Conclusion – Vous l’aurez compris, lorsque l’on parle de métavers, il ne s’agit pas de réalité virtuelle, d’interactions 3D, de casque VR ni de jeux vidéo, bien que ces notions soient susceptibles d’en faire partie. Le métavers est une nouvelle version d’internet, également appelée web3 ou web 3.0, qui améliore la manière dont les gens interagissent entre eux et les espaces qu’ils créent.
C’est quoi exactement le metaverse ?
Le metaverse (contraction de ‘méta’ et ‘univers’, c’est -à-dire méta-univers) est un réseau d’environnements virtuels toujours actifs dans lequel de nombreuses personnes peuvent interagir entre elles et avec ces objets numériques tout en exploitant des représentations virtuelles – ou avatars- d’elles-mêmes.
Comment fonctionne le metaverse ?
Quel est le rapport entre les NFT (Non-Fungible Token) et le Metaverse ? – Les NFT (Non-Fungible Tokens) sont des actifs numériques construits sur une blockchain et possédant des caractéristiques uniques, telles que les droits de propriété, la rareté et la divisibilité.
Le Metaverse est un monde virtuel où les utilisateurs peuvent acheter et vendre des NFT. Dans le Metaverse, les NFT peuvent être utilisés pour représenter des actifs du monde réel comme l’art, la musique ou même des objets physiques. La popularité et l’utilisation du Metaverse augmentent, tout comme la valeur des NFT.
Ils permettent de stocker numériquement et de transférer la propriété d’actifs tout en assurant la liquidité du marché secondaire. En possédant un NFT dans le Metaverse, vous êtes essentiellement « propriétaire » d’une partie de ce monde,
Qui a créé le metaverse ?
Le Métaverse : une notoriété plus ou moins récente Le terme a en effet été inventé par l’écrivain de science-fiction et d’uchronie américain Neal Stephenson. Ce dernier est le premier à le décrire dans son roman : « Le Samouraï virtuel » sorti en 1992 (« Snow Crash » dans sa version originale).
Qui utilise le métavers ?
Qui sont les acteurs du métavers ? – Bien entendu, les infrastructures et les équipements nécessaires au métavers réclament de lourds investissements. Seules des entreprises à échelle mondiale sont capables de les mettre en œuvre. Parmi les acteurs, on retrouve de grandes entreprises des réseaux, mais aussi les Gafam : Facebook, nous l’avons vu, Microsoft avec son casque HoloLens et son métavers Mesh for Microsoft Teams pour les réunions, et Microsoft Mesh pour créer des univers virtuels ; Amazon, Apple et Google auraient aussi des projets en préparation.
Mais ce sont à ce jour les acteurs du jeu vidéo qui savent déjà maîtriser les moteurs 3D le plus en pointe. On peut citer Nvidia qui propose des cartes graphiques et son propre langage pour la création d’univers virtuels, USD (Universal Scene Description), qui se veut le futur HTML du métavers. Côté studio de jeux vidéo, la célèbre plateforme Roblox compte chaque jour plus de 50 millions d’utilisateurs actifs ayant recours à son moteur de jeu exclusif, Roblox Studio, pour créer, partager, acheter et vendre des jeux au sein de sa communauté en ligne.
Aujourd’hui, on ne devrait pas dire le métavers, mais les métavers. Ceux-ci sont à ce jour des sites différents avec des accès séparés. Il n’y a pas de passerelle et rien d’unifié. C’est un peu comme au début d’Internet avec plusieurs fournisseurs d’accès, plusieurs moteurs de recherche
Qui gère le metaverse ?
Qu’est-ce qu’un Metaverse exactement ? – Matthew Ball, spécialiste du sujet et auteur d’un ouvrage sur la question, liste les caractéristiques d’un Metaverse :
Le metaverse est persistant, c’est-à-dire qu’il ne s’arrête pas, il n’a pas de fin. On ne peut pas le mettre en pause, ni le réinitialiser. Il est permanent. Il est synchrone et en direct. Tout le monde a la même expérience du metaverse, en temps réel. Et ce, même si certains événements peut être programmés et se produire de manière autonome. Le metaverse est un univers généré par ordinateur. Il s’agit d’un environnement complet, pas d’incrustations en réalité augmentée. Le metaverse n’a pas de limite. Tout le monde peut y participer, il n’y a pas de taille maximum (ce qui pourrait poser problème car il faudra savoir gérer cette montée en charge au niveau infrastructures si le phénomène prend très vite de l’ampleur). Matthew Ball parle d’un metaverse où il n’y a « pas de plafond ». C’est une économie comme une autre. Pleinement fonctionnelle, elle donne la possibilité à quiconque de posséder des biens, d’acheter et de vendre, de créer de la « valeur », d’investir, etc. Il n’y a pas un seul metaverse et cet univers virtuel n’est pas la propriété de Meta/Facebook, A l’instar de la blockchain et des NFT, le metaverse est un phénomène décentralisé. Il n’y a pas d’autorité dans cette réalité virtuelle mais différentes entités qui peuvent – ou non – être compatibles entre elles. Les metaverse vont offrir une certaine forme d’interopérabilité, même s’il n’est toujours pas clair sur la facilité des passerelles entre chaque univers. Le système de la blockchain et des NFT devraient permettre une certaine fluidité mais il est encore possible que ceux qui imaginent leur propre metaverse tentent de garder cet univers en vase clos. Cela serait beaucoup moins intéressant si cela se produisait. Il faut espérer que ces différents mondes virtuels seront interconnectés mais rien n’est garanti. S’ils évoluent en silos, cela pourrait bien aboutir à un échec cuisant. A chacun d’imaginer le metaverse. Certes, les entreprises s’approprient déjà ce nouvel eldorado mais, de part son aspect décentralisé, chacun pourra créer son propre contenu et ses propres expériences dans le metaverse. Et ainsi changer la donne à son niveau.
Quelle est la différence entre le métavers et l’Internet ?
Comprendre la différence entre Web3 et métavers Bien que nous trouvions la différence entre le Web3 et les métavers, ils offrent aux utilisateurs un moyen unique de communiquer et de s’engager avec d’autres personnes en ligne. Au cours du développement de l’adoption de la technologie blockchain, nous entendons souvent parler de Web3 et de métavers.
- Tous deux sont censés constituer une nouvelle ère dans le monde numérique.
- Mais quelle est la différence entre le Web3 et les métavers ? Bien qu’ils soient souvent associés, le Web3 et les métavers sont différents.
- Cependant, les deux peuvent aller de pair.
- Alors, ont-ils tous deux un rôle essentiel à jouer dans l’avenir ? Web3 : qu’est-ce que c’est ? Si nous disons Web3, c’est bien sûr que nous sommes actuellement sur Web2 et que nous avons quitté Web1.
Construit sur la technologie de la blockchain distribuée et des Organisations Autonomes Décentralisées, Web3 est un internet décentralisé (DAO). Le cœur de cette technologie est un serveur contrôlé par une entreprise ou un individu. Web1 est le début de l’ère de la présence sur Internet, de 1991 à 2004 environ.
Aujourd’hui, l’internet n’est toujours qu’un lieu de partage d’informations. Sur le Web2, le contenu des informations partagées commence à varier d’un utilisateur à l’autre. Les médias sociaux tels que Facebook, Twitter, Youtube, etc. ont été présents à l’ère du Web2, qui reste notre ère actuelle. La technologie blockchain peut enfin renforcer l’hypothèse de l’existence de la prochaine version de l’internet, à savoir le Web3.
En reliant les deux, le Web3 est un internet plus étendu et diversifié avec un stockage d’informations décentralisé. La présence d’un navigateur décentralisé et d’un NFT est également considérée comme un marqueur précoce du Web3, car les serveurs et les réseaux fonctionnent sur des programmes dans le Web3, où les données sont également conservées.
Cette explication simple nous amène à la différence entre Web3 et métavers. Qu’est-ce qu’un métavers ? Si le Web3 est l’internet, le métavers est une forme plus futuriste de présentation du contenu de l’information. Le métavers est une abréviation entre le monde naturel et le monde virtuel. Dans le métavers, les clients peuvent s’engager plus intensément avec les applications et les services.
Le livre de science-fiction Avalanche de Neil Stephenson, qui traite du monde de la réalité virtuelle, est à l’origine de l’expression « métavers ». Mais depuis, l’idée s’est largement répandue grâce aux livres et aux films. Aujourd’hui, le développement de la technologie des métavers est rapide, suivant l’histoire de la science-fiction.
- Alors que le web2 présente les informations en deux dimensions, le métavers permet une interaction en trois dimensions.
- Présents dans divers domaines, tels que les jeux et les mondes virtuels pour faire de nombreuses choses, notamment le travail, la socialisation, ou même les médias sociaux, les métavers les feront paraître plus naturels.
La différence entre Web3 et métavers Web3 est la troisième génération du World Wide Web, tandis que le métavers est un monde de réalité virtuelle hypothétique où les utilisateurs peuvent interagir de manière réaliste entre eux et avec des objets numériques.
- Web3 est basé sur l’idée du web sémantique.
- Cette idée est un système de données connexes que les machines peuvent comprendre.
- Les métavers, quant à eux, sont basés sur la notion de réalité virtuelle et d’intelligence artificielle.
- La notion de métavers permet aux utilisateurs d’interagir de manière plus réaliste.
Le Web3 et les métavers sont encore aujourd’hui des concepts largement théoriques, mais de nombreux experts estiment que ces deux technologies joueront un rôle important dans l’avenir du web. Web3 et les métavers sont-ils similaires ? De nombreuses personnes ont encore besoin d’aide pour comprendre la différence entre le Web3 et les métavers.
Tout d’abord, très peu de personnes connaissent le Web3 et les métavers. Tous deux sont développés par de nombreuses personnes et organisations à partir d’autres concepts. Par exemple, d’ici 2021, Facebook affirme avoir investi au moins 10 milliards de dollars américains dans le projet de métavers. Cependant, leur point de vue diffère de celui d’autres personnes qui pensent que le métavers devrait être fragmenté et ne pas être entre les mains d’entreprises puissantes.
Deuxièmement, Web3 a été utilisé pour désigner à la fois Web3 et les métavers à différents moments. L’inclusion souligne simplement que les deux constituent la troisième version significative de l’internet. En outre, pour différencier le Web3 du Web antérieur, certaines personnes l’appellent simplement la prochaine version du Web immersif.
- Cette description est un métavers, pour le dire autrement.
- Une autre raison pour laquelle la différence entre Web3 et les métavers est difficile à définir est qu’ils se recoupent de plusieurs façons significatives.
- Le métavers est un monde virtuel qui permet aux utilisateurs d’interagir et d’expérimenter la vie d’une manière nouvelle.
Ce monde estompe la frontière entre le numérique et le physique, permettant aux gens d’utiliser leur identité dans le monde réel et de créer des personnages en ligne qui les représentent parfaitement. Web3 est une extension offrant aux utilisateurs davantage de possibilités de se connecter et de partager des informations.
Où se trouve le metaverse ?
L’origine de ce concept et ses interprétations dans le temps – Pour aller plus loin dans sa définition, il faut comprendre son origine. Ce terme voit le jour pour la première dans le livre Le Samouraï virtuel, de Neal Stephenson, en 1992. Dans son ouvrage, le romancier américain raconte l’histoire d’un entrepreneur à succès qui se met au défi de créer un monde parallèle dans lequel la réalité augmentée se mêle à la réalité virtuelle.
Son objectif ? Contrôler l’esprit de ses utilisateurs. Ce résumé doit sûrement te faire penser à Mark Zuckerberg et sa vision du metaverse, que nous décortiquons plus bas dans cet article. Cela fait donc maintenant 30 ans que le terme métavers existe. Celui-ci se démocratise peu à peu, notamment avec le film Ready Player One du célèbre Steven Spielberg, en 2018, ou encore d’autres œuvres cinématographiques telles que Matrix qui explore également ce concept.
Cette technologie va beaucoup plus loin que la réalité virtuelle. Ce dernier existe depuis plusieurs années et se compose de personnages fictifs pilotés par l’IA (Intelligence Artificielle). Autrement dit, le monde virtuel ne constitue pas un univers meta, mais plutôt un univers fictif créé pour le divertissement.
Le metaverse, lui, allie à la fois les jeux vidéo, les réseaux sociaux, l’e-commerce, des mondes immersifs en 3D, mais aussi des places de marché. Il faut le comparer à l’arrivée d’internet dans les années 80. À cette époque, il était très difficile d’appréhender ce qu’internet serait en 2020 et quels usages seraient faits.
C’est la même chose pour le métavers. Alors que cette conception technologique vise à devenir une réelle économie fonctionnelle et un monde collaboratif et connecté, son évolution et son utilisation dans les vingt prochaines années restent encore abstraites.
Est-ce que le metaverse existe déjà ?
« Les » métavers, un concept très large – En réalité, Facebook n’a rien inventé. L’entreprise de Mark Zuckerberg a réussi l’exploit d’avaler le terme « métavers » pour en faire sa propriété, mais a surtout créé la confusion dans la tête de millions de personnes.
- Beaucoup lient désormais Facebook, la réalité virtuelle et le métavers, alors que ces trois idées sont complètement distinctes.
- La réalité virtuelle est assurément une technologie d’avenir, mais rien ne dit que Facebook, avec sa filiale Oculus, restera la star du milieu.
- L’existence du concept de métavers unique n’est pas assurée.
On se demande notamment ce qu’Apple fera avec son casque en 2023, On imagine mal l’entreprise foncer dans les mêmes concepts que Meta, avec un monde virtuel. En réalité, les métavers sont anciens, même si l’on ne les appelait pas ainsi avant. Par définition, un métavers est « un monde virtuel, allant au-delà du monde réel »,
Les jeux vidéo comme GTA Online ou Fortnite, dans lesquels on interagit avec d’autres joueurs dans un monde virtuel. Les anciens concepts comme Second Life, où l’on menait une double vie avec un avatar dans un jeu vidéo. Les applications de rencontre en réalité virtuelle, comme VRChat, qui permettent de rencontrer des gens dans des faux lieux. Les applications pour jouer ou se divertir à plusieurs, en réalité virtuelle ou ailleurs, pour se retrouver dans des mondes virtuels.
Pour aller plus loin Dans les faits, toutes les expériences virtuelles avec des vraies personnes sont des métavers. Le rêve de Facebook, de créer le successeur d’Internet en 3D, n’est qu’un fantasme fondé sur un concept existant. Lorsque les médias parlent du métavers, ils parlent la plupart du temps de l’idée de Facebook.
Mais, le terme peut rapidement être détourné, notamment quand des startups imaginent vendre des parcelles dans un monde virtuel ou que des groupes comme Carrefour organisent des entretiens d’embauche sur une île virtuelle, Le métavers veut tout et rien dire et l’on ne peut que regretter que celles et ceux qui en parlent oublient parfois cette distinction.
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Quand va sortir le métavers ?
Applications –
- Créé en 1985 et sorti en version beta l’année suivante, le jeu Habitat est sans doute le premier environnement multi-joueurs, lancé par Lucas Arts sur Commodore 64, en partenariat avec America Online, Les participants y étaient représentés par des avatars évoluant dans un monde virtuel.
- En 1993, Steve Jackson Games a lancé un MMO (un système de réalité virtuelle basé sur du texte et à faible consommation de bande passante) appelé The Metaverse et intégré à leur système online de BBS Illuminati Online. Plusieurs autres éditeurs de jeux y ont ouvert des commerces virtuels, préfigurant l’engouement commercial et immobilier que connaîtront d’autres logiciels des années 2000.
- Au milieu des années 1990, SenseMedia a créé un MMO appelé SnowMOO. Le monde était inspiré de Snow Crash et correspondait à une mise en œuvre d’un métavers basé sur du texte. SenseMedia a aussi lancé ChibaMOO (aussi appelé The Sprawl) qui était inspiré de la littérature Cyberpunk de William Gibson mais qui prenait lui aussi la forme d’un métavers basé sur du texte.
- Active Worlds, qui était entièrement inspiré de Snow Crash, a rendu populaire le projet de créer un métavers en 1997 en diffusant des mondes de réalité virtuelle capables de mettre en application le concept du métavers.
- Toujours en 1997, Canal+ Multimedia et Cryo ont proposé Le Deuxième Monde, un environnement virtuel souvent présenté comme un des précurseurs de Second Life.
- En 2003, Second Life est le pionnier d’une plateforme sociale et économique basée sur un système de micropaiement où les utilisateurs ont la propriété intellectuelle de leurs créations, et sont libres de construire eux-mêmes leurs espaces et leurs communautés.
- Vircadia est un métavers open source, décentralisé et gratuit ou les utilisateurs peuvent héberger leurs propre serveurs,, Il existe aussi Overte qui a pour but d’améliorer les bugs et défauts de Vircadia,
- « Decentraland », créé en 2020, est une plate-forme de réalité virtuelle 3D décentralisée fondée sur les jetons non fongibles (NFT),
- Le 28 octobre 2021, Meta (précédemment nommé Facebook ) lance son métavers Horizon Worlds,,,,
- Le 29 juin 2022, Jamespot lance un métavers professionnel,
La prolifération des métavers amène à se questionner sur leur encadrement juridique, notamment au regard de la gestion des données et de la propriété intellectuelle dans ces mondes virtuels, Par ailleurs, cette prolifération est elle-même en contradiction avec l’idée originale de métavers, qui est censé être un univers unique et d’accès libre, et pas un marché concurrentiel de serveurs privés.
Pourquoi aller dans le metaverse ?
Comment le metaverse va-t-il influencer notre avenir ? – Grâce à la réalité virtuelle et à la réalité augmentée, le metaverse permet de se téléporter dans n’importe quel espace de travail virtuel grâce à son avatar. Il offre l’opportunité aux entreprises d’organiser des réunions internes tout en laissant leurs employés rester chez eux.
- Le groupe Meta planche déjà sur le projet Horizon Workrooms pour favoriser le télétravail.
- Le metaverse peut aider les entreprises du monde entier à faire des transactions sans avoir à prendre les transports pour voyager à l’autre bout du monde.
- Les nouveaux systèmes d’économie basés sur les cryptomonnaies et les NFT seront aussi intégrés au metaverse.
À l’image du film Ready Player One, le metaverse permet de communiquer avec ses amis et sa famille, ou bien de socialiser avec d’autres utilisateurs. Il offre la possibilité de pratiquer différentes activités comme du sport, aller à un concert, jouer à des jeux vidéo ou encore faire du shopping physique ou virtuel sans avoir à se déplacer de chez soi.
Quand sera disponible le metaverse ?
Un investissement record de Facebook pour développer la technologie – Pour développer le métaverse, Facebook compte investir très massivement. Mark Zuckerberg a ainsi indiqué que son entreprise allait dépenser pas moins de 10 milliards de dollars, dès cette année, pour développer son projet de mondes virtuels,
- Une somme qui devrait augmenter dans les prochaines années.
- Dans le document présentant les résultats financiers du troisième trimestre du groupe, une note précisait : « Nous nous engageons à donner vie à cette vision à long terme et nous prévoyons d’augmenter nos investissements au cours des prochaines années ».
Conscient qu’il s’agit d’un investissement sur le long terme, Mark Zuckerberg a précisé à des analystes que : « c e n’est pas un investissement qui va être rentable pour nous dans un avenir proche ». Le patron du réseau social géant a aussi indiqué qu’il avait l’intention d’embaucher pas moins de 10.000 employés en Europe pour développer ce projet. En décembre 2021, Meta lance Horizon Worlds, son premier metaverse accessible uniquement en réalité virtuelle. Véritable espace de co-création, il permet à ses utilisateurs de se réunir pour construire, communiquer, créer mais surtout vendre et acheter des biens numériques.
Comment créer son propre metaverse ?
Ce dont vous avez besoin pour construire dans le metaverse – Pour intégrer le metaverse, il vous faut un ordinateur et une connexion internet, Cependant, pour la meilleure expérience, il est essentiel d’avoir un portefeuille Web3 pour créer un compte et échanger vos créations de metaverse sur un marché NFT. Pour tirer pleinement parti de la construction de quelque chose dans le metaverse, y compris l’achat de votre propre parcelle de terrain et la vente de vos créations, vous devrez vous procurer un portefeuille Web3 et la crypto-monnaie appropriée pour le metaverse dans lequel vous construisez.
- Avec un petit investissement, vous pouvez créer des NFT et les vendre sur l’un des nombreux marchés NFT.
- En général, vous n’avez pas besoin d’avoir une expérience de codage ou de programmation pour intégrer le metaverse.
- Mais certaines plateformes exigent que vous ayez des connaissances de base en conception 3D,
Dans ce cas, il est recommandé de visionner des vidéos Youtube pour se former ou même de suivre un cours de conception 3D.
C’est quoi le metaverse de Facebook ?
Un monde en réalité virtuelle – Le metaverse de Facebook est un monde virtuel qui est créé et géré par Meta (anciennement Facebook). Vous pouvez y accéder via une application ou un navigateur web. Cela vous permet de vous connecter et de communiquer en utilisant votre avatar. Page d’accueil d’Horizon Worlds, le metaverse de Facebook Ce metaverse est conçu pour offrir une expérience immersive et interactive à ses utilisateurs, Grâce à la technologie de la réalité virtuelle, vous pouvez vous déplacer dans le monde virtuel de manière fluide et naturelle, en utilisant votre corps et vos mouvements pour naviguer cet univers.
- Par exemple, en utilisant votre avatar et en effectuant des actions telles que parler, saisir des objets, ouvrir des portes, etc.
- Par ailleurs, ce monde virtuel est en constante évolution et de nouvelles fonctionnalités et expériences sont ajoutées régulièrement,
- Vous pouvez donc toujours découvrir de nouvelles choses et vous immerger dans un monde en constante évolution.
Comme le monde réel finalement !
Quels sont les différents metaverse ?
Le metaverse a fait sensation dans le monde de la tech. Selon Blockchain Gamer, près de 3 milliards de dollars ont été dépensés en terrains virtuels en 2022. Les plateformes de metaverse (ou métavers) sont ainsi les pionnières de nouvelles possibilités pour leurs utilisateurs de socialiser, de jouer à des jeux, d’assister à des événements et même de créer des entreprises.
- Et selon leur discours, elle permettent de fusionner le virtuel et le physique.
- Alors, que nous propose donc ce marché, et dans quoi tous ces dollars ont-ils été dépensés ? Explorons donc les plateformes metaverse qui se trouvent à la pointe de la technologie pour construire et héberger les terrains de jeu virtuels du futur.
Vous voulez en savoir plus sur les meilleures plateformes de metaverse ? Rejoignez notre communauté francophone sur Telegram pour des reviews, des conversations sur les différents projets crypto du secteur, des analyses techniques et des réponses à vos questions par des experts ! Les plateformes de metaverse permettent aux individus comme aux développeurs de créer leurs propres versions de cet univers virtuel. En général, ces plateformes sont interopérables, immersives et interactives. Beaucoup permettent aux utilisateurs ainsi qu’aux créateurs d’accumuler des récompenses et de monétiser leur contenu ou leurs actifs au fil du temps.
Au cours des dernières années, de nombreux secteurs, allant du gaming à la mode en passant par les soins de santé, ont établi leur présence dans un monde virtuel. Actuellement, que proposent donc les principales plateformes de metaverse ? En octobre 2021, un ra pport de MRS Digital a révélé qu’environ 2,5 millions de recherches comprenaient le mot « metaverse ».
Bien que cette hausse soit en grande partie due au changement de nom de Facebook pour Meta, il s’agit en réalité d’une statistique trompeuse. La concurrence est rude sur ce marché, et Meta est loin d’être le meilleur des metaverses. Voici une liste complète des dix principales plateformes à surveiller en 2023.
Quelles sont les limites du metaverse ?
Les limites du metaverse – Si le développement du metaverse apparaît prometteur, sa traduction dans la réalité quotidienne et sa diffusion dans le monde professionnel n’est pas pour tout de suite. Les entreprises devront investir pour adopter cette nouvelle technologie en équipant leurs salariés du matériel nécessaire.
De plus, comme pour toute nouvelle innovation technologique, l’acceptation et l’appropriation par les individus joue un rôle déterminant. Le metaverse pourrait, dans un premier temps, discriminer le public le moins à l’aise avec les environnements virtuels. Par ailleurs, la mise en place d’une régulation et d’un cadre juridique sera nécessaire pour prévenir les comportements déviants comme le harcèlement qui peut tout à fait se manifester dans un espace virtuel.
Enfin, le metaverse ne peut pas remplacer le contact humain. Le métaverse en RH doit être envisagé comme un complément et non un substitut aux interactions réelles. Il s’agit d’une opportunité de diversifier les échanges et les façons de travailler, au risque sinon de nous plonger dans une réalité quelque peu dystopique.
Comment entrer dans le metaverse de Facebook ?
Pour accéder au metaverse, l’utilisateur doit avoir un casque de réalité virtuelle. Oculus VR est le modèle le plus vendu dans le monde. Avant d’y aller, il doit bien configurer le casque, charger la batterie et le connecter à Internet.
Quel est le projet de Meta ?
Le potentiel : Des limites technologiques et sociétales majeures – Mark Zuckerberg l’a reconnu : construire le multiverse prendra « des années ». Certains produits, comme de véritables lunettes pour la réalité augmentée, baptisées « Project Nazare », n’ont même pas de date de sortie.
- Le tracking des mains a fait des progrès mais les gestes le bras levé restent fatigants.
- Meta mise sur son projet d’interface neuronale au poignet pour écrire avec des micro-mouvements, puis, à terme, rien que par la pensée.
- L’économie du metaverse reste à inventer, mais les briques élémentaires sont là, avec les cryptomonnaies et les NFT qui peuvent servir de titre de propriété pour un objet virtuel,
Au final, le principal frein reste avant tout sociétal : certains sont enthousiasmés par cette vision du futur, d’autres terrifiés par la raréfaction des interactions humaines en chair et en os. Surtout quand cet avenir est construit par une entreprise avec le passif de Facebook.
Quel est le futur du metaverse ?
Mark Zuckerberg rêve de Metaverse – Suite à une forte croissance pendant la crise sanitaire de 2020-2021, le groupe Facebook passe de 48 268 employés en mars 2020 à plus de 87 000 employés en septembre 2022, et se renomme Meta le 28 octobre 2021. Ce changement traduit la nouvelle stratégie du groupe (et surtout de son dirigeant Mark Zuckerberg) : le Metaverse sera le futur du web ! Définir ce qu’est le Metaverse n’est pas chose aisée, car on a tendance à le confondre avec de simples univers virtuels comme le jeu Second Life qui a connu son heure de gloire entre 2003 et 2007. Dans le Metaverse, vous pourrez faire à peu près tout ce que vous êtes capables d’imaginer – rejoindre des amis ou de la famille, travailler, apprendre, jouer, acheter, créer – mais aussi des expériences complètement nouvelles qui ne correspondent pas à notre façon actuelle d’appréhender les ordinateurs ou les téléphones.
- Mark Zuckerberg C’est donc un véritable espace de vie qu’on peut retrouver dans le Metaverse.
- De vie professionnelle et de vie personnelle qui s’y mêleront au sein d’ une expérience immersive de réalité virtuelle à très grande échelle,
- Il s’agit d’un monde ouvert et permanent qui est toujours accessible et dans lequel on peut aussi bien faire du shopping pour décorer son logement virtuel qu’assister à des réunions de travail, sans oublier la possibilité de créer des œuvres d’art.
En résumé, c’est une alternative au monde réel avec la possibilité de conserver (ou de se créer) une véritable individualité en acquérant des objets rares ou uniques grâce à la technologie NFT (par exemple, des accessoires de marques de luxe pour l’avatar qui nous représente).
- La promesse est belle, mais cette alternative a un coût : elle nécessite d’investir dans un casque de réalité virtuelle qui pourra être complété par des capteurs tactiles afin d’optimiser les sensations d’interactions.
- Il faut également investir dans une monnaie virtuelle afin d’effectuer des transactions commerciales au sein du Métavers, sans parler de la nécessité de se connecter à internet grâce à la fibre afin de bénéficier de la meilleure expérience possible.
Les dispositifs de réalité augmentée (dont on attend encore le lancement par les grands constructeurs) pourront aussi être utilisés pour accéder au Metaverse, en superposant des éléments virtuels à ce qui se trouve sous nos yeux. Le terme M e tavers e (ou Métavers en bon français) est apparu pour la première fois en 1992 dans le roman de science-fiction Le Samouraï Virtuel de Neal Stephenson qui est considéré comme une œuvre majeure du genre du cyberpunk. Le M e tavers e imaginé par Mark Zuckerberg existe depuis 2021 (Facebook n’est pas la seule entité qui propose une solution de ce type ), mais son usage par le grand public ne décolle pas, Couverture du roman Le Samouraï Virtuel (Snow Crash en VO) de Neal Stephenson
Quelle est le futur de l’Internet ?
Petite histoire du Web : l’évolution d’Internet du Web 1.0 au Web 2.0 – Le 2 septembre 1969, 12 mètres de câble relient deux calculateurs qui échangent alors leurs premiers paquets de données. La marche du Web a débuté. Mais ce n’est que 20 ans plus tard, en 1989, par l’invention du HTML et de l’URL, que Tim Berners-Lee et le CERN mettent en ligne la,
Il y a 30 ans, en 1991, le même Tim Berners-Lee créé le World Wide Web, destiné au grand public. C’est le Web 1.0, l’ Internet originel, statique, en lecture seule, où l’internaute est passif. Celui-ci peut uniquement consulter les informations contenues dans des pages créées par des informaticiens. Puis la marche de l’histoire s’accélère rapidement pour ne plus s’arrêter.
Dès la fin des années 90 et début des années 2000, les internautes vont pouvoir ajouter du contenu, des liens, des commentaires. On rentre dans l’ère du Web 2.0, l’Internet dynamique, participatif, interactif, communautaire. Bientôt naîtront et prospèreront les réseaux sociaux et avec eux la masse infinie d’UGC (User Generated Content), jusqu’à ce qu’Internet ne devienne notre contexte par défaut.
« Le système est en train d’échouer » – Le créateur du Web en personne s’inquiète de la tournure des choses et de l’avenir d’Internet : mainmise des GAFAM, risques de manipulation, de désinformation, menace sur la neutralité du Net Sa vision originelle du Web a été dévoyée sur l’autel du revenu publicitaire.
Mais voici qu’un sauveur potentiel arrive, une nouvelle itération du Web, qui se rêve en défenseur des libertés : le Web3. Dans ce thread Twitter, vous en trouverez un résumé très pertinent. « Web3 = Web 2.0 + decentralization : Web3 is anything you currently use in the internet and decentralizing it ».
Précisément ? C’est encore difficile à dire. Et ça n’a rien de très étonnant. Ce n’est que rétrospectivement que la limite entre Web statique et Web participatif, pour différencier Web 1.0 et Web 2.0, a pu être édictée. Les technologies qui façonneront le futur d’Internet et du Web existent déjà : blockchain, architectures distribuées, intelligence artificielle, cloud et edge computing, Peer-to-Peer, open-source, réalité virtuelle, Internet of Things (IoT – Internet des objets) Pour certains, nous sommes déjà entrés dans la prochaine étape.
Pour d’autres, il s’agit plutôt de tendances lourdes, définissant les contours de ce que sera le Web demain. Mais quoiqu’il en soit, ces technologies sont les fondations d’une nouvelle étape du Web. Sans trop s’avancer, on peut également dire que les clés de la compréhension du Web 3.0 résident dans les concepts de décentralisation et de transfert de valeur.
- C’est en tout cas l’objectif poursuivi par ses défenseurs : associer leurs efforts aux innovations technologiques pour réduire l’hégémonie des GAFAM sur notre vie numérique.
- Dès lors, quelles sont les promesses du Web3 dans ce sens ? En 1989, Tim Berners-Lee avait imaginé Internet comme une plateforme ouverte.
La mission que se donne le Web 3.0 est de réaliser cette vision d’un Internet plus ouvert, grâce à la décentralisation, Sa promesse est de redonner à ses utilisateurs le contrôle et la propriété de leurs données, en retirant de l’équation les intermédiaires.
Décentralisation : Ce n’est pas une autorité centrale qui le contrôle, mais les personnes qui l’utilisent elles-mêmes. Transparence et ouverture sont des notions natives du Web 3.0. On pourrait le qualifier de Web « démocratique » : en faisant partie d’une blockchain, en contribuant à son fonctionnement, vous avez un droit à la parole sur la manière dont le réseau fonctionne, et pour faire une modification sur le protocole, une validation des autres utilisateurs est nécessaire. Sécurité : la technologie blockchain, l’architecture distribuée, sécurise les échanges puisqu’il n’y a pas de point central de défaillance. Le Web 2.0 est vulnérable aux attaques car il est centralisé sur les serveurs des propriétaires des plateformes. Une attaque au cœur d’une plateforme et c’est la plateforme qui tombe. Pour attaquer un protocole Web 3.0, il faudrait attaquer, en même temps, tous les ordinateurs qui composent le réseau. C’est quasiment impossible. Si un ou plusieurs nœuds du réseau est attaqué, les autres nœuds continuent de fonctionner normalement. Liberté : une publication sur le Web 3.0 est inaltérable. Personne ne peut la retirer. Dans le Web 2.0, chaque plateforme peut bannir un utilisateur ou censurer un contenu comme il l’entend. Nuançons tout de même, car la liberté octroyée par le web 3.0 pose de nombreuses questions sur le plan éthique. Dès lors, comment lutter contre les discriminations ou la haine en ligne ? Propriété des données : chacun possède ses propres données et partage ce qu’il souhaite. Vous n’avez pas besoin de divulguer d’informations personnelles, même pour réaliser une transaction financière. Vous n’avez besoin que d’un numéro de portefeuille chiffré, qui ne dit rien de vous. Sur le Web 2.0, n’importe quelle action demande de fournir votre nom, votre mail, votre numéro de téléphone, etc. Aussi, dès qu’une data y est chargée sur Internet, elle ne vous appartient plus. Elle appartient au propriétaire de la plateforme sur laquelle vous l’avez chargée et il s’en servira, par exemple, pour faire fructifier ses espaces publicitaires. : tout comme la transparence et l’ouverture, l’argent est natif du Web3. Il s’échange sans aucun intermédiaire et sans restriction alors que, hors du Web 3.0, les transferts internationaux sont coûteux et compliqués à réaliser.
Un monde nouveau est en train de naître, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités. Nous sommes à l’aube de découvrir une nouvelle façon de créer les business, Dans le Web 3.0, dès le premier jour d’une entreprise, tout un chacun peut décider de participer à sa construction ou d’y investir son argent.
En voici quelques exemples : permet ainsi aux participants de prendre part à la gouvernance du projet. paie les développeurs en cryptomonnaie pour qu’ils travaillent sur des problèmes en open source. fait participer les parties prenantes aux décisions et au vote des propositions. De très nombreux protocoles (dont par exemple :,,, ) récompensent la participation et permettent la gouvernance par l’émission de jetons.
Ces protocoles, tout comme l’ensemble des DAO (Decentralized Autonomous Organization), font naître aujourd’hui une nouvelle façon d’entreprendre, de créer et de prospérer. Cette alternative à la conception traditionnelle du business a gagné progressivement en popularité.
Aujourd’hui, même les sociétés de capital-risque s’y intéressent. Les NFT (Non Fungible Token) sont un autre concept natif du Web 3.0. Vous en avez probablement déjà entendu parler très fréquemment ces derniers mois. Ils sont, en eux-mêmes, des éléments constitutifs de l’Internet du futur, Et parfaitement expliqués par Kayvon Tehranian.
En substance : Les NFT sont les vecteurs de la rémunération des contenus et des idées produites par les utilisateurs du Web. Ils permettent aujourd’hui de rompre avec le modèle économique qui vous offre du contenu gratuitement, certes, mais en échange de vos données personnelles.
Un NFT, c’est le titre de propriété d’un fichier sur Internet. Cependant, au contraire du monde physique, être propriétaire d’un NFT n’empêche pas les autres d’en profiter. Mieux encore, plus le NFT est consulté et apprécié, plus sa valeur peut augmenter. L’avenir d’Internet sera modelé par les NFT. Ils révolutionnent déjà l’ par exemple.
Les NFT donneront le contrôle économique aux créateurs, pas aux plateformes. Ils permettront à chacun de soutenir les idées et les productions qu’il admire. Ils réussiront là où le Web 2.0 a échoué : en permettant à l’information de rester gratuite tout en rémunérant ceux qui la produise.
- La révolution du Web 3.0 réside ni dans les technologies qu’il utilise, ni dans les fonctionnements qu’il adopte.
- Ce ne sont là que des moyens.
- En réalité, la révolution réside dans la distribution de la valeur,
- Cette valeur qui, en s’affranchissant des intermédiaires, passe directement des créateurs aux utilisateurs.
C’est le circuit-court appliqué au Web. Il y a ceux qui voient dans le Web 3.0 le futur d’Internet, et ceux qui pensent que nous y sommes déjà. À en voir l’effervescence autour des cryptomonnaies et des NFT, à en dénombrer les protocoles et les projets, on peut légitimement se dire qu’il est en bonne voie.
- Ainsi le,
- Un collectif dont la mission est de « produire un Web décentralisé et équitable, où les utilisateurs contrôlent leurs données et leur identité ».
- Plus haut, je citais quelques exemples d’organisations décentralisées afin d’illustrer le Web 3.0.
- Il ne s’agissait évidemment que de quelques exemples parmi plus d’une centaine de DAO.
Et si vous craignez de perdre les fonctionnalités et les usages que vous connaissez dans le Web 2.0 ? N’ayez crainte, il y a déjà des services décentralisés pour remplacer nos plateformes habituelles. Enfin, le nerf de la guerre : l’argent. D’aucun peut croire, à la lecture du manifeste de la Fondation Web3 ou des promesses listées ci-dessus, que tout cela reste une rêverie. Tout cela n’est d’ailleurs qu’un début. Nous ne sommes qu’aux prémices de cette révolution. Pour s’en rendre compte, il suffit de comparer l’évolution dans le temps des taux d’adoption d’Internet et des cryptomonnaies. À l’aube de 2022, l’adoption des cryptomonnaies est au même stade qu’Internet en 1998. C’est-à-dire au tout début du Web 2.0 ! Records du cours des cryptomonnaies, engouement des entreprises « traditionnelles » (y compris celles issues d’Internet) pour la blockchain et les NFT, croissance de l’adoption par le public Tous indiquent que le Web 3.0 fera bien partie intégrante du futur d’Internet,
Les sont fréquentes et la sécurité réputée infaillible du Web 3.0 n’échappe pas toujours aux hackers malveillants. Dans un sondage dévoilé en novembre 2021, le manque de connaissance et le niveau de risque sont les deux principales l’adoption des cryptomonnaies. Même les NFT ne sont pas épargnés par la critique. a ainsi été créé pour dénoncer le stockage des images des NFT, pouvant valoir plusieurs millions de dollars sur des serveurs centralisés et donc soumis aux risques de perte totale. La liberté absolue et l’anonymat peuvent également faire craindre nombre de dérives – des propos extrémistes aux transactions illégales en passant par le blanchiment d’argent sale. Mais sans même parler d’illégalité, l’adoption majoritaire par le grand public aura du mal à se faire sans des signes positifs de leurs gouvernements. Sans parler d’adoption de la crypto à l’échelle d’un pays, comme le Salvador a pu le faire avec le Bitcoin, les cadres fiscaux manquent de clarté sur les activités liées à la DeFi (Decentralized Finance).
Aussi, si je vous demande de me donner les tendances de l’année, vous me répondrez certainement : Métavers, IA et Blockchain ou Crypto. En 2018, ici même, le terme était déjà qualifié de « buzzword » 2016. Certes, l’adoption de la cryptomonnaie suit le rythme de celle d’Internet à ses débuts.
- Mais dans un monde où tout va beaucoup plus vite qu’il y a 20 ans, ne devrait-on pas voir une croissance plus rapide ? Enfin, la question écologique est une autre des limites du système.
- Bien qu’Elrond, une blockchain plus écologique que les crypto phares (Bitcoin, Ethereum) émerge doucement, le minage de crypto reste extraordinairement énergivore.
C’est la raison qui pousse la Suède à demander à l’Europe d’. Le seul minage du Bitcoin dans le monde équivaut ainsi à la consommation énergétique de la Finlande. De nombreux freins jonchent le chemin du Web 3. Il fait déjà partie de l’évolution du web, il continuera assurément à se développer demain, mais il ne sera probablement pas seul.
Quelles sont les types d’Internet ?
Toutes les technologies pour avoir accès à Internet – Plusieurs technologies permettent de recevoir Internet à domicile. Derrière l’ADSL, de loin la plus répandue, la fibre optique, le câble mais aussi le satellite, la 4G et la boucle locale radio ont aussi leurs atouts. Voici toutes les solutions existant à ce jour pour se connecter à Internet chez soi.
Est-ce que le metaverse existe déjà ?
« Les » métavers, un concept très large – En réalité, Facebook n’a rien inventé. L’entreprise de Mark Zuckerberg a réussi l’exploit d’avaler le terme « métavers » pour en faire sa propriété, mais a surtout créé la confusion dans la tête de millions de personnes.
- Beaucoup lient désormais Facebook, la réalité virtuelle et le métavers, alors que ces trois idées sont complètement distinctes.
- La réalité virtuelle est assurément une technologie d’avenir, mais rien ne dit que Facebook, avec sa filiale Oculus, restera la star du milieu.
- L’existence du concept de métavers unique n’est pas assurée.
On se demande notamment ce qu’Apple fera avec son casque en 2023, On imagine mal l’entreprise foncer dans les mêmes concepts que Meta, avec un monde virtuel. En réalité, les métavers sont anciens, même si l’on ne les appelait pas ainsi avant. Par définition, un métavers est « un monde virtuel, allant au-delà du monde réel »,
Les jeux vidéo comme GTA Online ou Fortnite, dans lesquels on interagit avec d’autres joueurs dans un monde virtuel. Les anciens concepts comme Second Life, où l’on menait une double vie avec un avatar dans un jeu vidéo. Les applications de rencontre en réalité virtuelle, comme VRChat, qui permettent de rencontrer des gens dans des faux lieux. Les applications pour jouer ou se divertir à plusieurs, en réalité virtuelle ou ailleurs, pour se retrouver dans des mondes virtuels.
Pour aller plus loin Dans les faits, toutes les expériences virtuelles avec des vraies personnes sont des métavers. Le rêve de Facebook, de créer le successeur d’Internet en 3D, n’est qu’un fantasme fondé sur un concept existant. Lorsque les médias parlent du métavers, ils parlent la plupart du temps de l’idée de Facebook.
- Mais, le terme peut rapidement être détourné, notamment quand des startups imaginent vendre des parcelles dans un monde virtuel ou que des groupes comme Carrefour organisent des entretiens d’embauche sur une île virtuelle,
- Le métavers veut tout et rien dire et l’on ne peut que regretter que celles et ceux qui en parlent oublient parfois cette distinction.
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Pourquoi aller dans le metaverse ?
Comment le metaverse va-t-il influencer notre avenir ? – Grâce à la réalité virtuelle et à la réalité augmentée, le metaverse permet de se téléporter dans n’importe quel espace de travail virtuel grâce à son avatar. Il offre l’opportunité aux entreprises d’organiser des réunions internes tout en laissant leurs employés rester chez eux.
- Le groupe Meta planche déjà sur le projet Horizon Workrooms pour favoriser le télétravail.
- Le metaverse peut aider les entreprises du monde entier à faire des transactions sans avoir à prendre les transports pour voyager à l’autre bout du monde.
- Les nouveaux systèmes d’économie basés sur les cryptomonnaies et les NFT seront aussi intégrés au metaverse.
À l’image du film Ready Player One, le metaverse permet de communiquer avec ses amis et sa famille, ou bien de socialiser avec d’autres utilisateurs. Il offre la possibilité de pratiquer différentes activités comme du sport, aller à un concert, jouer à des jeux vidéo ou encore faire du shopping physique ou virtuel sans avoir à se déplacer de chez soi.
Comment entrer dans le métavers ?
Exemples de métaverse et scénarios de fonctionnement – Le metaverse peut être utilisé dans de nombreux cas, aussi bien pour le divertissement que pour le travail et plus encore. Certains projets sont encore fictifs, tandis que d’autres sont accessibles dès maintenant.
Le monde du travail et des affaires. ur le marché actuel du travail à distance et des réunions Zoom, de nombreuses personnes sont déjà dépendantes d’Internet pour travailler. Le métaverse pourrait permettre une expérience professionnelle plus naturelle et collaborative. Les réunions pourraient se tenir dans un espace VR immersif, où les équipes se rencontrent à l’aide d’avatars numériques et ressentent le même sentiment de connexion que dans une salle de conférence physique. Les partisans du concept de métavers y voient un moyen de profiter des avantages du travail à distance sans perdre les meilleurs aspects de l’expérience au bureau. Le divertissement. TLe métaverse se transforme déjà en arène pour des expériences de divertissement immersives, des concerts de musique aux jeux multijoueurs. La franchise de bataille royale en ligne Fortnite a organisé plusieurs grands événements musicaux, permettant aux joueurs d’assister à des spectacles dans un monde virtuel. L’un des arguments de vente du divertissement dans les metaverse est l’élimination de la géographie comme barrière : vous pouvez vivre des expériences virtuelles immersives lors de concerts et d’événements sportifs sans avoir à être physiquement présent. L’éducation. Grâce à son intégration dans les systèmes de VR et AR, le métavers pourrait être un outil puissant pour l’éducation et la formation. Les étudiants peuvent assister aux cours dans des environnements de réalité virtuelle même s’ils ne peuvent pas se rendre physiquement sur le campus de leur université ou de leur école. Au lendemain de la pandémie de Covid, il est facile de voir comment la technologie des métavers pourrait être bénéfique pour les systèmes éducatifs. Vie sociale et loisirs. Le caractère immersif des sites Internet basés sur la réalité virtuelle pourrait, en théorie, rendre plus efficace la connexion sociale dans les espaces numériques. Si vous êtes loin de chez vous et que vos amis vous manquent, vous pourriez enfiler un casque et les rencontrer dans les mondes virtuels du métavers. Qu’il s’agisse de participer aux événements de divertissement abordés plus haut, de jouer à des jeux ou de simplement passer du temps ensemble, l’interaction sociale dans le métavers pourrait être une expérience plus authentique et plus convaincante que dans la version actuelle d’Internet.
Le contenu du métavers est accessible à partir de n’importe quel appareil équipé d’une connexion Internet, même si l’idéal est d’utiliser un appareil offrant une interface de réalité virtuelle. Pour l’instant, cependant, vous ne pouvez pas vraiment accéder au métavers, puisque dans un certain sens, il n’existe pas vraiment.
Il est possible d’utiliser une console de jeux ou un ordinateur pour assister à un concert dans Fortnite. Avec un casque VR, vous pouvez passer du temps avec vos amis sur la plateforme Horizon Worlds de Meta. De nombreuses expériences de métavers sont disponibles, mais elles existent séparément les unes des autres sur des plateformes différentes, accessibles via une multitude d’appareils.
Tant que ces éléments dispersés du contenu des métavers ne seront pas unifiés en un seul écosystème, il n’y aura pas de métavers unique. Les entreprises technologiques comme Meta investissent des sommes considérables dans le développement des métavers, malgré leur nature largement théorique.