Les neutrophiles sont un type de globules blancs qui aident l’organisme à lutter contre les infections et à guérir les blessures. Les neutrophiles peuvent augmenter en réponse à certaines maladies ou affections, y compris
Infections Lésions Maladies inflammatoires Certains médicaments
La cause la plus fréquente d’augmentation de nombre de neutrophiles est :
La réponse normale de l’organisme à une infection
Dans un bon nombre de cas, l’augmentation des neutrophiles est une réaction nécessaire de l’organisme qui essaye de guérir ou de se débarrasser d’un agent infectieux ou d’une substance étrangère. Le nombre de neutrophiles augmente en cas d’infection bactérienne, virale, fongique ou parasitaire.
- Le nombre de neutrophiles peut augmenter après un traumatisme, comme une fracture de la hanche ou une brûlure.
- De même, les maladies inflammatoires, en particulier les maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde Polyarthrite rhumatoïde (PR) La polyarthrite rhumatoïde est une arthrite inflammatoire dans laquelle les articulations, généralement des mains et des pieds, développent une inflammation, donnant lieu à un gonflement, une.
en apprendre davantage, peuvent augmenter le nombre et l’activité des neutrophiles. Certains médicaments, comme les corticoïdes, ont le même effet. Les leucémies myéloïdes Leucémie myéloïde chronique (LMC) La leucémie myéloïde chronique est une maladie à progression lente, dans le cadre de laquelle les cellules qui deviennent normalement les types de globules blancs appelés neutrophiles, basophiles.
en apprendre davantage peuvent provoquer l’augmentation du nombre des neutrophiles matures ou immatures dans le sang. Un nombre élevé de neutrophiles ne provoque parfois pas de symptômes. Cependant, les patients présentent souvent des symptômes du trouble qui provoque l’augmentation du nombre de neutrophiles.
Les médecins réalisent souvent un examen sanguin appelé numération formule sanguine. Il peut être réalisé pour de nombreux symptômes, notamment les signes d’infection (tels que fièvre, toux ou douleurs abdominales), ou les signes de maladie chronique (tels que perte de poids ou fatigue).
Lorsque le médecin découvre une augmentation du nombre de neutrophiles qui n’a pas de cause apparente, telle qu’une infection évidente, un échantillon de sang est examiné au microscope pour déterminer si des neutrophiles immatures (les myéloblastes) quittent la moelle osseuse et sont libérés dans le sang.
La présence de neutrophiles immatures dans la circulation sanguine peut témoigner d’une maladie de la moelle osseuse, comme la leucémie.
Traitement du trouble sous-jacent
En général, l’augmentation du nombre de neutrophiles matures n’est pas, en soi, un problème. Le médecin essaie alors de traiter la pathologie à l’origine de cette polynucléose. REMARQUE : Il s’agit de la version grand public. MÉDECINS : AFFICHER LA VERSION PROFESSIONNELLE AFFICHER LA VERSION PROFESSIONNELLE Copyright © 2023 Merck & Co., Inc., Rahway, NJ, États-Unis et ses sociétés affiliées. Tous droits réservés.
Est-ce grave d’avoir trop de polynucléaires neutrophiles ?
Que signifie un taux de polynucléaires neutrophiles élevé et quels sont les symptômes et maladies associés ? — La neutrophilie survient lorsque le taux de polynucléaires neutrophiles est trop élevé. Cela se produit souvent en cas d’infection bactérienne.
- Néanmoins, l’augmentation des polynucléaires neutrophiles peut aussi se produire en cas de fracture osseuse ou de brûlure grave.
- Après la guérison, leur nombre doit revenir à la normale.
- Si cela n’est pas le cas, cela peut être le signe clinique d’infections, de maladies inflammatoires, d’un type de leucémie ou de la prise de certains médicaments.
Les polynucléaires neutrophiles augmentent aussi chez la femme enceinte. La neutrophilie est asymptomatique. Les symptômes en cas de taux de polynucléaires neutrophiles haut sont dus à la maladie sous-jacente. Il peut s’agir de fièvre, faiblesse, fatigue, vertige, évanouissement, infections à répétition, plaies qui ne guérissent pas, douleurs articulaires.
Quel taux de polynucléaires neutrophiles est inquiétant ?
Dans les cas graves, la neutropénie augmente de façon importante le risque d’infection potentiellement mortelle. La neutropénie est souvent un effet secondaire du traitement du cancer avec une chimiothérapie ou une radiothérapie. On suspecte une neutropénie chez les personnes qui ont des infections fréquentes ou inhabituelles. Le diagnostic de neutropénie se fait grâce à un échantillon de sang, mais si la cause n’est pas apparente, un prélèvement de moelle osseuse peut être nécessaire. Le traitement dépend de la cause et de la sévérité du trouble et peut inclure des médicaments pour stimule la production de neutrophiles par l’organisme. Des antibiotiques sont administrés si le patient présente une neutropénie et une fièvre ou d’autres signes d’infection.
La neutropénie peut disparaître rapidement, lorsque l’infection est résolue ou qu’il n’y a plus d’exposition. La neutropénie chronique peut durer plusieurs mois voire plusieurs années. La limite inférieure typique du taux de neutrophiles est d’environ 1 500 cellules par microlitre de sang (1,5 × 10 9 cellules par litre).
Légère : 1 000 à 1 500/µl (1 à 1,5 × 10 9 /l) Modérée : 500 à 1 000/µl (0,5 à 1 × 10 9 /l) Sévère : inférieure à 500/µl (0,5 × 10 9 /l)
Le risque d’infection devient très élevé lorsque le taux de neutrophiles est inférieur à 500 cellules par microlitre (neutropénie sévère). Les bactéries qui vivent normalement dans la bouche ou les intestins sans pour autant nuire à leur hôte peuvent même provoquer des infections. La neutropénie a de nombreuses causes, mais elles sont classées en deux catégories principales :
L’utilisation et la destruction des neutrophiles sont plus rapides que la production de nouveaux neutrophiles par la moelle osseuse. La production de neutrophiles dans la moelle osseuse est réduite.
La production des neutrophiles par la moelle osseuse peut être réduite en cas de cancer, d’infections virales telles que la grippe Grippe La grippe est une infection virale des poumons et des voies aériennes causée par l’un des virus de la grippe. Elle est responsable d’une fièvre, d’un écoulement nasal, d’un mal de gorge, d’une., de myélofibrose Myélofibrose La myélofibrose est une pathologie dans laquelle du tissu fibreux remplace progressivement les cellules souches sanguines dans la moelle osseuse, ce qui provoque la formation de globules rouges. en apprendre davantage ou en cas de carences en vitamine B12 Carence en vitamine B12 Une carence en vitamine B12 peut survenir chez des végétaliens qui ne prennent pas de suppléments ou en raison d’un trouble de l’absorption.
- Une anémie se développe, causant une série de symptômes.
- En apprendre davantage ou en folate Carence en folates Une carence en folates est fréquente.
- L’organisme ne stocke que peu de folates, par conséquent un régime pauvre en folates provoque une carence en quelques mois.
- Une consommation insuffisante.
en apprendre davantage (acide folique). Une neutropénie peut également se développer chez les patients dont la moelle osseuse a été irradiée au cours d’une radiothérapie. De nombreux médicaments, comme par exemple la phénothiazine, les sulfamides et de nombreux traitements utilisés contre le cancer (chimiothérapie), ainsi que certaines substances toxiques (benzène et insecticides) peuvent également altérer les capacités de la moelle osseuse à produire des neutrophiles.
- Le nombre de neutrophiles est aussi diminué par certaines maladies héréditaires rares.
- La neutropénie cyclique se caractérise par une augmentation et une diminution régulière du nombre de neutrophiles sur une période de plusieurs semaines.
- Dans la neutropénie bénigne chronique, le nombre de neutrophiles est faible, mais les infections sont rares, probablement parce que les personnes produisent des nombres suffisants en réponse à une infection.
La neutropénie congénitale sévère regroupe plusieurs troubles caractérisés par des neutrophiles qui ne parviennent pas à maturité ; les personnes développent des infections graves dès la petite enfance. La neutropénie peut se développer
Soudainement sur quelques heures ou quelques jours en réponse à certaines infections ou expositions Progressivement
Ne provoquant pas de symptômes spécifiques, la neutropénie est le plus souvent diagnostiquée lorsque survient une infection. Une personne peut présenter une fièvre et des ulcérations douloureuses autour de la bouche et au niveau de la région périanale.
Une pneumonie bactérienne ainsi que d’autres infections sévères peuvent survenir. Dans la neutropénie chronique, les patients peuvent ne présenter que peu de symptômes si le nombre de neutrophiles n’est pas extrêmement faible. Lorsque la neutropénie est provoquée par des médicaments, les patients peuvent présenter une fièvre, une éruption cutanée et un gonflement des ganglions lymphatiques.
Dans la neutropénie cyclique, les patients peuvent présenter des symptômes qui vont et viennent avec l’augmentation et la diminution du nombre de globules blancs avec le temps.
Numération formule sanguine Examen de la moelle osseuse
Lorsqu’un patient présente des infections fréquentes ou inhabituelles, ou s’il prend des médicaments connus pour provoquer une neutropénie, les médecins prescrivent une analyse de sang (numération formule sanguine) afin de poser le diagnostic. Une faible numération des neutrophiles indique une neutropénie.
- Dans de nombreux cas, elle est prévisible, et on en connaît l’origine, notamment chez les patients soumis à une chimiothérapie ou à une radiothérapie.
- Lorsque la cause est inconnue, il est nécessaire de la découvrir.
- Qu’on en connaisse ou non la cause, les médecins recherchent généralement une infection invisible qui a pu être causée par la neutropénie.
Les médecins interrogent les patients sur l’exposition à des médicaments ou des toxiques et recherchent des infections ou d’autres maladies qui provoquent une neutropénie. Ils demandent souvent un prélèvement de moelle osseuse Examen de la moelle osseuse Les globules rouges, la plupart des globules blancs, et les plaquettes sont produits dans la moelle osseuse, le tissu mou et gras situé au centre des os.
- Il arrive parfois qu’un échantillon.
- En apprendre davantage, aspirée par une aiguille.
- L’échantillon de moelle osseuse est examiné au microscope pour déterminer si son aspect est normal, si le nombre de cellules souches (précurseurs) des neutrophiles est normal, et si le développement des neutrophiles est normal.
En déterminant si le nombre de cellules souches est diminué et si ces cellules effectuent leur maturation normalement, le médecin pourra déterminer si le trouble provient d’une production cellulaire insuffisante ou d’une utilisation ou d’une destruction excessive des cellules dans la circulation sanguine.
Parfois, l’examen de la moelle osseuse révèle une maladie, comme une leucémie, un autre type de cancer ou une infection, comme la tuberculose. Si une maladie héréditaire est suspectée, les médecins peuvent effectuer des analyses génétiques. Les personnes atteintes de neutropénie n’ayant pas tous les symptômes et les résultats d’examens que l’on retrouve habituellement en cas d’infection, les médecins les interrogent de façon détaillée sur leurs symptômes et les auscultent de la tête aux pieds.
Des examens complémentaires sont pratiqués en cas de résultats préoccupants, par exemple, si la personne présente une gêne intestinale, un scanner (tomodensitométrie) de l’abdomen peut être réalisé.
Antibiotiques Médicaments visant à stimuler la production de neutrophiles
Le plus important est de traiter l’infection découverte. Chez les personnes atteintes de neutropénie sévère, les infections peuvent rapidement devenir sévères, voire mortelles. Même si les médecins ne peuvent pas diagnostiquer une infection spécifique, en cas de neutropénie et de fièvre, on suppose une infection.
- Ces patients reçoivent des antibiotiques efficaces contre les organismes infectieux fréquents.
- Le traitement de la neutropénie dépend de sa cause et de sa gravité.
- La prise des médicaments susceptibles d’entraîner une neutropénie doit être arrêtée dès que possible ; et on doit éliminer une éventuelle exposition à des substances toxiques.
La moelle osseuse récupère parfois sans aucun traitement. La neutropénie qui accompagne les infections virales, comme la grippe, peut être transitoire et disparaître lorsque l’infection est guérie. Les personnes atteintes de neutropénie modérée n’ont généralement pas de symptômes et n’ont pas nécessairement besoin de traitement.
En revanche, les personnes atteintes de neutropénie sévère peuvent rapidement mourir d’une infection parce que leur organisme n’a pas les moyens de combattre les agents pathogènes. Lorsque ces personnes développent des infections, elles sont généralement hospitalisées et reçoivent immédiatement des antibiotiques puissants, avant même l’identification de la cause et du site infectieux exact.
La fièvre est généralement le premier signe de l’infection chez les personnes neutropéniques ; elle impose une prise en charge médicale rapide. Les facteurs de croissance, appelés facteurs de stimulation des colonies, qui stimulent la production de globules blancs par la moelle osseuse, sont parfois utiles et sont administrés par injection (sous la peau ou dans une veine).
- Les corticoïdes peuvent être utiles si la neutropénie est provoquée par un trouble auto-immun.
- La globuline antithymocyte ou d’autres types de traitements immunosuppresseurs peuvent être administrés dans une veine en présence d’un trouble tel qu’une anémie aplasique.
- Lorsque la neutropénie est due à une autre maladie (tuberculose, leucémie ou autres cancers), le traitement de la maladie sous-jacente peut corriger la neutropénie.
La greffe de moelle osseuse (ou greffe de cellules souches) n’a pas pour but de traiter la neutropénie en elle-même, mais peut être recommandée pour traiter certaines maladies graves qui entraînent une neutropénie, comme l’anémie aplasique ou la leucémie.
Quel cancer fait augmenter les neutrophiles ?
Leucémie chronique à neutrophiles (LCN) Une mutation dans l’ADN d’une seule cellule en est la cause. Dans la LCN, cette mutation perturbe la croissance et le développement normaux d’un type de globule blanc appelé « neutrophile ».
Quelle est la valeur normale de neutrophiles ?
Leur nombre peut augmenter en cas d’infection bactérienne ou diminuer en raison de la toxicité d’une chimiothérapie. L’analyse sanguine peut détailler les différents types de globules blancs (polynucléaires neutrophiles, éosinophiles, lymphocytes). La valeur normale est comprise entre 4 000 et 10 000 par μl.
Quelle infection fait augmenter les globules blancs ?
Leucocytes — Les globules blancs (leucocytes) produits par la moelle osseuse jouent un rôle important contre les infections et sont à la base de la réponse inflammatoire. Ils sont également responsables de notre système immunitaire (production d’anticorps).
Il existe différents types de leucocytes, dont les neutrophiles, les éosinophiles, les basophiles, les monocytes et les lymphocytes. La numération des globules blancs représente le total de toutes ces fractions. Le nombre de globules blancs s’interprète en tenant compte de l’examen clinique et des autres résultats de la formule sanguine.
Un nombre élevé de globules blancs peut se retrouver dans différentes conditions comme des infections bactériennes ou virales, fongiques ou parasitaires, dans les conditions inflammatoires comme l’arthrite rhumatoïde, les vasculites, la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse, dans certaines atteintes de la moelle osseuse (leucémies, etc.) ou dans la réponse allergique (asthme, allergies), etc.
Quelle est la cause de l’augmentation des leucocytes ?
Que peut vouloir dire un résultat anormal ? — Si le résultat est élevé Le nombre des globules blancs est élevé dans le sang (leucocytose) en présence d’une infection, d’un traumatisme, d’un choc, d’une intoxication ou d’une hémorragie importante. Certaines leucémies peuvent aussi augmenter le décompte des leucocytes.
Si le résultat est bas Certains médicaments visant à diminuer l’activité du système immunitaire, comme la chimiothérapie, par exemple, diminuent le nombre de globules blancs dans le sang (leucopénie). Certaines infections peuvent avoir le même effet, tout comme certaines anémies ou leucémies. Les résultats ne peuvent pas être interprétés seuls.
Les résultats des autres tests habituellement effectués au même moment sont importants et permettent d’identifier la cause des résultats anormaux.
Comment savoir si on a une leucémie par une prise de sang ?
Le diagnostic — Une leucémie peut être suspectée suite à une simple prise de sang, lorsque la numération formule sanguine (NFS) est anormale : l’analyse sanguine montre alors une baisse du nombre de globules rouges, de plaquettes et de polynucléaires.
Elle peut aussi mettre en évidence la présence de cellules leucémiques au travers d’une quantité de globules blancs anormalement élevée. Cependant, le diagnostic de leucémie aiguë ne peut se fonder uniquement sur cette analyse sanguine. Si les résultats de la numération formule sanguine laissent suspecter une leucémie aiguë, le patient doit être adressé à un centre d’hématologie spécialisé pour confirmer le diagnostic grâce à un myélogramme.
Le myélogramme est l’examen clé permettant de poser un diagnostic de leucémie aiguë. Il consiste à analyser les cellules de la moelle osseuse au microscope. Le prélèvement de moelle osseuse est effectué sous anesthésie locale, par ponction dans le sternum ou dans l’os du bassin (épine iliaque).
- Ce geste ne dure que quelques secondes mais peut être douloureux.
- Des antalgiques sont donc souvent prescrits en plus de l’anesthésie.
- Le diagnostic est confirmé si l’analyse montre que la moelle contient plus de 20 % de cellules immatures.
- L’analyse morphologique des cellules permet alors de définir la sous-catégorie de leucémie aiguë.
D’autres examens biologiques permettent d’obtenir des données complémentaires afin de mieux caractériser la maladie. C’est le cas notamment de l’étude des chromosomes des cellules anormales qui permet d’affiner le diagnostic et le pronostic, afin de choisir le meilleur traitement pour le patient.
Qu’est-ce qui fait baisser les neutrophiles ?
Neutropénie — Symptômes, Traitements, Origines Une neutropénie est un trouble hématologique qui se caractérise par un taux anormalement faible dans le sang d’un type de globules blancs, les granulocytes neutrophiles. Cette atteinte au système immunitaire de l’organisme expose le malade à un risque d’infection, d’autant plus élevé que le déficit des cellules de défense est important.
- La neutropénie est héritée ou acquise, ses causes sont multiples (auto-immune, chimiothérapie, médicamenteuse.) et ses degrés de sévérité très divers, de très léger à très grave et mettant en jeu le pronostic vital.
- Les neutropénies sévères résultent fréquemment d’un traitement anti-cancéreux.
- Les symptômes de la neutropénie sont les multiples infections bactériennes et fongiques opportunistes qui affectent le malade.
Le risque d’infection augmente avec la sévérité et la durée de la neutropénie. Elle se développent préférentiellement sur la peau et les muqueuses, la région ORL et les poumons. Les staphylocoques, streptocoques, entérocoques, pneumocoques et Pseudomonas aeruginosa (++lien++) sont les agents les plus fréquents d’infection.
La neutropénie est sévère si le chiffre de polynucléaires neutrophiles (PN) est inférieur à 500/mm3. Elle résulte le plus fréquemment d’un traitement contre une tumeur cancéreuse, par chimiothérapie, radiothérapie, ou agents biologiques et fait courir un risque grave d’infection.La neutropénie est modérée lorsque le chiffre est compris entre 1700/mm3 et 1000/mm3. Elle est alors bénigne et asymptomatique.
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A tout moment, vous pourrez vous désinscrire en utilisant le lien de désabonnement intégré dans la newsletter et/ou refuser l’utilisation de traceurs via le lien « Préférences Cookies » figurant sur notre service. Pour en savoir plus et exercer vos droits, prenez connaissance de notre Il existe trois types de globules blancs : les monocytes, les lymphocytes et les granulocytes.
Ces derniers sont divisés entre les éosinophiles, les basophileset les neutrophiles concernés par la neutropénie. Ils sont produits dans la moelle osseuse et le risque de neutropénie intervient lorsque celle-ci ne produit plus assez de neutrophiles, et/ou quand ils sont détruits prématurément.
- Une neutropénie peut avoir diverses origines : infectieuse, médicamenteuse, toxique, post-chimiothérapie/radiothérapie, congénitale, une maladie du système immunitaire (le VIH).
- Les neutropénies sévères acquises sont souvent causées par un traitement contre le cancer.
- Certains traitements par chimiothérapie et radiothérapie peuvent détruire, en plus des cellules cancéreuses, des cellules saines de l’organisme, parmi lesquelles les globules blancs.
La destruction des neutrophiles perturbe souvent l’administration du traitement chimio-thérapeutique. Précisons cependant que toutes les chimiothérapies n’induisent pas forcément une neutropénie sévère. Des médicaments récemment développés sont prescrits pour stimuler la production de neutrophiles par la moelle osseuse (Neupogen, Neulasta.) et protéger l’organisme contre la survenue d’infections.
On les appelle des facteurs de croissance des granulocytes, ou des facteurs de croissance granulocytaire. Des antibiotiques sont administrés pour combattre les infections opportunistes et la fièvre qui se déclare fréquemment en cas de neutropénie sévère. Cependant leur prise trop fréquente augmente le risque que les agents infectieux développent une résistance aux traitements antibiotiques.
Lamy T. Neutropénies chroniques et isolées de l’adulte. Société Nationale de Médecine Interne (SNFMI), mars 2014. Donadieu J. Congenital neutropenia: diagnosis, molecular bases and patient management. Orphanet Journal of Rare Diseases, 2011. Centers for disease control and prevention.
Quel est le rôle des neutrophiles ?
Neutrophile et immunité innée — La fonction de base du neutrophile est de défendre l’organisme contre les intrus exogènes, que ce soit des bactéries, des virus, des toxines Cela sous-entend, avant toute activité fonctionnelle, une réponse immédiate de ces cellules aux facteurs d’attraction.
- La réponse chimiotactique et cinétique importante des neutrophiles leur assure une rapidité de migration au site d’infection bien supérieure à celle des autres types cellulaires.
- Cette étape de l’immunité innée fait appel à divers types de récepteurs présents à la surface des neutrophiles (exemple : récepteurs pour certains fragments du complément, fragments Fc des immunoglobulines, mannose, β-glucan) pour la capture des pathogènes.
À cette liste non exhaustive doivent être ajoutés les récepteurs Toll (TLR) 1 qui représentent certainement une des voies de reconnaissance les plus importantes et les plus sophistiquées, Ces récepteurs membranaires reconnaissent certains motifs spécifiques, notamment des membranes de micro-organismes, afin de mettre en place une défense adaptée pour lutter contre une infection.
- Une fois le pathogène reconnu, celui-ci est progressivement ingéré en passant par diverses étapes intra-cellulaires de dégradation et de digestion.
- Certaines armes anti-infectieuses, initialement monocytaires, font également partie de l’arsenal granulaire du neutrophile.
- C’est le cas, par exemple, des défensines, de la perforine et des granzymes,
Le neutrophile peut aussi assurer une défense innée en libérant des protéines granulaires et de la chromatine afin de former un réseau de fibres extra-cellulaires capables de fixer les bactéries et d’en diminuer la virulence, L’hétérogénéité des neutrophiles permet aussi de comprendre les différences entre individus quant à leur capacité de défense contre les micro-organismes.
En effet, à côté de neutrophiles dits normaux n’exprimant pas spontanément cytokines et chimiokines, des sous-populations de neutrophiles expriment de façon variable des cytokines comme l’IL-12 ou l’IL-10, des chimiokines comme CCL3 ou CCL2, des TLR comme TLR5-TLR8 ou TLR7-TLR9. Cette découverte s’est faite à partir d’hôtes présentant soit une résistance, soit une sensibilité aux Staphylococcus aureus résistants à la méthicilline,
Aux premiers signaux d’attraction reconnus par les neutrophiles s’associe une activation plus ou moins durable de ces cellules en fonction du type de processus dans lequel elles interviennent. L’élément essentiel, dès ce stade de « provocation » du neutrophile, est le retard de survenue de sa mort programmée dont l’activation est spontanée,
La mort programmée du neutrophile s’explique, entre autres, par des mécanismes dépendants de la voie des caspases pouvant être activés de façon extrinsèque ( via TNFα et FasL) et intrinsèque ( via les mitochondries ), mais aussi par des mécanismes indépendants des caspases, Cette mort programmée peut prendre l’aspect d’une apoptose avec, notamment, des modifications nucléaires par fragmentation de la chromatine.
Elle peut être aussi de type non apoptotique avec essentiellement une vacuolisation cytoplasmique correspondant à de l’autophagie, Ces diverses voies de mort cellulaire sont retrouvées au cours du processus inflammatoire et semblent dépendre de la concentration locale accrue en oxygène,
- Le retard de la mort du neutrophile est associé à divers facteurs présents au cours du processus inflammatoire (exemple : G-CSF, GM-CSF, IFN-γ, IL-8, -1β, -4, TNFα à faibles concentrations, LPS).
- Lorsque des neutrophiles humains sanguins sont maintenus en survie par la présence combinée de cytokines, le pourcentage de neutrophiles en survie décroît progressivement ; mais des neutrophiles sont encore indemnes d’apoptose après trois jours (évaluant par cytofluorométrie l’expression d’annexine 5 et l’incorporation d’iodure de propidium comme marqueurs, ou par microscopie confocale avec la méthode TUNEL ; travaux personnels).
Cela sous-entend qu’un certain nombre de neutrophiles présents dans la circulation sanguine sont à un stade de différenciation moindre que les autres et sont susceptibles de survivre de façon prolongée. Ces cellules sont fonctionnellement actives. Leur morphologie globale et leur phénotype membranaire varient en fonction des facteurs présents localement pour les maintenir en survie.
Ainsi, certains de ces neutrophiles survivants, ne présentant aucun critère de mort cellulaire, peuvent présenter un, deux, voire trois noyaux indépendants rendant difficile, voire impossible de caractériser, par leur morphologie, ces cellules comme des neutrophiles conventionnels ( voir http://www.crri.ca/fr/poubelle.html#video ).
Cette survie accrue permet au neutrophile d’exercer ses fonctions à la fois physiologiques, mais aussi pathologiques en participant directement, par exemple, à l’incitation et à l’entretien d’une arthrite auto-immune murine semblable à l’arthrite rhumatoïde,
- Enfin, certaines propriétés originales et pré-existantes du neutrophile en font une cellule essentielle de la transition entre l’immunité innée et acquise.
- Par exemple, une sous-population d’environ 5 à 8 % des neutrophiles sanguins est porteuse d’immunorécepteurs de type TCR dont l’activation permet d’augmenter sa survie et de stimuler la production d’IL-8,
L’utilité de cette fonction du neutrophile vis-à-vis d’un antigène spécifique est sa rapidité de réponse, permettant d’attendre le relais par la réponse classique des lymphocytes T aux antigènes. Le neutrophile peut aussi, par l’intermédiaire de la production de chimiokines spécifiques telles que CCL3, CCL4, CCL5 (RANTES), CCL20 (MIP-3α) ou de facteurs tels que les défensines ou la chimérine, faciliter le recrutement local et l’activation de cellules dendritiques et de lymphocytes T permettant ainsi une réponse immunitaire complète et adaptée,
Quel taux de leucocytes est inquiétant ?
Est-il possible de téléconsulter pour une analyse de sang ? — Il est possible de téléconsulter pour avoir une prescription. Vous pouvez aussi téléconsulter pour avoir la lecture et l’analyse de votre prise de sang, Chez Qare, des médecins généralistes sont disponibles 7j / 7 de 6h à 1h.
Quels sont les signes de la leucémie ?
Le processus diagnostique de la leucémie débute habituellement par une visite à votre médecin de famille ou lorsqu’un examen courant révèle qu’il pourrait y avoir un trouble sanguin. Votre médecin vous questionnera sur les symptômes que vous éprouvez et il peut vous faire un examen physique.
- En se basant sur cette information, votre médecin pourrait vous diriger vers un spécialiste ou vous prescrire des examens afin de vérifier la présence d’une leucémie ou d’autres problèmes de santé.
- Le processus diagnostique peut sembler long et décourageant.
- C’est normal de s’inquiéter, mais essayez de ne pas oublier que d’autres affections médicales peuvent causer des symptômes semblables à ceux de la leucémie.
Il est important que l’équipe de soins élimine toute autre cause possible du problème de santé avant de poser un diagnostic de leucémie. Quand les symptômes sont graves, le processus diagnostique de la leucémie aiguë peut se faire rapidement, la personne étant admise à l’hôpital pour vite recevoir un traitement.
On a couramment recours aux tests qui suivent pour éliminer ou confirmer un diagnostic de leucémie. Bien des tests permettant de poser le diagnostic de cancer sont également employés pour en déterminer le stade, c’est-à-dire jusqu’où la maladie a progressé. Votre médecin pourrait aussi vous faire passer d’autres examens afin de vérifier votre état général de santé et d’aider à planifier votre traitement.
Vos antécédents de santé consistent en un bilan de vos symptômes, de vos risques et de tous les événements et troubles médicaux que vous auriez pu éprouver dans le passé. Votre médecin vous posera des questions sur vos antécédents :
symptômes qui laissent croire à une leucémie; exposition à de fortes doses de radiation; syndromes génétiques, comme le syndrome de Down, l’anémie de Fanconi, l’ataxie télangiectasie et le syndrome de Bloom; exposition au benzène; chimiothérapie ou radiothérapie administrée antérieurement; troubles sanguins; infections virales.
Votre médecin peut aussi vous poser des questions sur vos antécédents familiaux de leucémie. L’examen physique permet à votre médecin de rechercher tout signe de leucémie. Lors de l’examen physique, votre médecin peut :
prendre vos signes vitaux afin de savoir si vous faites de la fièvre, si vous êtes essoufflé ou si vos battements de cœur sont rapides; vérifier si votre peau est pâle ou si elle présente des ecchymoses; palper des régions de votre cou, de vos aisselles (axillaires) et de vos aines (inguinales) pour savoir si des ganglions lymphatiques sont enflés; observer votre bouche pour savoir si elle est infectée et si vos gencives saignent ou sont enflées; palper votre abdomen pour vérifier si des organes sont enflés; vérifier si vos os sont sensibles ou douloureux.
Apprenez-en davantage sur l’examen physique, La formule sanguine complète (FSC) permet d’évaluer la quantité et la qualité des globules blancs, des globules rouges et des plaquettes. La leucémie ainsi que d’autres affections peuvent rendre le nombre de cellules sanguines anormal.
- On n’observe habituellement pas de cellules sanguines immatures, appelées cellules leucémiques ou blastes, dans le sang, alors les médecins soupçonnent une leucémie s’il y a des blastes ou si les cellules sanguines semblent anormales.
- Apprenez-en davantage sur la formule sanguine complète (FSC),
- Lors d’une analyse biochimique sanguine, on mesure le taux de substances chimiques dans le sang.
Elle permet d’évaluer la qualité de fonctionnement de certains organes et aussi de détecter des anomalies. Elle aide les médecins à déceler des problèmes au foie ou au rein causés par la propagation de cellules leucémiques. Elle peut aussi aider les médecins à établir le stade de la leucémie.
azote uréique du sang; créatinine; phosphate; lacticodéshydrogénase (LDH); alanine aminotransférase (ALT); sérum glutamo-oxalacétique transaminase (SGOT); acide urique.
Apprenez-en davantage sur les analyses biochimiques sanguines, Des tests permettent de mesurer les facteurs de coagulation sanguine afin d’évaluer jusqu’à quel point le corps peut faire coaguler le sang. Les taux de facteurs de coagulation sanguine peuvent être anormaux chez une personne atteinte de leucémie. On mesure ces facteurs à l’aide des tests suivants :
taux de fibrinogène; temps de Quick (TQ); temps de céphaline (TC); Rapport international normalisé (RIN).
En cytochimie, on emploie des colorants pour identifier les structures tissulaires et les composants des cellules du sang ou de la moelle osseuse. Il y a des colorants qui sont attirés par des substances présentes dans certains types de cellules leucémiques, ou blastes.
- La coloration ainsi obtenue peut être observée au microscope.
- La cytochimie aide les médecins à déterminer le type de cellules présent.
- L’immunophénotypage est l’étude des protéines exprimées par les cellules.
- On y a recours pour établir le type ou le sous-type de leucémie.
- L’immunophénotypage se base sur une réaction antigène-anticorps très spécifique pour identifier des protéines dans les tissus ou les cellules.
On a recours à des anticorps monoclonaux marqués d’une substance fluorescente ou d’une enzyme spécifique qui se lie seulement à des antigènes particuliers (protéines). Le marqueur fluorescent et l’enzyme marqueur permettent aux médecins d’observer les cellules leucémiques, aussi appelée blastes.
- L’immunohistochimie et la cytométrie de flux sont les 2 méthodes les plus utilisées en immunophénotypage de la leucémie.
- En immunohistochimie, on a recours au microscope pour observer le marquage à l’immunoperoxydase.
- Elle permet aussi aux médecins d’examiner les cellules et ce qui les entoure.
- La cytométrie de flux est une technique de tri et de classement des cellules à l’aide des marqueurs fluorescents présents à leur surface.
Les cellules sont exposées à un laser qui leur fait émettre une lumière mesurée et analysée par ordinateur. La cytométrie de flux permet aux médecins d’observer de nombreux anticorps tout à la fois et de recueillir rapidement des données dans des milliers de cellules présentes dans un seul échantillon.
- La cytométrie de flux aide à définir les caractéristiques uniques des cellules leucémiques, ou blastes.
- Ces caractéristiques peuvent aider les médecins à établir un pronostic et à mesurer la réaction au traitement en se basant sur la maladie résiduelle minime (MRM).
- La MRM fait référence à la présence de blastes dans la moelle osseuse qu’on ne peut pas trouver à l’aide des analyses de laboratoire standards, comme la microscopie, mais plutôt avec des tests plus sensibles comme la cytométrie de flux et l’amplification en chaîne par polymérase (ACP).
La cytogénétique est l’analyse des chromosomes d’une cellule, dont leur nombre, leur taille, leur forme et leur disposition. Les études de caryotypage cytogénétique révèlent les anomalies chromosomiques, qui aident les médecins à confirmer qu’une personne a la leucémie et à déterminer de quel type ou sous-type de leucémie il s’agit.
Les résultats des études cytogénétiques aident aussi les médecins à planifier le traitement et à prévoir le degré d’efficacité du traitement. On peut détecter d’importantes anomalies chromosomiques en observant les cellules au microscope. Mais la plupart des changements dans l’ADN doivent être analysés plus minutieusement lors d’autres études moléculaires dont l’hybridation in situ en fluorescence (FISH) et l’amplification en chaîne par polymérase (ACP).
L’ hybridation in situ en fluorescence (FISH) est un test génétique moléculaire qui permet d’identifier les anomalies chromosomiques et d’autres changements génétiques dans les cellules cancéreuses, ou blastes. On utilise des sondes d’ADN spéciales marquées par des colorants fluorescents.
- La FISH permet de différencier les leucémies qui se ressemblent mais dont les anomalies génétiques diffèrent et qui pourraient donc devoir être traitées différemment.
- L’ amplification en chaîne par polymérase (ACP) est une méthode qui permet de produire de nombreuses copies d’un segment particulier de gène afin de le tester en laboratoire.
L’ACP sert à détecter les mutations, inversions ou délétions dans l’ADN qui sont liées à certains types de leucémie. Elle est utile pour diagnostiquer et établir le pronostic d’un type spécifique de leucémie. Lors d’une ponction et d’une biopsie de la moelle osseuse, on prélève des cellules de la moelle osseuse pour les analyser en laboratoire.
Le rapport de pathologie issu du laboratoire confirmera si des cellules leucémiques sont présentes dans le prélèvement et si c’est le cas, de quel type de leucémie il s’agit. Apprenez-en davantage sur la ponction et biopsie de la moelle osseuse, La ponction lombaire, ou rachicentèse, sert à prélever une petite quantité de liquide céphalorachidien (LCR) dans l’espace entourant la colonne vertébrale afin qu’on puisse l’examiner au microscope.
Le LCR entoure le cerveau et la moelle épinière. On a recours à la ponction lombaire pour savoir si le cancer s’est propagé au liquide céphalorachidien. Apprenez-en davantage sur la ponction lombaire, La biopsie de ganglion lymphatique est un type de biopsie chirurgicale.
On l’appelle biopsie excisionnelle puisqu’on enlève complètement le ganglion lymphatique. Il arrive qu’on ne soit pas en mesure de l’enlever complètement : on retire alors une partie du ganglion lors d’une biopsie par forage. Les médecins (pathologistes) l’examinent ensuite au microscope pour savoir s’il contient des cellules cancéreuses, déterminer le type de cancer et savoir à quelle vitesse les cellules cancéreuses se développent.
Apprenez-en davantage sur la biopsie chirurgicale, Lors d’une radiographie, on emploie des radiations de faible dose pour produire des images des structures du corps sur film. On y a recours pour vérifier si :
les ganglions lymphatiques situés au centre du thorax (ganglions médiastinaux) sont enflés; le thymus est enflé; du liquide s’est accumulé entre les poumons et les parois du thorax (épanchement pleural); il y a une infection des poumons (pneumonie).
Apprenez-en davantage sur la radiographie, Lors d’une tomodensitométrie (TDM), on emploie des appareils radiographiques particuliers afin de produire des images à 3 dimensions et en coupes des organes, tissus, os et vaisseaux sanguins du corps. Un ordinateur assemble les clichés en images détaillées.
On a parfois recours à la TDM pour observer la rate et le foie afin de savoir s’ils sont plus gros que la normale, ou enflés. On peut aussi faire une TDM pour vérifier si les ganglions lymphatiques autour du cœur, près de la trachée ou dans la partie arrière de l’abdomen sont enflés. Apprenez-en davantage sur la TDM,
En imagerie par résonance magnétique (IRM), on a recours à de puissantes forces magnétiques et à des ondes radio-électriques pour produire des images en coupes des organes, tissus, os et vaisseaux sanguins du corps. Un ordinateur assemble les images en clichés à 3 dimensions.
- Les médecins ont le plus souvent recours à l’IRM quand ils pensent que la leucémie s’est propagée au cerveau.
- Apprenez-en davantage sur l’ IRM,
- Lors d’une échographie, on a recours à des ondes sonores de haute fréquence pour produire des images des structures du corps.
- L’échographie permet de vérifier si des organes internes, comme les reins, le foie ou la rate, sont atteints par la leucémie.
Apprenez-en davantage sur l’ échographie,
American Cancer Society. Leukemia — Acute Lymphocytic (Adults), Atlanta, GA: American Cancer Society; 2013. Fischbach F. & Dunning MB. Manual of Laboratory and Diagnostic Test,9th ed. Philadelphia: Wolters Kluwer Health/Lippincott Williams & Wilkins; 2009. Kurtin SE, Leukemia and myelodysplastic syndromes. Yarbro, CH, Wujcki D, & Holmes Gobel B. (eds.). Cancer Nursing: Principles and Practice,7th ed. Sudbury, MA: Jones and Bartlett; 2011: 57: pp.1369-1398.
Quel taux d’hématies est alarmant ?
Vous présentez a priori une infection urinaire si vos résultats montrent la présence de : plus de 10 000/ml d’hématies (ou 10/mm 3 ).
Quel taux de leucocytes pour un cancer ?
Leucocytes — Il s’agit de la lignée requérant la surveillance la plus scrupuleuse. Le nadir des leucocytes apparaît en général 7 à 10 jours après la cure de chimiothérapie, ce qui correspond à la demi vie des éléments libérés par la moelle juste avant que celle-ci ne subisse l’action des produits de chimiothérapie. Le taux des leucocytes doit être contrôlé avant chaque cure de chimiothérapie. En cas de réserve jugée insuffisante (taux de leucocytes < 1 500 éléments / mm3), l'oncologue peut choisir alors soit d'adapter les doses de chimiothérapie, soit plus généralement de reporter la cure. Une chute des leucocytes entre les cures de chimiothérapie est un événement prévisible et attendu. Il n'est pas nécessaire de surveiller de manière systématique la NFS entre les cures. En revanche, une NFS doit être pratiquée en urgence en cas de fièvre, celle-ci étant définie comme soit une température centrale > 38.3°C, soit > 38.0°C à 2 reprises avec un intervalle d’au moins une heure, soit par l’existence de frissons. On doit distinguer plusieurs situations : — soit le taux de leucocytes est inférieur à la normale, mais avec un taux de polynucléaires neutrophiles > 500 / mm3 : le patient doit être examiné et une antibiothérapie sera instaurée en fonction des constatations cliniques. Elle ne doit pas être systématique dans cette situation (rappelons que l’état fébrile peut s’expliquer par d’autres phénomènes qu’un état infectieux : lyse tumorale, événement thrombotique, activité du cancer.). L’hospitalisation n’est justifiée qu’en cas de mauvaise tolérance clinique, mais doit être évitée autant que possible car elle peut exposer un patient fragilisé sur le plan immunitaire à des germes hospitaliers, par nature plus résistants aux antibiotiques. — Soit le taux de polynucléaires neutrophiles est inférieur à 500 éléments / mm3 : on parle alors de neutropenie fébrile, Si une prise en charge ambulatoire peut s’envisager dans certaines circonstances très spécifiques, il convient dans la plupart des cas d’hospitaliser le patient en urgence en unité d’hospitalisation conventionnelle, en chambre seule, sauf s’il existe un état septique sévère justifiant un transfert en réanimation d’emblée. L’antibiothérapie est systématique, guidée par la clinique. Le bilan initial est souvent négatif, l’examen clinique souvent pauvre notamment du fait de l’absence de globules blancs, ne permettant pas la constitution de pus ou la réaction habituelle des tissus lors d’une agression infectieuse. Le patient sera étroitement surveillé afin de ne pas méconnaître une évolution vers un état de choc septique qui, dans cette situation, peut être rapide. La durée de la neutropénie est habituellement inférieure à 7 jours. Dans le cas où une NFS est effectuée à titre systématique, et qu’une agranulocytose est mise en évidence (taux de polynucléaires neutrophiles < 500 / mm3), aucune hospitalisation n'est justifiée en l'absence de fièvre. Il est au contraire recommandé au patient de rester à son domicile en évitant le contact avec des proches manifestement porteurs d'une infection. Les facteurs de croissance des lignées blanches (G-CSF, GM-CSF) peuvent être utilisés en prévention primaire ou secondaire des neutropénies fébriles. Il existe des formes en une seule injection après le J-0 de chimiothérapie et des formes en injection quotidienne au nadir du taux de leucocytes (entre le J-6 et le J-12 du cycle de chimiothérapie). Ils peuvent être utilisés dans certains cas en curatif, lors d'une neutropénie fébrile. Ils ne doivent pas être utilisés lors d'une association radio-chimiothérapie concomitante. Les vaccinations restent tout à fait possible lorsqu'un patient est en cours de chimiothérapie. Il convient néanmoins de choisir le moment optimal au regard du risque de lymphopénie chimio-induite, donc idéalement au moins 3 semaines avant la cure de chimiothérapie. De même, des extractions dentaires restent tout à fait réalisables si elles ne peuvent attendre la fin du traitement. Il faudra là encore synchroniser le geste avec les cures de chimiothérapie : le risque est minimisé si les extractions sont réalisées juste avant la cure, le temps de cicatrisation correspondant grosso modo à la durée de vie moyenne des leucocytes. Il faut éviter de les faire autour du J-7 à J-10 (période de neutropénie).
Quand on a trop de leucocytes ça veut dire quoi ?
Une leucocyturie aseptique — Dans certains cas, la leucocyturie n’est pas accompagnée par la présence d’autres marqueurs inhabituels dans les urines comme des agents infectieux, du sang ou des protéines Elle est alors qualifiée d’aseptique. A noter : Chez la femme enceinte, le risque d’infection urinaire est encore plus élevé et peut potentiellement évoluer plus rapidement vers une pyélonéphrite.
Cette infection grave au niveau des reins peut mettre en danger la santé de la femme enceinte et de l’enfant à naître si elle n’est pas bien prise en charge. Le dosage de leucocytes est généralement prescrit par un médecin en présence de symptômes évocateurs d’une infection urinaire (sensation de brûlure lors de la miction, envie excessivement fréquente d’uriner, état fébrile, fièvre, douleurs lombaires).
Un dosage de leucocytes peut également être nécessaire et demander pour s’assurer qu’un traitement médicamenteux en cours n’engendre pas des anomalies sur les globules blancs. Lorsqu’une leucocyturie est identifiée, une recherche complémentaire est menée afin de mettre en évidence l’agent responsable de l’infection et sa sensibilité aux antibiotiques.
la bandelette urinaire, qui donne un résultat rapidement et de bonne fiabilité ; l’ECBU (examen cytobactériologique des urines), qui a pour objectif de recueillir l’urine vésicale, normalement stérile, en évitant sa contamination, lors de la miction, par la flore commensale qui colonise l’urètre et la région périnéale. Il permet d’identifier la bactérie responsable de l’infection urinaire, puis de tester sa sensibilité aux antibiotiques par l’antibiogramme. L’échantillon d’urine est analysé en laboratoire : les résultats sont plus précis que la bandelette urinaire; la numération d’Addis est une méthode encore plus précise. Elle permet de compter le nombre de leucocytes évacués avec les urines pendant un laps de temps précis, d’une durée de 3 heures le plus souvent. Dans le cas où le débit est supérieur à 10 000 cellules par minute, les résultats sont considérés comme pathologiques.
En temps normal, les urines saines comprennent des leucocytes en quantité inférieure à 10 000/mL (ou 10/mm³). Lorsque la valeur de la leucocyturie est supérieure ou égale au seuil de 10⁴/mL (ou 10/mm³) elle est considérée comme pathologique.
La leucocyturie traduit le plus souvent la présence d’une infection de l’appareil urinaire. Les résultats de l’ECBU peuvent alors montrer la présence : d’hématies de plus de 10 000/mL (ou 10/mm³) : présence de sang dans les urines ; de germes supérieurs à 1 000 UFC/mL : la bactérie Escherichia coli (E coli) ; de germes supérieurs à 10 000 UFC/mL chez la femme et de 1 000 UFC/mL chez l’homme : Proteus mirabilis ou Klebsiella ou Enterobacter qui sont des bactéries plus rares.
Dans le cas où l’ECBU révèle un taux de leucocytes élevé ou supérieur à 10 000/mL et l’absence de germes dans les urines, c’est le signe d’autres pathologies La présence en trop grand nombre de leucocytes dans les urines est souvent le signe d’une infection urinaire caractérisée par la présence d’un agent pathogène.
Si cet organisme est une bactérie, la leucocyturie s’accompagne alors d’une bactériurie (présence de bactéries dans les urines). Les bactéries le plus souvent retrouvées sont Escherichia coli ou Proteus mirabilis. D’autres organismes pathogènes peuvent contaminer les urines et causer une infection urinaire, comme des levures (champignons microscopiques essentiellement de l’espèce Candida à l’origine des candidoses), des parasites ou bien des virus.
Pour les autres causes de la leucocyturie, tout dépend du contexte. En fonction des signes cliniques du patient, de son profil (âge, grossesse) des différents résultats aux différents examens et de la pathologie identifiée, le professionnel de santé pose un diagnostic puis met en place la prise en charge la plus adaptée.
une infection urinaire en cours de guérison ; une allergie médicamenteuse ; une maladie auto-immune comme un lupus ; une maladie inflammatoire du rein ; une inflammation due à un toxique ; des calculs rénaux ; une tumeur au niveau de l’appareil urinaire ; une prostatite aiguë ; une leucorrhée contamination des urines par perte vaginale.
En fonction de la cause responsable de cette trop forte concentration de leucocytes dans les urines, différents traitements pourront être mis en place. Si la leucocyturie est infectieuse et d’origine bactérienne, un traitement antibiotique est proposé au patient pour stopper l’infection.
Cet article médical a été relu et validé par un médecin spécialiste au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic. Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
Vous trouverez ci-dessous, au sein des hôpitaux privés ELSAN, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements. Obtenez un rendez-vous en moins de 5 min avec l’un de nos praticiens en choisissant le créneau horaire qui vous convient le mieux dans un établissement près de chez vous ! Un taux de leucocytes élevé est généralement considéré comme étant supérieur à 10 000 leucocytes par microlitre d’urine.
Cela peut être dû à une infection des voies urinaires, à une inflammation de la prostate ou à une maladie rénale. En cas d’infection urinaire il est recommandé de boire beaucoup d’eau et de prendre du jus de canneberge. L’ECBU est l’examen microscopique des urines qui permet de détecter une infection urinaire et de choisir un traitement adapté.
On parle de leucocyturie lorsque le nombre de leucocytes (globules blancs) dans les urines est anormalement élevé. Cela peut être le signe d’une infection des voies urinaires. La leucocyturie est l’apparition de globules blancs dans les urines. Elle est le plus souvent due à une infection urinaire, mais peut aussi être due à une maladie rénale ou à un cancer de la vessie. 1er opérateur de santé privé en France 28 000 collaborateurs 45 000 naissances par an 4 200 000 de patients chaque année 7 500 médecins 140 établissements : Leucocyturie : définition, causes et traitements | Elsan
Est-ce que le stress peut faire augmenter les globules blancs ?
Trop nombreux, les globules blancs sont néfastes — Les globules blancs jouent un rôle essentiel dans la lutte contre les infections. « Mais lorsque vous en avez trop ou qu’ils se trouvent à la mauvaise place, ils peuvent être néfastes », souligne Matthias Nahrendorf de la Harvard Medical School à Boston, l’un des coauteurs de l’étude.
- ATHÉROME. La plaque d’athérome est une accumulation progressive de dépôts, notamment graisseux, sur la paroi des artères qui finissent par durcir et se rétrécir.
- Lorsque la plaque se rompt ou se détache, elle peut former des caillots susceptibles d’entraîner des infarctus ou des accidents vasculaires cérébraux (AVC).
MÉTHODE, Les chercheurs ont demandé à 29 internes travaillant dans une unité de soins intensifs de se soumettre à des prélèvements sanguins pendant les heures de travail mais également lorsqu’ils étaient en congés. Ils les ont également interrogés sur le stress ressenti grâce à des questionnaires. : LE STRESS CHRONIQUE AFFECTE LE SYSTEME IMMUNITAIRE
Quels sont les risques quand on a trop de globules blancs ?
paru le 27/01/2020 • adapté au contexte belge francophone • https://www.infosante.be Un guide-patient est un outil réalisé pour vous aider à faire des choix pour votre santé. Il vous propose des informations basées sur la recherche scientifique. Il vous explique ce que vous pouvez faire pour améliorer votre santé ou ce que les professionnels peuvent vous proposer lors d’une consultation.
- Bonne lecture ! De quoi s’agit-il ? La leucocytose est l’augmentation du nombre total de globules blancs.
- Nous avons trois types de cellules dans le sang : les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes.
- Ces types de cellules ont toutes les trois une fonction différente.
- Les globules blancs jouent un rôle important dans notre système immunitaire.
Si notre organisme doit se défendre contre des intrus (virus, bactéries ou parasites), il fabrique davantage de globules blancs. Il existe différents types de globules blancs. Selon le type de globules qui ont augmenté, le médecin peut parfois déterminer que vous souffrez d’une infection virale ou bactérienne.
Les autres causes expliquant une leucocytose sont les maladies malignes du sang comme la leucémie. Dans ce cas, on observe une très forte augmentation d’un certain type de globules blancs. On peut aussi avoir une de ces affections sans que le nombre de globules blancs augmente. Et inversement : une augmentation du nombre de globules blancs ne signifie pas forcément qu’il y a une maladie.
Le nombre de globules blancs peut en effet également augmenter dans les cas suivants :
pendant la grossesse, à l’effort intense, en cas de stress psychologique, après un repas, chez les fumeurs, avec certains médicaments (par exemple de la cortisone).
Autant d’éléments qui peuvent compliquer l’interprétation des résultats. Quelle est sa fréquence ? Une augmentation du nombre de globules blancs dans le sang est très fréquente. C’est quelque chose qui arrive au moins une fois par an chez la plupart des gens.
Il y a fort peu de risque qu’une cause grave (comme un cancer du sang) en soit l’origine. Comment le diagnostic est-il posé ? Le médecin calcule la quantité de globules blancs via une prise de sang et un bilan sanguin. S’il existe une explication logique à une augmentation du nombre de globules blancs, aucun autre examen n’est nécessaire.
Votre sang doit éventuellement être à nouveau contrôlé au bout de quelques semaines. Mais le médecin vous fera tout de même passer des examens complémentaires dans les cas suivants :
si la leucocytose ne disparaît pas, si on détecte un type anormal de globules blancs, en présence d’une proportion anormale des différents types de globules blancs sans explication claire, si le médecin pense à un cancer affectant les cellules sanguines.
Dans ce cas, il faudra qu’on vous fasse un examen de moelle osseuse : avec une aiguille creuse, on aspire des cellules de moelle osseuse, habituellement au niveau du bassin, pour les examiner. Que peut faire votre médecin ? La plupart des infections virales guérissent spontanément ; aucun traitement spécial n’est nécessaire.
En revanche, on traite généralement les infections bactériennes avec des antibiotiques. Par ce traitement, les globules blancs se normalisent assez rapidement, déjà au bout de quelques semaines. En cas de maladie maligne du sang, un traitement spécifique en milieu hospitalier s’impose, comme une chimiothérapie et éventuellement une greffe de moelle osseuse.
En savoir plus ?
Infections (virales, bactériennes, etc) et immunité – mongeneraliste.be – SSMG – Société Scientifique de Médecine Générale Les antibiotiques n’agissent pas contre toutes les maladies – BAPCOC – Commission belge de coordination de la politique antibiotique
Source Guide de pratique clinique étranger ‘Hyperleucocytose’ (2000), mis à jour le 01.06.2017 et adapté au contexte belge le 09.07.2019 – ebpracticenet
Comment savoir si on a une infection avec une prise de sang ?
Analyses de sang : les globules blancs ou leucocytes (lymphocytes, monocytes, polynucléaires) — Ils sont chargés de défendre l’organisme contre les virus, les bactéries et les champignons. Leur valeur normale est comprise entre 4 000 et 10 000/mmcube.
Comment diagnostiquer une leucémie ?
Les signes ou symptômes de la leucémie peuvent varier en fonction de la forme de leucémie dont vous êtes atteint, soit aiguë ou chronique. La leucémie aiguë peut causer des signes et des symptômes semblables à ceux de la grippe. Ils apparaissent soudainement en quelques jours ou en quelques semaines. La leucémie chronique ne cause souvent que peu ou pas du tout de symptômes. En général, les signes et symptômes apparaissent graduellement. Beaucoup de personnes atteintes d’une leucémie chronique disent simplement qu’elles ne se sentent pas bien. On découvre souvent la maladie lors d’une analyse de sang courante. D’autres affections médicales peuvent causer les mêmes symptômes que la leucémie. Consultez votre médecin si vous éprouvez ces symptômes :fatigue; sensation générale d’inconfort ou de maladie (malaise); perte d’appétit; perte de poids; fièvre; essoufflement; pâleur; battements de cœur rapides (palpitations); faiblesse; étourdissements; tendance aux ecchymoses; saignements de nez fréquents ou importants; gencives qui saignent; saignements au milieu du cycle menstruel ou menstruations abondantes; petites taches rougeâtres et plates sur la peau causées par un saignement sous-cutané (pétéchies); infections fréquentes aux poumons, aux voies urinaires ou aux gencives ou autour de l’anus; feux sauvages fréquents; vomissements; maux de tête; maux de gorge; sueurs nocturnes; douleur osseuse ou articulaire; ganglions lymphatiques enflés au cou, aux aisselles, aux aines ou au-dessus des clavicules; malaise abdominal ou sensation de plénitude; troubles de la vue; lésions dans les yeux; enflure des testicules; Tumeur verdâtre rare et cancéreuse (maligne) qui se développe en présence d’une leucémie myéloïde, Elle est formée de blastes anormaux (cellules sanguines immatures) qui s’accumulent dans les tissus mous hors de la moelle osseuse. Le chlorome apparaît le plus souvent dans les os, la peau, les ganglions lymphatiques, les seins, les ovaires et les méninges (membranes qui recouvrent et protègent le cerveau et la moelle épinière) ainsi qu’autour des yeux. On l’appelle aussi leucémie extramédullaire ou sarcome granulocytaire. «>chlorome – amas de cellules leucémiques, ou blastes, sous la peau ou dans d’autres parties du corps; leucémie cutanée – lésions ou plaques de n’importe quelle taille et habituellement roses ou rouge-brun; angéite allergique – trouble semblable à une réaction allergique cutanée qui se manifeste habituellement sous la forme de lésions sur les mains et les pieds; syndrome de Sweet, ou dermatose neutrophilique aiguë fébrile − affection de la peau qui provoque la fièvre et l’apparition de lésions douloureuses n’importe où sur le corps.
American Cancer Society. Leukemia — Acute Lymphocytic (Adults), Atlanta, GA: American Cancer Society; 2013. Borthakur G, O’Brien S, Treatment of chronic lymphocytic leukemia and related disorders. Wiernik PH, Goldman JM, Dutcher JP & Kyle RA (eds.). Neoplastic Diseases of the Blood,5th ed. Springer; 2013: 9: pp.121-119. Goekbuget N, Hoelzer D, Diagnosis and Treatment of adult acute lymphoblastic leukemia. Wiernik PH, Goldman JM, Dutcher JP & Kyle RA (eds.). Neoplastic Diseases of the Blood,5th ed. Springer; 2013: 20: pp.331-354. Kurtin SE, Leukemia and myelodysplastic syndromes. Yarbro, CH, Wujcki D, & Holmes Gobel B. (eds.). Cancer Nursing: Principles and Practice,7th ed. Sudbury, MA: Jones and Bartlett; 2011: 57: pp.1369-1398. O’Brien SG, Goldman JM, Diagnosis and treatment of chronic myeloid leukemia. Wiernik PH, Goldman JM, Dutcher JP & Kyle RA (eds.). Neoplastic Diseases of the Blood,5th ed. Springer; 2013: 5: pp.45-62. Wiernik PH, Diagnosis and treatment of adult acute myeloid leukemia other than acute promyelocytic leukemia. Wiernik PH, Goldman JM, Dutcher JP & Kyle RA (eds.). Neoplastic Diseases of the Blood,5th ed. Springer; 2013: 22: pp.375-401.
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Est-il possible de téléconsulter pour une analyse de sang ? — Il est possible de téléconsulter pour avoir une prescription. Vous pouvez aussi téléconsulter pour avoir la lecture et l’analyse de votre prise de sang, Chez Qare, des médecins généralistes sont disponibles 7j / 7 de 6h à 1h.
Quel médicament fait baisser les neutrophiles ?
Baisse des globules blancs, des globules rouges et des plaquettes Les médicaments de chimiothérapie ont souvent des effets indésirables sur le sang et la moelle osseuse. Ils peuvent entraîner :
Une baisse du nombre de globules blancs (leucopénie), en particulier des polynucléaires neutrophiles (neutropénie) ou des lymphocytes (lymphopénie). Cette baisse entraîne un risque accru d’infection car les moyens de défense du corps sont réduits. Une baisse du nombre des globules rouges (anémie), chargés de transporter l’oxygène dans tout le corps. L’anémie se manifeste principalement par une pâleur et une fatigue qui ne s’atténue pas avec le repos. Une baisse du nombre de plaquettes (thrombopénie), qui participent au phénomène de coagulation du sang. Une diminution des plaquettes augmente le risque d’hématomes et de saignements.
Une baisse importante et simultanée du nombre des globules blancs, des globules rouges et des plaquettes peut se produire. On parle alors d’aplasie. Avant chaque cure, des prises de sang permettent de vérifier les taux de globules blancs, globules rouges et plaquettes.
- En dessous d’un certain seuil, la séance de chimiothérapie peut être remise à plus tard.
- Il est parfois nécessaire de prescrire des facteurs de croissance lorsque la baisse du nombre de globules blancs ou de globules rouges est trop importante.
- Dans de rares cas, une transfusion de globules rouges ou de plaquettes peut être réalisée.
En cas de fièvre (plus de 38°C pendant plus de 6 heures) ou si vous ne vous sentez pas bien (frissons, diarrhées ou vomissements importants), consultez immédiatement votre médecin. : Baisse des globules blancs, des globules rouges et des plaquettes
Est-ce grave d’avoir trop de globules blancs ?
Trop de leucocytes peut correspondre à une inflammation ou beaucoup plus rarement à une leucémie. Une diminution de leucocytes peut évoquer certaines infections virales ou parasitaires, ainsi que l’anémie et certains cancers.
Quels sont les risques quand on a trop de globules blancs ?
paru le 27/01/2020 • adapté au contexte belge francophone • https://www.infosante.be Un guide-patient est un outil réalisé pour vous aider à faire des choix pour votre santé. Il vous propose des informations basées sur la recherche scientifique. Il vous explique ce que vous pouvez faire pour améliorer votre santé ou ce que les professionnels peuvent vous proposer lors d’une consultation.
Bonne lecture ! De quoi s’agit-il ? La leucocytose est l’augmentation du nombre total de globules blancs. Nous avons trois types de cellules dans le sang : les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes. Ces types de cellules ont toutes les trois une fonction différente. Les globules blancs jouent un rôle important dans notre système immunitaire.
Si notre organisme doit se défendre contre des intrus (virus, bactéries ou parasites), il fabrique davantage de globules blancs. Il existe différents types de globules blancs. Selon le type de globules qui ont augmenté, le médecin peut parfois déterminer que vous souffrez d’une infection virale ou bactérienne.
Les autres causes expliquant une leucocytose sont les maladies malignes du sang comme la leucémie. Dans ce cas, on observe une très forte augmentation d’un certain type de globules blancs. On peut aussi avoir une de ces affections sans que le nombre de globules blancs augmente. Et inversement : une augmentation du nombre de globules blancs ne signifie pas forcément qu’il y a une maladie.
Le nombre de globules blancs peut en effet également augmenter dans les cas suivants :
pendant la grossesse, à l’effort intense, en cas de stress psychologique, après un repas, chez les fumeurs, avec certains médicaments (par exemple de la cortisone).
Autant d’éléments qui peuvent compliquer l’interprétation des résultats. Quelle est sa fréquence ? Une augmentation du nombre de globules blancs dans le sang est très fréquente. C’est quelque chose qui arrive au moins une fois par an chez la plupart des gens.
- Il y a fort peu de risque qu’une cause grave (comme un cancer du sang) en soit l’origine.
- Comment le diagnostic est-il posé ? Le médecin calcule la quantité de globules blancs via une prise de sang et un bilan sanguin.
- S’il existe une explication logique à une augmentation du nombre de globules blancs, aucun autre examen n’est nécessaire.
Votre sang doit éventuellement être à nouveau contrôlé au bout de quelques semaines. Mais le médecin vous fera tout de même passer des examens complémentaires dans les cas suivants :
si la leucocytose ne disparaît pas, si on détecte un type anormal de globules blancs, en présence d’une proportion anormale des différents types de globules blancs sans explication claire, si le médecin pense à un cancer affectant les cellules sanguines.
Dans ce cas, il faudra qu’on vous fasse un examen de moelle osseuse : avec une aiguille creuse, on aspire des cellules de moelle osseuse, habituellement au niveau du bassin, pour les examiner. Que peut faire votre médecin ? La plupart des infections virales guérissent spontanément ; aucun traitement spécial n’est nécessaire.
- En revanche, on traite généralement les infections bactériennes avec des antibiotiques.
- Par ce traitement, les globules blancs se normalisent assez rapidement, déjà au bout de quelques semaines.
- En cas de maladie maligne du sang, un traitement spécifique en milieu hospitalier s’impose, comme une chimiothérapie et éventuellement une greffe de moelle osseuse.
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Source Guide de pratique clinique étranger ‘Hyperleucocytose’ (2000), mis à jour le 01.06.2017 et adapté au contexte belge le 09.07.2019 – ebpracticenet