Le 23 décembre 1888, Vincent Van Gogh se coupait l’oreille gauche, à Arles Des chercheurs du Centre médical universitaire de Groningen aux Pays-Bas ont décortiqué plus de 900 lettres écrites par le célèbre peintre, notamment à son frère Théo. — Dans l’étude qui vient d’être publiée, les scientifiques pensent que Vincent Van Gogh souffrait d’un grave trouble de la personnalité, aggravé par une forte addiction à l’alcool, dont le sevrage aurait entraîné une crise de délire.
Qui a coupé l’oreille de Van Gogh ?
Le jour où Van Gogh s’est coupé l’oreille La grande série de l’été (22/37) Article réservé aux abonnés Dans la soirée du 23 décembre 1888, Vincent Van Gogh se coupe l’oreille à l’aide d’un rasoir, dans la «maison jaune» arlésienne qu’il partage avec Paul Gauguin.
Dispute, bagarre ou accès de folie ? Le mystère reste entier. par publié le 10 août 2021 à 20h11 Nul ne saura jamais catégoriquement ce qu’il s’est passé, tard dans la soirée du dimanche 23 décembre 1888, dans cette «maison jaune» du 2 place Lamartine, à Arles, qui, cinquante-six ans plus tard, ne survivra pas aux bombes de l’US Air Force (soucieuse, non pas d’effacer des preuves, mais de compliquer la débâcle allemande), mais que l’on peut encore admirer au Van Gogh Museum d’Amsterdam, telle que peinte trois mois avant le drame.
Ce qui ne fait aucun doute, toutefois, c’est que le gendarme dépêché sur les lieux, le lendemain à l’aube, découvrira une véritable scène de crime, sans pour autant imaginer une seule seconde que l’antre venait de servir de cadre à l’un des plus sensationnels, étranges et fascinants faits divers en lien avec l’histoire de l’art.
Qu’une gazette locale, le Petit Provençal, relatera ainsi dans son édition du 25 décembre : «Arles, 24 décembre. Hier, le nommé Vincent, peintre, né en Pologne, s’est rendu dans un établissement interlope et a demandé à parler à une des pensionnaires. Celle-ci s’étant présentée, Vincent lui remit, avec recommandation, un petit paquet et partit aussitôt en courant.
La femme déplia le paquet et vit avec stupéfaction une oreille, qui n’était autre que celle de Vincent, coupée avec un rasoir. La police s’est rendue, aujourd’hui, au domicile de cet individu ; elle l’a trouvé, étendu sur son lit, baigné dans son sang et présentant tous les symptômes d’un mourant.
Quelle est la maladie de Vincent Van Gogh ?
La nausée et les vomissements décrits par Van Gogh durant ses attaques sont typiques de la maladie de Ménière. Les hallucinations auditives et les tintements dans l’oreille (acouphènes) sont aussi courants. Certains patients parlent de se «couper l’oreille» ou de la «percer avec un pic à glace» pour arrêter la torture.
Pourquoi Gauguin S’est-il coupé l’oreille ?
Sur le mystère de l’oreille coupée de Vincent Van Gogh, aucun médecin, psychiatre, ni même historien de l’art, tous aussi éminents soient-ils, n’a pu expliquer cet acte d’automutilation. Après avoir décortiqué la correspondance du célèbre peintre néerlandais et des milliers de documents, des chercheurs apportent une explication sur cet état mental qui l’a conduit au suicide.
- Cela vous intéressera aussi Qu’est-ce que le syndrome de Cotard ? Le syndrome de Cotard est une maladie psychiatrique rare, marquée par la négation de sa.
- Le 23 décembre 1888, Vincent Van Gogh perdait son oreille gauche, à Arles, dans des circonstances plus que mystérieuses.
- Si certains historiens estiment que Paul Gauguin aurait tranché l’oreille du peintre néerlandais lors d’une violente dispute, d’autres privilégient la thèse d’un acte d’automutilation dû à une santé mentale défaillante.
Une nouvelle étude publiée dans The International Journal of Bipolar Disorders vient crédibiliser cette dernière hypothèse, en affirmant que cette blessure résulterait d’un épisode psychotique alimenté par le sevrage sevrage alcoolique. Vincent Van Gogh souffrait d’un grave trouble de la personnalité « borderline » soutiennent des chercheurs du Centre médical universitaire de Groningen aux Pays-Bas.
Les symptômes symptômes de cette pathologie psychiatrique auraient été aggravés par une forte addiction à l’alcool, dont le sevrage, couplé à un état de malnutrition, aurait entraîné une crise de délire délire, Un épisode psychotique durant lequel le peintre néerlandais se serait tranché l’oreille gauche.
Comment l’art réduit le stress
Qui était l’amant de Van Gogh ?
Van Gogh — Gauguin: l’histoire de leur amitié — Museum TV Van Gogh et Gauguin formèrent un duo inséparable pendant de longues années, liés par leur amour de la peinture. Retour sur l’une des amitiés les plus célèbres de la sphère artistique. On ne présente plus Paul Gauguin et, peintres contemporains de la fin du 19ème siècle.
Quel est le tableau que Van Gogh a vendu de son vivant ?
Le Saviez-vous ? Vincent Van Gogh n’a vendu qu’un seul tableau de son vivant Si aujourd’hui le nom de Van Gogh est mondialement connu comme celui d’un maître hollandais de la peinture et qu’évoque des toiles se vendant à des millions, cela était loin d’être le cas de son vivant. En effet, le peintre a vécu dans le dénuement et la pauvreté toute sa carrière.
Parmi les quelque 2000 toiles et dessins qu’il a produits, et qui, aujourd’hui, se vendent à prix d’or, il n’a vendu qu’un seul de ses tableaux de son vivant : La Vigne Rouge, peint en 1888. Le chef-d’œuvre a été vendu pour la somme de 400 francs français de l’époque. Le peintre se suicidera quelques mois après la vente.
À l’heure actuelle La Vigne Rouge est accrochée au Musée Pouchkine des Beaux-Arts de Moscou et est considéré par les experts en la matière comme l’un des plus précieux tableaux au monde avec la Joconde Les prix que valent ses œuvres aujourd’hui feraient sûrement tourner la tête à Van Gogh une deuxième fois
La Vigne Rouge — Vincent Van Gogh Vous souhaitez en découvrir davantage sur Vincent Van Gogh ? Ces articles pourraient vous plaire :
Recevez toute l’actualité culturelle de Suisse romande et tentez de gagner des offres exclusives ! : Le Saviez-vous ? Vincent Van Gogh n’a vendu qu’un seul tableau de son vivant
Qui est le meilleur ami de Van Gogh ?
Gauguin et Van Gogh : la cohabitation — Ces deux célèbres peintres qui vécurent à la fin du 19e siècle étaient très amis, au point de décider de créer un communauté d’artistes avant-gardistes ensemble. Ainsi, en octobre 1888, Gauguin rejoint Van Gogh à Arles dans la « Maison Jaune » qu’il loue, où il reste un peu plus de deux mois. Van Gogh, La maison jaune, 1888, Musée Van Gogh à Amsterdam
Comment a fini Van Gogh ?
Mort de Vincent van Gogh — Une lucarne percée dans le toit éclaire la chambre mansardée n o 5 de l’auberge Ravoux classée monument historique en 1985, Tombes des deux frères van Gogh, recouvertes d’un simple lierre, à Auvers-sur-Oise. L’instabilité mentale de Vincent van Gogh reprend vers la fin juillet 1890, Le dimanche 27 juillet 1890, après avoir peint son ultime toile, Racines d’arbres, il se tire un coup de revolver dans la poitrine.
- Revenu à l’ auberge Ravoux, il monte dans sa chambre.
- Ses gémissements attirent l’attention de l’aubergiste, Arthur Ravoux, qui le découvre blessé et fait venir le docteur Jean-Baptiste Mazery et le docteur Gachet,
- Une opération chirurgicale n’est pas envisageable au vu des circonstances et de l’impossibilité de déterminer la trajectoire de la balle.
Anton Hirschig, artiste néerlandais pensionnaire de son auberge, se rend à Paris le lendemain pour prévenir Theo van Gogh. Vincent van Gogh décède le 29 juillet, à 1 heure 30 du matin, à l’âge de 37 ans, son frère Theo étant à son chevet, Theo, atteint de syphilis et de ses complications neurologiques, est hospitalisé en octobre 1890 dans une clinique à Utrecht, où il meurt le 25 janvier 1891 à l’âge de 34 ans.
Les deux frères reposent tous deux au cimetière d’Auvers-sur-Oise, depuis que Johanna van Gogh-Bonger a fait transférer le corps de son premier mari auprès de son frère en 1914. En 2011, une hypothèse alternative sur la mort de Vincent van Gogh a été avancée par deux auteurs, Steven Naifeh et Gregory White Smith, qui reprennent une rumeur lancée par un journaliste anonyme dans les années 1930, attribuée erronément à Victor Doiteau : Vincent van Gogh aurait été victime par accident d’une balle tirée par René Secrétan, jeune homme de 16 ans amateur d’armes à feu et admirateur de Buffalo Bill, en villégiature à Auvers-sur-Oise avec son frère Gaston, 19 ans.
Le coup de feu fatal serait parti pendant une possible lutte entre René, 16 ans, et Van Gogh. Avant de succomber deux jours plus tard, le peintre aurait alors décidé d’endosser toute la responsabilité de l’acte en déclarant s’être visé lui-même, dans le but de protéger les garçons et par amour pour son frère Théo, pour lequel il pensait être devenu un fardeau trop pesant.
Cette thèse repose sur trois arguments : Vincent van Gogh aurait été le souffre-douleur de René Secrétan ; l’historien d’art John Rewald a recueilli dans les années 1930 des rumeurs auversoises dans ce sens, mais ces témoignages sont tardifs et de seconde main ; enfin René Secrétan, dont les auteurs américains prétendent que le peintre a réalisé un dessin déguisé en cowboy et qui a assisté au Buffalo Bill Wild West Show à Paris au début de l’année 1890, aurait volé le revolver de l’aubergiste Arthur Ravoux pour tirer sur des oiseaux et petits animaux, revolver à l’origine de l’homicide involontaire ou du tir accidentel sur Vincent van Gogh,,,,
Un chercheur, Wouter van der Veen, travaillant sur la vie et l’œuvre de Vincent van Gogh, a publié en 2020 une analyse de la dernière journée de Vincent van Gogh, du lieu où il a passé cette journée, du dernier tableau qu’il a peint ( Racines d’arbres, conservé au musée Van Gogh d’Amsterdam ), et de ses derniers écrits, corroborant le suicide,,
Est-ce que Van Gogh était bipolaire ?
GRONINGEN / PAYS-BAS 130 ans après sa mort, une étude inédite tente d’apporter un nouvel éclairage sur les troubles psychiques du peintre. Vincent Van Gogh, Autoportrait (détail), 1889, huile sur toile, 65 x 54 cm, Musée d’Orsay. Des chercheurs du centre médical universitaire de Groningen ont rendu public le 2 novembre dernier les résultats d’une étude conduite sur un patient bien connu pour ses troubles mentaux : Vincent van Gogh,
- S’il ne s’agit pas de la première étude sur le sujet, c’est en revanche la première synthèse psychiatrique aussi approfondie effectuée sur l’état de santé du peintre, publiée dans l’ International Journal of Bipolar Disorders,
- Le principal intéressé n’étant plus là pour être ausculté, les scientifiques se sont appuyés sur le large corpus constitué des 902 lettres que Van Gogh a écrites au cours de sa vie, 820 d’entre elles étant destinées à son frère ou à ses proches ainsi que d’autres sources, notamment obtenues en regardant du côté des médecins qui ont été amenés à le soigner.
Elles constituent un matériau de première main, des lettres dans lesquelles l’artiste décrivait souvent les maux auxquels il était confronté. Recours à des historiens d’art Les chercheurs qui entendaient présenter un aperçu global des problèmes de santé mentale de Van Gogh afin de donner les diagnostics les plus probables, ont soumis trois historiens de l’art spécialistes de Van Gogh et de sa correspondance à des entretiens semi-directifs ainsi qu’à quatre questionnaires portant sur les troubles de la personnalité.
- Les réponses à ces questionnaires ont été traitées par des diagnosticiens indépendants, ignorant l’identité du patient examiné.
- Ils ont également interrogé les historiens afin d’établir un examen neuropsychiatrique cherchant à évaluer si les symptômes pouvaient être – du moins en partie – expliqué par une épilepsie.
Pour corroborer les réponses des historiens de l’art interrogés, ils ont passé au peigne fin la correspondance de Van Gogh afin de lister une liste de symptômes. Se faisant, ils ont été en mesure d’exclure certains diagnostics, comme la psychose cycloïde, l’empoisonnement au monoxide de carbone (dû aux lampes à gaz) mais surtout la schizophrénie, suggérée rapidement après sa tentative de suicide, qui est ici considérée comme très peu probable.
Troubles bipolaires Les scientifiques estiment que Van Gogh souffrait en réalité de plusieurs maladies comorbides, soulignant qu’il a probablement développé dès son jeune âge des troubles de l’humeur – une probable bipolarité – combiné à des troubles d’une personnalité obsessive-compulsionnelle. Son mode de vie autodestructeur, associant une consommation abusive d’alcool et de tabac, malnutrition et manque de sommeil, ses relations difficiles ainsi que les tensions liées à sa vie de peintre « raté », désargenté et maudit, incapable d’établir la vie de famille stable ou la communauté de peintres dont il rêvait, ont exacerbé ses pathologies, le conduisant, au paroxysme, à se trancher sa propre oreille suite à une confrontation avec Gauguin en 1888.
C’est la suite de cet épisode qu’il arrête subitement l’alcool. Selon les chercheurs, « Van Gogh a probablement souffert à deux reprises de delirium dû au sevrage de l’alcool », S’en est suivi une aggravation de son état avec plusieurs épisodes dépressifs sévères, dont au moins l’un présentant des composantes psychotiques.
- Le peintre aurait d’ailleurs réalisé à une seule occasion un autoportrait alors qu’il souffrait de psychose,
- Epilepsie temporale Enfin, une épilepsie temporale (à l’époque appelée « épilepsie larvée mentale ») se caractérisant par des hallucinations, un état de conscience altérée et des absences de mémoire, ne serait pas non plus à exclure – même si, comme le soulignent les chercheurs, l’absence d’imagerie médicale ne permet pas d’établir un diagnostic sûr sur ce point.
Incapable de se remettre complètement de ses épisodes psychotiques malgré plusieurs passages à l’hôpital d’Arles et à l’asile psychiatrique de Saint-Rémy-de-Provence dans les années 1888-1890, il aurait fait une tentative de suicide à l’âge de 37 ans, à Auvers-sur-Oise, le 29 juillet 1890.
- Néanmoins, comme le rappellent les auteurs de l’étude, les lettres qui ont servi de base à l’étude sont nécessairement biaisées, puisque Van Gogh les écrivait non pas à destination des médecins, mais de ses proches afin de les informer mais aussi de les rassurer.
- Le professeur émérite Willem A.
- Nolen, qui a mené les investigations, rappelle que finalement, les conclusions sur la santé mentale du peintre ne seront jamais acquises.
« Nous ne sommes plus en mesure d’interroger et d’ausculter le patient, ce qui signifie qu’il faut prendre les résultats de notre étude avec précaution. » Avant de conclure : « Par conséquent, notre article ne sera probablement pas le dernier sur le sujet. Van Gogh était probablement bipolaire Pas encore abonné(e) ? Avec notre offre sans engagement, • Accédez à tous les contenus du site • Soutenez une rédaction indépendante • Recevez la newsletter quotidienne Abonnez-vous dès 1 €
Quelle est la cause de la mort de Vincent Van Gogh ?
Publié le mercredi 19 juin 2019 à 12h41 Le mystère autour de la mort de Van Gogh est au cœur de l’actualité : le revolver avec lequel le peintre se serait suicidé est aujourd’hui mis aux enchères à Drouot. Malgré le consensus autour des circonstances de sa mort, certaines théories envisagent d’autres scénarios que le suicide.
Est-ce un suicide ? Un accident ? Un meurtre ? Le 27 juillet 1890, Vincent van Gogh reçoit une balle dans la poitrine, à Auvers-sur-Oise, située à une vingtaine de kilomètres de Paris. Il meurt deux jours plus tard. Aucune autopsie n’est réalisée. Les gendarmes et les médecins concluent alors au suicide.
Si la plupart des historiens adhèrent à cette thèse, d’autres soutiennent des versions différentes. Assassinat, accident, automutilation. Le mystère autour de la mort de Van Gogh est au cœur de l’actualité : le revolver avec lequel le peintre se serait suicidé a été vendu aujourd’hui à 162 500 euros, aux enchères à Drouot.
Qui est Rachel pour Van Gogh ?
Cadeau de sang — Qu’a-t-elle donc fait que les historiens de l’art n’ont pas fait depuis 130 ans ? Un travail à peine croyable qu’elle nous a longuement raconté. Elle a créé une énorme base de données avec 15.594 noms, Soit la quasi-totalité des habitants d’Arles en 1888.
- Qui faisait quoi ? Dans quelle maison ? Elle a tout cartographié.
- Elle a interviewé les descendants.
- Comme ce monsieur Garagnon, petit-fils d’un voisin de Van Gogh.
- Avec ces récits d’Arlésiens, que les historiens de l’art n’ont pas pris le temps d’écouter, Bernadette Murphy a démonté les légendes.
- Elle a ainsi identifié la fameuse Rachel, qui n’avait pas l’âge requis pour être prostituée.
Elle était sans doute, déduit Bernadette, une femme de chambre dans cette maison de tolérance où, cette nuit-là, elle a reçu des mains de Van Gogh ce cadeau de sang.
Pourquoi Vincent Van Gogh a peint la nuit étoilée ?
Van Gogh, La nuit étoilée, 1889 Artsper vous propose de plonger dans les secrets de La Nuit étoilée de Vincent van Gogh, cette œuvre mythique que l’on connaît par cœur mais dont les détails ne cessent de nous passionner lorsqu’on les regarde de près.
- Ce tableau représente ce que Van Gogh pouvait voir ou extrapoler de la chambre qu’il occupait lors de son séjour à l’asile de St Rémy de Provence.
- C’est à cette période difficile de sa vie tourmentée qu’il peint l’une des toiles les plus célèbres de l’histoire de l’art, aujourd’hui conservée au MoMA à New York.
Ainsi, si beaucoup disent que cette œuvre constitue le cri de révolte d’un génie incompris, la plupart s’accordent surtout à dire que ce tableau est la projection de son instabilité mentale. Mais quand on s’y penche d’un peu plus près, cette œuvre n’est pas aussi folle qu’elle peut en avoir l’air, et Van Gogh n’a pas créé les différents éléments de sa toile au hasard.
Quel est le tableau le plus célèbre de Van Gogh ?
La Nuit étoilée est peut-être le tableau le plus connu de Van Gogh. Le tableau représente ce que Van Gogh pouvait voir et imaginer depuis la chambre qu’il occupait dans l’asile du monastère Saint-Paul-de-Mausole à Saint-Rémy-de-Provence en mai 1889.
Comment s’appelle le dernier tableau de Van Gogh ?
Publié le jeudi 20 août 2020 à 14h27 130 ans après sa mort, Vincent Van Gogh nous livre encore des secrets. Son dernier tableau, inachevé, «Racines d’arbres» a enfin été décrypté par un spécialiste après des années de mystères. Racines d’arbres, le dernier tableau, inachevé, de Vincent Van Gogh dévoile son ultime secret : le lieu dont il s’est inspiré.
Comment reconnaître un vrai Van Gogh ?
Vincent Van Gogh (1853-1890) — Si l’ensemble de la peinture semble être un manteau de poil bien coiffé et tout coloré, c’est sans doute un Van Gogh.
Quel est le tableau le plus cher du monde ?
Les 10 tableaux les plus chers jamais vendus — S’il y a des œuvres d’art inestimable, d’autres, en revanche, ont été vendues à des sommes astronomiques. Le tableau le plus cher jamais vendu est le Salvator Mundi, Le sauveur du monde en français, attribué à Léonard de Vinci,
- Peint dans les années 1500, il a été adjugé 450,3 millions de dollars en 2017.
- L’œuvre a été acquise par Mohamed ben Salmane, le prince héritier d’Arabie Saoudite.
- Malgré son prix, elle n’a jamais été exposée.
- Toutes ces ventes ont été réalisées sur ces 20 dernières années et prouvent, selon Views, l’explosion du marché de l’art depuis le début du XXI e siècle.
Dans ce classement, les maîtres français comme Paul Gauguin et Paul Cézanne côtoient l’Espagnol Pablo Picasso, l’Italien Amedeo Modigliani ou encore le Néerlandais Willem de Kooning. Le célèbre tableau Shot Sage Blue Marilyn, en l’honneur de Marilyn Monroe, d’Andy Warhol est la cinquième œuvre vendue la plus chère au monde.
Quel est le prix d’un tableau Van Gogh ?
Quelle est l’histoire secrète de cette œuvre ? — Derrière cette œuvre se cache une histoire singulière. Meules de blé était initialement une étude préparatoire pour l’huile sur toile, avant d’être peinte une semaine plus tard. L’artiste l’offre ensuite à son frère Théo.
- Mais la veuve de ce dernier s’en sépare au profit du collectionneur parisien Gustave Fayet en 1907, puis d’un industriel berlinois, Max Meirowsky, six ans plus tard.
- Alors que ce collectionneur juif est contraint de fuir l’ Allemagne – menacée par le régime nazi – en 1938 pour Amsterdam, il confie la toile à un marchand d’art allemand.
Mais celui-ci la revend aussitôt à Alexandrine de Rotschild, de la célèbre famille de banquiers juifs, installée à Paris, Laquelle s’enfuit à son tour en Suisse quand la guerre éclate en 1939. À LIRE AUSSI Hockney : « Pourquoi transformer le monde en club de gym obsédé par la santé ? » Aussi, l’œuvre de Van Gogh se retrouve entre les mains des nazis, en Autriche,
- Elle disparaît jusqu’à refaire timidement surface en 1979 par le biais d’un magnat du pétrole.
- Il en fait l’acquisition afin de la conserver chez lui à l’abri des regards, à la seule connaissance de ses proches.
- Ce n’est qu’à son décès l’an dernier, avec la vente de sa fabuleuse collection d’art, que l’œuvre attire de nouveau les regards du monde entier.
Les héritiers Meirowsky et de Rotschild tentent alors de faire valoir leurs droits sur le tableau à l’histoire rocambolesque. Les trois parties ont finalement trouvé un accord pour se partager les fruits de la vente chez Christie’s. Même si elle est adjugée sur l’estimation la plus basse de 20 millions de dollars, cette aquarelle devrait devenir l’œuvre sur papier la plus chère de Van Gogh. Signaler un contenu abusif Merci de nous préciser le motif * : Merci de renseigner la raison de votre alerte. Ce champ est obligatoire Veuillez saisir le code de sécurité ci-dessous * : Ce champ est obligatoire Code erroné Envoyer Annuler 4 Commentaires Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.
Quel est le premier tableau de Vincent Van Gogh ?
Peintre autodidacte, Vincent van Gogh peint son premier chef-d’œuvre en avril 1885. Pour ces Mangeurs de pommes de terre, il s’inspire de ses compatriotes Rembrandt et Frans Hals. Lorsqu’il part pour Anvers en novembre, Van Gogh découvre la couleur de Rubens, les estampes japonaises mais aussi l’expressionnisme de James Ensor.
- A Paris, entre février 1886 et février 1888, son utilisation de la couleur est encore modérée.
- Mais, sous l’influence de Gauguin et de Lautrec, il utilise le pouvoir symbolique de celle-ci et la déformation expressionniste de la ligne.
- Van Gogh accentue ce mouvement après son arrivée à Arles, en 1888, où le choc de la lumière méridionale le pousse à la conquête de la couleur.
Il s’autorise toute liberté de modifier les couleurs naturelles pour favoriser l’expression de ces sujets. Par la dramatisation des scènes, la simplification, voire la caricature, les traces empâtées et granuleuses des coups de pinceaux qui caractérisent alors son œuvre, jusqu’à Racines d’arbre, son dernier tableau en juillet 1890, il annonce l’expressionnisme,1 — 60 tableaux célèbres de Vincent Van Gogh
La vieille tour de Nuenen | 1884 | Otterlo, Musée Kröller-Müller |
Les mangeurs de pommes de terre | 1885 | Amsterdam, Musée Van Gogh |
Meules de foin | 1885 | Otterlo, Musée Kröller-Müller |
La butte Montmartre | 1886 | Otterlo, Musée Kröller-Müller |
Le Moulin de la galette | 1886 | Otterlo, Musée Kröller-Müller |
Les souliers | 1886 | Amsterdam, Musée Van Gogh |
Autoportrait | 1887 | Chicago, Art Institut |
Agostina Segatori | 1887 | Amsterdam, Musée Van Gogh |
Scène de rue à Montmartre | 1887 | Collection privée |
Le père Tanguy | 1887 | Paris, Musée Rodin |
Ponts sur la Seine à Asnières | 1887 | Zurich, Fondation E.G. Bührle |
Autoportrait | 1887 | Detroit, Detroit Institute of Arts |
Autoportrait au chapeau de feutre | 1888 | Amsterdam, Musée Van Gogh |
Pont à Arles (Pont de Langlois) | 1888 | Otterlo, Musée Kröller-Müller |
Verger avec cyprès | 1888 | Collection privée |
Le semeur au soleil couchant | 1888 | Otterlo, Musée Kröller-Müller |
Tournesols dans un vase | 1888 | Munich, Neue Pinakothek |
Tournesols dans un vase | 1888 | Londres, National Gallery |
Terrasse du café le soir | 1888 | Otterlo, Musée Kröller-Müller |
Le café de nuit | 1888 | New Haven, Yale University |
La nuit étoilée | 1888 | Paris, Musée d’Orsay. |
Chambre de Vincent à Arles | 1888 | Amsterdam, Musée Van Gogh |
La vigne rouge | 1888 | Moscou, Musée Pouchkine |
Souvenir du jardin à Etten | 1888 | Leningrad, Musée de l’Ermitage |
Le semeur au coucher du soleil | 1888 | Zurich, Fondation E.G. Bührle |
L’Arlésienne | 1888 | New York, Metropolitan |
Portrait d’Armand Roulin | 1888 | Essen, Museum Folkwang |
Autoportrait à la pipe | 1889 | Chicago, Collection Leigh B. Block |
Autoportrait à l’oreille bandée | 1889 | Londres, galerie Courtauld |
Portrait du docteur Felix Rey | 1889 | Moscou, Musée Pouchkine |
Tournesols dans un vase | 1889 | Philadelphie, Museum of Art |
Tournesols dans un vase | 1889 | Amsterdam, Musée Van Gogh |
Tournesols dans un vase | 1889 | Tokyo, Sompo Japan M.of Art |
Iris | 1889 | Malibu, Paul Getty Museum |
La nuit étoilée | 1889 | New York, M.O.M.A. |
Autoportrait à Saint Remy | 1889 | Paris, Musée d’Orsay |
Le surveillant en chef Trabuc | 1889 | Solothurn, Kuntsmuseum |
Autoportrait sans barbe | 1889 | Collection particulière |
Pieta (d’après Delacroix) | 1889 | Amsterdam, Musée Van Gogh |
Champ de blé avec cyprès | 1889 | Londres, National Gallery |
Chambre de Vincent à Arles | 1889 | Chicago, The art institute |
Chambre de Vincent à Arles | 1889 | Paris, Musée d’Orsay |
Meules de foin sous un ciel nuageux | 1889 | Otterlo, Musée Kröller-Müller |
La méridienne ou La sieste | 1889 | Paris, Musée d’Orsay |
La ronde des prisonniers | 1890 | Moscou, Musée Pouchkine |
L’Arlésienne (Madame Ginoux) | 1890 | Otterlo, Musée Kröller-Müller |
Branches fleuries d’amandier | 1890 | Amsterdam, Musée Van Gogh |
Iris | 1890 | Amsterdam, Musée Van Gogh |
Iris | 1890 | New York, Metropolitan |
Roses | 1890 | Washington, National Gallery |
Roses | 1890 | New York, Metropolitan |
Marguerite Gachet dans son jardin | 1890 | Paris, Musée d’Orsay |
Eglise d’Auvers | 1890 | Paris, Musée d’Orsay |
Portrait du docteur Gachet à digitale | 1890 | Paris, Musée d’Orsay |
Portrait du docteur Gachet | 1890 | Collection particulière |
Epis de blé | 1890 | Amsterdam, Musée Van Gogh |
Portrait de jeune paysanne assise | 1890 | Berne, collection H.R. Hahloser |
L’homme au bleuet | 1890 | Lieu inconnu |
Marguerite Gachet au Piano | 1890 | Bâle, Offentliche Kunstsammlung |
Les bords de l’Oise à Auvers | 1890 | Detroit, Detroit Institute of Arts |
Plaine près d’Auvers avec ciel nuageux | 1890 | Pittsburgh, Museum of art |
Plaine près d’Auvers avec ciel nuageux | 1890 | Munich, Neue Pinacothèque |
La plaine d’Auvers | 1890 | Vienne, Palais du Belvédère supérieur |
Paysage au crépuscule | 1890 | Amsterdam, Musée Van Gogh |
Champ de blé sous un ciel orageux | 1890 | Amsterdam, Musée Van Gogh |
Champ de blé aux corbeaux | 1890 | Amsterdam, Musée Van Gogh |
Racines d’arbre | 1890 | Amsterdam, Musée Van Gogh |
2 — Biographie de Vincent Van Gogh Né aux Pays-Bas, Vincent Van Gogh est le fils aîné d’un pasteur. Issu d’une famille bourgeoise, il doit son prénom à son oncle, Vincent «Cent» Van Gogh, qui avait bâti sa fortune en s’imposant comme le plus important marchand d’art de Hollande.
Autant dire que ses parents, en lui octroyant ce prénom, souhaitaient qu’il reprenne ce commerce lucratif. D’ailleurs, Vincent s’y emploie dès l’âge de 16 ans. Bien que, dans son enfance, il ne se soit pas spécialement intéressé à l’art et n’ait pas fait preuve d’aptitude particulière en la matière, Vincent tente d’apprendre tout ce qu’il peut sur la peinture.
Entre 1869 et 1877, il est employé de la galerie d’art Goupil et voyage entre La Haye, Londres et Paris. Ses goûts littéraires le portent vers La Bible, Zola, Dickens, Michelet, Hugo Ses influences picturales le portent vers Rembrandt, Daumier, Millet : «Pour moi ce n’est pas Manet qui est le peintre extrêmement moderne, mais Millet, qui pour beaucoup de gens ouvre des perspectives lointaines.» Lettre à Théo depuis Saint-Rémy.
Mais son bagage encyclopédique ne l’empêche pas d’être écarté au sein de l’entreprise, puis d’en être licencié définitivement, car on estime qu’il n’a pas l’esprit commercial. Son échec est très humiliant pour ses parents et Vincent tente de se racheter en voulant devenir pasteur comme son père, après avoir vainement cherché à être enseignant en Angleterre et vendeur dans une librairie de La Haye.
Pourtant, lorsqu’il s’avère qu’il n’a pas le niveau académique pour réussir ses études de pastorat, ses parents vivent ce nouvel échec comme une humiliation de plus – d’autant qu’ils lui ont payé des cours particuliers pendant un an. Malgré tout, son père lui obtient le poste subalterne d’assistant de prédicateur – tout en bas de l’échelle hiérarchique de l’Église protestante – dans la région minière très pauvre du Borinage.
Là encore, Vincent est licencié car il est jugé «excessivement religieux». En effet, il offre les biens de l’Église, ses propres repas et même ses vêtements aux mineurs de fond. Refusant désormais toute aide de sa famille, Vincent est au plus mal et se voit réduit à vivre dans une grange du Borinage. Son frère cadet tant aimé, Theo Van Gogh, qui prospère dans le commerce de l’art, lui rend visite pour tenter de le sortir de sa dépression.
Theo suggère à Vincent de tirer profit de sa passion pour la peinture et de devenir artiste. Âgé de 27 ans, Vincent voit là une occasion de s’en sortir et se met à étudier le dessin à partir des manuels que lui procure son frère. Bien qu’il n’ait pas une prédisposition pour le dessin, il finit par progresser, grâce à son dévouement absolu, n’hésitant pas à s’entraîner toute la journée et même la nuit.
- Son oncle par alliance Anton Mauve, plus célèbre peintre hollandais alors en activité, décide de le prendre sous sa protection.
- Cependant, Vincent se brouille avec lui, notamment parce qu’il héberge une prostituée et ses enfants dans son atelier («Sorrow», un dessin de femme représentant sa triste compagne d’alors) Toute sa famille est scandalisée.
Theo, qui jusque-là subvenait entièrement à ses besoins, lui coupe les vivres et le contraint à revenir vivre chez ses parents. A Nuenen (dec 1883 — nov 1885), décidé définitivement à devenir peintre, Van-Gogh signe avec son prénom : Vincent. Il s’inspire de Rembrandt et Hals pour les empattements et le clair-obscur.
Je ne suis pas mécontent que certains peintres actuels nous privent du bistre et du bitume avec quoi on a peint tant de choses magnifiques». Les mangeurs de pommes de terre est son premier chef-d’oeuvre. Mais ses rapports avec ses proches se dégradent. Vincent s’est déclaré profondément hostile à l’Église et s’est disputé âprement avec son père.
Lorsque ce dernier succombe prématurément à une attaque cardiaque, ses soeurs et sa mère lui en font porter la responsabilité, déclarant qu’il a fait subir un tel calvaire à son père qu’il en est mort. Il part pour Anvers (nov 1885 — fev 1886) où il découvre Rubens au musée et qui le sensibilise à la couleur et les estampes japonaises.
- Tête de mort à la cigarette, résonances Ensoriennes).
- Vincent à Paris Puis Vincent se tourne de nouveau vers son frère qu’il vient voir à Paris en février 1886.
- Son utilisation de la couleur est encore modérée.
- Mais sous l’influence de Gauguin et de Lautrec, il utilise le pouvoir symbolique de celle-ci et la déformation expressionniste de la ligne.
Grâce aux contacts de Théo, le peintre fréquente l’atelier Cormon où il croise de jeunes peintres brillants comme Toulouse-Lautrec et Émile Bernard. Vincent est plutôt boudé par les artistes plus jeunes jusqu’à ce que Theo, à la demande de sa galerie, se mette à acheter des toiles impressionnistes.
Le marchand devient alors l’ami le plus courtisé des peintres attachés à ce nouveau courant tout comme Vincent dont on recherche désormais la compagnie. Pendant trois mois, Vincent, accompagné de Theo, est la nouvelle coqueluche des cercles de peintres les plus novateurs. Pourtant, la santé de Theo pâtit gravement de ce style de vie dissolue et Vincent a le sentiment de stagner.
Vincent à Arles C’est alors que le peintre décide, en février 1888, de mettre le cap sur le sud de la France, en quête de climat ensoleillé et d’arbres en fleurs, comme dans les estampes japonaises qu’il adore. Il va chercher dans le midi, dont Lautrec lui a parlé, plus de lumière, plus de couleur.
- Le 20 février 1888, il s’installe à Arles, dans la vieille ville à l’intérieur des remparts à l’hôtel-restaurant Carrel, au 30, rue de la Cavalerie.
- Il loue également une partie de la « maison jaune » pour en faire son atelier.
- Quelques jours après, il loge au Café de la Gare, 30, place Lamartine et s’installe ensuite, à partir du 17 septembre, dans la Maison Jaune, juste à côté, Bien qu’il arrive dans la cité avec un temps de neige, on voit aussi naître un nouveau style chez Vincent croisant sa période hollandaise, les approches esthétiques découvertes à Paris et son étude des estampes japonaises.
Il dépasse la dispersion impressionniste et son caractère allusif avec son dessin aux accents forts et une couleur étale et tenue ainsi de Café la nuit ou L’Arlésienne, Il envoie toujours ses tableaux à Theo. Trois de ses premiers tableaux sont présentés à la 4e exposition annuelle de la Société des artistes indépendants.
- Au début du mois de juin 1888, ayant reçu un billet de 100 francs de son frère Theo, il se rend en diligence aux Saintes-Maries-de-la-Mer pour un séjour de cinq jours.
- Il y peint la barque Amitié et le village regroupé autour de l’église fortifiée.
- Devenu extrêmement prolifique, Vincent souhaite créer un atelier d’artistes ouvert à ses confrères parisiens.
Il loue ainsi la Maison jaune. Seul Gauguin, séduit par la perspective d’un logement gratuit, fait le déplacement et rejoint Van Gogh le 23 octobre. Les deux hommes s’entendent d’abord à merveille et commencent à travailler ensemble, par exemple sur la série de tableaux consacrés aux Alyscamps.
- Mais la tension et l’exaltation permanentes qu’implique leur démarche créatrice débouchent sur une crise.
- Ils se considèrent bientôt comme des rivaux et la rancoeur empoisonne leurs relations.
- Gauguin et Van Gogh se déchirent de plus en plus violemment et un soir, après une terrible dispute, le 23 décembre 1888, Vincent se tranche l’oreille et l’offre en trophée à sa putain préférée.
Le lendemain de sa crise, Van Gogh est admis à l’hôpital et soigné par le docteur Rey dont il peint le portrait. Theo, inquiet de la santé de son frère, vient le voir et retourne à Paris le jour de Noël accompagné de Gauguin. Ce dernier, après son séjour mouvementé à Arles, accompagnera à travers ses lettres la vie de Van Gogh.
Au bout de deux semaines, Vincent semble totalement rétabli. Mais en février, sa santé se dégrade à nouveau. Des voisins, adressent une pétition au maire d’Arles, dans laquelle ils se plaignent du comportement de l’artiste qui «se livre à des excès de boisson après lesquels il ne se trouve dans un état de surexcitation tel qu’il ne sait plus ni ce qu’il fait ni ce qu’il dit».
Et d’ajouter qu’il est par conséquent : «Un sujet de crainte pour tout les habitants du quartier, et principalement pour les femmes et les enfants». Une trentaine de personnes signent ce texte qui réclame que des «mesures énergiques prises». Le docteur Delon et le commissaire de police concluent en février qu’il pourrait devenir dangereux.
En mars, Vincentl connait une période de répit, où il peint Autoportrait à l’oreille bandée. Cependant, à la suite de nouvelles crises, il est interné d’office sur ordre du maire à l’hôpital d’Arles. À la mi-avril, il loue un appartement au docteur Rey dans un autre quartier d’Arles. Le 18 avril Theo et Johanna se marient à Amsterdam.
Vincent à Saint-Rémy-de-Provence Le 8 mai 1889, Vincent quitte Arles, ayant décidé d’entrer de son plein grès dans, l’hospice de Saint-Paul de Mausole que dirige le médecin Théophile Peyron, à Saint-Rémy-de-Provence, dans les Alpilles Il y reste un an, au cours duquel il a trois crises importantes : à la mi-juillet, en décembre et la dernière entre février et mars 1890.
- Malgré son mauvais état de santé, Van Gogh est très productif.
- Ce n’est que pendant ses crises de démence qu’il ne peint pas.
- Dans l’asile, une pièce au rez-de-chaussée lui est laissée en guise d’atelier.
- Il continue à envoyer ses tableaux à Theo.
- Deux de ses œuvres font partie de la 5e exposition annuelle de la Société des artistes indépendants de Paris.
Un des premiers tableaux de cette époque est l’Iris et une grande série de peintures de champs de blé qu’il pouvait admirer de sa chambre. Il développe un dessin souple et sinueux avec une densité de matière plus nette, plus expressionniste. Il veut «exprimer avec le rouge et le vert les terribles passions humaines.» Theo rencontre le docteur Paul Gachet sur les recommandations de Pissarro.
- Theo encourage Vincent à sortir de l’asile et à se rendre à Auvers-sur-Oise, où il pourra consulter le médecin et être près de son frère.
- Van Gogh commence également à être connu.
- En janvier 1890, un article d’Albert Aurier dans le Mercure de France souligne pour la première fois l’importance de ses recherches.
Un mois plus tard, la peintre Anna Boch acquiert l’un de ses tableaux, La Vigne rouge pour la somme de 400 francs. Le 31 janvier 1890 naît le petit Vincent, fils de Theo. Lorsque le nouveau-né tombe malade sans gravité, Vincent éprouve de la tristesse et du découragement.
Vincent quitte l’hospice de Saint-Paul de Mausole le 19mai 1890 quand il se sent suffisamment rétabli. Vincent à Auvers-sur-Oise Il repart vers le nord du pays pour se rapprocher de Theo, et souhaite malgré tout se tenir à distance de l’effervescence et des distractions de Paris. Il s’installe donc le 20 mai 1890 dans le paisible village d’Auvers-sur-Oise à une heure de la capitale.
Il lui reste 70 jours à vivre. La commune attire depuis longtemps les peintres, dans la droite ligne de Charles Daubigny, et la plupart des grosses propriétés sont les résidences secondaires de Parisiens fortunés. Outre la bienveillance affichée à l’égard des peintres, Vincent est venu à Auvers parce que c’est là qu’exerce le docteur Paul Gachet, spécialiste des dépressions chez les artistes et fervent partisan de l’école impressionniste.
- Il soigne d’ailleurs d’autres peintres comme Pissarro, ami des Van Gogh.
- Gachet est lui-même peintre à l’occasion et aurait bien aimé être davantage qu’un ami des artistes.
- Au départ, le cadre d’Auvers-sur-Oise semble bénéfique à Vincent : il s’investit pleinement dans son travail et se lie d’amitié avec le docteur Gachet.
De Marguerite Gachet dans son jardin à Champ de blé aux corbeaux, les chefs-d’oeuvre se succèdent. Pourtant, Vincent continue à se sentir préoccupé par sa survie financière, son état de santé, son frère et le nouveau-né de ce dernier, et sa grande solitude.
Ses rapports chaleureux avec le docteur Gachet se dégradent et, deux mois et demi seulement après son arrivée au village où il a peint 70 toiles, Vincent revient à l’auberge Ravoux un dimanche soir, le 27 juillet, grièvement blessé à la poitrine. Il explique qu’il s’est tiré une balle. Il meurt deux jours après, le 29 juillet 1890, son frère Theo à ses côtés.3 — Les raisons d’un suicide.
Ce dimanche 27 juillet, selon la thèse en vigueur, le peintre emprunte un pistolet au propriétaire de l’auberge où il vit, Arthur Ravoux. Il se rend ensuite dans un champ de blé, soulève sa chemise, retourne l’arme contre lui et se tire une balle dans le thorax.
- Blessé mais vivant, il s’évanouit et égare le revolver.
- A son réveil, à la nuit tombée, il reprend le chemin de l’auberge de la famille Ravoux, qui s’était habituée à ce qu’il parte chaque jour travailler dans la campagne environnante.
- Ce 27 juillet, il n’est pas revenu pour son repas du soir.
- Connaissant la ponctualité de Vincent en matière de dîner, M.
et Mme Ravoux et leur fille s’inquiètent. Vincent arrive titubant dans l’auberge, vers neuf heures, grièvement blessé. Lorsque Ravoux lui demande ce qu’il a fait, il répond: «J’ai essayé de me suicider». Tôt le lendemain matin, Théo est informé. Il se précipite de Paris au chevet de Vincent, où il reste jusqu’à ce que son frère meurt la nuit suivante, le 29 juillet à 37 ans, des suites de sa blessure, malgré les soins que lui prodigue le docteur Paul Gachet.
L’arme est retrouvée dans un champ d’Auvers-sur-Oise vers 1960 par l’agriculteur qui l’exploite. Elle est remise aux propriétaires d’alors de l’auberge Ravoux. Est-ce bien elle que le peintre a utilisée ? Les Américains Steven Naifeh et Gregory White Smith dans une biographie très détaillée, Van Gogh, the Life, fruit de dix années de travail, publiée en 2011, avancent que Van Gogh ne s’est pas suicidé.
La thèse de l’homicide n’y figure qu’en annexe. Mais elle a cependant assuré la publicité de l’ouvrage. C’est entre les murs de l’auberge Ravoux où est mort Van Gogh qu’a eu lieu le lancement du livre dans l’émission de CBS «60 minutes», l’un des shows les plus regardés aux États-Unis.
- La thèse réactive une rumeur qui a circulé à Auvers dans les années 50 selon laquelle il avait été abattu par des écoliers.
- Pour les Américain, le peintre aurait été tué, accidentellement ou intentionnellement, par les frères Secrétan, deux adolescents d’une grande famille parisienne qui lui cherchaient des ennuis depuis des semaines.
Cette thèse repose sur trois éléments principaux : la disparition de l’arme du «suicide», la blessure de Van Gogh décrite par un médecin, et un dessin de l’artiste montrant l’un des frères Secrétan jouer au cowboy avec une arme. Cette thèse à été reprise dans deux films récents La passion Van Gogh (Dorota Kobiela et Hugh Welchman, 2017) et At eternity’s gate (Julian Schnabel, 2018) Cette thèse de l’homicide est néanmoins farouchement combattue par le musée Vang Gogh d’Amsterdam qui garde la thèse classique du suicide affirmée par Van Gogh.
Alain Rohan, un historien local, la preprend dans un livre qui fait maintenant référence, Vincent Van Gogh, aurait-on retrouvé l’arme du suicide ? paru en 2012.M. Rohan a établi que l’emplacement du champ où a été retrouvé le revolver, derrière le château d’Auvers-sur-Oise, correspond aux descriptions des quelques témoignages de l’époque.
« Il s’était rendu dans le champ de blé où il peignit son dernier tableau. Ce champ est situé derrière le château d’Auvers », écrivait ainsi, en 1954, Adeline Carrié, la fille de l’aubergiste Arthur Ravoux, qui a raconté avoir vu Vincent Van Gogh rentrer, blessé, à l’auberge, le soir du 27 juillet 1890.
- Sollicitée par l’historien, la gendarmerie nationale a participé à l’enquête.
- Se basant sur des notes du fils du docteur Gachet, qui décrivent la blessure du peintre, Yves Schuliar, le médecin chef des services du pôle judiciaire de la gendarmerie, a jugé que l’arme trouvée peut avoir causé la plaie en question.
Il expliquait en 2015 dans Le Parisien que, selon lui, « le coup a été tiré à bout portant, à environ 2 cm à 3 cm du thorax, après que Vincent a ouvert et écarté ses vêtements devant le canon », Les études techniques et scientifiques menées sur le revolver ainsi que son état indiquent que l’arme a bel et bien servi peu avant sa chute, et qu’elle est restée dans le sol entre cinquante et quatre-vingts ans.
La gâchette a été retrouvée en position d’action alors qu’elle peut se replier pour éviter qu’un coup ne parte », rappelait encore Le Parisien en 2015, laissant à penser que l’arme a été utilisée puis laissée sur place. Le pistolet vendu (il le sera une nouvelle fois pour 130 000 euros, le 19 juin 2019, à l’hôtel Drouot, à Paris) a par ailleurs reçu la caution du Musée Van Gogh d’Amsterdam, qui l’a intégré, à l’été 2016, dans son exposition « Aux confins de la folie, la maladie de Van Gogh ».
Comme le projectile était de petite taille, la blessure ne fut pas immédiatement fatale. L’agonie de Van Gogh dura une trentaine d’heures, agonie au cours de laquelle il aurait déclaré (comme en témoigne une lettre du peintre Emile Bernard exposée à Amsterdam) que «son suicide était absolument calculé et voulu en toute lucidité». Revolvers 7mm, type Lefaucheux En effet, en juillet 1889, L’Angélus de Millet avait été vendu aux enchères. Le tableau avait soudain rapporté plus d’un demi-million de francs, maintenant que le peintre était mort. Van Gogh trouvait cette situation tout simplement misérable : «Et les prix élevés dont on entend parler, qui sont payés pour des oeuvres de peintres qui sont morts et n’ont pas été payés de la sorte de leur vivant retirent plus d’inconvénients que d’avantages.
(Lettre 612)» «Et pourtant, et pourtant», scande-t-il dans la lettre 638 «Certains de mes tableaux trouveront un jour des amateurs. Mais tout le bruit fait à propos des prix élevés qui ont été payés ces temps derniers pour des Millets, etc., aggrave à mon avis la situation. » Dans sa dernière lettre il exprime encore plus clairement encore les raisons d’un suicide.
Cette lettre, la 652, a été retrouvée dans la veste de Vincent après sa mort. Il n’avait pas souhaité l’envoyer à son frère. Elle lui semblait sans doute trop rude, trop profondément expressive, pour vouloir importuner Théo qui était dans les difficultés jusqu’au cou.
Il écrivit à la place une lettre plus neutre et plus superficielle. C’est ainsi que la première lettre, la lettre 652 qui ne partit pas devint le testament de Vincent. Elle se terminait par ces phrases :» Dans un moment où la situation entre marchands de tableaux d’artistes décédés et marchands de tableaux d’artistes vivants est très tendue,
Et mon propre travail, eh bien, je mets ma vie en jeu, et mon esprit y est resté pour moitié -bon-, mais pour autant que je sache, tu ne fais pas partie des marchands d’esclaves et tu peux, je trouve, prendre position et agir vraiment humainement- mais que faire ?» Du fait de son suicide, son frère ferait bientôt partie de la première catégorie.4 — Reconnaissance posthume et vieillissement des toiles Reconnaissance posthume Un premier article critique sur Van Gogh parait en janvier 1890.
- En février 1890, achat de La vigne rouge par un peintre belge pour 400 francs.
- Ainsi, c’est dès l’année même de sa mort que Van-Gogh, dont la première oeuvre d’importance a été peinte tout juste cinq ans auparavant, devient connu.
- Il a tout de suite eu une influence profonde sur les peintres modernes adeptes de l’expressionnisme.
Les fauves français utiliseront la construction du tableau par la touche colorée. Les expressionnistes allemands retiendront la valeur symbolique de la couleur et l’expressionnisme abstrait, la rapidité fébrile de l’exécution. Jo van Gogh-Bonger, belle-soeur de Vincent et veuve de Theo, a publié pour la première fois au cours des années 1914/15, les lettres gardées par son mari.652 lettres en tout dont on a conservé la numérotation jusqu’à nos jours.
- En 1911 Emile Bernard, l’un des amis les plus intimes de Vincent, avait déjà fait publier les lettres qui lui avaient été adressées.
- Celles-ci ont été numérotées de façon autonome et leur numéro est précédé d’un B.
- En 1937, Anton Van Rappard, un collègue hollandais de Vincent, rendit accessible les lettres que lui envoya celui-ci.
Elles sont marquées d’un R van leur numéro. En 1954, parut enfin un recueil imprimé des lettres adressées à sa soeur Willemina, lettres dont la numérotation est précédée d’un W. On publia également de 1952 à 1954, les réponses de Theo et sa femme, 41 en tout, toutes marquées d’un T.
- Ce sont au total plus de 800 lettres qui ont pu être conservées.
- Conservation des toiles : pertes du rouge (et donc du rose et du violet) Pourquoi certains rouges de Van Gogh blanchissent ? En 2015 une équipe belge de l’université d’Anvers a obtenu l’autorisation de prélever sur les Meules de foin sous un ciel nuageux un grain de matière, d’environ 0,2 millimètre de diamètre.
Cette minuscule bille était d’un gris clair mais, à l’intérieur, le rouge flamboyant d’origine était bel et bien toujours là ! Présent mais caché, enchâssé dans un cocon de matière. Vincent Van Gogh utilisait du minium, un oxyde de plomb servant de pigment rouge depuis l’Antiquité.
- Le plus souvent, le minium noircit avec le temps, soit parce qu’il se transforme en plattnérite, un autre oxyde de plomb, soit parce qu’il se change en galène (un sulfure de plomb).
- Il arrive également que le minium, comme c’est le cas avec ce fragment de peinture, blanchisse.
- Sous l’effet de la lumière des modifications de l’agencement des électrons au sein du solide se produisent qui vont lui permettre de prendre au piège du dioxyde de carbone (CO2).
Ce dernier provient soit de l’air, soit. de la peinture elle-même, de la décomposition des acides gras présents dans le liant qu’employait Van Gogh ou son marchand de couleurs (d’où le nom de peinture à huile). En se recomposant avec le CO2, le minium devient un carbonate de plomb, la plombonacrite, une molécule très rarement retrouvée dans les peintures.
La réaction chimique ne s’arrête pas là. La plombonacrite va continuer à absorber du dioxyde de carbone, jusqu’à se transformer en céruse, pigment blanc connu lui aussi depuis l’Antiquité, sous le nom de blanc de plomb. Au bout du compte, le grain de minium finit prisonnier, encapsulé dans ses propres produits de dégradation.
Le musée Van Gogh d’Amsterdam présente ainsi une animation pour comparer, La chambre de Van Gogh d’origine, reconstituée (à gauche) à ce qu’elle est aujourd’hui (A droite) 5 — Bibliographie et Filmographie Bibliographie :
Van Gogh, L’oeuvre complète-Peinture, Ingo F. Walther et Reiner Metzger. Taschen, 2002. Van-Gogh Lettres à Théo Gallimard, Coll. «Imaginaire» Meyer Shapiro Style, Artiste et Société, p.329-347 Gallimard, Coll. «NRF» Van-Gogh Gallimard, Coll «découverte» Drieu La Rochelle, Les chiens de paille, Gallimard, Coll. Blanche.
Filmographie :
Alain Resnais : Van Gogh (1948) Vincente Minnelli : La vie passionnée de Vincent Van Gogh (1956) Akira Kurosawa : Rêves (1990).5 e rêve, Les corbeaux. Robert Altman : Vincent et Théo (1990) Maurice Pialat : Van Gogh (1991) Dorota Kobiela et Hugh Welchman : La passion Van Gogh (2017) Julian Schnabel : At eternity’s gate (2018)
Quel âge avait Van Gogh quand il est mort ?
Publié le 17/10/2011 à 18:10, Mis à jour le 17/10/2011 à 19:07 Auto portrait de Vincent van Gogh (1887) VAN GOGH MUSEUM/AP Une nouvelle biographie du peintre remettant en cause la thèse du suicide laisse entrevoir la possibilité d’un assassinat ou d’un accident.
Depuis 121 ans, la version officielle de la mort de Van Gogh veut qu’il se soit suicidé, mais deux Américains, Steven Naifeh et Gregory White Smith, auteurs d’une nouvelle biographie sur le peintre, affirment qu’il n’en est rien. Ils s’expliquent dans le magazine d’investigation «60 minutes» de la chaîne CBS diffusé, dimanche soir aux États-Unis.
Selon eux, le peintre souffrant d’épilepsie plutôt que de dépression, aurait en réalité été tué par deux adolescents, René Secrétan et son frère, lesquels ont toujours dit ne pas avoir été à Auvers-sur-Oise le jour de l’incident. Les deux auteurs, récompensés du prix Pulitzer pour leur biographie sur Jackson Pollock, sont arrivés à cette conclusion après dix ans de recherches qui leur ont donné accès à la totalité des archives du Musée Van Gogh d’Amsterdam.
Ils ont consulté quelque 28 000 notes, dont des lettres jusque-là inconnues de Vincent à son frère Théo et ses proches, et ont travaillé avec une petite armée de documentalistes et traducteurs. Si leur version est la vraie, elle bouleverserait l’histoire de l’un des peintres les plus célébrés au monde aujourd’hui.
La trajectoire de la balle n’est pas logique pour un suicide Van Gogh est mort à l’âge de 37 ans, le 29 juillet 1890. Il habitait à l’auberge Ravoux à Auvers, d’où il partait dans les champs de blé pour peindre. Jusqu’à présent, il était admis qu’il s’était tiré une balle de revolver dans un champ avant de revenir à l’auberge, où il mourut deux jours plus tard.
- Plusieurs indices font douter les auteurs de cette version.
- L’arme, par exemple, qui n’a jamais été retrouvée.
- Ils ne croient pas qu’Arthur Ravoux ait donné un pistolet à un Van Gogh sortant tout juste de l’asile psychiatrique.
- La balle pose aussi problème.
- La trajectoire de travers dans l’abdomen n’est pas logique pour un suicide.
«Rappelons qu’il n’y a pas eu d’enquête médico-légale ni d’autopsie», précise Gregory White Smith. Selon Naifeh et Smith, un témoin qui aurait vu Van Gogh juste avant sa mort, aurait entendu le coup de feu dans une cour de ferme de la rue Boucher à quelques centaines de mètre de l’auberge.
- Steve Naifeh est en outre intrigué par les propos prononcés par Van Gogh sur son lit de mort aux policiers qui lui demandent s’il a tenté de se suicider.
- «Je le crois a-t-il répondu, n’accusez personne d’autre.» Cette remarque l’a poussé à s’intéresser à l’hypothèse émise par l’historien d’art américain John Rewald, qui a pu parler à des témoins directs dans les années 1930.
La biographie de référence de Van Gogh «La rumeur qu’il entendait était que Vincent avait été tué accidentellement par deux garçons et qu’il a décidé de les protéger et de jouer le martyr. Cette version colle avec les faits», estime-t-il. Les deux auteurs sont persuadés que les responsables sont donc René Secrétan et son frère, fils de bonne famille parisienne qui harcelaient régulièrement Van Gogh, cet été-là.
- René Secrétan, décédé en 1957, a toujours dit que Van Gogh lui avait volé l’arme.
- «Les faits indiquent que l’incident impliquait ces deux garçons.
- Que c’était soit un accident soit un acte délibéré», affirme Steve Naifeh.
- Selon lui, Van Gogh, malade, suicidaire et tourmenté à l’idée d’être un fardeau pour son frère Théo, aurait été quelque part «reconnaissant» de cette tournure des choses.
Sans entrer dans la polémique, le commissaire priseur du Musée Van Gogh à Amsterdam, Leo Jansen, juge l’œuvre de Naifeh et Smith comme «la biographie de référence de Van Gogh pour des décennies à venir».
Qui est Rachel pour Van Gogh ?
Cadeau de sang — Qu’a-t-elle donc fait que les historiens de l’art n’ont pas fait depuis 130 ans ? Un travail à peine croyable qu’elle nous a longuement raconté. Elle a créé une énorme base de données avec 15.594 noms, Soit la quasi-totalité des habitants d’Arles en 1888.
- Qui faisait quoi ? Dans quelle maison ? Elle a tout cartographié.
- Elle a interviewé les descendants.
- Comme ce monsieur Garagnon, petit-fils d’un voisin de Van Gogh.
- Avec ces récits d’Arlésiens, que les historiens de l’art n’ont pas pris le temps d’écouter, Bernadette Murphy a démonté les légendes.
- Elle a ainsi identifié la fameuse Rachel, qui n’avait pas l’âge requis pour être prostituée.
Elle était sans doute, déduit Bernadette, une femme de chambre dans cette maison de tolérance où, cette nuit-là, elle a reçu des mains de Van Gogh ce cadeau de sang.
Quelle est la cause de la mort de Vincent Van Gogh ?
Publié le mercredi 19 juin 2019 à 12h41 Le mystère autour de la mort de Van Gogh est au cœur de l’actualité : le revolver avec lequel le peintre se serait suicidé est aujourd’hui mis aux enchères à Drouot. Malgré le consensus autour des circonstances de sa mort, certaines théories envisagent d’autres scénarios que le suicide.
Est-ce un suicide ? Un accident ? Un meurtre ? Le 27 juillet 1890, Vincent van Gogh reçoit une balle dans la poitrine, à Auvers-sur-Oise, située à une vingtaine de kilomètres de Paris. Il meurt deux jours plus tard. Aucune autopsie n’est réalisée. Les gendarmes et les médecins concluent alors au suicide.
Si la plupart des historiens adhèrent à cette thèse, d’autres soutiennent des versions différentes. Assassinat, accident, automutilation. Le mystère autour de la mort de Van Gogh est au cœur de l’actualité : le revolver avec lequel le peintre se serait suicidé a été vendu aujourd’hui à 162 500 euros, aux enchères à Drouot.
Où se trouve la tombe de Vincent Van Gogh ?
Vincent van Gogh meurt à Auvers-sur-Oise le 29 juillet 1890, à l’Auberge Ravoux plus précisément, 70 jours après être venu s’y installer, sa tombe se situe dans le cimetière municipal, à la sortie du village.
Comment réparer une oreille fendue ?
Chirurgie du lobe d’oreille fendu, déchiré ou allongé | Dr Haddad | Paris Les déchirures ou élargissement du lobe d’oreille ne sont pas rares. Le port de boucles d’oreilles lourdes ou l’accrochage du bijou aux vêtements peut être à l’origine d’un agrandissement du trou réalisé ou même rendre les lobes fendus. Le vieillissement physiologique est à l’origine d’un agrandissement progressif du nez et des oreilles. Le lobe d’oreille constitue la partie inférieure de l’oreille et est constitué de tissus graisseux sans structure cartilagineuse de soutien. Depuis l’ère des temps les boucles sont souvent portés au niveau des lobes sans zone de soutien cartilagineuse.
En effet, cette partie de l’oreille ne possède pas de cartilage et est ainsi plus sensible et plus fragile aux traumatismes. Un traumatisme au niveau de l’oreille ou le port de bijoux lourds peut être à l’origine d’un élargissement du trou réalisé empêchant la mise de boucle d’oreille. Il existe de manière plus récente un mode à se faire percer les oreilles au niveau du pavillon de l’oreille qui présente un soutien cartilagineux moins à risque de déchirure ou d’élargissement.
Une chirurgie de réparation des lobes d’oreilles est possible en cas de lobe fendu ou déchiré. Cette intervention de reconstruction consiste à aviver les berges de la zone fendue de chaque bout et ainsi refermer la perte de substance.
Les résultats sont visibles immédiatement après la chirurgie. Le piercing est à nouveau possible après quelques semaines ou immédiatement après la chirurgie en fonction des techniques utilisées.
Avec le vieillissement physiologique et la perte progressive de la graisse au niveau des lobes, il existe naturellement un allongement de l’oreille. Dans certains cas, l’allongement des lobes n’est pas naturel, il est provoqué volontairement par le port d’écarteurs.
- En effet, les civières ou écarteurs d’oreille servent à écarter de manière progressive la peau des oreilles.
- Des diamètres différents sont disponibles et doivent être portés quotidiennement.
- Pour les personnes ayant eu recours à cette pratique et souhaitant retrouver des lobes de taille normale, la chirurgie réparatrice des lobes allongés est envisageable.
En effet le lobe ne va pas se rétracter spontanément. Chirurgie de réduction de la hauteur des oreilles Une opération chirurgicale peut être envisagée dont le mais est de diminuer la hauteur des oreilles. Cette intervention peut être associée à un dans le cadre d’un rajeunissement du visage.
En cas d’oreilles décollées associées par défaut de plicature du cartilage, une peut compléter le geste. Pour corriger l’agrandissement progressif des oreilles avec l’âge, il existe une intervention de chirurgie esthétique qui peut aboutir à une réduction de la taille de l’oreille. Après avoir sectionné le lobule et avivé les berges de la partie et l’autre de l’oreille.
Une suture chirurgicale de l’oreille est réalisée de façon à rendre symétrique les deux lobes. Pour apporter un peu plus de soutien et de fermeté au lobule on peut être amené à apporter du volume soit par des injections d’acide hyaluronique ou de graisse.