Lycée Marc Bloch de Sérignan

Astuces, Conseils, Idées

Que Faire Du Cordon Ombilical Quand Il Tombe?

Nettoyez chaque jour le pourtour du cordon ombilical jusqu’à ce qu’il tombe et que le nombril soit guéri. N’ayez pas peur : cela ne fait pas mal à votre bébé. Le cordon ombilical est blanc à la naissance. Il devient plus foncé en séchant et tombe tout seul entre le 5 e et le 21 e jour.

Lavez délicatement la région avec un coton‑tige (Q‑Tips MD ) imbibé d’eau tiède. N’utilisez pas d’alcool : cela retarde la chute du cordon. Asséchez ensuite avec un coton‑tige sec. Passez le coton‑tige dans le pourtour du cordon ombilical. Évitez de couvrir le cordon avec la couche ou avec une compresse. Il doit toujours rester au sec. Repliez la couche sous le nombril pour prévenir l’irritation.

Après le bain, pensez aussi à bien assécher le pourtour du cordon. Le cordon peut rester à moitié détaché de 2 à 3 jours; ne tirez pas dessus pour le détacher. Il peut aussi laisser des traces de sang sur la couche ou les vêtements. Une fois le cordon tombé, quelques gouttes de sang peuvent s’écouler de la cicatrice.

une rougeur apparaît ou devient plus intense; le nombril coule; le nombril sent mauvais; vous avez d’autres inquiétudes.

Où mettre le cordon ombilical ?

Du cordon au nombril – À la naissance, le médecin place deux pinces sur le cordon ombilical pour y couper la circulation, avant de le sectionner. Il sera coupé une seconde fois à un centimètre du nombril lors des premiers soins et maintenu par un clamp, une pince spéciale, qui sera retiré le 2e ou 3e jour de vie du bébé.

Où va le reste du cordon ombilical après l’accouchement ?

Après la naissance, le reste de cordon ombilical attaché à l’abdomen du bébé va se dessécher, noircir, cicatriser et tomber dans les 5 à 20 jours, laissant ainsi la place au nombril.

Quand le cordon ombilical tombe ?

En effet, le cordon doit sécher avant de tomber entre 5 et 15 jours après la naissance.

Pourquoi faire un don de cordon ombilical ?

Pourquoi faire un don? Les cellules souches contenues dans le sang du cordon ombilical et le placenta – le sang fœtoplacentaire – peuvent sauver la vie d’enfants qui ont une leucémie ou une autre maladie grave du sang.

Pourquoi congeler le cordon ombilical ?

Pourquoi conserver le sang de cordon? – Des cellules de cordon ombilical permettent déjà de sauver la vie de patients atteints de maladies du sang, mais l’intérêt d’une conservation à des fins personnelles, comme l’ont obtenue de futurs parents à Grasse (Alpes-Maritimes), est à ce stade encore loin d’être démontré.

Qu’est-ce que le sang de cordon ? Le sang de cordon est le sang présent dans le placenta et le cordon ombilical. Il est très intéressant du point de vue médical parce qu’il contient des cellules souches hématopoïétiques qui produisent les cellules sanguines (globules rouges, globules blancs ou plaquettes).

Des cellules que l’on retrouve dans la moelle osseuse. Depuis la première greffe de cordon au monde, réalisée en France en 1988, la technique permet de traiter des maladies graves du sang (leucémies, lymphomes) ainsi que des maladies sanguines héréditaires de l’hémoglobine (drépanocytose, thalassémie) et d’autres affections, plus rares.

Elle constitue une alternative à la greffe de moelle osseuse lorsque le malade ne trouve aucun donneur compatible ou qu’une première greffe a échoué. Pourquoi utilise-t-on le sang de cordon ? Les cellules immunitaires plus immatures contenues dans le sang de cordon sont plus facilement acceptées par le corps du malade que les cellules de la moelle osseuse.

L’utilisation du sang de cordon a d’abord été restreinte aux enfants, mais on greffe aujourd’hui de plus en plus d’adultes, notamment en cas de leucémies aiguës. Comment obtient-on du sang de cordon ? Les femmes sont invitées à donner ce produit sanguin à l’occasion de la naissance de leur enfant, mais ce don est « anonyme et gratuit » et ne peut être utilisé qu’à « des fins scientifiques ou thérapeutiques », précise l’Agence de biomédecine.

  • La loi Leonetti relative à la bioéthique prévoit que, « par dérogation, le don peut être dédié à l’enfant né ou aux frères ou sœurs de cet enfant en cas de nécessité thérapeutique avérée et dûment justifiée lors du prélèvement ».
  • On a parlé à cette occasion de « bébé médicament ».
  • Qui peut conserver le sang de cordon en France ? Cette conservation n’est autorisée en France que pour soigner d’autres patients, de façon anonyme et gratuite, dans des banques autorisées à conserver ces préparations de thérapie.

Tous les prélèvements ne sont pas éligibles pour la greffe. Seules les poches de sang assez riches en cellules souches et exemptes de marqueurs infectieux, peuvent intégrer une de ces banques et y être conservées indéfiniment. Les autres peuvent être utilisées pour la recherche.

  • Y a-t-il un intérêt à conserver le sang de cordon de son enfant pour le soigner plus tard ? Certaines sociétés privées étrangères ont commencé à proposer à des parents de conserver le sang placentaire de leur enfant, moyennant finances, dans la perspective d’une éventuelle utilisation future.
  • Mais le bénéfice pour l’enfant d’un recours à une greffe autologue (utilisant ses propres cellules souches) n’est absolument pas avéré scientifiquement, selon divers spécialistes.

 » C’est actuellement sans fondement scientifique et donc inutile « , souligne l’Agence de la biomédecine sur son site. (afp)

Pourquoi faire un don de placenta ?

Pourquoi faire un don ? – Les cellules souches contenues dans le sang du cordon ombilical et le placenta – le sang fœtoplacentaire – peuvent sauver la vie d’enfants qui ont une leucémie ou une autre maladie grave du sang.

Comment éviter que le cordon ombilical autour du cou ?

Publié le 28.05.2021 à 10h41 (mis à jour le 28.05.2021 à 10h48) Le cordon autour du cou de bébé est une question qui peut préoccuper les futurs parents. Anna Roy, sage-femme, répond à vos questions. Peut-on détecter si le cordon ombilical est autour du cou de bébé à l’échographie ? Anna Roy répond : « Il se peut qu’on le voit.

  1. Mais il ne faut pas que les gens aient peur de ça ! » En effet, Anna Roy explique que si le cordon autour du cou de bébé inquiète beaucoup les parents, ce n’est pourtant pas grave : « Les parents s’imaginent que cela va étouffer l’enfant, mais en fait ce n’est pas le cas.
  2. » Anna Roy explique donc qu’il ne vaut mieux pas le savoir : « La plupart des bébés naissent avec ce qu’on appelle un circulaire.

Le cordon peut être serré ou lâche autour du cou de l’enfant. Ce n’est pas grave, mais il vaut mieux que vous ne le sachiez pas. » En effet, cela peut inquiéter inutilement les parents. À la naissance, Anna Roy explique les manipulations que la sage-femme effectue si le bébé nait avec le cordon autour du cou : « S’il est serré, on le clampe et on le coupe.

Où jeter le placenta ?

Le statut juridique du placenta : la femme n’en est pas propriétaire – L’article 16-1 de notre Code civil rappelle que « le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent faire l’objet d’un droit patrimonial ». Selon cet article, la femme n’est donc pas propriétaire de son placenta. Après l’accouchement, il n’existe que deux possibilités :

Soit le placenta devient un déchet opératoire et doit suivre la procédure d’incinération prévue pour tous les DASRI (déchets d’activités de soins à risques infectieux) conformément à l’article R.1335-1 du Code de santé publique. Soit il est collecté dans un but scientifique ou thérapeutique, En France, la collecte de produits du corps humain est encadrée par la loi de bioéthique de 1994, révisée en 2011. Selon cette dernière, le placenta ne peut être collecté qu’à des fins thérapeutiques ou scientifiques, si la patiente ne s’y est pas opposée.

Face à ce phénomène et à la création de sociétés proposant de transformer le placenta des femmes en gélules contre rémunération, le ministre de la Santé a précisé à nouveau le statut du placenta. La circulaire n° 2012-328 du 31 août 2012 relative aux conditions d’utilisation du placenta, du cordon ombilical et des cellules qui les constituent, rappelle le cadre règlementaire : « il est donc interdit aux parturientes de récupérer leur placenta après leur accouchement ou de confier le placenta et/ou le cordon à des organismes qui ne sont pas autorisés à les préparer, les conserver et les distribuer sous quelque forme que ce soit (médicament ou produit cellulaire) ».

Où est jeter le placenta ?

Manger son placenta après l’accouchement, pourquoi ? Manger son placenta (placentophagie) est en vogue aux Etats-Unis. Pourquoi des femmes souhaitent manger leur placenta? Sous quelle forme le consomment-elles ? Est-ce légal de manger son placenta en France ? Éléments de réponse. En théorie, il est interdit de conserver son placenta en France, que l’on accouche dans un hôpital ou à domicile.

Le placenta est le plus souvent détruit. Il peut être plus rarement collecté à des fins thérapeutiques ou scientifiques. Mais pas être conservé pour être manger ! Bien sûr, quelques mamans arrivent à récupérer leur placenta, grâce à la complicité de sage-femmes ou médecins qui ne sont pas opposés à cette pratique.

Certaines maternités acceptent le protocole de prélèvement de laboratoires étrangers pour la réalisation de granules homéopathiques à partir de petits morceaux duplacenta. Manger son placenta est d’abord symbolique : les mamans se nourrissent d’une partie de leur enfant, de ce qui a nourri leur bébé.

  1. Cette pratique serait également liée à une volonté de retour à la nature : les mammifères mangent leur placenta après la mise bas.
  2. Pourquoi pas nous ? Ensuite, le fait de manger son placenta aurait des vertus thérapeutiques.
  3. Des médecines ancestrales comme la médecine chinoise reconnaissent des propriétés santé à la placentophagie.

Le placenta serait très riche en vitamines et en minéraux (dont du fer) et en hormones. Il aurait ainsi des vertus pour diminuer les douleurs du post-accouchement, lutter contre la fatigue du post-partum, prévenir la dépression post-natale, stimuler la production de lait. Recevez chaque jour les conseils de nos experts pour prendre soin de vous *Votre adresse email sera utilisée par M6 Digital Services pour vous envoyer votre newsletter contenant des offres commerciales personnalisées. Elle pourra également être transférée à certains de, sous forme pseudonymisée, si vous avez accepté dans notre bandeau cookies que vos données personnelles soient collectées via des traceurs et utilisées à des fins de publicité personnalisée.

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Le placenta est séché, broyé puis mis en gélules. Les professionnels de santé mettent en garde les mamans qui ont recours à cette technique contre les risques infectieux. Il y a en effet un risque de contamination par des bactéries. Le centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) aux Etats-Unis a récemment invité les mamans à la prudence, après un cas d’infection due à l’intestin de gélules de placenta.

  • Le mère a a contracté une infection avec des gélules de placenta déshydraté et a transmis l’infection à son bébé qu’elle allaitait.
  • L’isothérapie désigne le traitement par des médicaments homéopathiques obtenus à partir d’un prélèvement biologique ou autres fourni par le patient.
  • L’isothérapie placentaire consiste à fabriquer un traitement homéopathique avec un échantillon de placenta.

Donner à un bébé des dilutions de l’extrait de son propre placenta stimulerait le développement de sa réponse immunitaire. Ce traitement homéopathique serait aussi bénéfique pour la mère. Pour sa fabrication, il faut un échantillon de placenta et quelques gouttes de sang ombilical.

C’est quoi un bébé lotus ?

Un bébé lotus est un bébé à qui on ne coupe pas le cordon ombilical juste après sa naissance.

Comment nettoyer les yeux d’un bébé ?

Installez votre bébé confortablement sur une surface plane. Si les yeux sont juste un peu sales, passez une compresse imbibée de sérum physiologique de l’intérieur vers l’extérieur. Si les yeux sont très sales, voire collés, allez du plus propre au plus sale, donc de l’extérieur vers l’intérieur.

Est-ce normal que le nombril de bébé saigne ?

Soin du cordon ombilical chez le nouveau-né  » Voici quelques instructions pour prendre soin du nœud ombilical de votre bébé, afin qu’il puisse cicatriser, sécher et finalement tomber en toute sécurité. Vous apprendrez également comment identifier les signes d’une infection et savoir quand il est nécessaire d’appeler le médecin.

Quand vous changez la couche de bébé, faites particulièrement attention à la base du cordon, à proximité du nombril. Nettoyez doucement et soigneusement pour éliminer les résidus humides qui ont pu s’accumuler à cet endroit. Un coton-tige est idéal pour cela. N’ayez pas peur de faire mal à votre bébé. Il n’y a pas de terminaisons nerveuses au niveau du nœud ombilical. Faites en sorte que l’air atteigne le nœud ombilical. Cela lui permettra de sécher plus vite. Essayez d’empêcher les couches de frotter contre le nœud. Vous pouvez plier la couche sous le nœud ombilical ou utiliser des couches jetables avec une incision sur le dessus. Laissez le nœud ombilical tomber de lui-même. On conseillait auparavant de nettoyer le nœud avec de l’alcool à friction. De nouvelles informations indiquent qu’il est préférable de le faire sécher naturellement, ce qui lui permettra de tomber plus rapidement. Les bébés ont un nombril «  »rentré » » ou «  »sorti. » » Certains parents tentent de recouvrir la zone ombilicale avec des pièces et des bandages pour changer sa forme naturelle. Cela ne marchera pas et ne servira qu’à irriter la zone. Tant que votre nouveau-né a encore son cordon ombilical, il est préférable de le laver rapidement avec une éponge plutôt que d’immerger le nœud ombilical. Une fois que le nœud est tombé, vous pouvez donner le bain à votre bébé dans une baignoire ou dans l’évier.

Identifier les signaux d’alarme

S’il s’écoule du pus jaune du cordon ou s’il développe une mauvaise odeur ou encore si la base est rouge et enflée, il est possible qu’il soit infecté. Il est préférable d’en informer votre pédiatre. Les rougeurs peuvent également être causées par la sécheresse du nœud qui irrite la peau tout autour. Pour déterminer ce qui cause l’irritation, éloignez doucement le nœud de la partie irritée et marquez avec un stylo la marge de la rougeur. Attendez 30 à 60 minutes et regardez à nouveau. Si la rougeur est toujours là, et particulièrement si elle s’est étendue au-delà de votre marque, alertez rapidement votre médecin. Si la rougeur est causée par l’irritation du nœud, elle finira rapidement par s’estomper Il arrive qu’il y ait de petites quantités de sang au niveau du nombril. C’est tout à fait normal, car les vaisseaux sanguins sont en train de se séparer. Si vous observez des saignements, tentez tout d’abord d’y appliquer une petite pression. Si le saignement ne s’arrête pas après une pression constante de cinq à sept minutes, appelez votre médecin. Une fois que le cordon est tombé, il est possible que le nombril saigne un peu et qu’il continue de suinter légèrement. On appelle cela un granulome ombilical. Votre médecin pourra prescrire un produit de séchage au nitrate d’argent.

Suivez soigneusement les conseils ci-dessus et le cordon ombilical de votre bébé sèchera et tombera de lui-même en quelques semaines.  » : Soin du cordon ombilical chez le nouveau-né

Comment faire sécher le cordon ombilical ?

Ajuster la couche Et retenez bien : à l’air libre, le cordon ombilical de Bébé sèchera plus rapidement que si vous le recouvrez d’une compresse stérile.

Comment faire un don de plasma ?

Le don de plasma par aphérèse – Le don de plasma se fait comme le don de sang total, mais la méthode de prélèvement est différente. Grâce à une technique nommée « aphérèse », le sang passe dans un appareil qui retient uniquement le plasma, puis retourne les autres composants sanguins au donneur.

Comment Appelle-t-on le cordon ombilical ?

Cordon ombilical : un fil de vie Plus qu’un lien entre vous et votre futur bébé, le cordon ombilical est un câble d’alimentation faisant parvenir à votre bébé tout ce dont il a besoin (oxygène, nutriments) et lui permettant de se débarrasser de ses déchets. On fait le point ce système d’échan­ges efficace. A quel moment se forme le cordon ombilical ?

Très vite après la conception, la croissance rapide de votre bébé exige la mise en place d’un système d’échan­ges efficace. Dès le premier mois, l’embryon, niché dans la muqueuse de l’utérus, accroche une minuscule ventouse là où va très bientôt se former A partir de cette attache se développe un cordon qui permettra à votre bébé de s’ébat­tre dans votre ventre sans se couper des éléments indispensables à sa croissance.

A quoi sert-il ?

Pour bien comprendre, observons d’abord sa situation. L’une des extrémités du cordon ombilical est ancrée dans la gaine (amnios) du placenta, l’autre se confond avec la peau de votre futur bébé. Le cordon ombilical est un gros câble tapissé d’une sorte de gélatine protectrice, appelée tissu conjonctif. A l’intérieur de ce câble, circulent une veine et deux artères. La veine ombilicale fait parvenir à votre bébé l’oxygène, l’eau, les sels minéraux et les divers nutriments que le placenta a transformés et stockés pour lui. En retour, par les artères ombilicales, votre bébé déverse ses déchets (gaz carbonique, urée) que le placenta se chargera de rejeter à son tour dans votre sang. Le débit du cordon ombilical en fin de grossesse peut atteindre 30 litres par jour. Ainsi relié, votre bébé bénéficie de tous les éléments pour s’épanouir, à son rythme, à l’intérieur de sa petite planète utérine.

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A quoi ressemble ce cordon ?

Pendant les 3-4 premiers mois de grossesse, le cordon ombilical est encore assez court, mais épais car il contient les anses intestinales de votre bébé qui attendent que sa cavité abdominale soit assez développée pour intégrer leur place. Au fil des jours, le cordon ombilical s’allonge et s’amincit. Il devient aussi plus souple, plus flexible et s’entortille au gré des galipettes de votre bébé. D’où son aspect torsadé à la naissance. A l’approche du terme de la grossesse, cordon ombilical mesure entre 50 et 70 cm de long (certains peuvent être plus courts et d’autres atteindre plus d’un mètre) et 2 cm de diamètre environ.

Quelles informations peut-il apporter sur la santé du fœtus ?

Les vaisseaux du cordon ombilical (veine et artères) contiennent un sang qui n’appartient qu’à votre bébé. Il n’y a aucune interférence avec votre sang. C’est pourquoi le cordon permet de recueillir de précieuses informations sur l’état de santé de votre bébé. L’échodoppler du cordon effectué in utero donne des informations sur les retards de croissance.  Dès la dix-neuvième semaine après les dernières règles, il est possible d’y pratiquer une ponction. Le prélèvement du sang du fœtus dans la veine du cordon, réalisé sous contrôle échographique, permet le dépistage de maladies contagieuses, la mesure de l’oxygénation du fœtus ainsi que le diagnostic et le traitement de certaines anémies ou déficits immunitaires du bébé. Dans certains cas ( entre la mère et le fœtus), il est également possible de le transfuser in utero par le cordon.

Quels problèmes peut-il poser ?

Le cordon étant très solide, les problèmes sont rares. Il peut supporter une traction de 5 à 6 kg et son élasticité lui permet de se laisser malmener sans être comprimé. Certains nouveau-nés présentent un cordon particulièrement court, entre 20 et 30 cm, mais le plus souvent celui-ci a l’avan­tage d’être couvert de beaucoup de gelée, et donc d’être bien protégé des compressions. Cependant, cette taille le rend plus sensible aux étirements provoqués lors de l’accou­chement. Au moment de l’engagement de l’enfant, l’alimentation sanguine peut être moins bonne et une césarienne doit parfois être envisagée. Au moment de l’accouchement, il arrive quand se rompt que le cordon se trouve entraîné vers le bas (c’est la ), provoquant sa compression. Cet incident est immédiatement signalé à l’équipe obstétricale grâce au monitoring, car il se traduit par un ralentissement du rythme cardiaque. La surveillance sera renforcée et l’équipe prête à intervenir pour accélérer le travail (avec les ) ou procéder à une césarienne si l’incident se prolonge. Autre sujet d’anxiété des mamans durant la grossesse : les fameux nœuds du cordon ! Une inquiétude pourtant sans fondement Certes, il arrive que l’on découvre au moment de l’accouchement une boucle invisible à l’écho­graphie, mais dans 99% des cas, cela n’a aucune répercussion sur le bébé.

Et le cordon ombilical autour du cou à la naissance ?

Le cordon autour du cou au moment de l’accouchement inquiète beaucoup les mamans. Appelé « un circulaire » par les professionnels de la naissance, c’est une situation courante et bien maîtrisée par l’équipe médicale. Soit le cordon n’est pas très serré autour du cou (« un circulaire lâche ») et, tout doucement, l’équipe arrive à faire une boucle et à passer le cordon par-dessus la tête pour la dégager. Soit l’enfant se présente avec un circulaire très serré et, dans ce cas, avant de sortir la première épaule, deux pinces sont posées sur le cordon et on coupe au milieu pour qu’il ne risque pas de tirer sur le cou du bébé. Lorsque cet incident se produit, il est parfois nécessaire de pratiquer une,

A quel moment devient-il inutile ?

Si, techniquement, c’est le papa ou la sage-femme qui coupe le cordon ombilical, physiologiquement, c’est le cordon qui s’arrête de lui-même d’assurer l’alimentation du bébé dès sa première inspiration. L’air remplit ses poumons, retentit. Pendant ce temps, sa «respiration» assurée par le cordon s’arrête naturellement. Avant cela, afin d’éviter une circulation-retour de l’enfant vers la mère qui provoquerait une hémorragie, il faut clamper le cordon. Une pince chirurgicale arrête la circulation entre la mère et l’enfant. On ajoute ensuite une 2e pince et le papa peut, s’il le souhaite, le couper sans risque. Contrairement aux idées reçues, le bébé ne ressent aucune douleur au moment de la section de ce lien mère-enfant, car le cordon ombilical est totalement dépourvu de nerf.

© Enfant Magazine

Ce cinquième mois est sans doute celui où vous allez sentir votre bébé bouger pour la toute première fois, émouvant! C’est aussi le moment où ses neurones, déjà. Votre bébé entre dans l’ère du mouvement ! Il bouge ses bras, ses jambes, sa tête et suce même son pouce.

Comment savoir si le cordon ombilical est infecte ?

Comment savoir si le cordon ombilical de bébé s’est infecté ? – Une infection du cordon ombilical de votre bébé est peu probable. Néanmoins, si vous constatez l’un des signes d’infection ci-dessous, contactez votre professionnel de santé:

Un écoulement jaunâtre et odorant au niveau du cordon ombilical Une coloration rouge de la peau autour du cordon Un gonflement de la zone autour du nombril Si votre bébé pleure lorsque vous touchez son cordon, ce qui signifie qu’il est sensible ou irrité.

C’est quoi un bourgeon ombilical ?

Ombilic et nombril – Les soins du cordon Sommaire nombril.jpg Le Figaro Santé Le cordon doit être désinfecté avec un antiseptique (chlorhexidine) appliqué après le bain, après l’avoir laissé sécher spontanément. Dans certaines maternités, après le premier soin à la naissance qui est fait avec de la chlorhexidine, l’ombilic est ensuite nettoyé simplement à l’eau et au savon.

Dès le deuxième jour, l’ombilic peut être laissé sans compresse, en repliant la couche pour qu’il reste à l’air. Les soins de l’ombilic doivent être poursuivis jusqu’à sa cicatrisation Une fois le cordon tombé, il peut persister au niveau de l’ombilic un petit bout de chair que l’on appelle bourgeon ombilical qui n’est pas sec mais suinte un peu.

Dans ce cas, le médecin applique sur le bourgeon un crayon de nitrate d’argent pour accélérer sa cicatrisation. Si le bourgeon persiste, l’application de nitrate d’argent peut être renouvelée. Mots clés : : Ombilic et nombril – Les soins du cordon

Comment nettoyer son nombril sans le toucher ?

Téléchargez gratuitement les recettes détox de Croq’Kilos – Pour éviter ça, il convient donc de bien nettoyer son nombril. La première chose à faire est de bien y penser lorsque l’on prend sa douche quotidienne, On s’y attarde un peu plus à cause de ses recoins et on pense à bien le rincer et à bien le sécher après la douche, car l’humidité favorise le développement des bactéries.

De temps en temps, et surtout si on a le nombril particulièrement profond, on peut aussi utiliser un coton-tige pour un nettoyage plus précis. Pour cela, trempez le coton-tige dans de l’alcool ou du gel douche et frotter l’intérieur du nombril, mais pas trop énergiquement. Utilisez-en un autre trempé dans l’eau pour rincer puis un sec pour sécher.

Autre astuce, on peut mettre un peu d’huile (celle que vous voulez) dans le nombril avant de prendre une douche. L’huile va se lier à la saleté présente dans le nombril, ce qui va faciliter son expulsion au moment du lavage. Marie Desbonnet 90 % Des lecteurs ont trouvé cet article utile Et vous ? Cet article vous-a-t-il été utile ?

Où mettre le placenta ?

1 Parmi les nombreux rituels pratiqués à travers le monde à la naissance d’un enfant, le traitement du placenta (et, parfois aussi, du cordon ombilical) occupe une place particulièrement importante , Ce privilège vient peut-être de ce que la séparation d’avec le placenta apparaît comme le modèle primordial de tout rite de passage , ou pour mieux dire de tout rite-passage ,

Le placenta – en tant que partie détachée de deux corps – pourrait être une représentation forte de ce qui est perdu à l’issue de la toute première séparation biologique, qui constitue aussi la première étape de la distinction d’êtres différents et de catégories hétérogènes, de l’enfant et des substances de son corps qu’il doit accepter de perdre et qui lui donnaient de lui-même une illusion de totalité ,2 Ces traitements du placenta font partie des pratiques culturelles dont les psychanalystes ont très tôt mesuré l’important pouvoir de symbolisation.

Pour Otto Rank, le placenta possède une grande aptitude à symboliser l’âme immortelle transparaissant dans les représentations qui en font le frère, la sœur ou le sosie du nouveau-né, quand il est mis « dans un pot rempli de cendres » et « déposé entre les branches d’un arbre pour qu’il veille sur le bonheur de son compagnon » ; un esprit protecteur donc.

  1. Ou bien « enterré, caché dans la forêt ou mis à l’écart dans une cavité sous la maison », mesures qui, cette fois, « semblent avoir le caractère d’une exclusion des influences malfaisantes » ; puissance malveillante à expulser, à refouler.
  2. Ou encore, en tant que jumeau du roi, « enveloppé dans un habit d’enfant, orné de perles », traité « comme un être humain », à la charge du « second fonctionnaire du pays », consulté solennellement à chaque nouvelle lune, puis enterré avec le roi à sa mort ; double inséparable.

Certaines sociétés « laissent, au crépuscule, flotter sur le fleuve, entouré de fleurs et de fruits, et illuminé de petites lumières, le placenta, nourriture pour les crocodiles ou, en fait pour ancêtres dont on imagine que les âmes résident dans ces animaux » ; non pas enfant-ancêtre, mais ancêtres se nourrissant du nouveau-né, se réincorporant les substances apportées par leurs descendants à la naissance.

D’autres plantent un jeune arbre sur le « lieu sacré » où le cordon ombilical est enterré et considèrent que « si l’arbre prospère, c’est un présage pour l’avenir de l’enfant » ; symbole où le destin de l’enfant est ouvertement inscrit. Etc. ,3 Dans les sociétés africaines, on observe principalement deux modalités de traitement du placenta : soit on l’enterre à l’intérieur de l’espace habité par la famille, soit on le met en dehors de cet espace, 1) enfouissement (sous terre) donc, ou 2) expulsion (à l’extérieur).

Il existe cependant quelques variantes isolées : on l’enterre par exemple en dehors du domicile, mais sous des arbres dont les fruits seront destinés aux grands-parents ou aux femmes de la famille, ou bien on en fait un gri-gri qu’on fera porter à l’enfant, ou bien encore on l’enterre sur la route des champs (s’il s’agit du placenta d’un garçon) ou du puits (s’il s’agit de celui d’une fille) pour qu’il y précède l’individu dans ce qui constituera la principale activité de sa vie ; d’autres fois encore, on le garde dans l’espace habité, mais on ne l’enterre pas : on l’installe simplement à un endroit (les toilettes par exemple) de ce lieu.

À côté de ces modalités de traitement, il y a les objets avec lesquels le placenta est mis en relation ou qui sont traités de manière similaire, de sorte qu’on soupçonnera que le placenta est censé être de la même nature ou appartenir à la même catégorie que ces éléments : a) en général il est enterré, comme un cadavre ; b) dans beaucoup de sociétés, il est enterré dans du fumier, des ordures, des excréments humains (aux endroits où l’on défèque ou bien où l’on urine), comme un déchet ; c) dans certaines d’entre elles, il est conçu comme recelant les signes qui fixent un destin à l’enfant ; d) dans la plupart des sociétés, on le dépose dans une poterie avant de l’enterrer ; e) on l’enterre parfois avec des graines (de céréales par exemple), comme s’il était lui-même un végétal susceptible de germer ; etc.4 Mon intérêt de clinicien pour ces traitements du placenta a été éveillé à la suite de l’observation de troubles d’allure psychotique développés par des chefs de familles déplacées de leurs logements ancestraux, donc séparés des placentas des membres de la famille enterrés là, pour des besoins d’aménagements urbains dans la ville de Ouagadougou.

La perte des placentas a donc un effet clinique indéniable chez les personnes encore attachées aux traditions ancestrales ,5 La plupart des ethnologues qui ont analysé ces pratiques en tirent une hypothèse selon laquelle l’opposition entre l’enfant et le placenta participe à « la dialectique entre la vie et la mort » qui scande l’ensemble de l’existence humaine ,

La séparation que la mort est censée opérer entre l’âme (ou l’esprit) et le corps est déjà présente dans le thème de « l’enfant-placenta » qui suppose que « toute naissance est gémellaire et que nous sommes accompagnés en naissant d’un compagnon promis à la mort » : le placenta ,6 Les significations simultanément proposées par le rituel tel que pratiqué par les Dogon (Mali, Burkina Faso) sont paradoxales : selon Geneviève Calame-Griaule, c’est « l’horreur de la mort » qui les pousse à enterrer le placenta comme un mort, et le refus de l’idée qu’il est voué au pourrissement qui explique qu’ils l’enfouissent dans du fumier pour qu’il contribue à fertiliser la terre (mère) ,

Or, pour que cette fécondité soit possible, il faut d’abord qu’il pourrisse et se décompose, et le mettre dans une poterie qui est ensuite enfouie dans du fumier, des déjections animales ou des matières fécales ne risque pas de beaucoup éloigner l’idée de pourriture.

  • Mais, selon l’auteur, chez les Dogon, le fumier évoque aussi les « forces de vie » parce qu’il se place dans « la perspective de la résurrection  » et, en ce sens, est une « forme bénéfique de pourriture » en tant qu’il est « destiné à la fécondation des champs  ».
  • D’autre part, ajoute-t-elle, les cadavres, considérés comme de la matière fertilisante, sont aussi des symboles de la résurrection ,

Pour ma part, il me semble que c’est cette idée de mort, et non pas son refus, qui est mise au premier plan dans ces traitements du placenta. Chez les Agni-Bona de Côte-d’Ivoire par exemple, « lorsqu’on s’est assuré que le placenta est entièrement sorti les femmes s’affairent à le faire disparaître rapidement.

Elles prennent un canari  et y déposent les matières sorties de l’utérus. Le canari est enterré à l’endroit où les femmes jettent leurs ordures ménagères  », ordures qui ne sont pas précisément du fumier fertilisant.7 Il est bien évidemment contradictoire de traiter quelque chose d’aussi précieux comme s’il s’agissait d’un déchet en le mettant dans ce qui, en l’occurrence, aura une fonction de pourrissoir, mais il n’y a pas lieu d’obturer cette contradiction en substituant aux logiques observées des logiques plus raisonnables qui leur apparaissent étrangères.

On peut rapprocher cette contradiction logique de celle qui est à l’œuvre dans le rituel d’exposition de l’enfant nouveau-né sur un tas d’ordures à l’extérieur de la cour, quand on pense qu’il est menacé, dans le but de le protéger, et aussi dans l’imposition de noms qui tournent autour de la notion de « déchet » à l’enfant qui part et qui revient  , ou dans l’enterrement de son cadavre sous un tas d’ordures dans le but là aussi de lui sauver la vie.

Ce dont il s’agit de prendre acte, c’est que le précieux bien est traité, dans chacun de ces cas, comme un déchet. Cette identification de l’enfant ou du placenta au déchet est d’ailleurs exprimée par les Yoruba (Nigéria) chez lesquels l’origine de l’enfant et l’origine des excréments sont confondues dans une formule qu’on emploie pour saluer le lieu où cordon ombilical et placenta sont installés après avoir été mis dans un pot  (Inter faeces et urinas nascimur, aimait à rappeler Freud).8 Dans certaines sociétés, le placenta serait plutôt perçu comme le double de la mère.

Ainsi, chez les Joola (Sénégal, Guinée-Bissau), le placenta est-il désigné par deux termes différents : « engendrer » ou « la mère de celui-ci (l’enfant) ». Cette terminologie laisse penser que le placenta y est conçu comme un double de la mère, une mère du dedans, qui doit mourir pour que le nouveau-né vive ,9 Le placenta est parfois considéré comme une substance bénéfique pour l’enfant.

Ainsi en Europe l’utilisait-on en médecine populaire. Dans certaines sociétés, il n’est ni enterré ni éloigné, mais utilisé pour la fabrication de gri-gri qu’on fait porter à l’enfant pour sa protection , Dans la plupart des cas cependant, il faut qu’il soit caché, que son emplacement soit tenu secret, sinon on pourrait s’en servir pour nuire à l’enfant.

Il est donc un esprit redoutable qui inspire la crainte, mais aussi une substance qui a besoin d’être protégée, car si un sorcier s’en emparait, il aurait le destin de l’enfant entre ses mains. Chez les Agni-Bona, le dépotoir d’ordures où le placenta a été enterré constituera aussi l’endroit où seront enfouies les premières substances corporelles, excréments et autres saletés, provenant de l’enfant.

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Puis, « assez rapidement d’ailleurs, d’autres ordures sont jetées à cet endroit, effaçant toute trace de l’enfouissement  ».10 Dans d’autres cas, le placenta est censé contenir toutes les potentialités futures de l’enfant, de sorte qu’il peut être consulté pour la connaissance du destin de celui-ci.

Ainsi, pour les Dogon, « le signe de chaque individu est inscrit dans son placenta  ». Dans ces cas, l’arbre sous lequel on l’enterre parfois sera un symbole vivant de l’enfant ; quand il se porte bien, c’est que l’enfant verra s’ouvrir devant lui une période de bonheur ; il est aussi un signe avant-coureur des malheurs qui peuvent s’abattre sur l’individu, malheurs qu’il précède et prédit en dépérissant ou en crevant.11 Chez les Lobi (Burkina Faso, Côte-d’Ivoire), le destin tout tracé de l’individu selon son sexe a cependant besoin d’être fixé par l’inscription de son placenta sur les traces qu’il devra suivre sa vie durant.

  • Le trou dans lequel l’accoucheuse enterre le placenta après l’avoir enfermé dans un canari cassé « est creusé sur la route des champs pour un garçon et sur le chemin du marigot pour une petite fille.
  • Ainsi le nouveau-né, au travers du sort réservé à son double placentaire, connaît la destinée qui l’attend sur cette terre, dans l’enveloppe corporelle qu’il vient de revêtir  ».12 Chez les Baganda (Ouganda), après que le cordon ombilical a été coupé, il est ligaturé avec « une fibre du roseau du mur prise près de la porte de la hutte pour un garçon, près du foyer pour une fille.

Il coupé avec la lance du père pour un garçon, avec la houe de la mère pour une fille, ce qui les futures activités de l’enfant. Le placenta est imploré en cas de maladie, de sinistre. Le cordon ombilical est conservé avec soin dans un panier jusqu’à ce que le nom soit donné à l’enfant  ».13 Dans beaucoup de sociétés, le placenta est, comme nous l’avons vu, déposé sur un morceau de poterie avant d’être enterré.14 Une femme vivant à Ouagadougou décrit ainsi le rituel d’enterrement du placenta tel qu’il est pratiqué dans son village d’origine : « À la naissance de l’enfant, c’est une tante qui doit assister la mère ; une tante parce que chez nous, c’est quelqu’un de la grande famille qui s’occupe de la femme qui va accoucher et non pas ses parents directs comme sa mère par exemple.

On enterre le placenta, et puis il y a le baptême le septième jour. Le placenta est mis dans un morceau de canari. On casse le canari, on choisit deux morceaux pour mettre le placenta dans l’un et recouvrir avec l’autre ; ensuite, on creuse un trou qui doit être assez profond, parce que si le trou n’est pas profond, cela fait que lorsque l’enfant tète, il régurgite souvent.

Le placenta est donc enterré dans ce trou avec du sorgho, du petit mil et du coton. Lorsqu’on est en train de fermer le trou, il faut rire aux éclats. Cette cérémonie nécessite au moins trois ou quatre femmes, une seule personne ne peut pas le faire. Et puis aussi, n’importe quelle femme ne peut pas participer à ce rituel : s’il y a dans le groupe une femme qui n’est pas d’humeur joviale de nature, on l’écarte car elle pourrait transmettre sa mauvaise humeur à l’enfant.

  • » 15 Dans cette description, le placenta est dans un rapport de causalité directe avec l’enfant, ce qui arrive au placenta aura des effets sur l’enfant.
  • Si le trou n’est pas profond, le placenta risquant alors de réapparaître à la surface, l’enfant rejettera la nourriture qui vient de la mère, comme si sa bouche connaissait le même risque de se rouvrir que le trou du placenta ; si ce qui, pour le placenta, doit rester à l’intérieur (de la terre) ressort, ce qui vient de dehors ne peut pas entrer à l’intérieur de l’enfant.

Le placenta doit aussi emporter le souvenir d’une cérémonie joyeuse, gaie, où l’on rit aux éclats comme si l’on était à une fête bien réussie et non pas comme si l’on ne faisait qu’accomplir son devoir. Au cas où quelqu’un participerait tristement à la cérémonie, identifiant alors celle-ci à ce qui en est le véritable modèle – l’enterrement des morts, qui est normalement du ressort des mâles –, alors l’enfant sera triste, malheureux (en deuil ?).

  1. Le placenta est un être à qui l’on offre des céréales (nourriture potentielle), du coton (vêtement potentiel), non transformés, non encore modelés par l’activité humaine.
  2. Mais il s’agit de nourritures humaines, et le port du vêtement est propre à l’homme.
  3. Le placenta semble donc situé à la couture entre un homme de la nature (qui se nourrirait d’aliments sans les avoir fait cuire) et un homme de la culture (puisqu’il s’agit là de ce dont l’homme se nourrit presque exclusivement) qui connaît l’importance du coton (le coton ne l’étant que pour l’homme).

Situé du côté du « prêt à. », à passer d’un ordre à un autre, puisque céréales, prêtes à être cuites, et coton, prêt à être filé, tout cela est placé, avec le placenta, dans de la poterie, terre cuite par l’homme, servant à la cuisson des aliments, qui va ensuite être enterrée, retourner à l’intérieur, au plus cru de la terre ; cruche qui, d’être cassée, n’ira plus à l’eau, mais retournera, morcelée, à son premier état de terre.

Situé à la jonction entre le « pas tout à fait » humain et l’humain. Les matières qu’on lui offre sont propres à la consommation humaine, mais sans que ce qui fait le propre de l’humain leur soit appliqué. L’humain est fortement évoqué, comme sur le point d’apparaître, au seuil, mais il reste du côté du déficit technique, le passage ne s’effectue pas, il choit dans l’ordre du « non-réalisé  ».16 L’utilisation d’une poterie dans différentes cultures, différents continents, ne vient sans doute pas seulement du fait qu’elle soit comme un symbole nu de l’organe sexuel de la femme, mais aussi de ce que, comme l’explique Claude Lévi-Strauss, « l’argile à poterie se présente d’abord à l’état informe » et « le travail du potier ou de la potière consiste précisément à imposer une forme à une matière, qui, au départ, en était totalement dépourvue ».

À un premier niveau, nous serions donc tenté de dire que le placenta qui doit être mis dans une poterie pourrait être la partie informe de l’enfant. Par ailleurs, ajoute Lévi-Strauss, « le propre de la poterie – qui la met en corrélation et opposition avec le travail des métaux – tient au fait que par l’emploi du feu, l’artisan transforme du mou en dur, tandis que grâce au feu aussi, l’autre artisan rend le métal dur malléable  ».

Ici encore, on pensera qu’enterrer le placenta, le traiter rituellement, contribuera à l’adoucir, à lui ôter ses capacités de nuisance, sa dangerosité, tandis que protéger l’enfant permettra de le rendre fort, capable de résister aux différents dangers auxquels il lui faudra faire face.17 Notre interlocutrice ouagalaise apporte cette précision supplémentaire : « Une seule femme ne peut pas le faire » (enterrer le placenta) : il faut que les mères de la famille fassent groupe pour effectuer ce rituel.

Dans certains groupes peuls, c’est la plus âgée des mères, la mère des maris des autres mères, qui seule doit représenter le groupe des mères, parce que, dit-on, elle seule sait comment procéder. Bien que le procédé ne présente pas de difficulté insurmontable, il y a un refus de savoir, le savoir ne pouvant être déposé que dans la mère dont les fils sont les pères de ceux dont on enterre les placentas aujourd’hui.

Cette mère « supposée savoir » met le placenta dans un morceau de poterie ou de calebasse, en veillant à ce qu’il y soit bien posé dans le fond et que la partie du cordon ombilical (gaarol wuddu, « fil, ficelle du nombril ») qui y est accolée soit dirigée vers le haut, comme s’il devait repousser. (On dit du placenta qu’il est la mère du cordon ombilical.) Elle met un poids dessus pour stabiliser le tout avant de le déposer dans le trou et de refermer celui-ci.

Il ne s’agit donc pas seulement d’enterrer le placenta, mais de le « semer » avec précaution. Nous venons de voir qu’on l’enterre ailleurs avec des choses qu’on a coutume de semer (sorgho, mil, coton) pour qu’elles poussent, croissent et se multiplient, les racines restant enfouies (comme un placenta), les tiges et les feuilles s’épanouissant dehors (comme l’enfant).

Le placenta, matière molle et informe, sans vie, est associé à des symboles féminins et maternels par les femmes pour lesquelles, si l’on suit Julia Kristeva, la figure maternelle apparaît comme moins mortifère que pour les hommes ,18 L’utilisation par les Peuls d’un morceau de calebasse qui ressemble à la poterie et remplit en partie la même fonction de récipient – elle ne peut cependant servir à la cuisson –, vient probablement de ce qu’elle occupe une place centrale dans cette société (qui, par ailleurs, ne connaît pas de potiers).

Servant à la traite des vaches, à la conservation, la transformation et le port du lait, à la conservation et au transport des bagages, la calebasse a aussi son emplacement fixé sur des poteries déposées une fois pour toutes dans les cases. Régulièrement et longuement récurée, la calebasse peule est ensuite enduite sur sa surface extérieure d’une substance blanchâtre qui la décore et la distingue de celle qu’on utilise dans les autres sociétés.

Tous ces usages de la calebasse sont réservés aux femmes. (Dans certains groupes, ce sont les hommes qui trayent les vaches, mais avec les calebasses de leurs épouses.) Le calebassier est une espèce végétale rampante, qui se traîne par terre, mais qu’on peut aussi faire grimper, comme une liane, sur les cases.

Le fruit est arrondi comme le ventre d’une femme enceinte, et quand il commence à se former, on l’appelle « nombril » (wuddu), Ce mot ressemble à un verbe signifiant « troubler », wuddude, qu’on emploie par exemple pour parler d’une « eau boueuse », dian ou diam wudduDan, dian guddan.

Le pagne que les femmes nouent autour de la taille, sur le nombril, s’appelle wudeere (plur. gudé). Le nombril est wuddu parce qu’il commence par troubler les identités des individus en réunissant, en confondant, deux êtres en un. Comme le nombril, la calebasse aussi possède son cordon. Une devinette que les enfants peuls se posent est ainsi formulée : « Une énorme calebasse, refermée sur un énorme couvercle (béDu), qu’est-ce que c’est ? » La réponse en est : « Le ciel et la terre.

» Le mot pour dire « couvercle », béDu, est de la même racine que celui employé pour désigner le placenta de l’animal (beDol), le placenta humain étant simplement considéré comme beDol. Le placenta, perçu comme le « couvercle » de l’enfant, n’a pas à être couvert avant d’être enterré dans un caveau individuel par « la mère », qui recrée ainsi ce que Luce Irigaray décrit comme « le mystère d’une première crypte, d’une première demeure, séjour bienheureux où avait lieu en elle, et elle en lui  ».19 JéiDo B., le chef de cette communauté peule, avait décidé de se sédentariser, il y a plus de soixante-dix ans, à l’entrée du village samo de Toma au Burkina Faso.

  1. Avant cette date, tout comme les autres Peuls de sa région, il changeait constamment de lieu de résidence, bien qu’il se fût durablement établi à côté du village de Koin aussi.
  2. Il avait choisi de s’installer définitivement à l’endroit même où il campait quand sa mère était morte, et où il l’avait enterrée.

Cette femme s’appelait Teddi, qui signifie « lourd », « ayant des fondations solides » ; par exemple, quand quelqu’un se réfère à vous sur des questions importantes, vous lui êtes reconnaissant pour cette marque de considération, vous le remerciez de vous avoir « considéré autant », accordé autant de « poids » ; le verbe employé alors en peul est teddinude, qui est donc de la même famille que teddi, forme conjuguée de teddude (« peser lourd »).

Certains descendants de JéiDo occupent encore ce lieu, à la limite entre Toma et Kissan. Au centre de l’enclos circulaire formé par les cases, se trouve la tombe de cette aïeule, enterrée là par son fils, qui s’était sans doute inspiré, pour la fondation de ce lieu, des pratiques des voisins samo (qui, eux, y mettent l’aïeul mâle).

Le côté le plus au sud de ce cercle est constitué par une maison (de style samo), en ruines, entourée par une clôture elle-même en ruines ; c’était la maison de JéiDo, et c’est là qu’il est enterré. Deux issues permettaient de sortir de cette courette, conduisant l’une à la case de son fils aîné, et l’autre, d’abord à un lieu de prières, misiide, la « mosquée » (un cercle formé par une haie d’arbustes qui ont le don de survivre aux conditions climatiques les plus dures et de reprendre vie quand bien même on les croyait complètement desséchés, et qu’on appelle pour cette raison waat-final, waatude voulant dire « mourir » pour un animal ou un végétal, « crever » donc, et finude « se réveiller », ici « ressusciter »), puis à la maison de son second fils.

  • Au nord-est, il y a la case de la seule femme qui est restée mariée avec lui durant toute sa vie ; elle enterre les placentas des enfants derrière sa case.
  • Les enfants qui meurent en bas âge sont, eux, enterrés à l’ouest de cet espace, un peu à l’écart des habitations.20 Le placenta est appelé naba (« chef ») par les Mossi (Burkina Faso) chez qui son enterrement a de multiples objectifs qui varient suivant les groupes et les régions.

Il permet la liaison, indifférente aux écarts de temps entre les naissances, des utérins entre eux , la réaffirmation de la solidité du principe ayant uni la mère à chacun de ses enfants , la maîtrise de ce petit jumeau-génie, compagnon sauvage et qui veut demeurer indompté , l’institution de nouvelles possibilités d’alliance , et la mise en communication du nouveau-né avec l’ancêtre puisque dans le même espace est aussi enterré l’aïeul fondateur de la concession familiale.21 Après la mort d’un Mogho Naba (roi Mossi) et son enterrement, sa fille aînée, sous le titre de Napooko (« Femme-Roi »), se revêt de ses vêtements et tient « symboliquement sa cour quotidienne ».

Un autre enfant du roi mort est saisi, baptisé Kurita (« Mort régnant »), imprégné des rémanences du corps de son père, puis mis hors du palais, à l’envers, pourrait-on dire. On le baigne dans l’eau dont on a lavé le corps du défunt ; il passe ensuite par l’ouverture que l’on a « pratiquée dans le mur du palais pour transporter le cadavre au tombeau » ; on lui donne « la femme avec qui le roi avait eu les dernières relations avant sa mort et le cheval de parade du défunt » ; on l’habille avec les derniers vêtements que le roi portait.

On lui accorde ensuite une puissance illimitée, qu’il a le droit d’exercer en dehors du lieu de la résidence royale. En province, il reçoit, partout où il passe, « tous les honneurs dus au Mogho Naba », lequel d’ailleurs est tenu de satisfaire toutes ses exigences car son existence constitue une menace permanente pour ce dernier, véritable épée de Damoclès livrée à l’errance : s’il lui prenait l’envie de rendre visite à son frère, « ce dernier mourrait  ».22 Le Kurita est donc un mort vivant, une sorte d’homme à l’état sauvage, pré-social, qui a le droit de voler et de piller, mais qui, en même temps, est traité comme un roi.

  • Ce cadavre malfaisant, plus puissant que le roi, doit être maintenu hors de la présence de celui-ci, qui mourrait en cas de rencontre avec son double.
  • Ce double plus fort, qui vit dans le présent et représente en même temps le passé (le roi mort et enterré), doit être expulsé pour que le roi puisse être nommé.
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Le Kurita apparaît donc bien comme le placenta du roi.23 Michel Izard interprète cette coutume comme une « mise à mort rituelle » du roi telle qu’elle se déroule dans le Yatenga : « Quand le roi régnant (narita) meurt, sa personne, après les funérailles, fait l’objet d’un double traitement.

La fille aînée du défunt devient un substitut de son père façonnée à l’identique : elle porte ses vêtements, imite son élocution et sa démarche, se tient à sa place, mange dans ses plats, etc. Un jeune fils de l’ancien souverain joue le rôle d’une seconde doublure, dont l’expulsion du palais vaudra expulsion du narita de son ancien royaume.

Saisi de force, revêtu de vêtements royaux, placé sur le premier cheval de son père, qu’il sera le dernier à monter, contraint sous bonne escorte à quitter le palais par la porte des captifs, il est envoyé en un lieu d’exil éloigné, qu’il ne quittera plus du vivant de celui qu’il incarne pour le pire.

La mise à mort symbolique de la doublure du roi s’accompagne d’une mise à mort réelle de son double ; après que le kurita a été installé dans son village d’exil, le premier cheval de l’ancien roi est conduit au lieu où va prochainement se dérouler un nouveau sacre et il y est tué par ceux mêmes qui mettront en scène la cérémonie de l’intronisation royale.

La napoko, toute d’immobilité, est au centre, le kurita part vers la périphérie du royaume , » 24 Cette « mise à mort rituelle » fait penser à la formule qu’emploie Daniel Lagache pour rendre compte de la part active du sujet dans le travail du deuil, où il s’agit, dit-il, de « tuer le mort  ».

  1. Il s’agirait donc ici d’empêcher le mort de continuer à régner dans le cœur et dans l’esprit des gens.
  2. Pour cela, il faut un traitement en trois temps : 1) enterrement et funérailles d’un régnant mort ; 2) expulsion et exil d’un mort régnant ; 3) nomination et intronisation d’un vivant régnant.
  3. Pour que puisse advenir et prospérer le roi, il faut qu’une représentation, un double du roi (sorte de placenta royal à qui on attribue des pouvoirs de nuisance), soit poussée dans les limites extérieures du royaume.

Le pouvoir royal quant à lui passe d’abord à sa fille (passage non seulement d’une génération à une autre, mais aussi d’un sexe à un autre) avant d’être transmis au frère de celle-ci.25 La genèse de la société, son être actuel, son existence, ses structures et son destin sont tous supportés par le Naba (le chef-placenta).26 Les psychanalystes, depuis Freud, se sont intéressés aux traitements du placenta dans les sociétés « primitives ».

  • Nous avons déjà évoqué les tentatives de Rank pour expliquer ces pratiques dans le cadre de son analyse des « mythes de la naissance du héros ».
  • Freud lui-même écrivait, le 13 janvier 1911, une lettre à Jung dans laquelle il expliquait ceci : « Je vous envoie la contribution ci-dessous sur la matière de Gilgamesh.

L’interprétation de G et d’Ebeani comme homme et sensualité grossière est indiscutée, on est pourtant frappé de ce que la constitution d’un tel couple, formé d’un élément plus distingué et d’un élément plus commun est un motif constant de l’histoire des légendes et de la littérature.

de tant de couples de frères ou de jumeaux,, l’un est plus faible et meurt plus tôt que l’autre. Le frère jumeau plus faible qui meurt plus tôt est le placenta ; simplement du fait qu’il est régulièrement mis au monde par la même mère en même temps que l’enfant. Dans Frazer on peut lire chez combien de peuples primitifs le placenta est appelé le frère (sœur) ou le jumeau, et traité en conséquence, nourri et conservé ,

» 27 Dans son séminaire sur l’angoisse, Jacques Lacan quant à lui explique que le placenta est une modalité de l’objet a  , Tout au long de ses séminaires, il évoque ces pratiques à diverses reprises, notamment telles qu’elles ont été recueillies et analysées par Marcel Griaule chez les Dogon ,

Sur huit types de pratiques « symboliques » succédant à l’accouchement, Suzanne Lallemand cite en tout premier lieu le traitement du placenta (« Enfances d’ailleurs, approche anthropologique », dans M. Guidetti, S. Lallemand et M.-F. Morel, Enfances d’ailleurs, d’hier et d’aujourd’hui, Paris, Armand Colin, 1997, p.28-33). « Les représentations de la naissance » s’organisent « selon les trois stades des rites de passages » : 1) la séparation (qui concerne les traitements du placenta et du cordon ombilical), 2) la marge (qui explique la période de réclusion de la mère et de l’enfant), 3) l’agrégation (c’est-à-dire l’intégration de ce couple au groupe). (Nicole Belmont, « Naissance », dans M. Izard et P. Bonté, Dictionnaire de l’ethnologie et de l’anthropologie, Paris, puf, 1991, p.504). « Tout rite s’identifie à un passage matériel et tout passage matériel s’identifie à la naissance dans sa matérialité la plus anatomique., La naissance met en jeu, de manière évidente, un grand nombre de représentations concernant la séparation. Elle implique un ensemble de rapports où l’enfant lui-même peut être considéré comme une partie détachée du corps de la mère, le cordon ombilical comme une partie détachée du corps de l’enfant et le placenta comme une partie détachée du corps de l’enfant et du corps de la mère. » (Nicole Belmont, « Propositions pour une anthropologie de la naissance », Topique, Revue freudienne, n° 43, L’Esprit du temps, 1989). « Le placenta et le cordon ombilical, explique Pierre Erny, sont des intermédiaires, des médiateurs entre l’enfant et la mère, c’est-à-dire entre : – des êtres de générations différentes ; – des êtres de lignages différents dans le cas du régime patrilinéaire. Le sectionnement et surtout la chute du cordon signifient alors une rupture des liaisons organiques avec la mère et sa famille. » ( Les premiers pas dans la vie de l’enfant d’Afrique noire, Naissance et petite enfance (1972), Paris, Payot, 1988, p.285). O. Rank, Le mythe de la naissance du héros (1909), Paris, Payot, 1983, p.107 sq, Cf. Aboubacar Barry, « La violence symbolique. Effets cliniques de la destruction de placentas au Burkina Faso », Sud/Nord, Folies & cultures, n° 12, 1999. P. Erny, Les premiers pas dans la vie de l’enfant d’Afrique noire, op. cit,, p.284-286. N. Belmont, « Quelques sources anthropologiques du problème de la gémellité », Topique, Revue freudienne, n° 50, L’Esprit du temps, 1992. Les Dogon s’efforcent « d’éloigner cette idée de pourriture en mettant le placenta dans une poterie, ce qui équivaut à le replacer dans l’humidité maternelle, puis en enfouissant la poterie dans du fumier. Ainsi le placenta retourne à l’eau et à la terre et contribuera à fertiliser le sol » (Geneviève Calame-Griaule, Ethnologie et langage. La parole chez les Dogon, Paris, Gallimard, 1965, p.137). Ibid,, p.181. Ibid,, p.293. « Les morts sont sous la terre, sous forme de cadavres dont la ìpourritureî est comparée chez les Dogon à celle du fumier qui fertilise les champs. Ils subissent donc par la Terre une résurrection sous forme végétale » ( ibid,, p.445). Un canari, en Afrique, est un récipient de terre cuite que les femmes remplissent de l’eau qu’elles puisent dans les puits. En général, on utilise cette eau pour se désaltérer. J.-P. Eschlimann, Naître sur la terre d’Afrique, Abidjan, inades, 1982, p.72. Cf.A. Barry, Le corps, la mort et l’esprit du lignage. L’ancêtre et le sorcier en clinique africaine, Paris, L’Harmattan, 2001. P. Verger, « Notion de personne et lignée familiale chez les Yoruba », dans Collectif, La notion de personne en Afrique noire, Paris, Éditions du cnrs, 1973, p.66-67. Le placenta est « enterré nuitamment, avec de nombreuses précautions, dans l’enceinte de la maternité traditionnelle, la face maternelle tournée vers le bas et la face fœtale vers le haut. Les Joola disent et soulignent que c’est la femme qui meurt pour que l’enfant vive » (Odile Journet, « Le sang des femmes et le sacrifice ; l’exemple joola », dans M. Cartry, Sous le masque de l’animal. Essais sur le sacrifice en Afrique noire, Paris, puf, 1987, p.259-260). P. Erny, Les premiers pas dans la vie de l’enfant d’Afrique noire, op. cit,, p.280-286. J.-P. Eschlimann, Naître sur la terre d’Afrique, op. cit,, p.90. G. Dieterlen, « L’image du corps et les composantes de la personne chez les Dogon », dans Collectif, La notion de personne en Afrique noire, op. cit,, p.208. M. Cros, Anthropologie du sang en Afrique. Essai d’hématologie symbolique chez les Lobi du Burkina Faso et de la Côte-d’Ivoire, Paris, L’Harmattan, 1990, p.97-98. M. Geber, « La place qu’occupe l’enfant sain dans le milieu traditionnel africain », dans C. Herbaut et J.-W. Wallet (sous la dir. de), Des sociétés, des enfants. Le regard sur l’enfant dans diverses cultures, Amiens-Paris, Licorne/L’Harmattan, 1996, p.24-25. « L’inconscient montre la béance par où la névrose se raccorde à un réel, Dans cette béance, il se passe quelque chose de l’ordre du non-réalisé, Freud appelle nombril le centre d’inconnu qui n’est point autre chose, comme le nombril anatomique qui le représente, que cette béance » (J. Lacan, Le séminaire, Livre XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Paris, Le Seuil, 1973, p.25-26). C. Lévi-Strauss, La potière jalouse, Paris, Plon, 1985, p.29. « L’irreprésentable de la mort fut associée à cet autre irreprésentable – demeure originaire, mais aussi dernier repos des âmes mortes au-delà – qu’est, pour la pensée mythique, le corps féminin » (Julia Kristeva, Soleil noir. Dépression et mélancolie, Paris, Gallimard, 1989, p.38-39). L. Irigaray, La croyance même, Paris, Galilée, 1983, p.29. Chez les Mossi, « dès que le placenta est expulsé, un jeune garçon de la cour part creuser un trou près de la case de la femme ou plus généralement à l’endroit où celle-ci a l’habitude de faire sa toilette. Le placenta est ensuite déposé dans un morceau de poterie et enterré. Une pierre est déposée à cet emplacement. À la naissance suivante, un autre trou sera creusé et recouvert par cette même pierre » (Doris Bonnet, Corps biologique, corps social. Procréation et maladies de l’enfant en pays mossi (Burkina Faso), Paris, orstom, 1988, p.45). « Bien souvent, on dans l’espace dévolu à la mère, soit dans le réduit frais aménagé pour la toilette, soit même dans la case » (Suzanne Lallemand, « Naissance en Afrique », Topique, Revue freudienne, n° 43, op. cit., p.28). « Chez les Mossi, le Kinkirga qui est intervenu au moment de la conception apparaît comme une sorte de double résidant dans le monde sauvage ; souvent, l’individu est en plus pourvu d’un double cosmologique, soit animal, soit végétal. Dans ce dernier cas, c’est l’arbuste auprès duquel on enterre les restes de l’accouchement qui remplira de préférence cette fonction, de sorte que sa vie est intimement liée à celle de l’enfant » (Pierre Erny, « Placenta et cordon ombilical dans la tradition africaine », Psychopathologie africaine, V, n° 1, 1969, p.143). « Quand, chez les Mossi, il y a un étranger de passage dans le village, on l’invite à venir creuser le trou dans lequel doit être enfoui le placenta d’une enfant née pendant son séjour. C’est là sa ìchanceî. Il remet quelques cauris au chef de famille et devient le fiancé de la fillette » (Pierre Erny, « Placenta et cordon ombilical dans la tradition africaine », art. cit., p.141). F. Bertout, Mogho Naba Wobgo. La résistance du royaume mossi de Ouagadougou, Paris, abc, 1976, p.52-53. M. Izard, L’odyssée du pouvoir. Un royaume africain : État, société, destin individuel, Paris, Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, 1992, p.117. D. Lagache, Œuvre 1 (1932-1946), Paris, puf, 1977, p.245. Voir aussi N. Abraham et M. Torok, L’écorce et le noyau (1978), Paris, Flammarion, 1987, p.234. S. Freud et C.G. Jung, Correspondances II.1910-1914, Paris, Gallimard, 1975, p.205-206. J. Lacan, Le séminaire, Livre X, L’angoisse (1962-1963), Paris, Le Seuil, 2004. Séances du 15 février 1956, du 18 avril 1956, du 23 janvier 1960, du 6 mars 1963, du 15 mai 1963 et du 20 mai 1964 notamment.

Comment éviter que le cordon ombilical autour du cou ?

Cordon autour du cou : Anna Roy répond à vos questions Le cordon autour du cou de bébé est une question qui peut préoccuper les futurs parents. Anna Roy, sage-femme, répond à vos questions. Peut-on détecter si le cordon ombilical est autour du cou de bébé à l’échographie ? Anna Roy répond : « Il se peut qu’on le voit.

Mais il ne faut pas que les gens aient peur de ça ! » En effet, Anna Roy explique que si le cordon autour du cou de bébé inquiète beaucoup les parents, ce n’est pourtant pas grave : « Les parents s’imaginent que cela va étouffer l’enfant, mais en fait ce n’est pas le cas. » Anna Roy explique donc qu’il ne vaut mieux pas le savoir : « La plupart des bébés naissent avec ce qu’on appelle un circulaire.

Le cordon peut être serré ou lâche autour du cou de l’enfant. Ce n’est pas grave, mais il vaut mieux que vous ne le sachiez pas. » En effet, cela peut inquiéter inutilement les parents. À la naissance, Anna Roy explique les manipulations que la sage-femme effectue si le bébé nait avec le cordon autour du cou : « S’il est serré, on le clampe et on le coupe.

Où vont les déchets produits par le fœtus ?

Placenta et cordon ombilical – Le placenta commence à se développer dès que l’ ovule fécondé s’implante dans l’utérus. Il est relié à votre bébé par le cordon ombilical. Lorsque vous êtes à quatre semaines de grossesse, la circulation sanguine entre vous et l’ embryon commence à se mettre en place.

  1. Le cordon ombilical et le placenta apportent à votre bébé l’oxygène et les éléments nutritifs nécessaires à son développement.
  2. Ils permettent aussi d’éliminer les déchets produits par votre bébé.
  3. Ces déchets retournent ensuite dans votre organisme, qui les élimine.
  4. Le placenta sécrète dans le sang de la mère les hormones nécessaires au maintien de l’état de grossesse et au développement du fœtus,

Il sert aussi de barrière entre le sang de la mère et celui du fœtus. Cependant, le placenta ne filtre pas tout. Il peut laisser passer des substances néfastes au développement du fœtus, telles que l’alcool, certaines drogues et certains médicaments. Éléments nutritifs : Composantes des aliments qui comprennent entre autres les vitamines et les minéraux, les protéines, les sucres et les gras.

  1. Embryon : Être humain en développement dans le ventre de sa mère, jusqu’à ce que 10 semaines de grossesse soient complétées.
  2. Fœtus : Être humain en développement dans le ventre de sa mère, à partir de 10 semaines de grossesse jusqu’à la naissance.
  3. Travail : Processus par lequel le bébé passe de l’utérus au monde extérieur, grâce notamment aux contractions utérines.

Ovule : Cellule reproductrice produite par l’ovaire. Lorsqu’un ovule et un spermatozoïde fusionnent, un embryon peut se former.

Comment nettoyer le nombril du nourrisson ?

Quels soins prodiguer pour nettoyer le cordon ombilical ? – Tant que le cordon n’est pas tombé de lui-même et que le nombril n’est pas cicatrisé, il convient de continuer à le soigner. Il s’agit d’une tâche minutieuse, qu’il faut réaliser avec du matériel bien précis :

Des compresses stériles Le produit désinfectant sans alcool qui vous sera recommandé par votre médecin ou pharmacien

Parlez-en avec votre pédiatre ou la sage-femme qui vous suit, si vous avez l’impression qu’il vous manque des accessoires de soins. Par ailleurs, privilégiez les dosettes à usage unique, car certains produits perdent de leur efficacité s’ils sont ouverts depuis trop longtemps.

Diffusez une musique douce et parlez-lui pour le rassurer Lavez toujours vos mains et brossez vos ongles avant de toucher le cordon ombilical Prenez une compresse stérile et imprégnez-la d’une solution antiseptique Désinfectez la base du cordon, en tirant légèrement dessus pour le soulever (ou utilisez un coton tige) Séchez la zone à l’aide d’une nouvelle compresse stérile : n’oubliez pas de toujours maintenir le cordon propre et au sec pour qu’il ne s’infecte pas et qu’il cicatrise ainsi plus rapidement Pliez le rebord de la couche, pour qu’elle ne touche pas le cordon, ou utilisez une couche spécifique.

Ne tirez jamais sur le cordon, même s’il commence à se décoller. Il tombera tout seul. Si vous avez un petit garçon, veillez à éviter qu’un petit pipi vienne arroser l’ombilic. Lorsque le cordon sera tombé :

Appliquez de l’antiseptique sans alcool à l’aide d’un coton-tige. Écartez les bords du nombril avec les doigts et venez avec un coton-tige de désinfectant au fond du nombril

Une fois que le nombril sera cicatrisé, durant les premiers mois une petite croûte peut s’accumuler au fond du nombril. Retirez-là de temps en temps, après le bain, avec un coton-tige et un peu d’eau tiède.