Bien que + subjonctif – Après la locution « bien que », le verbe est toujours au subjonctif. La raison ? Cette locution introduit une proposition concessive (on exprime une concession, on nuance ses propos, on tempère un jugement) Exemple : Il vous serrera (indicatif) la main, bien que vous soyez (subjonctif) son adversaire.
Comment savoir si c’est indicatif ou subjonctif ?
Subjonctif ou indicatif – cours > > test de français n°25454 : Subjonctif ou indicatif – cours
Moi, que je fasse cet exercice ! I l est exclu que je le fasse. -> Subjonctif Si tu me le demandes, je ferai cet exercice -> Indicatif parce que c’est sûr je vais le faire à un moment donné Je pense qu’il est venu -> indicatif car j’en suis certaine Je ne pense pas qu’il soit venu -> subjonctif car ce n’est pas sûr Je doute qu’il ait réussi -> subjonctif car incertain Il faut donc bien réfléchir au sens des mots pour savoir quel mode utiliser : indicatif ou subjonctif J’espère que tu comprends. indicatif car espérer = considérer ce que l’on désire comme devant se réaliser, on est donc devant une certitude Je voudrais que tu comprennes. – subjonctif car je ne suis pas sûre que cela soit le cas. Je préfère que tu m’attendes. – subjonctif car il y a un doute sur la décision que tu vas prendre. J’imagine que tu m’attends. -indicatif car je me représente que tu attends, je ne mets pas ce fait en doute. Les verbes : dire, affirmer, prévoir, penser, croire, espérer, être certain, imaginer, être probable, utilisés à la forme affirmative ont une valeur de vérité: on utilise donc l’indicatif dans la proposition qui suit. Les verbes : vouloir, ordonner, dire (quand il a une valeur d’ordre), défendre, douter, attendre, préférer, souhaiter, regretter, être satisfait, être possible, ont une valeur de vérité incertaine ; on emploie donc le subjonctif dans la proposition qui les suit. Le subjonctif dans une proposition indépendante : Il peut avoir une valeur impérative ( l’impératif français ne comportant pas de 3 ème personne) Qu’il vienne ! Il peut exprimer le souhait. Que Dieu le veuille ! Il peut avoir une valeur exclamative Moi, que j’y aille ! Dans les 3 cas, l’idée que ce que je dis se réalise est mise en doute ou rejetée. Le subjonctif dans une proposition subordonnée : La valeur du verbe est déterminée par le contexte de la proposition principale •- subordonnée complétive introduite par : que, à ce que, de ce que, On emploie le subjonctif si la valeur de vérité de ce qui est dit est mise en doute sinon on emploie l’indicatif. •- subordonnée complément circonstanciel exprimant le temps : on emploie le subjonctif avec « avant que » « jusqu’à ce que », sinon on emploie l’indicatif J’attendrai jusqu’à ce qu’il ait terminé. Subjonctif Je rentrerai avant que tu ne reviennes. Subjonctif Je partirai dès que tu auras terminé. Indicatif Il ira quand elle sera arrivée. Indicatif exprimant la cause : on emploie le subjonctif quand la cause est rejetée ou fait l’objet d’une alternative sinon on emploie l’indicatif Il a réussi parce qu’il a travaillé. : indicatif : la cause a une valeur de vérité Il a réussi non qu’il ait travaillé mais il a eu de la chance. : subjonctif : La cause est rejetée Il a réussi soit qu’il soit chanceux soit qu’il ait travaillé. subjonctif : a lternative indiquant une restriction, une opposition : on emploie le subjonctif. La restriction inverse la relation de cause attendue. Bien que Pierre soit venu, je suis sortie. Subjonctif car la venue de Pierre aurait dû me faire rester. C’est le décalage entre ce qui est attendu et ce qui se passe qui entraîne l’emploi du subjonctif. Certaines locutions formées avec que sont toujours suivies du subjonctif : à condition que, afin que, à moins que, à supposer que, au lieu que, bien que, d’aussi loin que, de crainte que, de façon que, de manière que, de peur que, du plus loin que, en admettant que, en attendant que, encore que, en sorte que, jusqu’à ce que, moyennant que, peu s’en est fallu que, pour autant que, pour peu que, pour que, pourvu que, quel que (et quelque. que ), qui que, quoique (et quoi que ), avant que, sans que, si bien que, si peu que, si tant est que, soit que, soit que, supposé que, trop. pour que (et malgré que: cette dernière est à éviter car impropre sauf lorsque cette locution est suivie d »avoir’ -> malgré qu’il ait, Néanmoins elle est employée de plus en plus régulièrement et doit être citée. Elle est obligatoirement suivie du subjonctif). D’autres locutions sont suivies soit du subjonctif, soit de l’indicatif, selon le sens de la phrase. Nous vous enverrons ces documents de sorte que vous les receviez à temps. : Le subjonctif exprime une réalité ici incertaine dans la mesure où elle n’est pas encore accomplie. Les appareils n’ont pas été installés correctement, de sorte qu’ils sont inutilisables. : L ‘indicatif exprime une réalité, une certitude : les appareils sont inutilisables. •- subordonnée relative On emploie le subjonctif si la proposition relative indique que l’on fait une sélection dans un nombre limité de possibilités. Je connais des élèves qui sont attentifs. J’aimerais des élèves qui soient attentifs. Je cherche une armoire qui ait trois portes, J’ai vu une armoire qui a trois portes. (notez que l’on retrouve aussi l’idée de doute sur la réalisation de ce que je dis) |
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Fin de l’exercice de français « Subjonctif ou indicatif – cours »Un exercice de français gratuit pour apprendre le français ou se perfectionner. Publicité : : Subjonctif ou indicatif – cours
Quand utiliser bien que et malgré que ?
Réponses –
Phrase correcte. Faux. Il faut écrire : Il tient à démissionner, bien que son travail donne satisfaction. « Malgré que » relève du langage familier. Il est préférable d’employer « bien que » ou « quoique ». Faux. Il faut écrire : Quoique vous nous ayez déçus, nous vous donnons une deuxième chance. Phrase correcte. Faux. Il faut écrire : J’accepte ce poste, bien que le salaire soit inférieur à ce que j’espérais. Faux. Il faut écrire : Cet élève ne s’amende pas, bien qu ‘on l’ait mis en garde. Phrase correcte. Faux. Il faut écrire : Puis-je changer mon billet, bien que je l’aie acheté en promotion ? Faux. Il faut écrire : Quoique le cuisinier ait changé, le restaurant n’a pas perdu de clients. Phrase correcte.
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Quelle est la nature du mot bien que ?
Conjonction de subordination introduisant une concession.
Où que indicatif ou subjonctif ?
Je sais que où que est toujours suivi du subjonctif. Où que je sois allée, il n’y avait pas un chat.
Quel temps après bien que ?
Bien que + subjonctif – Après la locution « bien que », le verbe est toujours au subjonctif. La raison ? Cette locution introduit une proposition concessive (on exprime une concession, on nuance ses propos, on tempère un jugement) Exemple : Il vous serrera (indicatif) la main, bien que vous soyez (subjonctif) son adversaire.
Quand il ne faut pas utiliser le subjonctif ?
Quelques cas d’utilisation du subjonctif – On notera que dans certaines conditions, on peut utiliser indifféremment l’indicatif et le subjonctif. C’est le cas après des verbes tels que admettre, comprendre, expliquer, supposer ou encore les verbes d’opinion (affirmer, croire, dire, penser, être d’avis) de façon négative ou interrogative.
Je pense que tu peux le faire. (indicatif) Je ne pense pas que tu puisses le faire. (subjonctif) Je ne pense pas que tu peux le faire. (indicatif) Penses-tu qu’il fasse un discours à la fin de la présentation ? (subjonctif) Parfois, certains verbes acceptent les deux modes indicatif ou subjonctif afin de changer le sens.
L’indicatif a alors un sens qui décrit un fait tandis que le subjonctif va exprimer une incertitude. Il semble qu’il est en forme. (certitude) Il semble qu’il soit en forme. (incertitude)
La conjonction « après que » est suivie d’un indicatif et non pas d’un subjonctif :Le médecin est reparti après qu’il a examiné le patient.Les verbes « décider » et « espérer » sont suivis d’un indicatif même s’ils expriment une opinion.
J’ai décidé qu’il aura sa place parmi nous. (futur) J’espère qu’il pourra venir. (futur)
Quel est l’équivalent de bien que ?
Synonyme : alors que, quoique, tandis que.
Qui exprime bien que ?
Définition –
bien que, conjonction
Sens 1 Conjonction de subordination qui exprime la concession, la reconnaissance d’un fait qui devrait empêcher un autre fait de se réaliser, mais ne l’ empêche pas, Exemple : Normalement, je devrais obtenir une bonne note à cet examen de mathématiques, bien que je ne sois pas sûr d’ avoir tous les points au dernier exercice, Synonyme : quoique Traduction en anglais : although, though
Mise à jour le 01/01/21
Quel est la fonction de si bien que ?
(Tant et) si bien que, introduit une subordonnée de conséquence : La chance tourna si bien qu’il perdit tout.
C’est quoi bien que ?
bien que. Exprime la concession : Bien qu’il soit inquiet, il n’en laisse rien paraître.
Quelle est la différence entre bien que et même si ?
bien que / même si –
Le verbe qui suit la locution conjonctive bien que doit se conjuguer au subjonctif. « Bien qu’ils se soient réunis à plusieurs reprises, les jurés ne s’entendent toujours pas sur le verdict à rendre dans ce procès. » De bons auteurs affirment que bien que peut s’employer avec l’indicatif (pour insister sur la réalité du fait exprimé) ou le conditionnel (pour marquer la condition ou l’éventualité) quand l’idée de réalité l’emporte sur l’idée d’incertitude, de supposition, exprimée par le subjonctif. Par mesure de prudence, la règle de l’emploi du subjonctif devrait toujours être suivie puisque, dans tous les cas, la notion de concession et d’opposition véhiculée par la locution conjonctive implique que l’on écarte du plan de la réalité le fait qui est dans un premier temps envisagé dans la réalité; c’est la raison d’être même de l’emploi du subjonctif. « Bien qu’il eût raison en droit, le demandeur n’a pas obtenu gain de cause. » Il est toujours possible de formuler la phrase autrement pour éviter la locution conjonctive bien que, Ainsi, au lieu de dire : « Bien que cet avocat soit compétent pour plaider cette cause, son cabinet refuse systématiquement de lui confier des dossiers importants. », on pourra dire : « Cet avocat est incontestablement compétent pour plaider cette cause; pourtant, son cabinet refuse systématiquement de lui confier des dossiers importants.». De même, si on hésite devant l’emploi du conditionnel ou du subjonctif, on pourra écrire : « Le juge préférerait remettre le prononcé du jugement, mais il fera connaître sa décision dès aujourd’hui si les avocats insistent. », au lieu de : « Bien qu’il préférerait (ou bien qu’il préfère) remettre le prononcé du jugement, le juge fera connaître sa décision dès aujourd’hui si les avocats insistent.». On doit éviter d’employer de façon interchangeable les locutions bien que et même si, La locution conjonctive bien que introduit une concession qui vise une situation passée ou présente, tandis que même si sert à introduire une hypothèse ou une éventualité. « Bien que l’avocat ait déposé cette pièce dans les délais impartis, le juge n’a pas pu en tenir compte. » « Même si l’avocat déposait cette pièce dans les délais impartis, le juge ne pourrait pas en tenir compte. » Il est possible de faire suivre bien que d’un participe présent ou d’un participe passé, avec ellipse du sujet et du verbe être. Il faut bien s’assurer, cependant, que le sujet implicite du participe est le même que celui du verbe de la proposition principale. Il convient également de signaler que ce procédé stylistique doit être employé avec modération et réservé aux textes de style soutenu. « Bien qu’écrivant un français très correct, cette juge préfère rédiger ses jugements en anglais. » « Bien qu’ayant reçu sa formation en français, elle préfère rédiger ses jugements en anglais. »
© Centre de traduction et de terminologie juridiques (CTTJ), Faculté de droit, Université de Moncton
Comment savoir si c’est de l’indicatif ?
Comment reconnaître le mode indicatif ? Pour former le participe passé, on utilise le plus souvent le radical du verbe à l’infinitif et on y ajoute les terminaisons indiquées ci-dessous selon le groupe du verbe. Le 1er groupe a des terminaisons en é, le 2e groupe en i, et le 3e groupe en i, u, s ou t.
Exemples : 1er groupe (verbes terminant par -er) avec le verbe aimer en exemple : aimé, aimée, aimés, aimées.2e groupe (verbes terminant par -ir et dont le participe présent finit en -issant) avec le verbe aboutir : abouti, aboutie, aboutis, abouties.3e groupe (verbes terminant par -ir et dont le participe présent ne finit pas par -issant, verbes terminant en -oir et -re) avec :
le verbe mordre : mordu, mordue, mordus, mordues ; le verbe sentir : senti, sentie, sentis, senties ; le verbe feindre : feint, feinte, feints, feintes ; le verbe prendre : pris, prise, pris, prises.
Le subjonctif est le mode du virtuel. Il permet d’exprimer une hypothèse, un fait incertain, un souhait, une action envisagée, une envie, une émotion ou toute forme d’incertitude. Ex :
J’aimerais que tu viennes (souhait). Pour peu qu’il soit malade, il ne viendra pas (hypothèse).
En ce qui concerne l’écrit, il est nécessaire de se questionner préalablement sur le document à rédiger (mémoire, thèse, publication, etc.) et la discipline concernée (sociologie, chimie, linguistique, etc.), afin d’effectuer des recherches sur ce qui est considéré comme étant académique ou non dans ce cadre.
- De plus, si vous devez rédiger un écrit académique, vous bénéficiez sûrement d’orientations générales qui vous ont été précisées pour cet écrit.
- Enfin, avec Scribbr, nous vous proposons plusieurs articles dans notre partie portant sur le style académique, afin de vous guider pour respecter les exigences de ce style.
Le style académique correspond au style préconisé par les académies. Le style académique peut toucher de nombreux domaines différents, comme les arts et les sciences. Concernant l’écrit, selon le type de document rédigé (essai, publication mémoire, etc.) et les disciplines considérées (sciences, littérature, etc.), les normes exigées pour le style académique ne seront pas constamment identiques.
- Nous vous proposons toutefois des conseils globaux dans nos articles pour respecter le style académique relatif aux écrits académiques universitaires.
- Le gérondif est employé comme complément circonstanciel pour indiquer un fait intervenant en même temps qu’un autre fait exprimé : en salant mon plat, j’ai regardé Jeanne.
Le gérondif se compose toujours de la préposition « en » suivie du participe présent (en rêvant). En l’absence de la préposition « en » (rêvant), le verbe sous la forme finissant par -ant est un participe présent. Le gérondif est un mode impersonnel formé par la préposition « en » suivie du participe présent du verbe, par exemple : en dormant.
Les verbes pronominaux peuvent s’accorder selon les cas avec le sujet ou avec le complément d’objet direct s’il est placé avant le verbe. Ils peuvent également ne pas s’accorder, notamment si le complément d’objet avant le verbe est indirect, si le complément d’objet direct se situe après le verbe ou s’ils sont invariables.
Exemples Accord avec le sujet : Estelle s’est empar ée de son plan. Accord avec le COD avant le verbe : Ils se sont lav és, COI avant le verbe, pas d’accord : Estelle et Laurent se sont parlé. COD après le verbe, pas d’accord : Estelle s’est cassé la jambe,
- Verbe invariable : Ils se sont plu à dessiner tout l’après-midi.
- Les verbes pronominaux sont les verbes conjugués avec un pronom réfléchi comme le verbe se laver : je me lave, tu te laves, il/elle/on se lave, nous nous lavons, vous vous lavez, ils/elles/eux se lavent.
- Un verbe à la forme pronominale est un verbe se conjuguant avec un pronom réfléchi : s’appeler, se démarquer, se moucher, etc.
Le subjonctif se conjugue à quatre temps, deux temps simples (présent et imparfait) et deux temps composés (passé et plus-que-parfait). De manière générale, le subjonctif présent se forme sur le radical de l’indicatif présent auquel il faut ajouter les terminaisons suivantes : -e, -es, -e, -ions, -iez, -ent.
- Par exemple, pour le verbe aimer : que j’aime, que tu aimes, qu’il/elle/on aime, que nous aimions, que vous aimiez, qu’ils/elles/eux aiment.
- Les terminaisons de l’imparfait du subjonctif sont celles-ci : -sse, -sses, –