Quel est l’intérêt de ces barrages pour l’homme ? — Si le castor est surnommé «l’ingénieur des écosystèmes», ce n’est pas pour rien. Réputé pour son habilité à couper des arbres et à construire des barrages ou creuser des canaux, le castor est bénéfique pour l’environnement.
- Lorsqu’il abat des arbres, cela entraîne un apport de lumière et d’autres espèces végétales peuvent pousser.
- Grâce à ses barrages, le castor protège des inondations, en tamponnant les crues, et évite qu’une pollution ne se répande, rendant le cours d’eau plus fonctionnel.
- En créant des zones humides, il permet l’installation d’autres espèces animales.
Des études montrent également que les castors aident à lutter contre les incendies, D’après des chercheurs, les zones abritant des constructions de castors recèlent suffisamment d’eau pour hydrater la végétation si un feu se déclenche. Les plantes ont alors moins de risque de se mettre à brûler.
Pourquoi le castor construit des barrages ?
Rondins, branchages et boue pour colmater les trous — Ils construisent des barrages avec des rondins des branchages et utilisent de la boue pour colmater les trous. Dans la réserve d’eau ainsi formée, ils installent leur hutte ou leur terrier. La chambre est située au-dessus du niveau de l’eau, mais la voie d’accès est maintenue immergée.
Pourquoi les castors coupent des arbres ?
Les castors sont-ils parfois victimes d’accidents quand ils font tomber des arbres ? 13 janvier 2023 Les castors sont les ingénieurs de notre nature. Leurs dents de fer sont leur seul outil et leur permettent de drastiquement modifier leur environnement.
Pour construire leurs impressionnants barrages et leurs huttes, les castors ont besoin de bois. beaucoup de bois. Et pour ce faire, il faut bien couper un arbre ou deux. Notre lectrice Katelijn se faisait du souci pour les castors. Sont-ils capables de contrôler le moment et la direction dans laquelle les arbres vont tomber ? Couper des arbres est tout un art : les bûcherons ont bien entendu besoin de force, mais doivent aussi visualiser leur espace et bien le comprendre.
Afin d’éviter que les arbres abattus ne causent des dégâts aux outils, aux personnes ou aux autres arbres dans leur chute, les bûcherons font plusieurs entailles stratégiques dans le tronc, Ils créent ainsi une sorte de charnière et doivent ensuite s’assurer que l’arbre arrive au sol de manière à ce qu’ils puissent le découper sur place. Yves Adams Les ont besoin de la même maîtrise : ils veulent évidemment éviter que l’arbre ne tombe sur l’une de leurs constructions (ou un de leurs congénères) et préfèrent ne pas devoir déplacer les matériaux sur une longue distance, car cela leur demanderait trop d’énergie.
Comment empêcher les castors de faire un barrage ?
Castor Castor canadensis Photo : Animal Diversity Web © Tanya Dewey C’est le plus gros rongeur d’Amérique du Nord. Il est trapu et possède une queue plate. Son épais pelage brun se compose d’un duvet court et dense qui le protège du froid, et de longs jarres raides et épais. Longueur: de 87 à 125 cm. | ||
Dommages et indices | ||
Dommages | Indices | |
Construction de barrage | Inondation des routes et des voies ferrées ou érosion rapide des remblais qui les supportent (souvent, les barrages sont construits à l’entrée des ponceaux), l’inondation des forêts privées à valeur commerciale, des terres agricoles, des sylvicultures et d’autres terrains. | Présence d’une ou de plusieurs cabanes constituées de branches et de boue. Barrage Morceaux de bois flottants avec écorce fraîchement grugée |
Dommages aux arbres | Dommages aux arbres fruitiers et ornementaux, aux sylvicultures et aux pépinières: consommation et utilisation de la matière ligneuse. | Troncs d’arbres rongés de façon conique. |
Transmissions de maladies | Risques pour la santé humaine, lorsqu’ils s’établissent près des prises d’eau des municipalités, par exemple par la transmission du protozoaire «Giardia», causant la giardiase chez l’homme. | |
Indices à ne pas confondre | ||
Rat musqué: il est beaucoup plus petit de taille que le castor. Cabane (pas toujours présente), constituée d’herbes aquatiques et de boue. (Barrage, inondation et troncs d’arbres rongés de façon conique exclusifs au castor). Note: les deux espèces peuvent cohabiter. | ||
Rôle bénéfique | ||
L’habitat aquatique créé par les aménagements du castor attire une faune diversifiée: poissons, canards, rats musqués, visons, loutres de rivière, orignaux, cerfs, oiseaux, amphibiens et reptiles. De plus, la viande de castor est bonne au goût et elle constitue aussi un bon appât pour le piégeage d’espèces carnivores. Le castoréum, glande à musc, est un leurre efficace pour le piégeage de plusieurs espèces d’animaux à fourrure et est également utilisé dans le domaine pharmaceutique. Les barrages des castors aident parfois à diminuer les débits de pointe des crues printanières. Ces crues peuvent éroder le sol, emporter les routes, etc. | ||
Particularits | ||
Le castor est territorial et il vit en groupes familiaux (colonies) de 2 à 14 individus (3,6 individus en moyenne au Québec). Il s’établit de préférence dans les étangs, petits lacs ou cours d’eau sinueux à faible débit, dont le substrat est meuble et dont la bordure riveraine est bien pourvue en végétation feuillue. L’habitat du castor nécessite un approvisionnement continu et régulier en eau (avec le moins de variations possible) et en nourriture. Il se nourrit des feuilles, de l’écorce et des ramilles de plusieurs espèces ligneuses. Ses essences préférées sont le peuplier faux-tremble, le bouleau blanc, le saule, l’aulne, le cormier, le cerisier et l’érable. En été, il consomme aussi des plantes aquatiques tels les lentilles d’eau, le potamot et le nénuphar. Un seul animal peut abattre environ 216 arbres par année et une tremblaie d’un hectare peut nourrir 2 individus pendant 1 an. Le castor construit un barrage pour créer une étendue d’eau favorisant le développement de plantes dont il se nourrit et aussi pour transporter les matériaux qu’il utilise pour construire son barrage et sa hutte. Cet étang le protège aussi de la prédation, particulièrement l’hiver puisque l’accès à sa cabane est sous l’eau. Il peut donc rejoindre ses réserves de nourriture sans s’exposer. Le castor bloque toute fuite risquant d’abaisser le niveau de l’eau. La majorité des problèmes surviennent deux fois au cours de l’année: au printemps, lors de la dispersion des jeunes, et à l’automne, lorsque l’activité de construction des barrages augmente en prévision de l’hiver. Afin de minimiser les risques éventuels de transmission de la tularémie, toujours manipuler ces animaux avec des gants. | ||
Quoi faire? | ||
MISE EN GARDE Toute intervention effectuée à l’endroit des animaux importuns doit être guidée par un souci premier de mise en valeur et de conservation des ressources. Les méthodes visant à éliminer les individus indésirables devraient toujours être considérées de prime abord dans la perspective des récoltes légales, que ce soit par la chasse ou le piégeage (selon les différentes espèces), de même qu’en fonction de l’usage à une fin quelconque du spécimen (peaux, consommation, etc.). | ||
Méthodes préventives | ||
Dommages causés par les barrages Conception des routes
Prévoir un remblai suffisamment élevé (approches et ponceau). Prévoir l’acquisition d’une emprise suffisamment large pour y aménager un pré barrage. Hausser le niveau de la route. Protéger le remblai par un empierrement. Routes déjà construites : aménager un pré-barrage. Piégeage Lors de la saison automnale, le contrôle des populations par une pression soutenue de piégeage est très efficace pour prévenir les dommages associés au castor. En plus de permettre la réduction des populations, c’est une activité commerciale intéressante étant donné la valeur de la fourrure. On trouvera des détails sur les types de pièges dans la section sur les méthodes de contrôle. Modification de l’habitat Éviter de faire de la récolte de bois dans les bandes riveraines jusqu’à 60 mètres du cours d’eau afin d’éviter la repousse de jeunes gaulis. Favoriser la présence des résineux (sapin et épinette) dans la zone littorale. Éviter le drainage forestier, car ces travaux favorisent l’établissement de nouvelles colonies et facilitent leurs déplacements. |
||
Méthodes de contrôle : (barrages déjà existants) | ||
On doit s’informer et faire une demande auprès de la Direction de l’aménagement de la faune de sa région avant de procéder à l’installation d’une structure de contrôle. Dispositifs de contrôle du niveau des eaux Ces dispositifs permettent d’abaisser le niveau de l’eau à un degré acceptable, tout en laissant en place le barrage. Bien qu’ils puissent être fonctionnels rapidement, ces systèmes doivent être entretenus périodiquement pour s’assurer de leur efficacité. Deux dispositifs sont proposés: Tuyau en T : dispositif constitué d’un tuyau collecteur rigide, parallèle au barrage, d’au moins 2 m de long, perforé de nombreux trous de 80 mm (percés à l’aide d’un emporte-pièce) et dont les extrémités sont bouchées ainsi que d’un tuyau galvanisé d’au moins 5 m de longueur, perpendiculaire au barrage, dont le diamètre est choisi en fonction des débits de pointe (min.200 mm). L’ensemble du dispositif doit être légèrement incliné de façon à ce que le T demeure sous l’eau lorsque le niveau d’eau diminue. Tuyau coudé : dispositif constitué d’un tuyau aménagé perpendiculairement à travers le barrage. Le tuyau doit dépasser d’au moins 1 m à l’aval du barrage, et de plusieurs mètres à l’amont. En amont, le tuyau doit être muni d’un coude orienté vers le fond du plan d’eau et entouré d’un grillage. Le tout doit être solidement ancré au fond. Le grillage doit être placé à 0,5-1 mètre du tuyau. Dispositifs empêchant le castor d’avoir accès à un ponceau Clôture : installer un grillage métallique à l’entrée du ponceau peut constituer une solution temporaire efficace. Elle n’est pas conseillée à long terme, car le dispositif risque d’être emporté par les glaces au printemps. De plus, les débris s’y accumulent et peuvent provoquer une inondation. Cylindre grillagé : prolonger le ponceau (du côté amont) par un cylindre grillagé. Utiliser du grillage prévu pour la construction des terre-pleins. Pré barrage : c’est une mesure permanente efficace. Ce dispositif incite le castor à ériger le barrage là où il ne nuira pas à la route. On fournit l’assise d’un barrage (grosses pierres émergeant de l’eau) à une faible distance en amont du ponceau, de telle sorte que le castor le construira à cet endroit. Il faut donc s’attendre à la présence d’un étang, dont le niveau peut être contrôlé si nécessaire. Pour que le pré barrage soit efficace, le niveau de la route doit être plus élevé que celui de l’étang aménagé. En aval d’un pré barrage, il est recommandé de prolonger le ponceau par un dispositif grillagé pour s’assurer que cette section demeurera libre. Protection des arbres contre les dommages causés par la consommation et l’utilisation de la matière ligneuse S’il y a peu d’arbres, on peut protéger les troncs avec un grillage métallique dont la maille est de 1 à 2 cm. Les cylindres doivent être installés à au moins 2 cm de l’arbre afin de lui permettre de croître, ou encore munis de ressorts permettant l’expansion. Une hauteur minimale d’un mètre est privilégiée pour l’installation du grillage. | ||
Méthodes de contrôle | ||
Prélèvement au moyen d’un piège En dehors de la saison légale de piégeage, il est permis de capturer des castors causant des dommages. Cependant, lorsque cette méthode n’est utilisée que pour répondre à des problèmes ponctuels, elle doit être répétée souvent et son efficacité à contrôler les dommages est alors fonction de plusieurs facteurs: organisation, rapidité de l’intervention, capacité à déceler la gravité des problèmes. Il existe de nombreux types de pièges et de techniques de piégeage. Les pièges doivent être certifiés conformes aux normes internationales. Les pièges en « X » recommandés sont ceux de dimension 10 pouces sur 10 pouces (no 330) ou 8 pouces sur 8 pouces (no 280). Aux endroits où ces rongeurs ont développé une crainte pour ces types de piège, l’utilisation de pièges à ressorts (LS4, MB-750) conçus pour retenir l’animal par une patte et relié à un système de noyade, peut améliorer le succès de capture. De même, l’utilisation d’un câble d’acier (3/32 7×7) avec barrure (Camlock, Slimlock) relié à un système de noyade peut aussi aider à diversifier les méthodes pour capturer les individus récalcitrants. Pour une description des techniques de piégeage, se référer au manuel intitulé « Piégeage et gestion des animaux à fourrure » distribué par la Fédération des trappeurs gestionnaires du Québec ( www.ftgq.qc.ca ). Il est toujours toutefois préférable de faire appel aux services d’un trappeur professionnel. Prélèvement au moyen d’une cage et relocalisation Dans les zones densément peuplées par le castor, cette mesure n’est pas une solution à envisager en raison de la territorialité du castor. Cependant, dans les régions où le castor est peu abondant, sa capture et sa relocalisation dans un habitat de qualité peut parfois représenter une solution intéressante, dans des situations particulières. Dans ce cas, il faut choisir des endroits où les castors sont absents et dont l’habitat est convenable. Il faut éviter les endroits où les castors pourraient de nouveau causer des dommages, notamment, près des routes et des ponceaux ou en aval de frayères à omble de fontaine. Enfin, il faut évaluer le risque d’introduire dans un nouveau milieu des bactéries (Giardia, tularémie) ou des parasites (Taenia). Il est intéressant de noter que la dispersion des castors suite à leur relocalisation est plus faible lorsqu’ils sont introduits dans un étang ou un lac sans émissaire. Cette méthode exige cependant beaucoup d’efforts, de temps et d’argent, surtout si elle implique un couple ou une famille. En effet pour maximiser la survie de tous les individus d’une colonie, ils doivent tous être relocalisés en même temps au même endroit. Les types de cages à capture vivante utilisés sont les Hancock, Bailey ou ceux de fabrication artisanale. L’obtention d’un permis SEG (à des fins scientifiques, éducatives ou de gestion) est nécessaire avant d’effectuer une telle opération. On peut aussi se le procurer dans les bureaux régionaux de l’aménagement de la faune du MRNF. Note : lorsque les castors ont été éliminés d’un étang, il est alors possible de démanteler le barrage, sous certaines conditions. À cet effet, consultez la section « Renseignements supplémentaires ». | ||
Renseignements supplémentaires | ||
Démantèlement d’un barrage de castor Pour démanteler un barrage de castors, il faut obtenir une autorisation pour effectuer des travaux dans un habitat du poisson ou un permis pour des fins scientifiques, éducatives ou de gestion de la faune ( permis SEG ), auprès du bureau régional du ministère des Ressources naturelles et de la Faune. Il ne sert à rien de démanteler un barrage si les castors n’ont pas été capturés. De plus, pour avoir l’autorisation de détruire un barrage de castors, il faut avoir tenté, sans succès, d’empêcher l’animal de causer des dommages. De plus, avant de démanteler un barrage pour prévenir des dommages possibles ou un barrage situé sur une propriété privée voisine, il faut au préalable obtenir l’autorisation du propriétaire pour circuler sur son terrain. Il est important que la destruction du barrage soit effectuée graduellement, pour éviter que les sédiments accumulés et l’eau libérée ne causent des dommages au cours d’eau (érosion) et aux frayères en aval (colmatage). Étapes du démantèlement : une fois que les castors de la colonie ont été capturés, creuser graduellement une brèche de 1 à 2 mètres de largeur dans le barrage, afin de permettre un abaissement progressif du niveau de l’eau. Lorsque le niveau de l’eau est à la même hauteur des deux côtés du barrage, on peut démanteler les sections restantes en disposant les débris à l’extérieur de la ligne des hautes eaux.
Résumé des exigences réglementaires relatives à la gestion des castors et au démantèlement de barrages de castors |
||
Pour en savoir plus | ||
Société de la Faune et des Parcs, 2000 (révisé en 2010 par le ministère des Ressources naturelles et de la Faune), Guide de gestion de la déprédation du castor — Document synthèse décrivant la procédure à suivre pour solutionner les cas impliquant le castor ainsi que les moyens à employer pour minimiser l’impact de ces animaux sur les infrastructures routières en milieu forestier. Banfield, A.W.F.1977. Les mammifères du Canada.2 e édition. Les Presses de l’Université Laval et University of Toronto Press. Ste-Foy.406 p. Fortin, Christian, Manon Laliberté et Jacques Ouzilleau.2001. Guide d’aménagement et de gestion du territoire utilisé par le castor au Québec, Sainte-Foy, Fondation de la faune du Québec, 112 p. Ministère de l’Environnement et de la Faune, 1998.4 e édition. Piégeage et gestion des animaux à fourrure : cours menant au certificat du piégeur dans le cadre du Programme d’éducation en sécurité et en conservation de la faune (PESCOF). Prescott, J. et P. Richard.1996. Mammifères du Québec et de l’est du Canada. Éditions Michel Quintin. Waterloo.399 p. Internet Center for Wildlife Damage Management Dernière modification : 2021-04-14 |
/td>
Pourquoi les ratons laveurs font des barrages ?
Un comportement destiné à se protéger des prédateurs. En guise de domicile, ces rongeurs construisent en effet un terrier fait de morceaux de bois, à quelques mètres de la berge, en hauteur.
Quelle est l’importance des barrages ?
Les barrages ont plusieurs fonctions et avantages, qui peuvent s’associer comme la régulation de cours d’eau, l’irrigation des cultures, l’alimentation en eau des villes, la production d’énergie hydro-électrique, la retenue de rejets de mines ou de chantiers, le tourisme, loisirs ou la lutte contre les incendies.
Pourquoi les barrages ?
Barrages : quels sont leurs avantages et leurs inconvénients ? Un barrage artificiel bâti en travers d’un fleuve ou d’une rivière peut avoir plusieurs usages : pour la production d’électricité ou pour réguler le débit du cours d’eau, voire stocker de l’eau pour sa consommation.
Quels sont donc leurs avantages et leurs inconvénients ? Cela vous intéressera aussi Les barrages créent des retenues d’eau sur les cours d’eau. Grâce à des turbines, ils permettent de produire de l’électricité d’origine renouvelable et avec très peu d’ émissions de CO 2, C’est l’. Contrairement à l’ énergie éolienne ou à l’, il est possible de la stocker (réserve d’eau) et de produire de l’électricité quand il y a besoin, par simple commande de l’ouverture des vannes.
D’un point de vue énergétique et, les barrages sont donc positifs.
Qui sont les prédateurs des castors ?
État des populations, pressions, menaces — Parmi les prédateurs naturel du castor, on trouve d’autres mammifères que l’Homme, tels que le coyote, le loup gris, le lynx, la loutre et le renard roux, Ses dynamiques de population varient selon la richesse du milieu (y compris en prédateurs) et la pression de piégeage ou des activités humaines, avec des modes de gestion ou de pression sur l’espèce qui ont pu beaucoup varier dans le temps pour un même territoire,
- En général là où il est réintroduit, la population croit lentement durant 10-15 ans, puis rapidement, puis décline et se stabilise sur le long terme,
- Il est parfois considéré comme « nuisible » en raison des arbres qu’il endommage ou coupe et surtout à cause des barrages qu’il construit et qui peuvent localement provoquer des inondations.
Sous l’égide de l’USDA et d’autorités locales, des programmes de mesures visant à concilier les activités humaines et celles du castor ont été mis en place aux États-Unis où vivent selon l’USDA 6 à 12 millions de castors et environ 317 millions d’habitants Lorsque ces derniers sont endommagés, s’il dispose de branches et de terre, le castor les répare efficacement, mais on sait maintenant contrôler le niveau de l’eau des barrages par des siphons silencieux (un courant de fuite et le bruit de l’eau qui coule sont deux stimuli déclenchant les travaux de surélévation ou de consolidation du barrage, mais uniquement si le castor l’associe à une situation « anormale » selon Hartman (1975) ).
Aujourd’hui, on estime la population des castors à 10 ou 15 millions en Amérique du Nord, mais (bien que moins que son cousin européen) il a néanmoins subi un goulot d’étranglement génétique, qu’on peut maintenant mieux évaluer et « gérer » (en termes de biologie de la conservation grâce aux progrès de la biologie moléculaire ( microsatellite loci,, métabarcoding, etc.).
Le castor est parfois involontairement tué ou empoisonné à la place d’autres animaux tels que le rat musqué, Le castor canadien a été introduit en 1946, sur la Terre de Feu en Argentine, ce qui a engendré d’importants déséquilibres dans l’écosystème local.
Pourquoi les castors ont la queue plate ?
Héloïse — Pourquoi les castors ont-ils une queue plate ? Coucou Héloïse, La queue plate du castor lui sert de gouvernail et de propulseur lorsqu’il nage, mais aussi de sonnette d’alarme (il donne un grand coup de queue sur l’eau en cas de danger), de climatiseur en régulant sa température lors des grosses chaleurs, et même d’outil pour les travaux de terrassement ! Bref, c’est une excellente adaptation à son mode de vie. Merci pour ta question.
Pourquoi il ne faut pas faire de barrage ?
Les barrages détruisent également la biodiversité — La construction d’un barrage entraîne toujours la destruction du milieu naturel sur place. Ces eaux courantes, plus fraîches, abritent des habitats et des espèces parfois protégés. Fréquemment, ces barrages détruisent aussi des zones humides naturelles.
Ces aires participent pourtant à l’atténuation des inondations et des épisodes de sècheresses. Elles permettent de recharger les nappes phréatiques souterraines, de dépolluer l’eau, de capter du carbone mais aussi d’offrir un lieu de vie à une biodiversité exceptionnelle. Ces milieux d’eaux courantes détruits par le barrage ne sont pas compensés par la retenue elle-même, car les eaux stagnantes, plus chaudes et moins oxygénées, ne permettent pas d’abriter de nombreuses espèces exigeantes sur la qualité des milieux.
Seules les espèces dites pionnières pourraient en profiter, dont en particulier des espèces exotiques envahissantes. De plus, un barrage représente un obstacle majeur à la continuité écologique : il empêche la libre circulation des sédiments, des poissons et des invertébrés aquatiques, dont le cycle biologique est alors fortement perturbé.
Est-ce que le castor est dangereux ?
Description — Les castors sont extrêmement agressifs dans la défense de leur territoire, Ils peuvent également attaquer des êtres humains en cas de rage et « peuvent également être désorientés pendant la journée, et attaquer par peur ». Des attaques sur terre et dans l’eau ont été enregistrées pour le castor fiber et le castor du Canada,
- Les dents de devant des deux espèces constituent un danger particulier car elles sont suffisamment longues pour traverser les membres et provoquer un saignement important,
- Au moins une attaque de castor sur un être humain a été fatale : un pêcheur âgé de 60 ans en Biélorussie est mort en 2013 après qu’un castor mordit sa jambe et toucha l’ artère,
L’incident a été décrit par les médias locaux comme « le dernier d’une série d’attaques de castors contre des humains dans le pays », où une population croissante de castors a entraîné une augmentation des interactions agressives avec l’humain, Cependant, d’autres ont critiqué le comportement de la victime, soulignant qu’il avait probablement provoqué l’attaque en attrapant le castor pour tenter de se prendre en photo à son côté.
On recense des attaques non mortelles sur des êtres humains : une attaque contre un plongeur en eau salée au large des côtes de la Nouvelle-Écosse, ce qui était inhabituel étant donné que les castors se limitent généralement à l’eau douce ; la mutilation d’une femme en Virginie par un castor enragé ; une attaque contre un chef scout en Pennsylvanie, à la suite de laquelle des membres de la troupe scoute ont tué l’animal enragé en le lapidant ; et une attaque contre un homme nageant dans la rivière Dobra, en Croatie,
Les attaques de castors peuvent également être fatales pour les animaux domestiques. Un chien est décédé consécutivement à une opération chirurgicale, après avoir été mordu par un castor en 2010 à University Lake, en Alaska, où plusieurs attaques contre des animaux domestiques ont été enregistrées,
Comment dorment les castors ?
Max, 4 ans — Bonjour Sam la petite salamandre. Je voudrais savoir comment font les castors pour dormir. Est-ce qu’ils dorment sous l’eau ? Merci d’avance pour ta réponse. Bonjour Max, Le castor ne dort pas dans l’eau. Comme toi, il a besoin de respirer de l’air. Il a une tanière bien au sec, dans un terrier ou une hutte, avec une entrée secrète sous l’eau. Il passe par cette entrée dans l’eau mais ensuite, le castor remonte dans sa petite chambre où il dort au sec, à l’abri des prédateurs. Merci pour ta question
Qui est le prédateur du raton laveur ?
Les prédateurs du raton laveur sont le couguar, le lynx roux, le loup gris, le renard roux, le coyote, le pékan, la martre d’Amérique, les gros éperviers (autours) et le Grand-duc d’Amérique. Les jeunes sont parfois la victime de certains serpents.
Comment s’appelle le bébé du raton laveur ?
LES FEMELLES ET BÉBÉS ANIMAUX DE LA FORÊT —
- Chez le blaireau, ce mustélidé fouisseur si important pour l’équilibre écologique de nos forêts, la femelle se nomme la blairette et les petits sont appelés les blaireautins,
- La femelle du cerf se nomme la biche et son petit est le faon, Le bébé cerf se nomme différemment selon son âge. De 6 mois à 1 an on l’appelle le hère, de 1 an à 2 ans on l’appelle le daguet et à 3 ans la seconde tête,
- Parmi les chevreuils le mâle se nomme le brocard et la femelle se nomme la chevrette, Son petit se nomme le faon (jusqu’à 6 mois) puis le chevrillard (jusqu’à 1 an).
- La femelle du daim se nomme la daine, Le petit du daim se nomme le faon,
- La femelle du faisan se nomme la faisane (ou faisande ). Ses petits sont les faisandeaux ou les pouillards,
- La femelle du lièvre se nomme la hase, Les bébés lièvres sont des levrauts,
- Les petits du raton-laveur, surnommé le ‘bandit masqué’ en raison du masque de poils noirs qu’il a autour des yeux, s’apellent les ratonneaux et la femelle s’apelle la ratonne.
- Chez le renard roux, qu’on appelle aussi goupil, la maman s’appelle la renarde et le petit est un renardeau,
- La femelle du sanglier se nomme la laie, Les petits se nomment les marcassins (en photo). Quand un marcassin a entre 6 mois et 1 an on le nomme la bête rousse, à 2 ans c’est le billâtre, de 2 à 3 ans le ragot, à 3 ans c’est le tiers-an et à 4 ans c’est le quartanier,
- La femelle du loup se nomme la louve et leurs petits se nomment les louveteaux,
Pourquoi ne pas nourrir les ratons laveurs ?
Larves de parasites — Même si aucun cas de rage n’a été rapporté depuis 3 ans au Québec, ces animaux peuvent être porteurs d’autres maladies ou de parasites. «Un parasite qui peut avoir des conséquences très sérieuses surtout chez les enfants. Ils produisent une petite larve dans le corps qui peut migrer dans l’œil ou dans le cerveau» décrit Jacques Dancosse du Biodôme de Montréal.
- Avec cette campagne de prévention, la Ville de Montréal veut rappeler aux citoyens de ne pas nourrir les animaux sauvages.
- Parce qu’en plus d’être dangereux pour l’humain les animaux sauvages deviennent rapidement dépendants de la nourriture offerte.
- La population urbaine de ratons laveurs est d’ailleurs plus obèse que celle vivant en pleine forêt.
Pour mieux protéger les ratons-laveurs, les patrouilleurs des Amis de la montagne tentent de les repousser dans la forêt, leur habitat naturel. Cette année, la Ville distribuera aussi des avis de courtoisie aux citoyens récalcitrants.
Quelle est la durée de vie d’un barrage ?
Il faut savoir que l’espérance de vie toute théorique d’un barrage est en moyenne de cinquante ans, et que ceux qui ont été construits à la grande époque, entre 1930 et 1970, étaient prévus pour durer entre cinquante et cent ans.
Qui a inventé le barrage ?
Quand a été inventée l’énergie hydraulique ? — L’énergie hydraulique a été inventée en 1869 à Grenoble par l’ingénieur français Aristide Bergès, Le dispositif utilisé à l’origine servait à faire tourner des défibreurs grâce à la force hydraulique d’une chute d’eau de 200 m.
- La « houille blanche » pose ainsi les fondements d’une véritable révolution qui aboutit en 1878 à la première centrale électrique.
- Créée par William George Armstrong, cette machine de 7 kW servait à alimenter le domaine de Cragside en Angleterre.
- D’autres centrales voient le jour par la suite pour éclairer les parcs, les petites villes et les châteaux.
Le développement de l’électrochimie et de l’industrie conduit les chercheurs à mettre au point les premiers transformateurs électriques à partir de 1889, L’hydroélectricité prend alors son envol avec la fabrication des premières centrales hydrauliques de plus de 1 MW.
Il a néanmoins fallu attendre la fin de la Première Guerre mondiale et l’extension du réseau électrique pour bénéficier de centrales hydrauliques plus puissantes. En France, l’expansion de l’électricité dans les années 1920 marque le début d’une course effrénée vers le développement de l’hydroélectricité.
La production de cette énergie renouvelable est alors multipliée par huit avec l’avènement des premiers barrages hydrauliques. Si l’énergie hydroélectrique est considérée comme une alliée de taille dans la course au développement des énergies renouvelables, c’est en grande partie grâce à son mode de fonctionnement.
- Sur le principe, il reste le même, quel que soit le dispositif utilisé.
- Pour produire de l’énergie hydroélectrique, on exploite la différence de hauteur entre deux points d’un même cours d’eau.
- Il peut également s’agir de deux niveaux d’un barrage.
- Dans les faits, la vitesse d’écoulement de l’eau s’accélère suffisamment pour activer le dispositif de production adjacent.
Le dispositif est constitué d’un barrage érigé pour retenir une grande quantité d’eau. Cette dernière traverse une prise d’eau à une grande vitesse. Il s’ensuit une transformation de la force hydraulique en énergie cinétique, La turbine de la centrale hydroélectrique s’occupe alors de convertir l’énergie cinétique en énergie mécanique.
la pression hydraulique,le volume d’eau,la vitesse d’écoulement.
La pression de l’eau dépend quant à elle du différentiel de hauteur entre l’emplacement de la turbine et le cours d’eau. En d’autres termes, plus le dénivelé entre ces deux points est important, plus l’énergie générée est importante !
Comment se remplissent les barrages ?
Définition — Les retenues d’eau telles que les barrages ou les retenues collinaires se remplissent en cours d’année (essentiellement pendant la période où elles sont le moins sollicitées, à savoir en hiver) grâce à l’eau de pluie, ou à la fonte des neiges, et pour les retenues connectées par les cours d’eau.
Quels sont les différents rôles d’un barrage ?
L’exploitation La propriétaire (ou concessionnaire) de barrage est appelé Maître d’Ouvrage. A ce titre, il est totalement responsable de son ouvrage. Il a la charge de le maintenir en bon état. Dans ce cadre il doit :
Constituer et tenir à jour le dossier contenant tous les documents relatifs à l’ouvrage Assurer la surveillance et l’auscultation Entretenir l’ouvrage et maintenir les différents organes hydrauliques en bon état de fonctionnement.
Le Maître d’Ouvrage peut exploiter directement le barrage ou déléguer son exploitation à une entité tiers spécialisée dans le métier d’exploitation de barrage. Le métier d’exploitant de barrage est guidée par deux priorités :
Assurer à tout instant la sécurité des biens et des personnes à l’aval et à l’amont du barrage en maîtrisant :
Les débits d’eau relachés à l’aval ainsi que les variations de débit. Le niveau du plan d’eau du barrage.
Atteindre des objectifs de performance en relation avec la ou les fonctions pour lesquelles le barrage a été construit.
Le métier d’exploitant de barrage dépend ainsi des objectifs bien précis pour lesquels le barrage a été construit. Un barrage peut être à but unique ou combiner plusieurs usages :
La régulation des cours d’eau : écrêtement des crues et/ou soutien d’étiage La production d’énergie électrique Le stockage d’une réserve d’eau pour l’alimentation en eau potable, l’irrigation des cultures, la lutte contre les incendie, la plaisance Le stockage des déchets miniers
Il est de nos jours de plus en plus courant qu’un barrage remplisse plusieurs usages, en particulier s’agissant des barrages à but de production hydroélectrique qui ont parfois des conventions d’usage touristiques avec les collectivités locales. : L’exploitation
Quelles sont les conséquences d’un barrage ?
Des impacts sur l’environnement — Pour autant, de par ses constructions souvent imposantes, elle modifie le territoire et les paysages et intervient directement sur les cours d’eau. Ainsi, exploiter l’énergie potentielle des cours d’eau n’est pas sans impact sur l’environnement,
la mise en eau des barrages induit très souvent des déplacements de population et la disparition de zones agricoles ; la création de retenues d’eau artificielles peut entraîner la sous-oxygénation de l’eau. A contrario, la libération subite de l’eau a pour conséquence une sur-oxygénation. Dans un cas comme dans l’autre, l’équilibre des éco-systèmes peut-être impacté; les barrages arrêtent les sédiments créant des cuvettes artificielles. Les cours d’eau ont alors tendance à s’envaser (la Camargue est aujourd’hui dans cette configuration) ; les centrales ont des impacts sur la biodiversité (mortalité de certaines espèces comme l’anguille). néanmoins, dans le cadre des projets de rénovations, optimisations des centrales hydroélectricités, il existe des solutions pour éviter-réduire-compenser les impacts en conciliant les enjeux environnementaux, sportifs, patrimoniaux, avec les enjeux énergétiques des cours d’eau. Il est possible d’installer :
des vannes de décharge pour évacuer les sédiments, des passes à poissons pour favoriser la migration piscicole ou la montaison, des passes à canoë pour permettre la franchassibilité des seuils des plans de grilles icthyo compatibles pour éviter que les poissons ne passent dans les turbines des turbines ichtyo compatibles pour permettre la dévalaison déplacer des zones de frayères
Au niveau mondial, certaines recherches émettent des doutes sur le bilan en gaz à effet de serre des systèmes hydroélectriques. L’activité bactériologique dans l’eau des barrages, surtout en régions tropicales, relâcherait d’importantes quantités de méthane (gaz ayant un effet de serre 20 fois plus puissant que le CO2).
Quel est l’objectif de la réalisation des barrages au Maroc ?
Ces barrages ont en effet des répercussions socio-économiques considérables sur la population rurale, ils aident à réduire la pauvreté. Ils ont joué, en outre, un rôle d’école de formation professionnelle.
Pourquoi le castor est important au Canada ?
Le castor — Le castor est devenu emblème officiel du Canada le 24 mars 1975, lorsqu’une loi portant reconnaissance au castor ( castor canadensis ) comme symbole de la souveraineté du Canada reçut la sanction royale. Néanmoins, le castor faisait partie de l’identité canadienne bien avant l’adoption de la Loi instituant un symbole national,
- Avec l’arrivée des colons européens, le castor devient le principal attrait commercial du pays.
- À la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe, la mode était aux chapeaux confectionnés à partir de peaux de castor.
- C’est ainsi que la demande pour les fourrures de castor s’accrut à mesure que ces chapeaux devenaient de plus en plus populaires.
En 1851, sir Sandford Fleming assure la postérité au castor à titre de symbole national lorsqu’il choisit de le représenter sur le premier timbre-poste canadien. Malgré cette reconnaissance, le castor était en voie d’extinction au milieu du XIXe siècle.
Pourquoi un barrage a été construit sur le Couesnon ?
Histoire — En 1878 — 1879, une digue -route est créée pour accéder au Mont. Une ligne de chemin de fer de Pontorson au Mont est installée en 1872, avec comme matériel un tramway à vapeur, Ces infrastructures favorisent le tourisme au mont Saint-Michel qui passe de 100 000 en 1908 à 150 000 en 1930, ce qui n’empêche pas le Conseil général de la Manche de fermer la ligne, devenue déficitaire, en 1938,
- Plus tard, des parkings seront construits en contrebas de la digue, à l’est principalement, pour le stationnement des nombreux véhicules de tourisme.
- Au XIX e siècle, pour améliorer l’ irrigation des terres agricoles, des canaux sont creusés, déviant l’eau du Couesnon.
- Cette pratique conduit à une « poldérisation » de la Baie, favorisant son ensablement.
La digue-route, brisant le flux de la marée qui tournait autour du Mont, accentue aussi le phénomène naturel d’ensablement des baies. En effet, le flux de la marée montante étant plus important que le flux de la marée descendante : les sédiments se déposent au fond des baies.
Un premier projet visant à déraser la digue reliant l’île au continent a été lancé en 1938 à la suite de débats ouverts en 1910 entre la direction des Beaux-Arts et le ministère des Travaux publics. Le chemin de fer a été supprimé avant que la Seconde Guerre mondiale n’arrête le projet, Par ailleurs, un barrage sur le Couesnon a été construit de 1966 à 1969 pour protéger Pontorson principalement des montées de niveau rapides.
Ce barrage, équipé de 6 portes-à-flot qui s’ouvraient manuellement, a contribué à l’envasement du Couesnon, en amont et à l’aval des portes. Avant son édification, deux millions de m 3 pouvaient remonter le Couesnon au flot dans son chenal canalisé d’une centaine de mètres de largeur et de quatre kilomètres de long,
On pourrait citer d’autres raisons qui ont conduit à l’ensablement du Mont, mais ce sont les principales. Depuis les années 1970, de nombreuses études, concertations, relevés, tests et modélisations ont été réalisés (notamment les prévisions établies à partir des études sur maquette du Laboratoire SOGREAH de Grenoble entre 1997 et 2001, selon lesquelles le Mont devrait avoir perdu tout caractère maritime en 1995 et qu’il serait entièrement entouré d’herbus en 2042), preuves de l’intérêt que l’État portait au projet.
Ces documents visaient à déterminer les moyens d’assurer la restauration du paysage maritime autour du Mont. En 1979, le site du Mont-Saint-Michel est inscrit patrimoine mondial de l’UNESCO, et la baie en 2007. Plusieurs premiers ministres ont soutenu le projet mais ce n’est qu’en 1995 que le projet de rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel a officiellement été lancé par le Premier Ministre Édouard Balladur,
Le projet a été déclaré d’utilité publique en 2003, après étude d’impact et 2 mois d’ enquête publique, Seul concepteur du projet, l’État participe au financement du projet à hauteur de 85 millions d’euros sur un total de 184 millions d’argent public, mais il s’est désengagé en 2006 de la réalisation opérationnelle des travaux qui ont été confiés exclusivement aux collectivités locales regroupées depuis 1997 dans le syndicat mixte Baie du Mont-Saint-Michel,
De juin 2006 à juin 2009 est construit un nouveau barrage (piles, radier, équipement des huit vannes et de l’écluse à deux passes à poissons, pont-promenade avec « balcon maritime », l’ancien barrage (à 20 mètres en aval de l’actuel) étant détruit en novembre 2008) sur le Couesnon.
- Conçu par l’architecte Luc Weizmann, il est mis en service en septembre 2009 et permet un effet chasse à la marée descendante avec un débit maximum de 100 m 3 /s, soit dix fois le débit naturel moyen du Couesnon,
- Des travaux hydrauliques sont réalisés en aval de 2012 à 2015 pour permettre la divagation érosive du Couesnon : création de deux chenaux séparés par un seuil de partage en enrochements, munis d’épis, démantèlement des cordons d’enrochements historiques,
Les travaux hydrauliques amont consistent, après le nettoyage et l’élagage préalables des berges, à draguer le Couesnon et creuser l’anse de Moidrey de neuf kilomètres de canaux, Le rapport 2013 de la Cour des comptes trouve ce projet « mal conduit » et s’interroge sur sa pertinence,
La précarisation des nouvelles conditions d’accès au site et le déménagement des parkings au littoral sont par ailleurs jugés par les professionnels de la restauration et les commerçants, « inadaptés à l’offre touristique », Après 9 ans d’étude, 3 ans de travaux et de nombreuses polémiques, le pont-passerelle du Mont-Saint-Michel est inauguré : le 22 juillet 2014, les visiteurs peuvent désormais se rendre au Mont par cet ouvrage d’accès créé par l’architecte Dietmar Feichtinger,
Une nouvelle digue et une passerelle sur pilotis laissant passer l’eau en dessous desserviront désormais l’ile. L’ancienne digue-route sera démolie au fur et à mesure de la construction de la nouvelle, Le 29 octobre 2015, le président de la République François Hollande inaugure officiellement le barrage sur le Couesnon, élément essentiel de la reconquête maritime du Mont-Saint-Michel,
Quel est l’animal qui construit les barrages ?
Sais-tu quavec lhomme, le castor est le seul mammifre modifier intentionnellement son habitat naturel? Le castor est le plus gros rongeur dAmrique du Nord. On le retrouve sur presque tout le territoire qubcois. Il habite toujours prs dune tendue deau, de prfrence borde darbres. Trs bon nageur, il se dplace beaucoup mieux dans leau que sur la terre ferme.
- Le castor se distingue surtout par sa large queue plate, trs utile et unique en son genre, et par ses longues dents den avant, fortes et tranchantes.
- Il est reconnu pour ses barrages qui rsistent aux courants et aux intempries (vent, pluie, froid, etc.).
- Il rige son barrage en plaant stratgiquement des branches et des troncs darbres lendroit quil a choisi.
Il met de la boue pour solidifier ces assemblages et pour les rendre tanches. Tout ce travail lui demande videmment beaucoup de temps! Le barrage ainsi construit bloque le cours deau, ce qui cre un tang dont le niveau augmente mesure que le castor renforce et lve sa digue, Ce haut niveau deau lui permet de btir une hutte dont les entres se trouvent sous leau, ce qui lui donne un meilleur accs sa nourriture : feuilles, bourgeons, fruits, branches et corces darbres.
De nouveaux insectes (aquatiques et terrestres); De nouvelles espces doiseaux (hirondelles bicolores, canards, hrons, martins-pcheurs dAmrique, etc.); Des orignaux, des loutres et bien dautres animaux. Mme sil drange parfois lactivit humaine, le castor reste une espce animale essentielle la conservation de la biodiversit au Qubec. Les pices de 5 cents du Canada montrent limage de cet animal impressionnant qui symbolise, dune part, lintelligence, lindustrie et la persvrance du peuple canadien et, dautre part, la souverainet du Canada.
Pour en savoir plus sur le castor et ses barrages, je te conseille les deux sites ci-dessous :
Tu trouveras des renseignements sur le castor dans le site Web LEncyclopdie canadienne ; Le site de Parcs Canada dcrit les principales caractristiques du castor, prsent sur le territoire du parc national Forillon.
Tu as des questions ou des commentaires sur ce sujet, fais-nous en part ! Publication : 7 novembre 2013