RTS Découverte — Questions de Jacob, 9 ans et demi Réponse de Philippe Bichard Docteur Service de gastroentérologie et d’hépatologie Hôpitaux universitaires de Genève Le caca (les selles en langage médical) est habituellement de couleur marron lorsqu’on est en bonne santé. Toutefois il peut prendre une autre couleur sans que cela ne soit dû à une maladie.
- Couleur rougeâtre après avoir mangé des betteraves, couleur verte après avoir mangé des légumes verts à feuille.
- La couleur brune des selles est liée à un pigment nommé stercobiline qui les colore en marron (sterco vient du latin stercus excrément).
- La bile est un liquide jaune fabriqué par le foie qui favorise la digestion surtout des graisses (lipides).
La bile coule dans les canaux biliaires (environ 1 litre par jour) jusqu’au duodénum qui est la première partie de l’intestin grêle. Le pigment stercobiline est le résultat de plusieurs réactions de dégradation par les bactéries normalement présentes dans l’intestin (microbiote) d’un pigment qui est présent dans la bile et qui la colore en jaune: la bilirubine.
Quelle est la couleur des selles normales ?
Normalement, les selles doivent être de couleur brun clair à brun foncé. Les changements de couleur peuvent être liés à l’alimentation. Dans certains cas, cependant, ils indiquent également des maladies.
Quand s’inquiéter pour les selles ?
Cette couleur peut signifier un dysfonctionnement pancréatique et une mauvaise absorption des graisses. Si les selles jaunes sont en plus très liquides (diarrhée jaune), il peut s’agir d’une giardiase, une parasitose digestive. Quelle que soit leur consistance, des selles jaunes doivent vous amener à consulter.
Est-il normal d’aller à la selle 3 fois par jour ?
La forme et la texture de nos selles nous parlent de notre santé Il n’y a pas en effet que la couleur qui compte. La forme et la texture de nos selles sont tout aussi importantes. En un coup d’œil vous pouvez savoir si tout va bien ou s’il y a lieu de prendre des mesures pour améliorer votre transit intestinal.
- La durée normale du transit intestinal est très variée d’une personne à l’autre.
- Elle peut aller de trois fois par jour à trois fois par semaine.
- En moyenne, il faut 16 heures au produit de la digestion pour traverser l’intestin avant d’être expulsé.
- Au cours du voyage, l’excès d’eau est absorbé par l’intestin pour fournir au rectum de la matière fécale plus compacte.
Cette consistance, solide mais pas ferme, permet de mieux contrôler le flux d’expulsion. La consistance de la matière fécale dépend de la vitesse à laquelle la matière a traversé l’intestin. Trop lente (moins de 3 fois par semaine), elle formera des noisettes ultra-compactes comme des crottes de lapin : c’est la constipation qui touche 20 à 30% de la population, en particulier les femmes.
- Trop vite, elle sera liquide et on parle alors de diarrhée.7 consistances à connaître Des chercheurs de l’Université de Bristol ont publié en 1997 les formes et textures des selles de nombreuses personnes.
- Ils ont défini « l’échelle de Bristol » qui comprend 7 types de selles rencontrés fréquemment : Type 1 : Petites boulettes dures nettement séparées qui ressemblent à des crottes de lapin ou de cerf très difficiles à expulser.
C’est le signe habituel de constipation. Type 2 : Boulettes de Type 1 agrégées sous forme de saucisse. Plus faciles à expulser que le Type 1, mais nécessitant quand même beaucoup d’efforts. C’est un signe un peu moins sévère de constipation. Type 3 : Selles en forme de saucisse avec des petites fissures sur la surface.
C’est presque l’étron idéal, peut-être un peu trop sec. Si vous avez naturellement tendance à être constipé(e), c’est l’objectif à atteindre, à condition qu’il soit facile à expulser. Type 4 : C’est l’étron parfait ! Avec son allure de limace, sa forme profilée, sa surface polie et son enrobage de mucus, il ne laisse quasiment pas de trace sur le papier hygiénique comme l’explique la Dresse Catherine Kousmine.
C’est un signe de bonne santé intestinale. Son expulsion est très facile. Type 5 : Des petits morceaux très mous aux contours bien définis. Ils sont expulsés facilement. C’est une matière un peu trop molle. C’est presque une diarrhée et le signe que votre intestin ne fonctionne pas de manière optimale. En dehors des selles de Types 3 et 4, une consultation médicale est conseillée. Elle est même indispensable dans le cas de selles de Types 1 et 7.
Si vos selles sont dures, essayez de boire plus, de manger plus de fruits et légumes, de faire de l’exercice et de rééquilibrer votre flore intestinale. Peut-être êtes-vous trop stressé(e) ou prenez-vous un médicament qui vous constipe ? Si vos selles sont trop molles, cela peut être le signe d’une infection (virale ou bactérienne), d’une intolérance alimentaire, d’une inflammation de l’intestin ou le résultat d’un traitement antibiotique. Si la diarrhée est accompagnée de douleur, de fièvre, d’une odeur nauséabonde, consultez immédiatement votre médecin. En cas de diarrhée, il est recommandé de boire beaucoup pour éviter la déshydratation.
Notre santé et celle de notre intestin sont liées à notre alimentation. Plus celle-ci est riche en fruits et légumes et en bonnes graisses, faible en sucres et en protéines animales, plus notre intestin fonctionnera bien. Il produira des selles régulières de Types 3 et 4. Références sur demande. Source : : La forme et la texture de nos selles nous parlent de notre santé
Pourquoi je vais à la selle après chaque repas ?
Avez-vous déjà remarqué que vous deviez aller aux toilettes après un bon repas? C’est à cause de ce réflexe appelé ‘gastro-colique’. Par l’action des nerfs du système nerveux entérique, l’arrivée du bol alimentaire dans l’estomac va entraîner un réflexe plus loin dans le tube digestif: au niveau du côlon.
Quel âge pour avoir le cancer du côlon ?
Comme pour la plupart des cancers, l’ âge est un facteur de risque important de cancer colorectal. Avant 40 ans, les cancers colorectaux sont rares. Le risque augmente à partir de 50 ans et s’accroît jusqu’à 80 ans.94 % des cancers colorectaux se manifestent chez les personnes de plus de 50 ans.
Quels sont les signes d’un intestin en mauvaise santé ?
Le syndrome de l’intestin irritable est un trouble du tube digestif qui provoque des douleurs abdominales, une constipation ou une diarrhée.
Les symptômes sont variables, mais incluent fréquemment des douleurs dans le bas du ventre, des ballonnements, des flatulences et une constipation ou une diarrhée. Diverses substances et facteurs émotionnels peuvent déclencher les symptômes du syndrome de l’intestin irritable. Le médecin diagnostique généralement le syndrome de l’intestin irritable en fonction des symptômes présentés par le patient, mais effectue des examens complémentaires pour exclure d’autres problèmes. Habituellement, une modification du régime alimentaire et des médicaments peuvent soulager les symptômes spécifiques.
Le syndrome de l’intestin irritable (SII) est fréquent dans l’ensemble de la population. Certaines études suggèrent que les femmes atteintes d’un SII sont plus à même de consulter un médecin. Le SII est l’affection la plus fréquemment diagnostiquée par les gastro-entérologues (médecins spécialisés dans les troubles du tube digestif) et est un motif fréquent de consultation chez le médecin généraliste.
Le SII est un trouble qui touche le mouvement des intestins, la sensibilité des nerfs des intestins ou la façon dont le cerveau contrôle certaines de ces fonctions. Cependant, malgré ce dysfonctionnement, on ne retrouve aucune anomalie structurale au moyen d’un endoscope (sonde d’observation souple) et avec les examens d’imagerie, les biopsies ou les analyses de sang.
Aussi le SII est-il identifié par les caractéristiques symptomatiques et par la normalité des résultats d’examen, le cas échéant. La cause du SII n’est pas claire. Chez de nombreuses personnes atteintes d’un SII, le tube digestif est particulièrement sensible à certains stimuli.
Ces personnes peuvent présenter une gêne causée par des gaz intestinaux ou des contractions de l’intestin que d’autres personnes ne trouvent pas pénibles. Bien qu’on puisse associer les troubles du transit survenant dans le SII à des contractions intestinales anormales, toutes les personnes souffrant d’un SII ne présentent pas de contractions anormales, et chez celles qui les ressentent, cette anomalie ne coïncide pas toujours avec les symptômes.
Chez certaines personnes, les symptômes de SII apparaissent après un épisode de gastro-entérite Gastro-entérite, Chez certaines personnes, des repas riches en calories ou un régime riche en graisses peuvent constituer un facteur déclenchant. Chez d’autres, le blé, les produits laitiers, les haricots, le chocolat, le café, le thé, certains édulcorants artificiels, certains légumes (comme l’asperge ou le brocoli) ou les fruits à noyau (comme l’abricot) semblent aggraver les symptômes.
Ces aliments contiennent des glucides qui sont mal assimilés par l’intestin grêle. Les glucides sont fermentés par les bactéries de l’intestin, ce qui provoque des flatulences, des ballonnements et des crampes. Étant donné que de nombreux produits alimentaires contiennent plusieurs ingrédients, il peut être difficile d’identifier le déclencheur spécifique.
Le fait de manger trop rapidement ou après une période de jeûne trop prolongée peut également provoquer une poussée (une crise ou un accès). Le lien de cause à effet est toutefois incohérent. Des facteurs émotionnels (par exemple, le stress, l’anxiété, la dépression et la peur), certains médicaments (notamment les laxatifs), les hormones peuvent déclencher ou aggraver une poussée de SII.
Les personnes ne développent pas toujours de symptômes à la suite d’un déclencheur habituel et les symptômes apparaissent souvent en l’absence de déclencheur notable. Le lien entre tous les déclencheurs et la cause du SII n’est pas clair. Le SII a tendance à apparaître à l’adolescence ou pendant la vingtaine, provoquant des accès symptomatiques intermittents, qui reviennent à intervalles irréguliers.
L’apparition plus tardive des symptômes de SII à l’âge adulte est moins fréquente, mais pas rare. Les poussées surviennent presque toujours quand la personne est éveillée, et la réveillent rarement au cours du sommeil. Des ballonnements, flatulences Gaz Des gaz sont normalement présents dans l’appareil digestif et peuvent être évacués par la bouche (éructations) ou par l’anus (flatulences).
Il existe trois grands symptômes liés aux gaz : Éructations. en apprendre davantage, nausées Nausées et vomissements chez l’adulte La nausée est une sensation désagréable de vomissement imminent. Les personnes peuvent également être prises d’étourdissements, présenter une gêne diffuse dans l’abdomen et ne pas avoir envie.
en apprendre davantage, maux de tête, de la fatigue, une dépression, de l’anxiété, des courbatures musculaires, des problèmes de sommeil, et des difficultés pour se concentrer sont d’autres symptômes possibles.
Examen clinique sur la base des symptômes du patient Analyses médicales pour écarter d’autres troubles
La plupart des personnes atteintes du SII paraissent en bonne santé. Les médecins basent le diagnostic de syndrome du côlon irritable sur les caractéristiques des symptômes du patient. Ils utilisent par ailleurs des critères symptomatiques standardisés dans le diagnostic du SII, appelés critères de Rome.
La douleur est liée à la défécation. La douleur est associée à une modification de la fréquence des selles (constipation ou diarrhée). La douleur est associée à une modification de la consistance des selles.
En général, les médecins réalisent des examens complémentaires, par exemple des analyses de sang, pour différencier le SII d’une maladie de Crohn Maladie de Crohn La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire chronique de l’intestin qui implique habituellement la partie inférieure de l’intestin grêle, le gros intestin ou les deux, mais peut affecter. en apprendre davantage, d’une rectocolite hémorragique Rectocolite hémorragique La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire chronique de l’intestin chronique dans laquelle le gros intestin (côlon) devient enflammé et ulcéré (grêlé ou érodé), entraînant des.
En apprendre davantage, d’un cancer (principalement chez les plus de 45 ans), d’une colite microscopique, d’une maladie cœliaque Maladie cœliaque La maladie cœliaque est une intolérance héréditaire au gluten (protéine présente dans le blé, l’orge et le seigle), qui entraîne des altérations caractéristiques de la muqueuse de l’intestin.
en apprendre davantage et de bien d’autres maladies et infections pouvant provoquer des douleurs abdominales et une modification du transit. Ces résultats sont généralement normaux chez les personnes souffrant de SII. Les symptômes de SII pouvant être déclenchés par le stress et des conflits émotionnels, les médecins interrogent le patient afin d’identifier un état de stress, d’anxiété ou des troubles de l’humeur.
Avoir un régime alimentaire normal et éviter les aliments qui causent des flatulences et des diarrhées Augmenter l’apport en fibres et en eau pour éviter la constipation Parfois, médicaments
Le traitement du SII varie d’une personne à l’autre. Si des aliments particuliers ou des types de stress semblent faire surgir le problème, il convient de les éviter dans la mesure du possible. Chez la plupart des personnes, en particulier celles qui sont prédisposées à la constipation, une activité physique régulière contribue à entretenir le fonctionnement normal du tube digestif.
(Pour plus d’informations sur l’alimentation et le SII, voir les Recommandations du National Institute of Diabetes and Digestive Disease,) Les personnes constatent souvent une amélioration si elles prennent des repas fréquents et légers, plutôt que des repas copieux et moins fréquents (par exemple, 5 ou 6 petits repas fractionnés plutôt que 3 repas copieux par jour).
Les personnes doivent essayer de manger moins vite. Lorsqu’elles présentent des ballonnements abdominaux et des flatulences, les flageolets, le chou et les autres aliments difficiles à digérer doivent être évités. Le sorbitol, un édulcorant artificiel utilisé dans certains aliments, médicaments et chewing-gums, ne doit pas être consommé en grande quantité.
Le fructose, un constituant courant des fruits, des baies et de certaines plantes, ne doit être consommé qu’en petites quantités. Les personnes atteintes du SII et ne pouvant digérer le sucre appelé lactose (ce que l’on appelle intolérance au lactose Intolérance au lactose L’intolérance au lactose est une incapacité à digérer le sucre lactique en raison d’une carence en lactase, une enzyme digestive, ce qui provoque une diarrhée et des crampes abdominales.
L’intolérance. en apprendre davantage ), présent dans le lait et les autres produits laitiers, doivent consommer des produits laitiers seulement avec modération. Les personnes peuvent essayer de réduire leur consommation en aliments mentionnés ci-dessus, un à la fois, et déterminer si leurs symptômes changent, ou elles peuvent essayer un régime pauvre en FODMAP, qui restreint l’ensemble de ces aliments.
Un régime pauvre en graisses est bénéfique chez certaines personnes, notamment celles dont l’estomac se vide trop lentement ou trop rapidement. On peut souvent soulager la constipation en consommant davantage de fibres et en buvant plus d’eau. Les personnes constipées peuvent prendre des suppléments de psyllium mucilloïde avec deux verres d’eau.
Cependant, l’augmentation de la consommation de fibres peut aggraver les flatulences et les ballonnements. On peut parfois atténuer les flatulences en passant à une préparation de fibre synthétique (de type méthylcellulose). Certains laxatifs sont raisonnablement sûrs et souvent efficaces contre la constipation.
Ces laxatifs sont notamment ceux qui contiennent du polyéthylène glycol et les laxatifs stimulants comme ceux qui contiennent du bisacodyl ou de la glycérine. La lubiprostone, le linaclotide, le plécanatide, et le ténapanor sont des laxatifs sur ordonnance, qui peuvent également soulager la constipation.
Le prucalopride est un autre médicament qui peut aider les personnes atteintes de constipation chronique. Les médicaments anticholinergiques, comme l’hyoscyamine, peuvent parfois soulager la douleur abdominale en bloquant les spasmes des muscles intestinaux. ), comme une sécheresse buccale, une vision floue ou des troubles mictionnels. Les médicaments antidiarrhéiques, comme le diphénoxylate ou le lopéramide, aident les personnes qui souffrent de diarrhée. L’éluxadoline est un autre médicament pouvant être administré à certaines personnes souffrant de diarrhée sévère causée par le SII.
La rifaximine, un antibiotique, peut être prescrite pour soulager les symptômes de diarrhée, de ballonnements et de douleurs abdominales. L’ alosétron est parfois utilisé pour la diarrhée chez les femmes âgées chez qui d’autres médicaments sont inefficaces, mais l’ alosétron a été associé à une augmentation du risque de colite ischémique, de sorte que son utilisation est restreinte aux États-Unis.
Certains antidépresseurs permettent de soulager les symptômes de douleurs abdominales, de diarrhée et de ballonnements chez de nombreuses personnes. L’utilisation prolongée de certains antidépresseurs comme la nortriptyline ou la désipramine est souvent utile.
- Les antidépresseurs peuvent non seulement soulager la douleur et les autres symptômes, mais également atténuer les troubles du sommeil et l’état dépressif ou anxieux.
- Les probiotiques, des bactéries naturellement présentes dans l’organisme et favorisant la croissance des bonnes bactéries, peuvent être administrés.
Chez certaines personnes, les huiles essentielles, dont l’huile essentielle de menthe poivrée, soulagent souvent la douleur provoquée par les crampes. Il s’agit de ressources en anglais qui peuvent être utiles. Veuillez noter que LE MANUEL n’est pas responsable du contenu de ces ressources.
Comment on se sent quand on a un cancer ?
Identifier les signes d’alerte Date de dernière mise à jour : 28/02/2022 Même en cas de dépistages effectués régulièrement, il est important de rester attentif à certains symptômes. Les symptômes ne signifient pas nécessairement que vous avez un cancer. Ils peuvent être la conséquence d’autres problèmes de santé. Toutefois, il est important de les surveiller et de ne négliger aucun signe inhabituel.
Douleurs inexpliquées ou ne passant pas ; problèmes respiratoires ou de la bouche : essoufflement, ulcération de la bouche qui ne guérit pas, toux persistante ; problèmes digestifs ou urinaires : selles plus fréquentes, ballonnements persistants, problèmes digestifs ou brûlures d’estomac persistants, problème urinaire ; saignements : saignements vaginaux inexpliqués, sang dans les selles, sang dans les urines, tousser ou cracher du sang ; changements ou manifestations physiques : changement inhabituel d’un sein, perte de poids inexpliquée, nouveau grain de beauté ou modification d’un grain de beauté, apparition d’une grosseur ou d’un gonflement, voix rauque ou enrouée, difficultés à avaler, importantes sueurs nocturnes.
Si vous constatez la présence d’un ou de plusieurs de ces signes, il est recommandé de consulter votre médecin. Il vous prescrira des examens complémentaires pour déterminer l’origine de ces symptômes. : Identifier les signes d’alerte
Comment savoir si l’intestin est propre ?
L’intestin est propre lorsque le liquide qui en sort est clair, jaunâtre, sans matières solides. Si des matières solides sont encore visibles ou que le liquide est encore brunâtre, alors le nettoyage n’est pas encore achevé.
Comment savoir si nos selles sont bien ?
Les selles marrons, bien formées et faciles à évacuer — Il est important de savoir quelle devrait être la consistance de vos selles. Des selles brunes, bien formées et faciles à expulser sont jugées saines comme l’illustrent les types 3 et 4 de l’échelle de Bristol.
La fréquence à laquelle vous allez à la selle a peu d’incidence car elle varie en fonction des personnes. Certaines personnes y vont quotidiennement et d’autres tous les deux à trois jours. La clé est de savoir ce qui est «normal» pour vous afin de détecter les modifications anormales de votre transit.
En effet, si la fréquence de vos selles change brusquement, que vous êtes constipé ou à l’inverse que vous allez à la selle plusieurs fois par jour plutôt qu’une seule fois habituellement, il est préférable d’en parler à votre médecin, surtout si cela s’accompagne d’autres symptômes comme des douleurs abdominales ou des nausées,
Comment reconnaître des selles anormales ?
De selles très claires ou blanches ; de selles filamenteuses (présence de glaires) ; de selles très malodorantes ou de couleur inhabituelle ; de selles contenant des parasites (parfois visibles à l’œil nu).
Comment savoir si mon selles sont normales ?
Normalement, les selles sont généralement de couleur brune ou marron, en raison de la dégradation des aliments dans l’intestin. Cependant, elles peuvent également prendre d’autres teintes qui peuvent signaler des problèmes de santé. Si les selles sont rougeâtres, cela peut indiquer la présence de sang.