elles déménagent de leur domicile vers un établissement de soins à long terme.
- Cependant, après un court moment, la plupart des personnes s’adaptent et fonctionnent mieux dans un environnement adapté.
- Le donépézil, la galantamine et la rivastigmine sont des inhibiteurs de la cholinestérase.
Ils inhibent l’acétylcholinestérase, une enzyme qui décompose l’acétylcholine. Ces médicaments aident donc à augmenter le taux d’acétylcholine, qui aide les cellules nerveuses à communiquer. Ces médicaments peuvent temporairement améliorer la fonction cognitive chez les personnes atteintes de démence, mais ils ne ralentissent pas la progression de la démence.
- Ils sont plutôt utiles dans la démence précoce, mais leur efficacité varie considérablement d’une personne à une autre.
- Environ 1/3 des personnes n’en retirent aucun bénéfice.
- Environ 1/3 s’améliorent légèrement pendant quelques mois.
- Les autres s’améliorent considérablement pendant plus longtemps, mais la démence progresse avec le temps.
Si un inhibiteur de la cholinestérase est inefficace ou présente des effets secondaires, un autre doit être essayé. Si aucun n’est efficace ou tous présentent des effets secondaires, ce type de médicament doit être arrêté. Les effets secondaires les plus fréquents comprennent des nausées, des vomissements, une perte de poids, des douleurs abdominales ou des crampes.
La tacrine, le premier inhibiteur de la cholinestérase développé pour traiter la démence, n’est plus que rarement utilisée, car elle peut induire des lésions hépatiques. La mémantine, un antagoniste de la NMDA ( N -méthyl- d -asparte), peut améliorer la fonction cognitive chez des personnes présentant une démence modérée à sévère.
La mémantine fonctionne différemment des inhibiteurs de la cholinestérase et peut être utilisée avec eux. L’association peut être plus efficace que l’utilisation d’un seul médicament. Si un comportement perturbateur se développe, les médicaments peuvent être parfois utilisés.
- Cependant, un comportement perturbateur est mieux contrôlé par des stratégies non médicamenteuses adaptées à chaque personne.
- Les médicaments sont uniquement utilisés lorsque d’autres stratégies comme des changements d’environnement sont inefficaces et lorsque l’utilisation de médicaments est essentielle pour assurer la sécurité des personnes atteintes de démence et d’autrui.
Ces médicaments comprennent :
Médicaments antipsychotiques Médicaments antipsychotiques La schizophrénie est un trouble mental caractérisé par la perte de contact avec la réalité (psychose), des hallucinations (en général, le fait d’entendre des voix), de fausses croyances auxquelles. en apprendre davantage : ces médicaments sont souvent utilisés pour contrôler l’agitation et les accès de violence qui peuvent accompagner une démence avancée. Cependant, les médicaments antipsychotiques semblent uniquement efficaces chez des personnes qui souffrent d’ hallucinations Hallucinations Les personnes en bonne santé diffèrent beaucoup les unes des autres en termes de personnalité générale, d’humeur et de comportement. Chaque personne est également différente d’un jour à l’autre. en apprendre davantage, de délires Délires Les personnes en bonne santé diffèrent beaucoup les unes des autres en termes de personnalité générale, d’humeur et de comportement. Chaque personne est également différente d’un jour à l’autre. en apprendre davantage ou de paranoïa (comportement psychotique) en plus de la démence. Ces médicaments peuvent également avoir de graves effets secondaires, comme des étourdissements, des tremblements et une aggravation de la confusion. Les antipsychotiques récents (comme aripiprazole, olanzapine, rispéridone et quétiapine) ont moins d’effets secondaires. Cependant, ces médicaments, s’ils sont utilisés pendant longtemps, peuvent augmenter le taux de sucre dans le sang (hyperglycémie) et le taux de graisses (lipides ; hyperlipidémie Dyslipidémie La dyslipidémie se caractérise par un taux élevé de lipides (cholestérol, triglycérides, ou les deux) ou un faible taux de cholestérol à lipoprotéines de haute densité (HDL). Le mode de vie. en apprendre davantage ) et accroître le risque de diabète de type 2 Diabète de type 2 Le diabète sucré est une maladie dans le cadre de laquelle l’organisme ne produit pas assez d’insuline ou n’y répond pas normalement, ce qui entraîne un taux de sucre dans le sang (glucose). en apprendre davantage, Chez les personnes âgées présentant un comportement psychotique et une démence, les nouveaux médicaments antipsychotiques peuvent accroître le risque d’AVC et de décès. Les médicaments antipsychotiques ne doivent être utilisés que lorsque la démence est accompagnée d’un comportement psychotique.
Les sédatifs (dont les benzodiazépines comme le lorazépam) sont parfois utilisés pendant une courte période pour soulager l’anxiété liée à un événement particulier, mais ce traitement n’est pas recommandé à long terme. Si des médicaments sont utilisés, les membres de la famille doivent discuter périodiquement avec le médecin de leur réelle action.
- Les compléments en vitamine B12 sont uniquement efficaces chez les personnes qui présentent une carence en vitamine B12 Avant l’utilisation de ce complément alimentaire, les personnes doivent en discuter avec leur médecin.
- Les soins des personnes atteintes de démence sont stressants et exigeants et les soignants peuvent faire une dépression et s’épuiser, souvent en négligeant leur propre santé mentale et physique.
Les mesures suivantes peuvent être utiles aux soignants :
Apprendre à comprendre et satisfaire les besoins des personnes qui souffrent de démence et ce que l’on peut attendre d’elles : les soignants peuvent obtenir ces informations auprès du personnel infirmier, des travailleurs sociaux, d’organisations et de documents imprimés ou publiés en ligne. Demander de l’aide lorsque cela est nécessaire : les soignants peuvent parler aux travailleurs sociaux (notamment ceux de l’hôpital local) au sujet des possibilités d’aide adaptées, telles que les programmes d’hospitalisation de jour, les visites à domicile des infirmiers D.E., l’aide ménagère à temps partiel ou complet et l’aide à domicile. Une aide psychologique et des groupes de soutien peuvent également être utiles. Auto-protection : le soignant doit prendre soin de sa propre santé. Il ne doit pas cesser de voir ses amis, arrêter de pratiquer ses loisirs et ses activités.
À un stade avancé, le traitement doit améliorer le confort de la personne et non tenter de prolonger sa vie. Les traitements agressifs, comme une alimentation artificielle, augmentent souvent l’inconfort. En revanche, des traitements moins draconiens peuvent soulager l’inconfort. Ces traitements incluent :
Contrôle adéquat de la douleur Soins infirmiers attentifs
Les soins infirmiers sont plus utiles lorsqu’ils sont délivrés par un soignant (ou quelques-uns) qui développe une relation stable avec la personne. Une voix réconfortante et rassurante ainsi que de la musique peuvent également aider. Les ressources suivantes, en anglais, peuvent être utiles. Veuillez noter que le MANUEL n’est pas responsable du contenu de ces ressources.
Alzheimer’s Association (Association contre la maladie d’Alzheimer) : Informations sur la maladie d’Alzheimer, notamment des statistiques, les causes, les facteurs de risque et les symptômes. Également des ressources de soutien, notamment des informations sur les soins quotidiens des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, sur les soins des soignants et sur les groupes de soutien. The Alzheimer’s Society (Société de la maladie d’Alzheimer) : Un guide sur la démence (y compris cinq choses importantes à savoir), un guide à destination des soignants et des informations sur les différents types de démence, les symptômes, le diagnostic, les traitements, les facteurs de risque et la prévention. Dementia.org : Informations sur les causes, les symptômes, les traitements et les stades de la démence. Health Direct : Série de vidéos sur la démence : Informations générales sur la démence, des recommandations sur les signes avant-coureurs de la démence, le traitement et les recherches, ainsi que sur les soins des personnes atteintes de démence. Également des liens vers des articles sur des sujets similaires.
Comment prendre en charge les personnes âgées souffrant de troubles cognitifs ?
Quels traitements ? – Avant d’envisager la prise d’un traitement médicamenteux, les médecins conseillent généralement à leurs patients d’adopter une hygiène de vie irréprochable. Cela passe, bien entendu, par une activité physique régulière, mais également par le suivi d’un régime alimentaire bon pour la santé, diversifié, riche en vitamines, oligo-éléments et sels minéraux.
Pour ce qui est des traitements médicaux, il revient à chaque médecin d’opter pour la stratégie la plus adaptée à son patient. Pour les troubles cognitifs légers chez la personne âgée, le ginkgo biloba et l’hyderzine font partie des traitements les plus souvent préconisés. Afin de sécuriser la personne âgée au quotidien, un équipement de est recommandé.
: Troubles cognitifs de la personne âgée : que faire ? Quand s’inquiéter ?
Quels sont les stades de la démence ?
Maladie d’Alzheimer : les 7 stades à connaître pour mieux accompagner Mis à jour le 27 mars 2023 7 min de lecture • 51805 lecteurs • 64 commentaires Si chaque malade d’Alzheimer réagit différemment à la dégénérescence progressive de son cerveau, les patients suivent néanmoins un parcours similaire passant par plusieurs étapes de déclin cognitif. Mieux connaître les stades de la maladie d’Alzheimer vous permet de savoir à quoi vous attendre et d’adapter l’accompagnement de votre proche.
déclin cognitif léger,déclin modéré,déclin sévère.
De nombreux médecins préfèrent utiliser un découpage plus granulaire : l’échelle de détérioration globale ou échelle de Reisberg. Elle définit sept stades de déclin des capacités du patient atteint de la maladie d’Alzheimer, Chaque stade a ses propres caractéristiques :
Stade 1 : pas de déclin cognitifStade 2 : déclin cognitif très légerStade 3 : déclin cognitif légerStade 4 : déclin cognitif modéréStade 5 : déclin cognitif relativement graveStade 6 : déclin cognitif graveStade 7 : déclin cognitif très grave
L’échelle de Reisberg permet aux professionnels de santé de déterminer plus précisément le traitement et la prise en charge les plus adaptés pour le malade d’Alzheimer et ses aidants familiaux. L’échelle de détérioration globale, publiée par le psychiatre Barry Reisberg en 1982, est la plus souvent utilisée pour définir la sévérité du déclin cognitif d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ou de troubles apparentés.
Diagnostic | Stade de la maladie | Symptômes |
---|---|---|
Pas de démence | Stade 1 : Pas de déclin cognitif | À ce stade, la personne n’éprouve pas de difficultés dans la vie quotidienne. Elle ne présente aucun : ni trouble de mémoire ni changements de comportement caractéristiques de la maladie. |
Pas de démence | Stade 2 : Déclin cognitif très léger | Ce stade décrit les pertes de mémoire normales associées avec le vieillissement : – oublier des noms,– ne plus se souvenir où l’on a laissé ses clés. Les aidants familiaux ne remarquent généralement pas ces très légers déficits cognitifs. Ce stade s’inscrit dans l’échelle de Reisberg, même s’il ne s’agit pas encore de la maladie d’Alzheimer, Ces symptômes précèdent néanmoins souvent un déclin cognitif plus important. |
Pas de démence | Stade 3 : Déclin cognitif léger | Lorsque les pertes de mémoire et les troubles cognitifs deviennent plus fréquents et commencent à être remarqués par les aidants, la personne atteint ce qu’on appelle le stade du « déficit cognitif léger ». Les symptômes souvent observés sont : – pertes de mémoire plus fréquentes,– légère difficulté à se concentrer,– baisse de performance,– difficulté à trouver les bons mots,– répétitions verbales,– tendance à s’égarer plus souvent. Il s’agit d’une phase intermédiaire entre l’oubli bénin et la maladie d’Alzheimer. Ce stade dure en moyenne sept ans jusqu’à l’apparition de la démence. |
Stade léger | Stade 4 : Déclin cognitif modéré | À ce point, la personne présente clairement des signes de déficit mental et cognitif, indiquant un début de démence ou de maladie d’Alzheimer, Les symptômes mentionnés au stade 3 se renforcent : – déclin de la mémoire des événements récents,– difficultés à se concentrer,– difficultés à conduire ou à se rendre seul quelque part,– difficultés à gérer ses finances,– difficultés à accomplir précisément des tâches complexes. Les aidants doivent faire attention aux signes d’alerte suivants : –, – retrait social,– manque de réactivité,– humeur maussade À ce stade, le médecin peut détecter des problèmes cognitifs lors de l’examen du malade. Durée moyenne : deux ans, |
Stade modéré | Stade 5 : Déclin cognitif relativement grave | À partir de ce stade de la maladie d’Alzheimer, le patient risque de ne plus être capable de s’acquitter normalement des tâches du quotidien, – Il a ainsi besoin d’aide pour se laver, s’habiller, préparer les repas ;– Les problèmes de mémoire sont de plus en plus sérieux et touchent des aspects importants de la vie : le malade peut oublier son adresse, son numéro de téléphone, le jour ou l’endroit où il se trouve. Durée moyenne : un an et demi. |
Stade modéré | Stade 6 : Déclin cognitif grave | Ce stade se caractérise par un besoin d’aide accru du patient atteint de la maladie d’Alzheimer, même pour effectuer des tâches simples du quotidien : s’habiller, manger, utiliser les toilettes et assurer son hygiène corporelle. Autres symptômes : – troubles du sommeil,– incontinence,– plus grande difficulté à parler,– difficulté à compter jusqu’à 10 ou à finir une tâche,– changements de la personnalité : paranoïa, hallucinations, compulsions, anxiété, agitation– oubli des noms des proches et très mauvaise mémoire des événements récents,– difficultés à reconnaître des proches. Durée moyenne : deux ans et demi. |
Stade avancé | Stade 7 : Déclin cognitif très grave | À ce stade, le patient n’est pratiquement plus capable de parler ou de communiquer, Il a besoin d’aide pour presque toutes les activités du quotidien. Il perd souvent ses capacités psychomotrices, par exemple la marche.La gestion de la maladie devient très compliquée pour les aidants. Durée moyenne : deux ans et demi, |
Tableau des stades de la maladie d’Alzheimer et de leur caractéristiques Si votre proche souffre de la maladie d’Alzheimer ou d’une, mieux connaître les différents stades de sa pathologie peut vous aider à mieux préparer sa prise en charge et à comprendre les changements qui s’opèrent en lui.
l’espérance de vie après 65 ans est de 4 à 14 ans (survie médiane : 7,8 ans) pour les hommes et de 5 à 16 ans pour les femmes (survie médiane : 8,9 ans) ; l’espérance de vie après 90 ans est de 2,5 à 4 ans (survie médiane : 3,2 ans) pour les hommes et de 3 à 5 ans pour les femmes (survie médiane : 3,7 ans).
Espérance de vie médiane selon l’âge au diagnostic et selon le sexe des patients | ||
---|---|---|
Âge | Hommes | Femmes |
60 | 9,3 | 10,6 |
65 | 7,8 | 8,9 |
70 | 6,5 | 7,5 |
75 | 5,5 | 6,3 |
80 | 4,6 | 5,2 |
85 | 3,8 | 4,4 |
Source : Brookmeyer, R., Corrada, M.M., Curriero, F.C. et Kawas, C. (2002). Survival following a diagnosis of Alzheimer disease. Archives of neurology, 59 (11), 1764-1767. Outre l’âge, le stade auquel la pathologie est détectée influence naturellement la durée de survie du patient.
- Plus celle-ci est diagnostiquée à un stade précoce, plus longtemps le sujet vivra longtemps avec la maladie d’Alzheimer.
- Aux premiers stades de la maladie d’Alzheimer, une personne âgée peut très bien continuer à résider à domicile.
- Aux trois premiers stades, tant que la démence ne s’est pas installée, le déclin cognitif est léger.
Les problèmes de mémoire et de langage auront une conséquence moins grave sur le quotidien de votre proche. Au fil de l’évolution d’Alzheimer, il aura cependant besoin de plus en plus d’aide pour accomplir des tâches compliquées. Lorsqu’il ne peut plus réaliser des activités essentielles du quotidien, vous allez devoir faire intervenir des professionnels à domicile.
Est-ce que la démence sénile se soigne ?
Traitement – À l’heure actuelle, il n’existe ni traitement, ni de soins, permettant de guérir la démence sénile. Elle est malheureusement incurable. Aux premiers stades de la démence sénile, un service de est recommandé pour préserver la sécurité de la personne âgée à son domicile. Découvrez la Téléassistance à domicile pour vous aider et prendre le relais. Découvrez le Géolibre, le bipper de téléassistance avec GPS qui vous protège en intérieur comme en extérieur. La téléassistance à domicile Découvrez le Domveil Plus, le boîtier haut-parleur à domicile avec son bouton d’appel ou son détecteur de chute, pour vivre chez vous librement et sans risque. : Démence sénile : quelles solutions face à la démence de la personne âgée ?
Comment faire hospitaliser une personne qui ne veut pas ?
René nous demandait récemment via Facebook si le tueur au couteau de Villeurbanne, présentant d’après l’analyse médicale « un état psychotique envahissant » aurait pu être hospitalisé, avant l’attaque qui a coûté la vie d’un jeune homme de 19 ans. Photo Pascal Bonnière – La Voix du Nord Publié: 3 Septembre 2019 à 18h10 Temps de lecture: 2 min En somme, est-il possible de forcer quelqu’un qui le refuse, à se faire hospitaliser si son état présente un danger pour lui-même, ou autrui ? Affirmatif. La demande d’hospitalisation peut émaner d’un proche, d’un médecin ou même du préfet, s’il est avéré que le patient présente des troubles psychiatriques sévères.
- Selon le site Service public, un membre de la famille peut adresser une lettre et deux certificats médicaux récents à la direction d’un établissement de santé, si l’état de la personne l’empêche de formuler un consentement ou que son état impose des soins immédiats.
- C’est l’hospitalisation à la demande d’un tiers,
L’internement peut aussi être réalisé à la demande de l’État, par arrêté préfectoral, ou municipal, si le malade porte atteinte à l’ordre public ou à la sûreté des personnes. Il s’agit de l’hospitalisation d’office, également conditionnée par le certificat médical d’un psychiatre.
Quel est le coût moyen d’une hospitalisation suite à une chute d’une personne âgée ?
Évaluation économique des lésions associées aux chutes des personnes âgées vivant à domicile Volume 13, numéro 1, Mars 2015 –
Résumé Texte intégral Références Compléments
Auteurs 1 Centre de recherche en économie de la santé, gestion des institutions de soins et sciences infirmières, École de santé publique, Université libre de Bruxelles, Belgique 2 Centre de recherche en épidémiologie, biostatistiques et recherche clinique, École de santé publique, Université libre de Bruxelles, Belgique 3 Service de gériatrie, CHU St Pierre Bruxelles, Université libre de Bruxelles, Belgique * Tirés à part
Mots-clés : coût, chute, personne âgée, hospitalisation DOI : 10.1684/pnv.2014.0509 Page(s) : 36-44 Année de parution : 2015
Trente pour cent des personnes de 65 ans et plus, vivant à domicile chutent au moins une fois par an. Peu de données économiques sont disponibles en Belgique concernant cette problématique. Nous avons évalué le coût à charge de la sécurité sociale de 823 séjours hospitaliers de patients âgés de 65 ans et plus, provenant du domicile et admis pour lésions à la suite d’une chute.
Nous observons un âge moyen (ET) de 81 ans et une proportion de femmes de 76 %. Soixante-quinze pour cent des admissions sont liées à des fractures et 18 % des patients sont ‘institutionnalisés’ suite aux chutes. Le taux de décès est de 6 %. Le coût médian (P25-P75) d’un séjour suite à une chute est de 4 182 € (2 385-6 820), pour une durée médiane (P25-P75) de séjour de 11 jours (4-25).
Le coût des séjours hospitaliers est estimé à 135 millions €. Sur base des projections démographiques, ce coût pourrait être estimé à 243 millions € en 2050. Le coût global de la prise en charge de ces lésions est bien plus important, puisque des coûts sont également générés en aval de l’hospitalisation.
Quel organe lâche en premier ?
30 minutes à 1 heure post mortem : les organes lâchent – Trente minutes après la mort, les organes commencent à lâcher les uns après les autres. Les premiers concernés : le foie, puis le pancréas et les reins. Au bout d’une heure, une fois la plupart des organes arrêtés, la température du corps descend d’environ 1 degré de moyenne toutes les heures pendant les premières 24 heures.
Quels sont les signes d’une altération de l’état général ?
L’AEG est l’association de trois symptômes : asthénie, anorexie et amaigrissement (4). Souvent chez le sujet âgé la perte d’appétit et l’amaigrissement sont faussement attribués au vieillissement.
Où placer une personne atteinte de démence ?
Des espaces de déambulation sont prévus à cet effet au sein des maisons de retraites spécialisées dans l’accueil de patients atteints de démence sénile. On traitera également les handicaps sensoriels, en particulier la vue et l’ouïe.
Quelle est la différence entre la maladie d’Alzheimer et la démence sénile ?
Sénilité et démence – Commençons donc par ce que l’on nomme la sénilité. Les tissus et organes dégénèrent progressivement, conduisant donc au déclin de ces capacités — au point que la personne concernée se retrouve handicapée dans l’exécution de ses tâches quotidiennes.
- De la même manière qu’il est normal que notre corps s’affaiblisse et que l’on ne soit plus en mesure de réaliser des exploits athlétiques à 80 ans, il n’y a rien de surprenant à avoir des oublis ponctuels ou à peiner à se concentrer à cet âge.
- En revanche, c’est lorsqu’une personne ne parvient plus ne serait-ce qu’à se déplacer, ou présente une amnésie régulière, que la situation prend un caractère pathologique.
Comme mentionné plus haut, la sénilité désignerait donc plutôt un état, causé par une forme de démence. Il en existe plusieurs types :
celle pure et dégénérative, qui concerne environ 30 % des personnes ; celle vasculaire (20 %) ; celle mixte, qui mélange ces deux formes de sénilité (50 %).
Alors que les autres formes de démence sont neurodégénératives puisqu’elles sont liées à la mort de cellules dans notre cerveau (et donc à la perte des facultés de celui-ci), la démence vasculaire est liée à l’atteinte des vaisseaux sanguins au sein de ce dernier.
- On distingue également les cas d’évolution légère, modérée, et sévère.
- Quoi qu’il en soit, la démence est une pathologie dégénérative, qui ne fait donc que s’empirer avec le temps.
- On peut au mieux espérer en mitiger les symptômes.
- La maladie d’Alzheimer est donc bien une forme de démence sénile, mais cette dernière englobe tout un ensemble d’autres pathologies.
Parmi les autres types de démence, on dénombre la démence à corps de Lewy ou la démence frontotemporale, mais cette liste n’est pas exhaustive. La confusion vient du caractère particulièrement répandu de la maladie d’Alzheimer parmi les formes de démence.
- Elles-mêmes sont très courantes passé un certain âge : on estime qu’un tiers des personnes de plus de 85 ans en sont atteintes.
- Alzheimer est en outre la seule à ne pas se manifester dès le début avec des troubles moteurs (là où inversement, on a mis du temps à identifier la maladie de Parkinson comme une démence et non un simple trouble moteur, puisque le déroulé est dans ce cas de figure inversé), ce qui peut conduire à un diagnostic tardif, et à une « sénilité » simplement liée à l’âge avancé.
Si la vieillesse est un facteur aggravant dans le développement d’une forme de démence, il existe des personnes jeunes atteintes d’Alzheimer (ou d’autres pathologies) et des centenaires n’ayant pas perdu un brin de leur vivacité. Ce sont la loterie génétique et les conditions environnementales qui semblent jouer un rôle dans cela.
Qu’est-ce qui favorise la démence ?
Facteurs de risque – Il existe deux types de facteurs de risque de démence : les facteurs non modifiables et les facteurs modifiables. Les facteurs de risque non modifiables sont ceux qui ne peuvent pas être changés ou éliminés, comme le vieillissement, les antécédents familiaux et la génétique.
La plupart des cas de démence ne sont ni héréditaires ni liés à la génétique. Le risque de développer une démence augmente généralement avec l’âge. La probabilité de recevoir un diagnostic de démence est plus de six fois plus élevée chez les personnes âgées de plus de 80 ans par rapport aux personnes âgées de 65 à 79 ans.
Ce n’est pas tout le monde qui développe cette condition en vieillissant. Les facteurs de risque modifiables de démence sont ceux qu’on peut contrôler en prenant des mesures, comme :
rester actif éviter de fumer limiter sa consommation d’alcool porter un casque pour faire du vélo ou du ski gérer les problèmes de santé chroniques, tels que :
le diabète l’hypertension
Il est possible que les changements dans le cerveau qui peuvent conduire à la démence commencent des décennies avant l’apparition de signes ou de symptômes. Il n’est donc jamais trop tôt ou trop tard pour prendre des mesures bénéfiques pour la santé de votre cerveau.
- Des études ont permis d’identifier plusieurs facteurs de risque modifiables associés à un risque accru de développer une démence.
- On estime qu’une douzaine de facteurs de risque pourrait expliquer 40% des cas de démence dans le monde.
- Ces facteurs sont répertoriés dans le tableau ci-dessous selon le moment de la vie où ils peuvent commencer à jouer un rôle.
S’ils demeurent présents, il est possible que les effets de ces facteurs de risque se poursuivent tout au long de la vie. Ces derniers peuvent également avoir des répercussions sur la santé globale d’une personne, notamment en ce qui concerne la prévention et la gestion d’autres maladies chroniques comme le diabète.
Groupe d’âge | Facteur de risque | Risque accru de développer la démence par rapport à une personne sans ce facteur de risque |
---|---|---|
Début de vie (moins de 45 ans) | Niveaux d’éducation plus faibles | 60 % |
Milieu de vie (45 à 65 ans) | Perte auditive | 90 % |
Traumatisme crânien | 80 % | |
Hypertension | 60 % | |
Obésité | 60 % | |
Consommation d’alcool (plus de 21 unités Footnote * par semaine) | 20 % | |
Plus tard dans la vie (plus de 65 ans) | Dépression | 90 % |
Tabagisme | 60 % | |
Isolement social | 60 % | |
Diabète | 50 % | |
Inactivité physique | 40 % | |
Pollution atmosphérique | 10 % | |
* 1 unité d’alcool = 10 ml (ou 8 g d’alcool pur). Return to footnote * referrer |
Comment réagir face à une personne confuse ?
C’est l’accompagner par un regard bienveillant, une écoute active, un toucher apaisant, une tonalité de voix calme et rassurante. C’est laisser les émotions et les sentiments s’exprimer et essayer de comprendre ce que la personne veut nous dire, trouver un sens à ce qui n’en a pas pour nous.
Comment prendre en charge les personnes âgées souffrant de troubles cognitifs ?
Pour les troubles cognitifs légers chez la personne âgée, le ginkgo biloba et l’hyderzine font partie des traitements les plus souvent préconisés. Afin de sécuriser la personne âgée au quotidien, un équipement de téléassistance à domicile est recommandé.