Quand utilise-t-on le produit de contraste ? — En général, on utilise presque toujours un produit de contraste lors d’une IRM cérébrale. Néanmoins, son utilisation dépendra de l’indication et du déroulement de l’examen. Une IRM commence toujours par des séquences sans injection.
Il est possible que les images ainsi obtenues soient suffisantes pour répondre aux indications prescrites par votre médecin. Si c’est le cas, l’examen se termine et ne nécessitera pas d’injection. A l’inverse, le radiologue peut estimer qu’il est nécessaire de poursuivre l’examen avec l’injection du produit de contraste, notamment lorsque les images ne sont pas suffisantes aux indications requises par votre médecin ou lorsqu’un doute subsiste sur certaines images.
Ainsi, l’utilisation de ce produit n’est pas systématique, le radiologue décidera son utilité après avoir visualisé les premières images.
Est-il possible de faire un IRM sans injection ?
Questions et avis radiologogie Paris FAQ 1 Quelle est la différence entre une IRM et un scanner ? L’IRM ou imagerie par résonance magnétique utilise pour faire les images un champ magnétique. Le scanner utilise les rayons X. L’IRM est non irradiante, contrairement au scanner.
- Un scanner est très rapide car on fait d’abord un repérage de quelques secondes, pour étudier la bonne zone, puis ensuite on fait des coupes successives pendant que la table se déplace doucement.
- Cela prend moins d’une minute.
- Le manipulateur ou le radiologue reconstruiront ensuite ces images selon le problème posé.
C’est cette reconstruction qui peut prendre du temps (et bien entendu l’interprétation soigneuse du radiologue). Une IRM est plus lente. On fait aussi un repérage, plus long que le scanner, puis on programme différentes séquences pour regarder dans les plans utiles la zone à étudier.
Ces séquences peuvent durer plusieurs minutes. Si on programme une séquence volumique elle dure au moins 4 à 5 minutes. Dans les deux cas il est très important pour que les images en soient pas floues de ne pas bouger pendant l’examen. Dans les deux cas également on peut pour mieux voir la pathologie faire une injection de produit de contraste qui « colore » les anomalies ou permet de bien voir les vaisseaux.
FAQ 2 Je suis très allergique à beaucoup de choses. Est il dangereux que l’on m’injecte le produit de contraste ? L’injection n’est réalisée que si elle est nécessaire. Donc si le radiologue décide de la faire c’est qu’elle est importante pour étudier votre pathologie ou certaines structures anatomiques, qui ne sont bien visibles qu’après injection (comme les artères ou les veines en scanner).
- Elle n’est pas dangereuse, et vous ne craigniez rien si vous êtes allergique.
- Les produits actuels sont très sécurisés.
- En revanche le radiologue sera très prudent si vous avez fait une réaction allergique authentique lors d’une injection précédente (comme par exemple un œdème de Quincke),
- Si l’injection est indispensable, le radiologue utilisera alors un produit différent de celui auquel vous êtes allergique, en IRM comme en scanner.
Il pourra vous demander avant l’examen de faire un bilan chez un allergologue spécialisé.
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- FAQ 3 Il parait que l’IRM fait un bruit épouvantable. Or je dois en passer une pour un problème de surdité et j’ai peur que ça aggrave les choses
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Le bruit mesuré en décibels de l’IRM n’est pas plus important que le bruit ambiant dans la rue à une heure de grande circulation à Paris. Mais nous nous efforçons de le diminuer au maximum en vous proposant un casque insonorisant. Et soyez rassuré, ce bruit qui va durer 10 à 15 minutes n’est pas toxique pour vos oreilles.
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FAQ 4 Une amie a passé une IRM à l’hôpital et on lui a demandé de se déshabiller et de mettre une blouse spéciale. Moi, quand je suis venue dans votre centre, j’ai juste enlevé mes objets métalliques ça m’a étonnée. Dans les hôpitaux, l’IRM est utilisée pour des patients externes comme votre amie mais aussi pour des patients hospitalisés qui ont parfois des maladies qui les fragilisent ou qui sont très contagieuses.
- On préfère donc protéger les patients externes des éventuels germes graves, et les patients fragiles de ceux apportés par les externes.
- Dans notre centre il n’y a pas pratiquement pas de patients ayant des pathologies qui baissent beaucoup leur immunité ou de patients ayant des infections graves (ils sont dans les hôpitaux).
Donc, nous préparons les patients pour que l’examen soit le plus agréable et le plus sécurisé possible mais il n’est pas nécessaire de prendre les mêmes précautions qu’à l’hôpital.
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FAQ 5 Mon médecin avait bien écrit IRM sans et avec injection sur mon ordonnance mais on ne m’a pas fait l’injection. J’ai peur que l’examen ne soit pas de bonne qualité. C’est le radiologue qui décide si oui ou non on fait l’injection. Les médecins traitants ne sont pas forcément au courant de toutes les techniques IRM très spécialisées qui permettent d’éviter cette injection, c’est pourquoi ils la demandent.
Cette injection coute cher et n’est pas toujours justifiée. Elle peut dans des cas exceptionnels être mal tolérée. Donc elle n’est jamais systématique. Le radiologue peut ne pas la faire, sans que pour cela votre examen soit de mauvaise qualité si il juge que les renseignements des images sans injection suffisent à faire le diagnostic.
Ne vous étonnez donc pas si de temps en temps, alors que votre médecin n’a pas demandé d’injection, le radiologue la fasse !
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- FAQ 6 Combien de temps dure une IRM ?
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La durée d’une IRM est très variable. Elle peut durer de 10 minutes à 45 minutes. Elle peut être longue si vous bougez et que le radiologue doit refaire des séquences. Donc la durée dépend aussi de vous !
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FAQ 7 Je dois passer une IRM mais ma voisine m’a dit que c’était un examen très difficile à supporter car on est enfermé dans un tube et ça fait un bruit affreux. Alors j’ai peur. Votre voisine a un peu raison et surtout beaucoup tort. La machine d’IRM est une table confortable sur laquelle vous serez allongé.
Le champ magnétique qui permet de faire les images est produit par un aimant qui sera autour de vous. La zone à étudier sera donc dans un tunnel très court, large, éclairé et bien sûr ouvert. Le bruit est très supportable et nous l’atténuons au maximum avec un casque anti bruit. Pendant tout l’examen, nous vous regarderons et si vous avez quelque chose à nous dire, vous aurez une poire d’appel sur laquelle vous pourrez appuyer.
Nous vous parlerons aussitôt et si besoin viendrons immédiatement vous voir. Grâce un miroir placé au-dessus de votre visage, vous pourrez nous voir pendant l’examen. Donc ne vous inquiétez pas. Tout va très bien se passer.
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- FAQ 8 Un examen IRM est-il douloureux ?
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Absolument pas. On ne sent rien, sauf si le radiologue décide qu’il est nécessaire pour mieux voir votre pathologie d’injecter un produit de contraste. Il faudra faire une injection intraveineuse, mais les aiguilles utilisées sont de petit calibre. La piqure est donc pratiquement indolore, et le produit n’est pas ressenti.
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FAQ 9 J’ai des lentilles. Dois- je prévoir de les enlever pour l’IRM ? Vos lentilles ne sont pas métalliques et donc vous pourrez les garder. En revanche, il faut enlever les lunettes car les petites vis qui tiennent les branches sont en métal et risquent d’être attirées par l’aimant.
FAQ 10 Mon fils de 8 ans doit passer une IRM. Ai-je le droit d’aller avec lui dans la salle pendant l’examen ? Vous pouvez tout à fait accompagner votre fils et lui tenir la main si vous le désirez pendant tout l’examen sauf si vous êtes enceinte, vous portez un pace maker ou un implant cochléaire.
Il faudra que vous enleviez tous les objets magnétiques que vous portez (montre, téléphone portable, cartes) et que vous restiez très tranquille pendant l’examen (les mouvements dans la salle sont responsables d’une image de moins bonne qualité).
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FAQ 11 On m‘a dit que l’IRM était interdite pour les femmes enceintes. C’est vrai ? et dans ce cas on fait quoi ? Par mesure de précaution, on ne fait pas d’IRM à une femme enceinte dans le premier trimestre de la grossesse. Bien entendu, tout ceci est discuté au cas par cas si la pathologie de la femme enceinte est grave et nécessite pour son bilan une IRM.
- On n’injecte pas de produit de contraste pendant toute la grossesse en scanner comme en IRM sauf cas rares.
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FAQ 12 Mon médecin veut que je passe une IRM mais je suis claustrophobe et j’ai peur de cet examen. J’ai pensé à une anesthésie générale. C’est possible ? Les IRM il y a 30 ans étaient des tubes étroits sans lumière et l’examen durait souvent une heure.
- Les choses ont bien changé heureusement.
- A l’heure actuelle, vous passez l’examen dans une salle claire, le tunnel de l’IRM est large, court et ouvert à ses deux extrémités.
- L’antenne nécessaire à l’examen est posée près de la zone à étudier.
- Pour les études du cerveau, elle ressemble à un casque léger, avec quelques tiges et il y a un miroir devant vos yeux qui vous permet de nous voir pendant tout l’examen.
Une anesthésie générale est donc inutile. Si vous êtes très anxieux, vous pouvez demander à votre médecin de vous prescrire un tranquillisant léger que vous prendrez avant l’examen. Nous vous proposons de venir voir la machine et discuter avec nous avant de prendre rendez- vous.
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FAQ 13 Je dois passer une IRM. Aurai- je tout de suite les résultats ? Le radiologue vous verra juste après l’examen et vous expliquera ce qu’il a diagnostiqué sur vos images. Ensuite, il faudra attendre que le compte rendu soit dicté et tapé, que les films soient imprimés et le CD gravé.
- Vous pourrez aussi revenir plus tard dans la journée ou un autre jour.
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: Questions et avis radiologogie Paris
Comment savoir si IRM avec ou sans injection ?
IRM avec injection pourquoi ? — Le choix d’une IRM avec ou sans injection dépend principalement de la nature des organes que le radiologue va devoir explorer. Pour visualiser par exemple des structures vasculaires comme les coronaires, l’injection d’un produit de contraste est obligatoire.
Pourquoi faire une IRM pour le cerveau ?
Pourquoi passer une IRM cérébrale ? — Une IRM cérébrale pourra vous être prescrite pour éclaircir différents symptômes. Il s’agit d’un examen d’imagerie médicale visant à confirmer ou à infirmer des hypothèses cliniques. Vous pourrez être amené à passer une IRM cérébrale si vous souffrez de migraines à répétition, de troubles de type hypophysaires (galactorrhée, troubles de la vue, dérèglements hormonaux,etc), de pertes de mémoires soudaines ou encore, à la suite d’un traumatisme crânien.
Pourquoi un scanner cérébral sans injection ?
Scanner cérébral sans produit de contraste — Le scanner cérébral ne nécessite pas forcément l’injection d’un produit de contraste. Le scanner cérébral sans injection représente la majorité des cas. Il est prescrit en cas de traumatisme crânien avec suspicion d’hémorragie ou d’hématome, ou pour évaluer une obstruction vasculaire cérébrale par un caillot (AVC ischémique) avant opération.
Puis-je refuser le produit de contraste ?
UTILISATION DES PRODUITS DE CONTRASTE EN IMAGERIE MEDICALE — Votre médecin vous a proposé un examen d’imagerie. Il sera pratiqué avec votre consentement. Vous avez en effet la liberté de l’accepter ou de le refuser. Pour réaliser cet examen le radiologue peut être amené à utiliser un produit de contraste.
- Une information vous est fournie sur le déroulement de cet examen.
- Le médecin radiologue est qualifié pour juger de l’utilité de cet examen pour répondre au problème diagnostique que se pose votre médecin.
- Toutefois, il se peut que cet examen n’y parvienne pas et ne donne pas toutes les réponses.
- Il est très important que vous répondiez précisément aux questions qui vous seront éventuellement posées sur votre état de santé ainsi que sur les médicaments que vous prenez (liste écrite des médicaments).
Certains traitements doivent en effet êtres modifiés ou interrompus pour certains examens d’imagerie. N’oubliez pas de vous munir de vos anciens examens.
Comment faire IRM si on est claustrophobe ?
IRM et claustrophie : mieux appréhender l’examen Les patients claustrophobes (5 à 10 % des cas) ont tendance à beaucoup appréhender les examens d’IRM, se sentant « enfermés » dans le tunnel de l’appareil d’imagerie. Ils ressentent de l’angoisse et de l’anxiété avant et pendant l’examen.
- Pourtant, l’IRM n’est ni dangereuse, ni douloureuse,
- Voici quelques conseils et précisions pour mieux appréhender cet examen : Signaler votre claustrophobie : si vous êtes claustrophobe, il est important de le signaler.
- Si vous le souhaitez, des mesures d’accompagnement pourront vous être proposées.
- L’IRM est un anneau ouvert : l’aspect extérieur de la machine ne diffère que très peu d’un scanner.
C’est une machine bruyante, mais qui n’entraîne aucune sensation particulière, elle est totalement indolore. La pièce où se passe l’IRM est éclairée et climatisée. Les techniciens et le médecin sont très proches de vous : une caméra retransmet tout ce qu’il se passe dans la salle, un autre système permet à l’équipe médicale de vous parler et de vous entendre.
- Tous les examens ne se font pas dans la même position, très souvent, la tête est en dehors de l’anneau.
- En cas de phobie importante : votre médecin traitant peut vous prescrire un traitement relaxant à prendre avant l’examen.
- L’examen d’IRM n’est pas dangereux : toutes les précautions sont prises par Norimagerie pour qu’il se déroule le mieux possible.
De plus, l’examen n’est pas pratiqué si le patient a des contre-indications. Dans le pire des cas, l’examen sera raté (trop de mouvements, etc).
Quels sont les inconvénients de l’IRM ?
Ressources du sujet Pour l’IRM, les personnes sont allongées sur une table motorisée, qui est déplacée dans l’intérieur étroit d’un scanner tubulaire large, qui produit un champ magnétique puissant. Normalement, les protons (parties chargées positivement d’un atome) des tissus sont placés de façon aléatoire.
- Mais quand ils sont entourés par un champ magnétique puissant, comme cela se produit dans un scanner IRM, ils s’orientent parallèlement au champ magnétique.
- Le scanner émet ensuite une impulsion d’ondes radio, qui déplace momentanément les protons de la ligne.
- Alors que les protons s’alignent à nouveau sur le champ magnétique, ils libèrent de l’énergie (appelés signaux).
La force du signal varie en fonction du tissu. Le scanner IRM enregistre ces signaux. Un ordinateur est utilisé pour analyser les signaux et produire les images. Les médecins peuvent modifier la façon dont les tissus apparaissent sur une image en variant les impulsions des ondes radio, la force et la direction du champ magnétique, et d’autres facteurs.
- Par exemple, le tissu graisseux apparaît sombre sur un type d’image et clair sur un autre.
- Ces différentes images apportent des informations supplémentaires ; de ce fait, on réalise souvent plus d’une image.
- Avant l’examen, les personnes retirent la plupart ou tous leurs vêtements et on leur demande de revêtir une blouse sans bouton, fermoir, fermeture éclair ni d’autres métaux.
Tous les objets métalliques (tels que les clés, les bijoux et les téléphones portables) et les autres objets pouvant être affectés par le champ magnétique (tels que les cartes de crédit et les montres) doivent être laissés en dehors de la pièce du scanner IRM.
- Les personnes doivent s’étendre et rester immobiles quand les images sont prises, et on peut leur demander de retenir leur respiration pendant quelques moments.
- Parce que le scanner fait des bruits de cognement importants, des écouteurs ou des bouchons d’oreille peuvent être donnés aux personnes.
- Le scanner peut prendre 20 à 60 minutes.
Après l’examen, les personnes peuvent immédiatement reprendre leurs activités habituelles. L’IRM est aussi utilisée pour :
Mesurer certaines molécules du cerveau qui permettent de distinguer une tumeur cérébrale d’un abcès cérébral. Identifier des anomalies au sein des organes reproducteurs féminins et des fractures de la hanche et du bassin. Aider les médecins à évaluer les anomalies articulaires (telles que des déchirures ligamentaires ou de cartilage du genou) et les entorses. Aider les médecins à évaluer les saignements et les infections.
L’IRM réalisée après l’injection d’un agent de contraste de gadolinium dans une veine aide les médecins à évaluer l’inflammation, les tumeurs et les vaisseaux sanguins. L’injection de cet agent dans une articulation aide le médecin à obtenir une image plus claire des anomalies articulaires, en particulier si elles sont complexes (comme des lésions, une dégénérescence ligamentaire et des cartilages du genou).
Cette technique détecte les changements métaboliques qui surviennent quand le cerveau est actif. Elle peut ainsi montrer les régions du cerveau qui sont actives quand les personnes réalisent une tâche spécifique, telle que lire, écrire, se souvenir, calculer ou mobiliser un membre. L’IRM fonctionnelle peut être utilisée pour la recherche et dans un contexte clinique, par exemple pour planifier les chirurgies cérébrales de l’épilepsie.
Avec cette technique, les médecins peuvent estimer le flux sanguin dans une région particulière. Cette information peut être utile pendant un accident vasculaire cérébral pour déterminer si la circulation sanguine est diminuée dans certaines parties du cerveau.
- Elle peut aussi être utilisée pour identifier les régions où la circulation sanguine est augmentée, par exemple, dans les tumeurs.
- Cette technique détecte les modifications des mouvements de l’eau dans les cellules qui ne fonctionnent pas normalement.
- Elle est utilisée principalement pour identifier des signes précoces d’accident vasculaire cérébral.
Elle est aussi utilisée pour détecter certains troubles du cerveau, pour déterminer si des tumeurs se sont propagées au cerveau ou pour différencier un abcès cérébral d’une tumeur. L’utilisation de cette technique pour l’imagerie d’autres régions que le cerveau est limitée.
- L’IRM pondérée en diffusion est souvent combinée avec d’autres techniques pour évaluer des tumeurs, la plupart du temps dans le cerveau.
- Cette technique utilise des ondes radio qui sont émises de façon presque continue plutôt que sous forme d’impulsions comme dans l’IRM conventionnelle.
- La spectroscopie par résonance magnétique est utilisée pour détecter les troubles cérébraux, tels que les troubles convulsifs, la maladie d’Alzheimer et les tumeurs et abcès cérébraux.
Elle permet de distinguer les débris morts à l’intérieur d’un abcès et les cellules se multipliant à l’intérieur d’une tumeur. Cette technique est également utilisée pour évaluer les troubles métaboliques des muscles et du système nerveux. L’angiographie par résonance magnétique peut montrer le flux sanguin dans les artères et les veines ou le flux sanguin dans une seule direction et, par conséquent, peut montrer soit les artères soit les veines.
Comme dans l’angiographie par TDM, un ordinateur est utilisé pour retirer de l’image tous les tissus à l’exception des vaisseaux sanguins. Un agent de contraste au gadolinium est souvent injecté dans une veine pour visualiser le contour des vaisseaux sanguins. L’examinateur chronomètre le balayage avec précision afin que les images soient prises lorsque le gadolinium est concentré dans les vaisseaux sanguins faisant l’objet de l’examen.
L’ARM est utilisée pour examiner les vaisseaux sanguins du cerveau, du cœur, des organes abdominaux, des bras et des jambes. Elle est utilisée pour détecter les éléments suivants :
Anévrismes aortiques Dissection aortique Sténoses des artères des membres Caillots de sang dans les veines des membres et du bassin Circulation sanguine vers les tumeurs Tumeurs affectant les vaisseaux sanguins
Ce terme se réfère spécifiquement à l’ARM des veines. Elle est souvent utilisée pour détecter un caillot de sang dans une veine qui véhicule le sang hors du cerveau (thrombose veineuse cérébrale) et pour évaluer l’effet du traitement sur ce trouble. Cette technique ultra rapide produit des séquences d’images en quelques secondes.
Elle peut être utilisée pour visualiser le cerveau, le cœur et l’abdomen. Parce qu’elle est rapide, le mouvement des personnes examinées ne brouille pas autant les images. Cette technique fournit aussi des informations sur le fonctionnement des tissus. Elle nécessite cependant un équipement spécial et elle est plus susceptible de donner une représentation erronée de certaines structures, par rapport à l’IRM conventionnelle, de par sa nature technique.
L’IRM nécessite plus de temps que la TDM. Par ailleurs, l’IRM a généralement moins de chances d’être immédiatement disponible que la TDM. Par conséquent, la TDM peut être préférable en cas d’urgence, comme pour des blessures graves ou un accident vasculaire cérébral.
La claustrophobie et parfois la difficulté à faire tenir une personne dans l’appareil d’IRM parce que c’est un espace étroit et clos Les effets du champ magnétique sur les dispositifs métalliques implantés dans le corps Les réactions à l’agent de contraste
L’espace dans le scanner IRM est étroit et clos, ce qui rend certaines personnes claustrophobes, même les personnes habituellement non anxieuses dans les espaces confinés. Certaines personnes en surpoids ont des difficultés à se placer dans le scanner.
Certains scanners IRM (appelés scanners IRM ouverts) ont un côté ouvert et sont plus larges. À l’intérieur, la claustrophobie se fait moins ressentir, et les personnes en surpoids peuvent s’y placer plus facilement. Les images produites dans les scanners IRM ouverts peuvent être de qualité inférieure à celles produites par les scanners fermés en fonction de la force de l’aimant, mais elles peuvent quand même être utiles pour poser le diagnostic.
On peut administrer un anxiolytique aux personnes que l’IRM rend anxieuses, tel que l’alprazolam ou le lorazépam, 15 à 30 minutes avant l’examen. Généralement, on n’utilise pas d’IRM chez des personnes qui ont
Certains matériaux (comme des éclats d’obus) dans des parties spécifiques du corps, particulièrement dans l’œil Des dispositifs implantés qui peuvent être affectés par des champs magnétiques puissants
Ces dispositifs incluent certains stimulateurs cardiaques, des défibrillateurs, des implants cochléaires et les clips utilisés pour traiter les anévrismes. Le champ magnétique utilisé dans l’IRM peut provoquer le déplacement, une surchauffe ou un dysfonctionnement du dispositif implanté.
Le dispositif est plus susceptible d’être affecté s’il a été implanté dans les six semaines précédentes (parce que le tissu cicatriciel, qui peut aider à garder le dispositif en place, ne s’est pas encore formé). Ces dispositifs peuvent aussi déformer les images de l’IRM. Certains dispositifs, tels que les implants dentaires communs, une hanche artificielle ou les tiges utilisées pour redresser la colonne vertébrale, ne sont pas affectés par l’IRM.
Avant de passer l’IRM, le patient doit informer son médecin de tous les dispositifs implantés dans son corps ; le médecin déterminera si l’examen d’imagerie est sûr. Le champ magnétique d’IRM est très puissant et toujours en marche. Par conséquent, si un objet métallique (tel qu’une bouteille d’oxygène ou une potence de perfusion IV) est proche de l’entrée de la pièce du scanner, l’objet pourrait être attiré à grande vitesse dans le scanner.
Les personnes examinées peuvent être blessées, et la séparation de l’objet et de l’aimant peut être difficile. Les agents de contraste de gadolinium peuvent entraîner des céphalées, des nausées, une douleur et une sensation de froid au site d’injection, une altération du goût et des étourdissements. Ces agents sont beaucoup moins susceptibles de provoquer des réactions graves que les agents de contraste iodés utilisés dans l’angiographie conventionnelle et l’angiographie par TDM.
Cependant, la fibrose systémique néphrogénique, trouble grave et potentiellement mortel, peut se développer quand des agents de gadolinium sont utilisés chez les personnes déjà atteintes de troubles rénaux graves ou qui sont sous dialyse. Dans la fibrose systémique néphrogénique, la peau, le tissu conjonctif et les organes s’épaississent.
Déterminer le niveau de fonctionnement des reins en vérifiant les dossiers médicaux de la personne, et pratiquer des analyses de sang et d’urine Utiliser le gadolinium seulement quand c’est nécessaire et dans un tel cas, utiliser la dose la plus faible et l’agent le plus sûr possible Envisager d’autres examens d’imagerie chez les personnes qui ont des problèmes rénaux graves
REMARQUE : Il s’agit de la version grand public. MÉDECINS : AFFICHER LA VERSION PROFESSIONNELLE AFFICHER LA VERSION PROFESSIONNELLE Copyright © 2023 Merck & Co., Inc., Rahway, NJ, États-Unis et ses sociétés affiliées. Tous droits réservés.
Est-ce qu’un cancer est toujours vu à l’IRM ?
L’IRM pour déceler le cancer du sein À la suite de ces premiers examens, le médecin peut prescrire une IRM qui va permettre de confirmer et/ou préciser la nature de la tumeur, son volume et sa localisation, ainsi que de rechercher d’éventuelles masses annexes.
Quelles sont les précautions à prendre avant de passer un IRM ?
Bien vous préparer le jour de l’IRM — Le plus souvent, il n’est pas nécessaire d’être à jeun pour effectuer une IRM (parfois le jeûne est nécessaire, cela vous sera précisé). Vous pouvez donc manger, boire de l’eau et prendre vos médicaments comme d’habitude.
- Optez pour une tenue confortable, sans boutons pressions ni fermeture métallique.
- Évitez également les vêtements noirs ou en tissu synthétique, qui peuvent perturber les images.
- Par ailleurs, venez sans pinces à cheveux métalliques ni bijoux, et proscrivez les pommades, déodorants ou fards sur la région examinée.
Avant de vous rendre sur le lieu de l’examen, pensez à emporter avec vous :
- votre carte Vitale et/ou votre carte de mutuelle ;
- l’ordonnance et/ou le courrier du médecin prescripteur de l’IRM ;
- les ordonnances détaillant vos traitements en cours ;
- les résultats de vos examens précédents ( prise de sang, radiographie, échographie, scanner, IRM, etc.) ;
- le compte-rendu d’intervention chirurgicale ou d’hospitalisation, le cas échéant.
À votre arrivée :
- le médecin vous questionne sur votre état de santé (maladies et traitements en cours, port d’un dispositif métallique) ;
- un technicien vous conduit dans une cabine de préparation. Pour garantir la bonne qualité des images de l’IRM, vous y déposez vos éventuels vêtements ou objets contenant du métal (montre, ceinture, clés, porte-monnaie, cartes de crédit ou de transport, téléphone portable, prothèses dentaires, appareils auditifs externes, etc.) ;
- lorsqu’un produit de contraste doit être utilisé, il vous est injecté par voie intraveineuse, à l’aide d’une perfusion posée dans le bras. D’autres modes d’administration peuvent se révéler nécessaires (par exemple, injection dans une articulation si cette zone doit être analysée).
L’IRM dure 15 à 30 minutes (ce qui peut vous sembler un peu long). L’examen est réalisé par un technicien en radiologie, sous la responsabilité d’un médecin radiologue (qui analyse les images). Il comprend plusieurs étapes :
- Vous entrez dans la salle d’examen, qui reste fermée pendant toute la durée de l’IRM. Cette salle comporte un tunnel d’environ 2 mètres de long dans lequel l’appareil d’IRM est installé.
- Vous êtes allongé(e) sur la table de l’appareil.
- La partie du corps à examiner est positionnée au centre du cylindre.
- Puis l’appareil démarre. La table glisse dans le tunnel renfermant l’appareil d’IRM avec aimant de balayage. L’intérieur de l’appareil est bien éclairé et un ventilateur donne de l’air frais. La surface du cylindre peut être très proche de vous.
Sachez aussi que :
- afin d’obtenir des images de qualité, l’immobilité est requise durant l’examen. En particulier, il faut retenir sa respiration à certains moments ;
- le personnel de santé se tient en dehors de la salle d’examen et communique avec vous par l’intermédiaire d’un micro, d’un interphone ou d’une sonnette. Ainsi, l’équipe médicale reste à votre écoute à tout instant et peut intervenir à tout moment ;
- la machine employée est bruyante. Elle émet un bruit irrégulier et répétitif, similaire à celui d’un marteau-piqueur. Des protections auditives peuvent vous être fournies.
Quels sont les symptômes d’une tumeur au cerveau ?
? Bon à savoir : — Des groupes de parole et de soutien existent pour les personnes touchées par le cancer du cerveau, ainsi que pour leurs proches.
Lorsqu’il s’agit d’un cancer du cerveau primitif, c’est un dysfonctionnement du développement cellulaire dans la zone du cerveau qui entraîne l’émergence de cellules tumorales, d’une tumeur au cerveau,Dans le cas d’une tumeur cérébrale secondaire, des métastases dans le cerveau proviennent d’une migration de cellules cancéreuses d’un autre cancer (cancer primitif) et favorisent malheureusement l’apparition d’une tumeur au cerveau, Voici les différentes causes d’apparition de ce cancer:
une prédisposition génétique ; l’exposition aux pesticides, au plomb, ou encore au rayonnement électromagnétique ; l’âge ; l’utilisation du téléphone portable.
Toutefois, les facteurs de risque sont multiples et complexes et restent donc encore à étudier. Selon sa localisation, son grade (I, II, III ou IV) et son étendue notamment, une tumeur au cerveau peut entraîner des symptômes peu spécifiques que sont :
les maux de tête, l’hypertension intracrânienne, la fatigue, la perte d’appétit et la perte de poids et éventuellement, une paralysie partielle.
En cas de tumeur au cerveau, des symptômes touchant les yeux peuvent également faire leur apparition (ex: altération de la vision périphérique, troubles de la vue), associés ou non à des troubles de l’audition, de la mémoire, de la parole, ou encore de l’équilibre.
somnolence, troubles de la parole, troubles de la déglutition, troubles de la mobilité et de l’humeur, voire crises d’épilepsie.
En présence d’une tumeur au cerveau maligne et donc en cas de cancer du cerveau avéré, il est possible d’effectuer une chirurgie au patient sous anesthésie générale afin de retirer la tumeur et, par extension, les symptômes de la tumeur au cerveau associés.
Néanmoins, selon la localisation et l’étendue de la tumeur, l’opération chirurgicale du cerveau (craniotomie) n’est pas toujours possible : il s’agit alors de retirer le plus de tissu tumoral possible, voire de se diriger vers d’autres traitements des tumeurs cérébrales. La radiothérapie et la en font partie.
Dans le cas d’une tumeur au cerveau, le suivi post-traitement(s) du patient est régulier et il se fait en fonction du grade (I, II, III ou IV, tumeur au cerveau bénigne ou maligne), du type de cancer (cancer primitif ou secondaire), de l’évolution de la maladie et des symptômes, et de la tolérance des traitements notamment.
Il peut donc être constitué de consultations de suivi, d’analyses sanguines, d’examens, voire de consultations diverses : orthophoniste, physiothérapeute, ergothérapeute. L’espérance de vie avec une tumeur au cerveau et le taux de survie sont là aussi fonction du type de cancer (cancer primitif ou secondaire) et du grade, le grade IV (haut grade) correspondant à une tumeur maligne agressive s’étant étendue (le pronostic vital est donc engagé).
Néanmoins, on peut dire que cinq ans après un diagnostic de tumeur au cerveau maligne, le taux de survie se situe entre 20 % et 30 %. Cet article médical a été relu et validé par un médecin spécialiste en au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France.
- Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.
- Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
Vous trouverez ci-dessous, les au sein des hôpitaux privés ELSAN, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements. Obtenez un rendez-vous en moins de 5 min avec l’un de nos praticiens en choisissant le créneau horaire qui vous convient le mieux dans un établissement près de chez vous ! Les premiers symptômes d’une tumeur au cerveau sont : des maux de tête, de la fatigabilité accrue, une perte d’appétit et de poids, des troubles de la mémoire, de la parole, ou encore de l’équilibre.
Une tumeur au cerveau est une prolifération anormale de cellules gliales au niveau du cerveau. Elle peut être bénigne ou maligne. Les tumeurs bénignes sont généralement moins dangereuses que les tumeurs malignes, car elles ne se mettent pas en place pour envahir et détruire les tissus voisins. Les tumeurs au cerveau sont rares chez les enfants de moins de 5 ans.
Leur incidence augmente à partir de l’âge de 5 ans, atteint un pic entre 20 et 40 ans, puis diminue. Les tumeurs au cerveau sont donc plus fréquentes chez les jeunes adultes. Cela dépend du type de tumeur bénigne ou maligne et du stade du cancer. Les tumeurs bénignes sont généralement moins agressives et peuvent souvent être traitées avec succès par chirurgie (craniotomie), chimiothérapie ou radiothérapie. Découvrez tout ce que vous devez savoir sur l’Oncologie médicale chez ELSAN Découvrez tout ce que vous devez savoir sur Neurologie chez ELSAN 1er opérateur de santé privé en France 28 000 collaborateurs 45 000 naissances par an 4 200 000 de patients chaque année 7 500 médecins 140 établissements : Tumeur au cerveau | Elsan
Est-ce qu’un AVC se voit au scanner ?
Qu’est-ce qu’un AVC ? — Il s’agit d’une perturbation subite de la circulation sanguine au niveau du cerveau, c’est-à-dire de l’acheminement du sang qui lui fournit l’oxygène. Dans 80% des cas, l’accident vasculaire cérébral (AVC) est le résultat de l’obstruction d’un vaisseau sanguin par un caillot (AVC ischémique).
Comment j’ai découvert que j’avais une tumeur au cerveau ?
Les maux de tête (ou céphalées) constituent le symptôme le plus fréquent, quel que soit le type de tumeur cérébrale. Ils se manifestent souvent le matin, parfois accompagnés de nausées et/ou de vomissements. Ils sont dus à la masse de la tumeur qui comprime la région où elle est localisée.
Pourquoi les produits de contraste sont déconseillés ?
APMnews — Les produits de contraste iodés associés à un risque d’hyperthyroïdie ou d’hypothyroïdie WASHINGTON, 25 janvier 2012 (APM) — Les produits de contraste iodés sont associés à un risque de dysfonctionnement thyroïdien, aussi bien dans le sens d’une hyperthyroïdie que d’une hypothyroïdie, selon une étude américaine publiée par les Archives of Internal Medicine.
Alors que les effets des produits de contraste iodés sur le risque de néphropathie ont été abondamment étudiés, il y a eu peu d’études sur les risques d’altération de la fonction thyroïdienne. Pourtant, l’administration de ces médicaments pour l’imagerie équivaut à une dose aiguë, «90 à plusieurs centaines de milliers de fois plus élevée» que la dose journalière recommandée, notent Connie Rhee du Brigham & Women’s Hospital à Boston (Massachusetts) et ses collègues.
Or, de telles doses peuvent entraîner une hyperthyroïdie ou une hypothyroïdie, pathologies pouvant être associées à de nombreuses complications (arythmies, problèmes neuropsychiatriques, maladie coronaire, anomalies de la reproduction.). Les chercheurs américains ont conduit une étude cas-contrôles, comparant 178 personnes ayant développé une hyperthyroïdie et 655 contrôles sains, et 213 personnes ayant développé une hypothyroïdie et 779 contrôles sains.
- Ils se sont intéressés à l’exposition des cas et des contrôles aux produits de contraste iodés.
- Ces produits ont été associés à une multiplication par deux du risque d’hyperthyroïdie, définie de façon large par un dosage de la thyrotropine au-dessus des valeurs normales de référence du test.
- De plus, le risque d’hyperthyroïdie manifeste -définie par un taux de thyrotropine inférieur à 0,1 mUI/L- était multiplié par 2,5.
Les produits de contraste augmentaient aussi, mais de façon non statistiquement significative, le risque d’hypothyroïdie global. En revanche, il y avait une multiplication significative, par un facteur trois, du risque d’hypothyroïdie manifeste -thyrotropine supérieure à 10 mUI/L.
«Compte tenu de l’utilisation large des produits de contraste iodés dans la pratique actuelle et des séquelles connues des dysfonctionnements de la thyroïde, des études sont nécessaires pour confirmer et évaluer la généralisation de ces résultats, établir la causalité et explorer les mécanismes», concluent les auteurs.
Les médecins et les patients devraient être informés des complications possibles de ces médicaments. Dans un éditorial, Elizabeth Pearce de l’université de Boston estime que la première application de ces résultats est de renforcer le principe général de donner des doses «aussi raisonnables que possible».
Elle propose de palper le cou pour la détection de goitres et ainsi identifier des patients qui pourraient être plus à risque, et de surveiller particulièrement les patients potentiellement à risque que sont ceux ayant une maladie cardiovasculaire instable. Elle évoque également la possibilité d’utiliser de façon préventive chez des patients à risque des médicaments protégeant contre l’hyperthyroïdie induite par l’iode, comme le méthimazole ou le perchlorate.
tout en rappelant que le méthimazole peut lui-même avoir des effets secondaires. (Archives of Internal Medicine, 23 janvier, vol.172, n°2, p153-159) /fb/ab/APM : APMnews — Les produits de contraste iodés associés à un risque d’hyperthyroïdie ou d’hypothyroïdie
Comment savoir si je suis allergique au gadolinium ?
Les manifestations allergiques peuvent être immédiates : signes cutanés (érythème, urticaire), signes respiratoires (dyspnée laryngée, œdème de Quincke), signes digestifs (nausées, vomissements, diarrhées) et signes cardiovasculaires (tachycardie, hypotension artérielle jusqu’au collapsus cardiovasculaire).
Comment vaincre sa peur de l’IRM ?
2. Analyser votre corps attentivement — Si vous pratiquez déjà la méditation ou le yoga, un concept que vous connaissez probablement est le scan corporel. L’idée est de mettre votre corps au repos en vérifiant chaque partie du corps, en vous assurant que chaque zone est exempte de tension.
- Vous pouvez commencer par respirer profondément pour vous détendre.
- Ensuite, commencez à vous concentrer sur différentes parties de votre corps, en commençant par le haut de votre tête et en vous déplaçant jusqu’aux pieds.
- N’oubliez pas chaque orteil! Vous pouvez vérifier vos organes et même scanner mentalement les mèches de vos cheveux.
Prends ton temps. Soyez conscient de toutes les sensations, qu’elles soient négatives ou positives. Peut-être que vous ne ressentez rien du tout. Acceptez simplement tout ce qui se passe. Imaginez envoyer des respirations profondes dans chaque partie du corps sur laquelle vous vous concentrez, les remplissant d’oxygène et d’énergie.
Est-ce que l’IRM est ouvert des deux côtés ?
IRM, comment se déroule l’examen ? — Concrètement, passer une IRM signifie s’ allonger sur une table d’examen et rester immobile pendant 10 à 45 minutes dans un tunnel étroit de 2 mètres de long, Le tunnel est éclairé et ouvert des deux côtés. Si vous ne vous sentez pas bien, vous pouvez alerter l’équipe soignante en appuyant sur la sonnette qui vous sera remise en début d’examen.
L’imagerie par résonance magnétique fait beaucoup de bruit. Il est possible de mettre des bouchons d’oreilles ou un casque spécifique pour écouter de la musique. Dans certains cas, l’équipe médicale pourra vous injecter un produit de contraste pour opacifier les parties du corps soumises à l’imagerie et ainsi les rendre plus visibles.
L’ injection peut provoquer une sensation de chaleur et un état nauséeux, et en cas d’effets secondaires plus graves des réactions allergiques ou des problèmes rénaux.
Quels sont les inconvénients de l’IRM ?
Ressources du sujet Pour l’IRM, les personnes sont allongées sur une table motorisée, qui est déplacée dans l’intérieur étroit d’un scanner tubulaire large, qui produit un champ magnétique puissant. Normalement, les protons (parties chargées positivement d’un atome) des tissus sont placés de façon aléatoire.
Mais quand ils sont entourés par un champ magnétique puissant, comme cela se produit dans un scanner IRM, ils s’orientent parallèlement au champ magnétique. Le scanner émet ensuite une impulsion d’ondes radio, qui déplace momentanément les protons de la ligne. Alors que les protons s’alignent à nouveau sur le champ magnétique, ils libèrent de l’énergie (appelés signaux).
La force du signal varie en fonction du tissu. Le scanner IRM enregistre ces signaux. Un ordinateur est utilisé pour analyser les signaux et produire les images. Les médecins peuvent modifier la façon dont les tissus apparaissent sur une image en variant les impulsions des ondes radio, la force et la direction du champ magnétique, et d’autres facteurs.
- Par exemple, le tissu graisseux apparaît sombre sur un type d’image et clair sur un autre.
- Ces différentes images apportent des informations supplémentaires ; de ce fait, on réalise souvent plus d’une image.
- Avant l’examen, les personnes retirent la plupart ou tous leurs vêtements et on leur demande de revêtir une blouse sans bouton, fermoir, fermeture éclair ni d’autres métaux.
Tous les objets métalliques (tels que les clés, les bijoux et les téléphones portables) et les autres objets pouvant être affectés par le champ magnétique (tels que les cartes de crédit et les montres) doivent être laissés en dehors de la pièce du scanner IRM.
Les personnes doivent s’étendre et rester immobiles quand les images sont prises, et on peut leur demander de retenir leur respiration pendant quelques moments. Parce que le scanner fait des bruits de cognement importants, des écouteurs ou des bouchons d’oreille peuvent être donnés aux personnes. Le scanner peut prendre 20 à 60 minutes.
Après l’examen, les personnes peuvent immédiatement reprendre leurs activités habituelles. L’IRM est aussi utilisée pour :
Mesurer certaines molécules du cerveau qui permettent de distinguer une tumeur cérébrale d’un abcès cérébral. Identifier des anomalies au sein des organes reproducteurs féminins et des fractures de la hanche et du bassin. Aider les médecins à évaluer les anomalies articulaires (telles que des déchirures ligamentaires ou de cartilage du genou) et les entorses. Aider les médecins à évaluer les saignements et les infections.
L’IRM réalisée après l’injection d’un agent de contraste de gadolinium dans une veine aide les médecins à évaluer l’inflammation, les tumeurs et les vaisseaux sanguins. L’injection de cet agent dans une articulation aide le médecin à obtenir une image plus claire des anomalies articulaires, en particulier si elles sont complexes (comme des lésions, une dégénérescence ligamentaire et des cartilages du genou).
- Cette technique détecte les changements métaboliques qui surviennent quand le cerveau est actif.
- Elle peut ainsi montrer les régions du cerveau qui sont actives quand les personnes réalisent une tâche spécifique, telle que lire, écrire, se souvenir, calculer ou mobiliser un membre.
- L’IRM fonctionnelle peut être utilisée pour la recherche et dans un contexte clinique, par exemple pour planifier les chirurgies cérébrales de l’épilepsie.
Avec cette technique, les médecins peuvent estimer le flux sanguin dans une région particulière. Cette information peut être utile pendant un accident vasculaire cérébral pour déterminer si la circulation sanguine est diminuée dans certaines parties du cerveau.
Elle peut aussi être utilisée pour identifier les régions où la circulation sanguine est augmentée, par exemple, dans les tumeurs. Cette technique détecte les modifications des mouvements de l’eau dans les cellules qui ne fonctionnent pas normalement. Elle est utilisée principalement pour identifier des signes précoces d’accident vasculaire cérébral.
Elle est aussi utilisée pour détecter certains troubles du cerveau, pour déterminer si des tumeurs se sont propagées au cerveau ou pour différencier un abcès cérébral d’une tumeur. L’utilisation de cette technique pour l’imagerie d’autres régions que le cerveau est limitée.
- L’IRM pondérée en diffusion est souvent combinée avec d’autres techniques pour évaluer des tumeurs, la plupart du temps dans le cerveau.
- Cette technique utilise des ondes radio qui sont émises de façon presque continue plutôt que sous forme d’impulsions comme dans l’IRM conventionnelle.
- La spectroscopie par résonance magnétique est utilisée pour détecter les troubles cérébraux, tels que les troubles convulsifs, la maladie d’Alzheimer et les tumeurs et abcès cérébraux.
Elle permet de distinguer les débris morts à l’intérieur d’un abcès et les cellules se multipliant à l’intérieur d’une tumeur. Cette technique est également utilisée pour évaluer les troubles métaboliques des muscles et du système nerveux. L’angiographie par résonance magnétique peut montrer le flux sanguin dans les artères et les veines ou le flux sanguin dans une seule direction et, par conséquent, peut montrer soit les artères soit les veines.
Comme dans l’angiographie par TDM, un ordinateur est utilisé pour retirer de l’image tous les tissus à l’exception des vaisseaux sanguins. Un agent de contraste au gadolinium est souvent injecté dans une veine pour visualiser le contour des vaisseaux sanguins. L’examinateur chronomètre le balayage avec précision afin que les images soient prises lorsque le gadolinium est concentré dans les vaisseaux sanguins faisant l’objet de l’examen.
L’ARM est utilisée pour examiner les vaisseaux sanguins du cerveau, du cœur, des organes abdominaux, des bras et des jambes. Elle est utilisée pour détecter les éléments suivants :
Anévrismes aortiques Dissection aortique Sténoses des artères des membres Caillots de sang dans les veines des membres et du bassin Circulation sanguine vers les tumeurs Tumeurs affectant les vaisseaux sanguins
Ce terme se réfère spécifiquement à l’ARM des veines. Elle est souvent utilisée pour détecter un caillot de sang dans une veine qui véhicule le sang hors du cerveau (thrombose veineuse cérébrale) et pour évaluer l’effet du traitement sur ce trouble. Cette technique ultra rapide produit des séquences d’images en quelques secondes.
- Elle peut être utilisée pour visualiser le cerveau, le cœur et l’abdomen.
- Parce qu’elle est rapide, le mouvement des personnes examinées ne brouille pas autant les images.
- Cette technique fournit aussi des informations sur le fonctionnement des tissus.
- Elle nécessite cependant un équipement spécial et elle est plus susceptible de donner une représentation erronée de certaines structures, par rapport à l’IRM conventionnelle, de par sa nature technique.
L’IRM nécessite plus de temps que la TDM. Par ailleurs, l’IRM a généralement moins de chances d’être immédiatement disponible que la TDM. Par conséquent, la TDM peut être préférable en cas d’urgence, comme pour des blessures graves ou un accident vasculaire cérébral.
La claustrophobie et parfois la difficulté à faire tenir une personne dans l’appareil d’IRM parce que c’est un espace étroit et clos Les effets du champ magnétique sur les dispositifs métalliques implantés dans le corps Les réactions à l’agent de contraste
L’espace dans le scanner IRM est étroit et clos, ce qui rend certaines personnes claustrophobes, même les personnes habituellement non anxieuses dans les espaces confinés. Certaines personnes en surpoids ont des difficultés à se placer dans le scanner.
- Certains scanners IRM (appelés scanners IRM ouverts) ont un côté ouvert et sont plus larges.
- À l’intérieur, la claustrophobie se fait moins ressentir, et les personnes en surpoids peuvent s’y placer plus facilement.
- Les images produites dans les scanners IRM ouverts peuvent être de qualité inférieure à celles produites par les scanners fermés en fonction de la force de l’aimant, mais elles peuvent quand même être utiles pour poser le diagnostic.
On peut administrer un anxiolytique aux personnes que l’IRM rend anxieuses, tel que l’alprazolam ou le lorazépam, 15 à 30 minutes avant l’examen. Généralement, on n’utilise pas d’IRM chez des personnes qui ont
Certains matériaux (comme des éclats d’obus) dans des parties spécifiques du corps, particulièrement dans l’œil Des dispositifs implantés qui peuvent être affectés par des champs magnétiques puissants
Ces dispositifs incluent certains stimulateurs cardiaques, des défibrillateurs, des implants cochléaires et les clips utilisés pour traiter les anévrismes. Le champ magnétique utilisé dans l’IRM peut provoquer le déplacement, une surchauffe ou un dysfonctionnement du dispositif implanté.
Le dispositif est plus susceptible d’être affecté s’il a été implanté dans les six semaines précédentes (parce que le tissu cicatriciel, qui peut aider à garder le dispositif en place, ne s’est pas encore formé). Ces dispositifs peuvent aussi déformer les images de l’IRM. Certains dispositifs, tels que les implants dentaires communs, une hanche artificielle ou les tiges utilisées pour redresser la colonne vertébrale, ne sont pas affectés par l’IRM.
Avant de passer l’IRM, le patient doit informer son médecin de tous les dispositifs implantés dans son corps ; le médecin déterminera si l’examen d’imagerie est sûr. Le champ magnétique d’IRM est très puissant et toujours en marche. Par conséquent, si un objet métallique (tel qu’une bouteille d’oxygène ou une potence de perfusion IV) est proche de l’entrée de la pièce du scanner, l’objet pourrait être attiré à grande vitesse dans le scanner.
Les personnes examinées peuvent être blessées, et la séparation de l’objet et de l’aimant peut être difficile. Les agents de contraste de gadolinium peuvent entraîner des céphalées, des nausées, une douleur et une sensation de froid au site d’injection, une altération du goût et des étourdissements. Ces agents sont beaucoup moins susceptibles de provoquer des réactions graves que les agents de contraste iodés utilisés dans l’angiographie conventionnelle et l’angiographie par TDM.
Cependant, la fibrose systémique néphrogénique, trouble grave et potentiellement mortel, peut se développer quand des agents de gadolinium sont utilisés chez les personnes déjà atteintes de troubles rénaux graves ou qui sont sous dialyse. Dans la fibrose systémique néphrogénique, la peau, le tissu conjonctif et les organes s’épaississent.
Déterminer le niveau de fonctionnement des reins en vérifiant les dossiers médicaux de la personne, et pratiquer des analyses de sang et d’urine Utiliser le gadolinium seulement quand c’est nécessaire et dans un tel cas, utiliser la dose la plus faible et l’agent le plus sûr possible Envisager d’autres examens d’imagerie chez les personnes qui ont des problèmes rénaux graves
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Quel examen peut remplacer l’IRM ?
Scanner : déroulement —
- Le patient est allongé, le plus souvent avec une perfusion (produit de contraste).
- C’est un examen totalement indolore et rapide, le rendant parfois plus indiqué que l’IRM (situation allongée douloureuse, enfants, personnes claustrophobes).
- Comme il est plus rapide et le tube plus fin, le côté claustrophobe est aussi moins marqué qu’avec une IRM : seule un appareil d’IRM ouvert atténue réellement le côté enfermement.
Quels sont les incidents qui peuvent survenir aux patients en IRM ?
IRM-Incidents L’intensité des champs magnétiques utilisés n’a jamais été reconnue comme source d’effets indésirables. L’examen n’est pas douloureux mais il est plus long (15 à 30 mn) que les autres examens d’imagerie et le bruit occasionné par la machine peut être désagréable, bien que sans conséquence médicale.
- Quelques sensations d’échauffement local au contact des antennes de réception du signal utilisées ont parfois été décrites mais restent exceptionnelles.
- Elles peuvent être plus intenses chez les patients porteurs de certains tatouages et peuvent conduire à interrompre l’examen.
- Les patients porteurs de prothèses articulaires peuvent ressentir une sensation de chaleur sans risque pour eux ni pour le matériel chirurgical.
Un sentiment de malaise peut se manifester chez les patients claustrophobes. Il peut être nécessaire de faire prescrire une prémédication par anxiolytique par le médecin traitant et dans ce cas, de venir accompagné. Le risque principal lié à l’utilisation de champs magnétiques intenses, est le déplacement ou le dysfonctionnement de matériel métallique (risque de décès, de cécité),
C’est pourquoi un questionnaire médical est remis au patient à sa prise de rendez-vous afin des respecter les contre-indications. Enfin, lorsqu’une injection est rendue nécessaire par le type ou l’indication de l’examen, la voie d’abord intraveineuse ne pose habituellement pas de problème car les quantités de produit de contraste injectées et les débits utilisés sont faibles.
Le produit de contraste en IRM utilise du Gadolinium, dont la nature est très différente des produits de contraste iodés utilisés en radiographie standard ou en scanner. Les risques allergiques sont beaucoup plus rares et le retentissement sur la fonction rénale reste discuté.
Les exceptionnels cas de fibrose néphrogénique systémique décrits dans la littérature n’ont jamais été observés avec les produit de contraste que nous utilisons (Dotarem® : Laboratoire Guerbet et Gadovist® : Laboratoire Bayer). N’hésitez pas à signaler à l’équipe médicale tout événement qui vous paraîtrait anormal dans les suites de l’IRM.
: IRM-Incidents
Qui ne peut pas faire d’IRM ?
Les contre-indications absolues de l’IRM sont liées essentiellement au champ magnétique utilisé qui ne permet pas l’exposition des patients porteurs :
de corps étranger métallique oculaire, dans ou près des yeux, même anciens (éclats accidentels ou autres, travailleurs des métaux ). de pace-maker (stimulateur ou pile cardiaque), de neurostimulateur et de manière générale de tout matériel médical électronique implanté de manière inamovible. de certaines valves cardiaques métalliques : principalement les anciennes valves cardiaques qui constituent une contre-indication absolue pour risque de dysfonctionnement. Les matériels plus récents ou les valves non métalliques ne posent en revanche pas de problème. Il convient donc de se présenter impérativement avec les références de la valve cardiaque installée ( carte ou compte-rendu opératoire), de clips vasculaires anciennement implantés sur anévrisme crânien ; les nouveaux clips implantés par contre ne posent habituellement pas de problème particulier. Là encore, il est impératif de connaître le type de clip utilisé en cas de cure chirurgical d’anévrisme endocrânien.
Par contre, les clips ou agrafes chirurgicales anciennement implantés dans d’autres parties du corps (thorax, abdomen ou pelvis notamment) ne posent aucun problème car ils sont fixés par la cicatrice réactionnelle qui les entoure. Certains pace-makers sont désormais « IRM-compatibles » mais nécessitent une consultation cardiologique spécialisée avant et juste après l’examen pour vérifier et éventuellement corriger un « dérèglement » du rythme du stimulateur, ce qui ne peut être réalisé que dans certains centres d’Imagerie : ces examens ne peuvent être effectués à l’Institut Vernes,
Les éclats métalliques (balles, éclats d’obus ou autre corps étranger) en dehors de l’œil ne présentent pas non plus de risque particulier, ces éclats n’étant qu’à l’origine d’une distorsion du signal IRM à leur niveau. De même les prothèses médicales (hanche, genou ou autre) ne constituent pas une contre-indication à la réalisation de l’examen, ces matériels modifiant par contre de manière importante le signal à leur niveau, la région anatomique porteuse de ces matériels n’étant alors plus correctement analysable.
Il en est de même des tiges de fixation métalliques rachidiennes. L’amélioration des matériels récents utilisés en chirurgie orthopédique autorise cependant de plus en plus souvent l’exploration des structures concernées (matériel non ferromagnétique c’est à dire qu’il n’interfère pas avec le champ magnétique utilisé).
Une chirurgie récente ( moins de 2 mois )La pose de stents de moins de 6 mois Un implant cochléaireUne grossesse en cours ( la problématique de l’utilisation de l’IRM chez la femme enceinte est par ailleurs exposée dans le chapitre correspondant )
Pour ces contrindications relatives, le médecin radiologue déterminera la pertinence de l’examen et décidera de la nécessité ou non d’une injection de produit de contraste, Concernant l’injection du produit de contraste à base de Gadolinium, seuls les cas avérés d’allergie reconnue à ce produit et la grossesse constituent une contre-indication à son injection.