Publié le 13/01/2023 à 20:29, Mis à jour le 13/01/2023 à 21:00 Le prédicateur du nord de la France, fiché S, avait fui en Belgique francophone, rendant impossible son expulsion de France, pourtant voulue par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
L’imam marocain Hassan Iquioussen a été expulsé vendredi 13 janvier vers le Maroc par la Belgique, où il avait été arrêté le 30 septembre après son expulsion de France pour des « propos incitant à la haine et à la discrimination », a annoncé son avocate française à l’AFP. Ce prédicateur du nord de la France, dont le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait annoncé l’expulsion fin juillet, a été expulsé vers Casablanca après la délivrance jeudi d’un laisser-passer par les autorités marocaines, a précisé Me Lucie Simon.
À lire aussi Imam expulsé: Hassan Iquioussen, un «frériste» repéré dès 1994 par les services de renseignement français La secrétaire d’État belge à l’Asile et la Migration, Nicole de Moor, s’est félicitée de « la bonne coopération » avec la France sur ce dossier, en confirmant le renvoi de l’intéressé vers le Maroc.
Pourquoi l’imam a été expulsé ?
L’imam marocain avait été arrêté le 30 septembre dernier en Belgique, après son expulsion de France pour des « propos incitant à la haine et à la discrimination ».
Pourquoi Hassan Iquioussen ?
Un « prêcheur des cités » Arrêté en septembre à Mons, en Belgique, Hassan Iquioussen était sous le coup d’un mandat d’arrêt européen délivré par la justice française. Né en 1964 près de Valenciennes (Nord), il est membre de l’association Musulmans de France (MF), réputée proche des Frères musulmans.
Pourquoi le Maroc ne veut pas de l’imam ?
Un imam en cavale — L’expulsion d’Hassan Iquioussen semble d’autant plus compromise que le prédicateur demeure introuvable. Dès mardi soir, un de ses fils avait affirmé aux journalistes sur place que son père n’était pas présent à son adresse et que lui-même ignorait où il se trouvait.
- « Le scénario qui est aujourd’hui privilégié est une fuite en Belgique de M.
- Iquioussen », a déclaré le préfet lors d’une conférence de presse, qualifiant le prédicateur, mis en cause pour des propos jugés « contraires aux valeurs de la République », de « délinquant » dès lors « qu’il s’est soustrait à un arrêté d’expulsion ».
À LIRE AUSSI : « Il y a deux scénarios, a-t-il poursuivi. Ou bien M. Iquioussen, qui est sous le coup d’un arrêté exécutoire d’expulsion et d’une saisine de l’autorité judiciaire, est dans un pays étranger, auquel cas la coopération internationale se fera ; ou bien s’il est sur le territoire français et est interpellé, il sera immédiatement placé en rétention administrative,
» Le préfet a précisé avoir « saisi le parquet du tribunal de Valenciennes » mardi soir, après que deux « visites domiciliaires » organisées à Lourches, où réside l’imam, se sont « révélées infructueuses ». Hassan Iquioussen a-t-il bénéficié d’un défaut de surveillance de la police française ? Si son domicile faisait bien « l’objet d’une surveillance » a souligné le préfet Leclerc, l’imam était « susceptible d’être en plusieurs endroits ».
« La surveillance de son domicile était proportionnée aux pouvoirs d’investigations dont les services de police bénéficiaient dans un cadre administratif », a-t-il mis en avant. : L’imam Iquioussen introuvable, le Maroc suspend le laissez-passer nécessaire à son expulsion
Où est l’imam iquioussen ?
L’imam marocain Hassan Iquioussen expulsé vers le Maroc par la Belgique L’ imam marocain Hassan Iquioussen a été reconduit vendredi vers le par la, où il s’était réfugié à la fin de l’été après son expulsion de pour des «propos incitant à la haine et à la discrimination».
- L’information a été annoncée vendredi soir par Nicole de Moor, secrétaire d’Etat belge à l’Asile et la Migration, et l’avocate française de l’imam, Lucie Simon.
- Nous ne pouvons pas permettre à un extrémiste de se promener sur notre territoire.
- Toute personne qui n’a pas le droit d’être ici doit être renvoyée», a souligné Mme de Moor, saluant «la bonne coopération» avec la sur ce dossier.
Hassan Iquioussen, prédicateur du nord de la France dont le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin avait annoncé l’expulsion fin juillet, a été renvoyé dans un avion vers Casablanca après la délivrance jeudi d’un laissez-passer par le consulat du Maroc à Liège.
A, le a précisé que l’arrêté d’expulsion français «vaut interdiction de retour» sur le sol européen. L’imam est inscrit au fichier des personnes recherchées partagé dans le système Schengen, «ce qui permet d’empêcher toute entrée dans l’espace européen», a-t-on précisé de même source. «C’est une grande victoire contre le séparatisme», a-t-on commenté dans l’entourage de M.
Darmanin. L’imam âgé de 58 ans, fiché S (pour sûreté de l’Etat) par les services de renseignement français, était au coeur d’un imbroglio politico-juridique depuis six mois. Fin juillet, Gérald Darmanin avait annoncé son expulsion, lui reprochant «un discours prosélyte émaillé de propos incitant à la haine et à la discrimination et porteur d’une vision de l’islam contraire aux valeurs de la République».
- Mais l’imam était introuvable au moment où l’arrêté avait été définitivement validé par le Conseil d’Etat le 31 août.
- Il avait fui en Belgique francophone où il a été arrêté dans la région de Mons (sud-ouest) le 30 septembre.
- Incarcéré puis brièvement assigné à résidence sous surveillance électronique, le prédicateur avait ensuite été placé en centre fermé près de Liège (est) à la mi-novembre, après l’échec devant les tribunaux belges de la procédure du mandat d’arrêt européen lancée par la France.
Il avait alors multiplié les recours contre l’ordre de quitter le territoire qui le visait. Sans succès.
- -«Volte-face»-
- Le laissez-passer permettant l’éloignement de l’imam vers son pays d’origine a été délivré jeudi par le consul général du Maroc à Liège, avec une validité d’un mois, selon un document obtenu par l’.
- Lucie Simon s’est étonnée vendredi soir de la «volte-face» de Rabat, qui avait refusé l’été dernier à la France de délivrer un tel laissez passer.
«Je suis surprise de la volte-face des autorités marocaines et j’estime que la vie de M. Iquioussen est en France», a réagi l’avocate, soulignant ne pas avoir été informée de la délivrance du document consulaire. «Nous attendons le jugement sur le fond du Tribunal administratif de Paris, si l’arrêté d’expulsion (français) était annulé, la France devra assurer son retour», a-t-elle ajouté.
Désavouant le tribunal administratif de Paris, qui avait suspendu en urgence début août l’expulsion de l’imam, le Conseil d’Etat avait estimé fin août que cette décision de l’expulser vers le Maroc ne constituait pas «une atteinte grave et manifestement illégale à (sa) vie privée et familiale». Né en France, M.
Iquioussen avait décidé à sa majorité de ne pas opter pour la nationalité française. Il affirme y avoir renoncé à 17 ans sous l’influence de son père et avoir ensuite tenté en vain de la recouvrer. Il a cinq enfants et 15 petits-enfants, tous Français.
- Dans un nouvel arrêté de reconduite à la frontière pris à la mi-décembre, les services belges de l’immigration observaient qu’en cas d’expulsion vers le Maroc, il n’y avait pas d'»obstacles insurmontables» au maintien des relations de l’imam avec sa famille.
- Ce document rappelait que son épouse dispose d’un droit de séjour en France lui permettant des allers et retours au Maroc.
- 13/01/2023 22:31:12 — Bruxelles (AFP) — © 2023 AFP
: L’imam marocain Hassan Iquioussen expulsé vers le Maroc par la Belgique
Qui est l’imam menace d’expulsion ?
Le Conseil d’Etat valide l’expulsion de l’imam Hassan Iquioussen, originaire du Valenciennois L’imam de 57 ans, de nationalité marocaine, est né en France. © AFP — FRANCOIS LO PRESTI Menacé d’expulsion depuis plusieurs semaines, l’imam Hassan Iquioussen devient désormais officiellement expulsable. Alors que le tribunal administratif de Paris l**’imam Hassan Iquioussen pourra finalement être expulsé** à la suite de la décision du Conseil d’Etat, ce mardi après-midi.
Pourquoi expulser l’imam Iquioussen ?
Société Belgique
Le prédicateur de 58 ans, d’abord visé par une mesure d’expulsion en France en raison d’un « discours incitant à la haine et la discrimination », avait fui en Belgique, où il avait été arrêté. Son pays d’origine a finalement accepté de délivrer un laissez-passer. Read in English Article réservé aux abonnés Les autorités belges ont expulsé, dans la soirée du vendredi 13 janvier, l’imam marocain Hassan Iquioussen, 58 ans, vers Casablanca. Arrêté le 30 septembre près de la ville de Mons, il avait, depuis, multiplié les procédures pour tenter d’éviter cette mesure, ainsi que son retour en France, où il était visé depuis la fin juillet par une mesure d’expulsion.
Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, lui reprochait « un discours prosélyte émaillé de propos incitant à la haine et à la discrimination, porteur d’une vision de l’islam contraire aux valeurs de la République », Jeudi 12 janvier, le consulat général du Maroc à Liège a finalement délivré un laissez-passer autorisant le départ du prédicateur fiché « S », permettant ainsi de mettre fin au casse-tête juridique auquel étaient confrontées les autorités belges.
« Le prédicateur de haine a été renvoyé (), Pas de place pour les extrémistes étrangers dans notre pays », a commenté, sur Twitter, Nicole de Moor, la secrétaire d’Etat belge à l’asile et la migration. Elle a, par ailleurs, remercié les autorités françaises pour leur « bonne coopération ».
- L’entourage de M.
- Darmanin évoquait, vendredi soir, « une grande victoire contre le séparatisme »,
- Après l’arrestation de l’imam, la justice belge avait rejeté les termes du mandat d’arrêt européen lancé par Paris.M.
- Iquioussen était introuvable en France lorsque le Conseil d’Etat avait définitivement validé son arrêté d’expulsion, le 31 août 2022.
Et, à l’époque, les autorités de Rabat refusaient de leur côté de délivrer le laissez-passer qui aurait permis un éloignement vers le Maroc.
Qu’est-ce qu’a dit l’imam ?
« J’ai évolué » — Dans une interview au Parisien, Hassan Iquioussen concède qu’il n’est « pas irréprochable ». Interrogé sur ses propos contraires aux valeurs de la République et notamment d’avoir qualifié, en 2012, les attaques terroristes à Toulouse, Londres ou Madrid de « pseudo-attentats », l’imam évoque des « conneries ».
« Il m’arrive d’être dépassé par une pensée, par mon vocabulaire. Ma langue fourche, j’utilise des mots qui peuvent prêter à confusion. Mes propos, je peux ensuite les regretter et même les condamner », assure-t-il tout en condamnant les attentats. « On ne peut que compatir vis-à-vis des victimes », ajoute-t-il.
À LIRE AUSSI Ce que l’État reproche à l’imam Iquioussen Confronté à ses anciens discours jugés misogynes, Hassan Iquioussen assure avoir « évolué » par ses lectures et par « le retour des femmes » sur ses conférences. « Je sais changer d’avis quand on me dit que j’ai tort.
- Une partie de mon discours, dans le passé, contenait des pans de misogynie », concède-t-il.
- Même discours face à ses propos antisémites.
- S’il reconnait avoir déclaré que le « gouvernement est manipulé par les juifs », il estime ne pas être antisémite.
- « Cela fait 40 ans que je me bats pour empêcher les musulmans de tomber dans l’antisémitisme.
C’est vrai que là aussi j’ai évolué. Maintenant, oui, je fais mon mea culpa pour certains de mes propos déplacés et certaines expressions qui trompent ma pensée », déclare-t-il auprès du journal. À LIRE AUSSI Pourquoi l’islam radical a fait de la franc-maçonnerie son adversaire Je m’abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement : L’imam Hassan Iquioussen reconnait avoir dit des « choses condamnables » Signaler un contenu abusif Merci de nous préciser le motif * : Merci de renseigner la raison de votre alerte. Ce champ est obligatoire Veuillez saisir le code de sécurité ci-dessous * : Ce champ est obligatoire Code erroné Envoyer Annuler 33 Commentaires Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.
Pourquoi l’imam est recherche ?
Ce vendredi, un tribunal belge a refusé d’exécuter le mandat d’arrêt européen ciblant l’imam marocain Hassan Iquioussen. L’homme âgé de 58 ans est réclamé par la justice française pour s’être soustrait à une mesure d’éloignement cet été. Arrêté depuis le 30 septembre, il conteste son extradition. La justice belge refuse d’exécuter le mandat d’arrêt européen ciblant l’imam marocain Hassan Iquioussen et donc de le remettre à la France. © FRANCOIS LO PRESTI / AFP Après avoir auditionné à huis clos l’imam Hassan Iquioussen, âgé de 58 ans, qui conteste son extradition, la chambre du conseil du tribunal de Tournai « a refusé la remise à la France », a annoncé à l’AFP son avocat belge Nicolas Cohen.
Cette décision a été par la suite confirmée par le parquet de Tournai, qui a annoncé avoir interjeté appel, ce vendredi. L’imam marocain est recherché par la France depuis qu’il a quitté le territoire afin de fuir la mesure d’éloignement dont il faisait l’objet. En effet, cette mesure a été prise après qu’il a tenu des propos jugés antisémites et plus largement contraires aux valeurs de la République.
La « soustraction à l’exécution d’une mesure d’éloignement » reprochée à l’imam par un juge de Valenciennes (nord de la France) « n’est pas une infraction en droit belge », a soutenu son avocat auprès de l’AFP. Or une des conditions de l’extradition est que « les deux pays incriminent le même comportement », a-t-il ajouté.
Où se trouve l’imam ?
Le mausolée de l’imam Reza (en persan : حرم امام رضا) est un mausolée situé à Machhad en Iran, en l’honneur de Ali al-Reza, le 8 e des Douze Imams du chiisme duodécimain. Elle est la plus grande mosquée d’Iran, et la plus grande du monde après celles d’Arabie-Saoudite.
Pourquoi le Sahara n’est pas marocain ?
la carte du Sahara Occidental Si ce bandeau n’est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus. L’ histoire du Sahara occidental est celle d’un territoire désertique peuplé par des tribus nomades, qui n’a jamais été organisé en État-nation, Elle est intimement liée à celle de ses voisins, le Maroc, la Mauritanie et l’ Algérie, Après quelques tentatives infructueuses au XV e siècle, les Espagnols en font une colonie entre 1884 et 1975.
À la suite du désengagement de l’Espagne en 1975 qui abandonnait ce territoire sans procéder au référendum du Peuple Sahraoui pour lequel elle était mandatée par l’ONU, le territoire était militairement envahi et annexé par le Maroc et la Mauritanie ; le Front Polisario, un mouvement indépendantiste, entreprend une lutte armée.
Le Sahara occidental est aujourd’hui un territoire non autonome selon l’Organisation des Nations unies, revendiqué par le Royaume du Maroc (qui en contrôle environ 80 %) et la République arabe sahraouie démocratique (qui en contrôle environ 20 %) ; son statut définitif reste en suspens depuis le cessez-le-feu de 1991.
Qui ne peut pas être imam ?
La grande majorité (jumhur) affirme que l’imamat des femmes pour les hommes est interdit. Cependant, toutes les écoles juridiques ont accepté l’imamat des femmes pour les femmes, sauf l’imam Malik et son école qui sont les plus intransigeants sur cette question et refusent toute prière guidée par une femme.
Pourquoi le Maroc attire ?
Maroc : pourquoi le pays attire-t-il autant les Français ? l’essentiel Les Français représentent la communauté étrangère la plus importante au Maroc, avec en 2021,51 008 personnes inscrites sur les registres consulaires. Opportunités d’emploi, coût de la vie moins élevé, ou encore politique fiscale attractive, le pays du couchant lointain attire.
- Vivre au Maroc est le rêve de beaucoup d’Européens.
- Entre le faible coût de la vie et le soleil tout au long de l’année, le pays est de plus en plus prisé par les expatriés.
- Les Français font partie de ceux qui le choisissent le plus, puisqu’ils sont la communauté étrangère la plus importante dans le pays.51 008 Français étaient inscrits sur les registres consulaires en 2021.
Ils seraient principalement installés dans les zones touristiques et les grandes villes de la côte. Les opportunités d’emploi au Maroc ne manquent pas, ce qui attire les jeunes Français. Plusieurs postes à responsabilité sont accessibles tant dans les structures marocaines, françaises ou internationales.
En particulier dans les secteurs de l’énergie, l’aéronautique, l’automobile et le tourisme Une fois retraités, de nombreux Français décident de s’expatrier et le Maroc fait partie de leurs destinations préférées. Si le climat est souvent la raison principale, l’aspect financier peut aussi rentrer en compte au moment du choix.
Le coût de la vie est 40 % moins cher qu’en France, ce qui leur permet de profiter pleinement de leur retraite. Le régime fiscal est également plus avantageux que celui de la France, puisqu’il permet à toute personne y habitant plus de 183 jours dans l’année, d’obtenir une réduction.
Qui est l’imam le plus connu ?
L’imam de Brest, la musique et les singes — Rachid Eljay, 38 ans, occupe le premier rang du classement policier. Aussi connu sous le nom de Rachid Abou Houdeyfa, il a vu ses interventions sur YouTube suivies par plus de 20 millions de personnes. Il est vrai que les déclarations de l’imam de la mosquée de Pontanézen, au nord de Brest (Finistère), lui ont valu une célébrité parfois encombrante.
Il s’est prononcé par le passé en faveur du port du voile intégral, et a vilipendé la musique dans l’un de ses prêches en mai 2014, qui fait alors grand bruit. «Ceux qui écoutent la musique écoutent le diable, dit-il tranquillement, ceux qui écoutent la musique seront engloutis et seront transformés en singes et en porcs.» Mais dans ses propos publics, il s’est toujours opposé au djihad et au recours à la violence.
Il paraît avoir pris ses distances avec les formes les plus radicales du salafisme en obtenant un diplôme de l’université de Brest qui sanctionne une formation civique et citoyenne fondée sur les valeurs de la laïcité. Lire aussi : Islam : le salafisme sous haute surveillance À 33 ans, Nader Abou Anas n’a pas la notoriété de l’imam de Brest.
- Ses conférences ont néanmoins enregistré plus de 10 millions de vues sur YouTube.
- Elles sont diffusées sur le site spécialisé Dourous, et abordent des questions aussi variées que le respect du ramadan, l’hypocrisie ou l’amour dans le couple.
- Le jeune prédicateur s’est aussi investi dans le monde associatif.
En 2010, il a créé D’Clic, dont il est toujours le président. Cette structure organise des concours de connaissance religieuse, mais aussi des tournois sportifs, des repas conviviaux et des séjours à l’étranger, en Andalousie, par exemple. À Roubaix (Nord), Abdelmonaim Boussenna (lire ci-contre) s’est spécialisé dans le commentaire régulier de l’actualité.
Où apparaîtra l’imam Mahdi ?
Selon de nombreuses narrations, il est l’envoyé de Muhammad al-Mahdi à La Mecque avant sa réapparition. Lorsqu’il arrivera à La Mecque et dira son message, les habitants de La Mecque le tuent autour de la Kaaba.
Qui est le plus grand imam du monde ?
Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre. Le cheikh Ahmed Mohamed el-Tayeb ( arabe : أحمد محمد أحمد الطيب ), né le 6 janvier 1946 à Louxor en Égypte, est depuis 2010 le 44 e imam de la Al-Azhar Al-Sharif,
Qui prononce l’expulsion ?
Si le locataire n’a pas payé les sommes dues, le propriétaire doit saisir le juge des contentieux de la protection pour qu’il constate que le bail est résilié et qu’il prononce l’expulsion du locataire.
Pourquoi la justice belge refuse de remettre l’imam à la France ?
En cause, « un discours prosélyte émaillé de propos incitant à la haine et à la discrimination et porteur d’une vision de l’islam contraire aux valeurs de la République », selon le ministère de l’Intérieur, qui lui reproche notamment «un discours à teneur antisémite particulièrement virulent» et des prêches prônant la «
Qu’est-ce qui est reproché à l’imam iquioussen ?
Société
Réservé aux abonnés « Le Point » a pris connaissance de documents accablants contre l’imam Hassan Iquioussen, dont l’expulsion est actuellement examinée par le Conseil d’État. Temps de lecture : 10 min A ntisémitisme, misogynie, promotion de la polygamie, incitation à la haine des chrétiens, des Occidentaux et des apostats, complotisme, victimisation, légitimation de la violence la liste des griefs que l’État entretient à l’égard de l’imam Hassan Iquioussen semble interminable.
Dans un long document de 48 pages, que Le Point a pu consulter, les services du ministère de l’Intérieur ont dressé un inventaire méticuleux des propos problématiques tenus par ce religieux, dont l’expulsion vers le Maroc avait été suspendue le 4 août dernier par décision du tribunal administratif, qui estimait qu’une telle mesure porterait une « atteinte disproportionnée » à sa « vie privée et familiale ».
Le Conseil d’État doit livrer sa décision la semaine prochaine.
Qui peut faire l’imam ?
Totale mixité — Dans un second temps, les deux imames envisagent de trouver un lieu fixe qui deviendrait le premier lieu de culte musulman dirigé par des femmes. S’il n’existe pas encore, il a déjà un nom : la mosquée Simorgh, du nom d’un oiseau mythologique que l’on retrouve chez le poète soufi iranien, Attar.
- Dans ses écrits, la quête de cet oiseau permettrait de trouver son « moi » profond.
- Cet islam progressiste est fondé sur quatre grands principes : l’égalité entre les femmes et les hommes d’abord.
- Toute femme qui le désire peut ainsi devenir imame, prêcher et prier avec les hommes dans la même salle sans hiérarchie spatiale et dans une totale mixité.
Ce samedi, c’est bien le cas. Femmes et hommes prient les uns à côté des autres, dans une quasi-parité. Second principe : la liberté de porter ou non le voile « qui relève du choix personnel », insiste Eva Janadin. De fait, pour la première, moins d’une dizaine de femmes ont choisi de se couvrir les cheveux.
Qui est l’imam de France ?
Hassan Iquioussen (en arabe : حسن إيكويسن ), né le 2 juin 1964 à Denain ( France ) est un imam et conférencier marocain d’obédience frériste, membre de Musulmans de France (ex-UOIF) organisation réputée proche des Frères musulmans, Il est un des fondateurs des Jeunes musulmans de France (JMF) et surnommé le « prêcheur des cités ».
- Dès 2003 il crée la controverse pour des propos antisémites et misogynes,
- Il est fiché S en février 2021, pour des propos favorables à Oussama ben Laden,
- En 2022, la préfecture du Nord ne renouvelle pas son titre de séjour pour des discours « haineux envers les valeurs de la République, dont la laïcité »,
Le ministre Gérald Darmanin signe un arrêté ministériel d’expulsion abrogé par le tribunal administratif mais rétabli le 30 août 2022 par le Conseil d’État, En janvier 2023, il est expulsé vers le Maroc par la justice de Belgique, pays vers lequel il a fui avant que le jugement du Conseil d’État français soit rendu.
Qui doit faire l’imam ?
Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre. Si ce bandeau n’est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus. Un imam à Ndiawar ( Sénégal ), en 2007. Un imam ( arabe : imām, إمام, persan : emām, امام, guide religieux des musulmans, celui qui est devant ) est une personne qui dirige la prière en commun. C’est de préférence une personne qui doit être instruite ( arabe : عُلَّامة ) en ce qui concerne les rites et la pratique au quotidien de l’ islam,
- Pour les chiites, tenants d’une tradition cléricale de l’islam, l’imam est le guide spirituel et temporel de la communauté islamique.
- Chez les duodécimains, il porte souvent le titre de mollah ou d’ ayatollah et, de ce fait, celui d’imam est plus usité dans le sunnisme,
- Dans les autres communautés chiites, l’imam est le seul guide.
Dans le cadre du sunnisme, on peut comparer la fonction d’imam à celle du pasteur ou du prédicateur protestant, En effet, l’imam ne fait pas partie d’une structure hiérarchique : il est désigné par la communauté elle-même et ne prétend à aucun lien privilégié avec Dieu,
Qu’est-ce qui est reproché à l’imam iquioussen ?
Société
Réservé aux abonnés « Le Point » a pris connaissance de documents accablants contre l’imam Hassan Iquioussen, dont l’expulsion est actuellement examinée par le Conseil d’État. Temps de lecture : 10 min A ntisémitisme, misogynie, promotion de la polygamie, incitation à la haine des chrétiens, des Occidentaux et des apostats, complotisme, victimisation, légitimation de la violence la liste des griefs que l’État entretient à l’égard de l’imam Hassan Iquioussen semble interminable.
Dans un long document de 48 pages, que Le Point a pu consulter, les services du ministère de l’Intérieur ont dressé un inventaire méticuleux des propos problématiques tenus par ce religieux, dont l’expulsion vers le Maroc avait été suspendue le 4 août dernier par décision du tribunal administratif, qui estimait qu’une telle mesure porterait une « atteinte disproportionnée » à sa « vie privée et familiale ».
Le Conseil d’État doit livrer sa décision la semaine prochaine.
Qui est le dernier imam ?
Karim est un jeune banlieusard en quête permanente d’identité. Presque naturellement, il tombe dans les rets d’un prédicateur salafiste qui veut en faire un bras armé, lui faisant boire la potion du djihadisme.
Quel est le rôle de l’imam ?
La facette la plus évidente et la plus visible du rôle d’imam est sans doute celle qui relève de l’exercice public du culte musulman. En effet, en tant que techniciens du culte, les imams organisent et dirigent les rites qui composent l’ordinaire de la pratique islamique communautaire.
Qu’est-ce que l’imam iquioussen a dit ?
« J’ai évolué » — Dans une interview au Parisien, Hassan Iquioussen concède qu’il n’est « pas irréprochable ». Interrogé sur ses propos contraires aux valeurs de la République et notamment d’avoir qualifié, en 2012, les attaques terroristes à Toulouse, Londres ou Madrid de « pseudo-attentats », l’imam évoque des « conneries ».
- « Il m’arrive d’être dépassé par une pensée, par mon vocabulaire.
- Ma langue fourche, j’utilise des mots qui peuvent prêter à confusion.
- Mes propos, je peux ensuite les regretter et même les condamner », assure-t-il tout en condamnant les attentats.
- « On ne peut que compatir vis-à-vis des victimes », ajoute-t-il.
À LIRE AUSSI Ce que l’État reproche à l’imam Iquioussen Confronté à ses anciens discours jugés misogynes, Hassan Iquioussen assure avoir « évolué » par ses lectures et par « le retour des femmes » sur ses conférences. « Je sais changer d’avis quand on me dit que j’ai tort.
- Une partie de mon discours, dans le passé, contenait des pans de misogynie », concède-t-il.
- Même discours face à ses propos antisémites.
- S’il reconnait avoir déclaré que le « gouvernement est manipulé par les juifs », il estime ne pas être antisémite.
- « Cela fait 40 ans que je me bats pour empêcher les musulmans de tomber dans l’antisémitisme.
C’est vrai que là aussi j’ai évolué. Maintenant, oui, je fais mon mea culpa pour certains de mes propos déplacés et certaines expressions qui trompent ma pensée », déclare-t-il auprès du journal. À LIRE AUSSI Pourquoi l’islam radical a fait de la franc-maçonnerie son adversaire Je m’abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement : L’imam Hassan Iquioussen reconnait avoir dit des « choses condamnables » Signaler un contenu abusif Merci de nous préciser le motif * : Merci de renseigner la raison de votre alerte. Ce champ est obligatoire Veuillez saisir le code de sécurité ci-dessous * : Ce champ est obligatoire Code erroné Envoyer Annuler 33 Commentaires Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.