En effet, dans de nombreux cas, l’infarctus est précédé de signes avant-coureurs plusieurs jours ou même plusieurs semaines à l’avance.
Comment se Sent-on avant un infarctus ?
Reconnaître un infarctus (ou crise cardiaque) et agir L’infarctus du myocarde ou crise cardiaque nécessite une prise en charge urgente. Devant une douleur thoracique en étau et diffusant dans les bras et mâchoires ou en présence de signes moins caractéristiques : douleur isolée d’un bras, malaise., n’hésitez pas à appeler le 15 ou le 112.
L’ infarctus du ou crise cardiaque est une urgence vitale. Une ou des qui oxygènent le cœur sont obstruées et avant que les lésions cardiaques ne soient définitivement constituées, agissez vite ! Le délai à ne pas dépasser entre le moment où le médecin pose le diagnostic par électrocardiogramme (ECG) et le moment où les artères sont désobstruées doit être le plus court possible.
Plus tôt le traitement est commencé, plus l’ampleur de l’ infarctus est limitée. Lors d’un infarctus du, la personne ressent de façon brutale une qui apparait au repos ou au cours d’un effort :
- elle nait à l’arrière du et agit comme un étau. Elle est intense, en barre et « serre » fortement la poitrine ;
- elle peut s’étendre dans les mâchoires, le bras gauche (ou les deux bras) et le dos ;
- cette douleur dure, ne cède pas spontanément ou lors de la prise de (contrairement à celle de l’) ;
- elle peut s’accompagner de pâleur, de malaise, de, d’essoufflement, de nausées, d’éructations (rots), d’angoisse.
Mais parfois, la douleur est très atypique et la personne ressent une gène douloureuse du creux de l’estomac qui lui paraît d’origine digestive, surtout si elle a simultanément, Consultez les informations en langage « facile à lire et à comprendre » (FALC) sur les situations qui peuvent nécessiter de se rendre aux urgences et le déroulement de la prise en charge, en téléchargeant les bandes dessinées réalisées par l’association CoActis Santé dans le cadre de son projet SantéBD :
Comment savoir si je vais faire un infarctus ?
Douleur thoracique, nausées, essoufflement – La douleur thoracique, qu’elle apparaisse au repos ou pendant un effort, est le principal symptôme de l’infarctus du myocarde. Cette oppression qui serre comme un étau est intense et peut s’étendre aux bras et au dos.
« Il faut s’inquiéter lorsque les douleurs thoraciques arrivent de manière impromptue, mais aussi quand elles ont été précédées de douleurs thoraciques plus brèves », explique Jean-Jacques Monsuez, cardiologue. Lorsque la douleur est brutale, elle peut s’accompagner de vomissements, de nausées, de douleurs abdominales, d’un essoufflement, voire de palpitations.
« Chez certaines personnes, il y a des accidents rythmiques brutaux avec une douleur thoracique extrêmement intense, un malaise, une perte de connaissance et cela peut aller jusqu’à une mort subite ». Il ne faut donc pas négliger la douleur, en particulier en ce qui concerne les femmes, insiste le cardiologue.
Comment savoir si je suis en train de faire une crise cardiaque ?
Les symptômes habituels d’une crise cardiaque sont des douleurs dans la poitrine ou le haut du corps, de l’essoufflement, de la transpiration, des nausées et des étourdissements.
Comment être sûr de ne pas faire un infarctus ?
– Il est indispensable de pratiquer une activité physique régulière, La sédentarité est à l’origine d’un déséquilibre énergétique entre les apports et les dépenses de calories. En étant actif, vous limitez votre prise de poids, vous diminuez le risque de diabète et d’ hypertension artérielle, vous limitez le taux de graisses dans le sang,
préférez les escaliers à l’escalator ou à l’ascenseur ; faites les petits trajets à pied, plutôt qu’en voiture ou en transports en commun ; promenez-vous à pied durant vos moments libres ; essayez d’avoir une activité physique chaque jour. C’est le cas lorsque vous entretenez votre maison (nettoyage, jardinage, etc.)
De nombreuses occupations font dépenser de l’énergie.
Intensité | Type d’activité | Durée |
---|---|---|
Faible | Marche lente, laver la vaisselle, repasser, faire la poussière, bricolage, entretien mécanique, arroser le jardin pétanque, billard, bowling, tennis de table, danse de salon | 45 min. |
Modérée | Marche rapide (d’un bon pas), laver les vitres ou la voiture, passer l’aspirateur, jardinage léger, ramassage de feuilles, « aérobic », danse (rock, disco) vélo ou natation « plaisir », aquagym, ski alpin, frisbee, voile, badminton, golf | 30 min. |
Élevée | Marche avec dénivelés, randonnée en moyenne montagne, bêcher, déménager, jogging, VTT, natation « rapide », saut à la corde, football, basket-ball, volley-ball (et la plupart des jeux de ballon collectifs), sports de combat, tennis, squash, escalade | 20 min. |
Comment différencier douleur intercostale et infarctus ?
Différentes caractéristiques de la douleur à la poitrine – La nature et la localisation de la douleur à la poitrine peuvent indiquer si elle est liée à une crise cardiaque ou à une autre condition. Les douleurs cardiaques sont généralement intenses et se concentrent souvent sur la poitrine, mais elles peuvent également se propager aux bras, au cou et à la mâchoire.
Quel test pour infarctus ?
La troponine, marqueur biologique de l’infarctus du myocarde déjà utilisé par les médecins pour déterminer si un malade présentant certains symptômes a fait une crise cardiaque, servirait également servir à prédire le risque d’infarctus.
Quel âge infarctus femme ?
Les facteurs favorisant l’infarctus du myocarde – L’ infarctus du, comme les autres maladies cardiovasculaires (maladies du cœur et des artères), est causé par les dépôts de graisse sur les parois des artères. La maladie concerne surtout les hommes de plus de 55 ans et les femmes de 65 à 70 ans. Mais l’infarctus peut survenir plus tôt si les facteurs de risque cardiovasculaire sont cumulés.
Quelle est la tension artérielle lors d’un infarctus ?
Une tension artérielle supérieure à 140 mm/Hg ; la présence d’un antécédent familial d’infarctus du myocarde ; un excès pondéral (IMC>25)
Quels sont les symptômes d’un cœur fatigue ?
L’essoufflement ou dyspnée de l’insuffisance cardiaque – La est due à une augmentation de la pression du sang dans les vaisseaux pulmonaires, empêchant le bon fonctionnement des poumons. Cette gêne se manifeste d’abord par un essoufflement et une difficulté à reprendre son souffle à l’effort, puis pour des efforts de plus en plus petits et plus tardivement au repos en position assise.
Est-ce qu’un infarctus peut passer tout seul ?
Un infarctus silencieux est une crise cardiaque qui survient sans symptômes clairs, ou parfois sans symptômes du tout. De ce fait, la crise cardiaque passe inaperçue et n’est souvent reconnue que quelques jours, mois ou même années après. Étant donné que la circulation est affectée, une partie du muscle cardiaque meurt.
- Les crises cardiaques silencieuses surviennent plus souvent chez les hommes que chez les femmes ; cependant, les crises cardiaques silencieuses sont plus souvent mortelles pour les femmes.
- De plus, après une crise cardiaque silencieuse, le risque de mourir d’une maladie cardiaque est trois fois plus élevé que chez les personnes présentant un ECG normal et, de plus, le risque global de mortalité augmente de 34 %.
Quels sont les symptômes d’une crise cardiaque silencieuse ? Quelles sont les causes d’une crise cardiaque silencieuse ? Comment prévenir une crise cardiaque silencieuse ? Dans le cas d’un infarctus silencieux, les symptômes classiques d’une crise cardiaque, comme les douleurs thoraciques, la difficulté à respirer et la sudation, ne sont pas présents,
- Parmi les symptômes possibles, on peut retrouver : de la fatigue, un sentiment de malaise, de manque d’énergie ou de difficulté à respirer.
- Une sensation d’évanouissement, des vertiges ou une sensation de faiblesse, qui se résout d’elle-même ou s’intensifie au point de s’effondrer, peuvent également être des indices potentiels dans le cas d’une crise cardiaque silencieuse.
Dans de nombreux cas, les symptômes ne sont jamais ressentis ou disparaissent avec le temps, ce qui a pour conséquence que les patients ne consultent pas leur médecin. Pour cette raison, les infarctus silencieux sont particulièrement dangereux et peuvent causer des effets secondaires à long terme pour le cœur.
- Les causes d’une crise cardiaque silencieuse sont les mêmes que celles d’une crise cardiaque classique.
- Chez les personnes atteintes de diabète, en particulier, les crises cardiaques silencieuses sont fréquentes en raison de la présence de neuropathie.
- En effet, lorsque la glycémie n’est pas contrôlée au fil du temps, les vaisseaux sanguins et les nerfs sont endommagés, ce qui fait que de nombreux diabétiques ont une perception réduite ou absente de symptômes (telle la douleur), ceci est connu comme la neuropathie diabétique.
Une des causes principales des infarctus est la calcification des artères (artériosclérose). En présence d’artériosclérose, moins de sang peut circuler dans l’organisme par les vaisseaux sanguins. En cas de stress physique ou émotionnel important, les organes, y compris le cœur, ne reçoivent pas suffisamment d’oxygène et de nutriments.
- Cela peut entraîner une crise cardiaque (silencieuse ou accompagnée de symptômes), au cours de laquelle le muscle cardiaque meurt.
- Le stress physique et émotionnel peut être déclenché par des activités personnelles, professionnelles et familiales, ainsi que par le tabagisme, l’inactivité physique ou l’obésité.
Une crise cardiaque silencieuse entraîne souvent un déclin de la fonction de pompage du cœur. Il en résulte une accélération de la fréquence et des perturbations du rythme cardiaque, ce qui peut restreindre les activités quotidiennes de la personne atteinte.
La cicatrisation du muscle cardiaque causée par un infarctus est associée à une espérance de vie réduite et à des lésions cardiaques permanentes ; le risque de subir une autre crise cardiaque est également plus élevé. Mais on ignore pourquoi une crise cardiaque sur deux est par nature silencieuse. Selon une étude publiée en mai 2016, près d’une crise cardiaque sur deux est de nature silencieuse et ne peut être détectée que grâce à un électrocardiogramme (ECG),
Faire des examens ECG de routine peut aider à augmenter la probabilité de reconnaître une crise cardiaque silencieuse. Les systèmes d’ECG à long terme avec seulement un à trois dérivations ne sont pas utiles, car ils ne peuvent pas détecter une crise cardiaque ; en revanche, un ECG à 12 dérivations le peut.
- Avec CardioSecur Active, un tel ECG peut être enregistré au moment de l’apparition des symptômes ou sur une base régulière à des fins de surveillance.
- Ainsi, un diagnostic précis et un traitement efficace sont possibles.
- En outre, afin de prévenir une future crise cardiaque, il est essentiel de se détendre ; une nécessité à la fois pour l’esprit et le cœur.
Il est important de mener une vie aussi saine que possible, de manger des aliments sains, de boire de l’alcool avec modération, de faire le plus souvent de sport et d’éviter de fumer. En présence de symptômes tels que douleurs thoraciques, étourdissements, difficulté à respirer et/ou fatigue persistante, il est généralement recommandé de faire un bilan cardiaque.
Quand s’inquiéter d’une douleur au bras gauche ?
Douleurs au bras – Causes, Solutions, Conseils Vérifié le 25/10/2022 par PasseportSanté Une douleur au bras désigne en général une douleur située entre l’épaule et le coude (avant-bras). Avoir mal au bras est assez fréquent et peut avoir de nombreuses origines : musculaire, osseuse, nerveuse, inflammatoire. Lorsque la douleur se situe au niveau du bras gauche, elle est parfois source d’inquiétude, car peut être associée à un infarctus du myocarde.
douleur musculaire ;douleur articulaire (articulations du coude, poignet, épaule) ;douleur circulatoire (artérielle ou veineuse) ;douleur osseuse ;douleur nerveuse.
Les douleurs peuvent aussi être localisées ou diffuses. Dans la plupart des cas, le mal de bras survient à la suite d’un traumatisme, d’une blessure ou encore d’une chute. Les douleurs au bras ou gauche peuvent être vives, lancinante, brèves, mais aussi s’accompagner de :
gonflements ou d’une déformation du bras (le plus souvent l’avant-bras) ;une sensation de décharges électriques et de fourmillements ;des brûlures ;de douleurs dans l’épaule, la poitrine ou la mâchoire ;de malaises ;d’essoufflements.
Au moindre symptôme qui accompagne la douleur, il est important de consulter un médecin. Recevez chaque jour les conseils de nos experts pour prendre soin de vous *Votre adresse email sera utilisée par M6 Digital Services pour vous envoyer votre newsletter contenant des offres commerciales personnalisées. Elle pourra également être transférée à certains de, sous forme pseudonymisée, si vous avez accepté dans notre bandeau cookies que vos données personnelles soient collectées via des traceurs et utilisées à des fins de publicité personnalisée.
A tout moment, vous pourrez vous désinscrire en utilisant le lien de désabonnement intégré dans la newsletter et/ou refuser l’utilisation de traceurs via le lien « Préférences Cookies » figurant sur notre service. Pour en savoir plus et exercer vos droits, prenez connaissance de notre Si la douleur a une origine nerveuse (neuropathique), elle se traduira surtout par des décharges électriques, des « coups de poignard », des sensations de brûlure ou de fourmillement, non accentuées par l’effort.
On parle de névralgie Cervico-Brachiale ou de « sciatique du bras ». Dans certains cas, la douleur provient de l’épaule et irradie dans le bras : c’est souvent la coiffe des rotateurs qui est en cause. Les douleurs du bras ont des origines variées. Le plus souvent, les douleurs surviennent après une blessure ou une chute.
les entorses (poignet, coude) ;les fractures ;une déchirure musculaire ;un déboitement du coude.
Il est important de distinguer les douleurs musculaires sans lésion (crampes, courbatures, etc.) des douleurs musculaires avec lésion (déchirure, fracture). Le fameux « tennis elbow », qui est la tendinite du coude (on parle aussi d’épicondylite), est très fréquent : il concerne jusqu’à 40 % des joueurs de tennis, et 1% à 2% de la population générale.
la polyarthrite rhumatoïde ;la bursite (inflammation d’une bourse séreuse, sorte de poche de liquide synovie située autour des articulations) ;etc.
Cette dernière provoque une douleur vive associée à une inflammation : elle touche souvent l’épaule, mais peut aussi concerner le coude. Il s’agit d’une urgence qui doit être prise au sérieux. La douleur se situe au niveau du bras gauche et peut être accompagnée :
d’une douleur thoracique ;d’un essoufflement et de palpitation ;une fatigue intense.
Il faut donc être vigilant face à une douleur qui apparaît subitement, en particulier lors d’un effort, et qui s’atténue au repos : elle peut traduire un infarctus du myocarde (ou « crise cardiaque »), qui se manifeste par une douleur qui irradie dans le bras gauche. En cas de doute, appelez sans tarder les secours. Parmi les autres causes possibles de douleur au bras, citons :
une tumeur (osseuse notamment) ;le syndrome du canal carpien ;la fibromyalgie ;une hernie discale.
De fait de leur retentissement sur les mouvements des bras, ces douleurs sont vite invalidantes. Elles peuvent interférer avec les activités quotidiennes et doivent donc être prises en charge rapidement. Pour mieux cerner la cause, le médecin s’intéressera :
Aux antécédents (Y a-t-il eu un traumatisme ? Une chute ? Un geste répétitif effectué, qui aurait déclenché la douleur ?) ;à la localisation de la douleur (bras ou avant-bras, etc.) ; son caractère (mécanique, inflammatoire, nocturne, etc.) ; les signes associés (raideur, inflammation, gêne et retentissement sur la vie quotidienne, etc.).
Une radiographie peut aider le médecin, le cas échéant, à poser le diagnostic. La douleur d’origine osseuse, par exemple (qu’il s’agisse d’une fracture ou d’une tumeur), est exacerbée par l’utilisation du membre et sa « mise en charge ». Idem pour les douleurs articulaires, accentuées par la mobilisation de l’articulation concernée.
Tout dépend évidemment des causes. Après une chute ou un faux mouvement, par exemple, si la douleur n’est pas trop intense et qu’on ne suspecte pas de fracture, il est recommandé de mettre le bras au repos, éventuellement en appliquant de la glace et de prendre des antalgiques si besoin. Si la douleur augmente, que le bras enfle ou que la situation ne s’améliore pas rapidement, consultez votre médecin.
En cas de tendinite, la mise au repos est essentielle. Des anti-inflammatoires peuvent être prescrits pour soulager la douleur et l’inflammation. : Douleurs au bras – Causes, Solutions, Conseils
Comment savoir si une douleur à la poitrine est grave ?
Ressources du sujet La douleur thoracique est un trouble très fréquent. La douleur peut être aiguë ou sourde, mais certaines personnes souffrant de trouble thoracique décrivent une sensation de gêne, d’oppression, de pression, de gaz, de brûlure ou de douleur.
Il arrive parfois que le patient ressente une douleur dans le dos, le cou, la mâchoire, la partie supérieure de l’abdomen ou le bras. D’autres symptômes, comme nausée, toux, ou difficulté à respirer, peuvent être présents selon la cause de la douleur thoracique. De nombreux patients savent qu’une douleur thoracique est un indicateur de troubles menaçant potentiellement le pronostic vital et demandent une évaluation pour de très légers symptômes.
D’autres, dont de nombreux patients atteints de maladie grave, minimisent ou ignorent ces indicateurs. De nombreux troubles causent une gêne ou une douleur thoracique. Tous ces troubles n’engagent pas que le cœur. La douleur thoracique peut également être causée par des troubles du système digestif, des poumons, des muscles, des nerfs ou des os.
Troubles des côtes, du cartilage costal, des muscles thoraciques (douleur de la paroi thoracique musculosquelettique), ou des nerfs du thorax Causes non diagnostiquées qui disparaissent d’elles-mêmes
Certaines causes de douleur thoracique menacent le pronostic vital, mais sont moins fréquentes, à l’exception de la crise cardiaque ou de l’angor instable :
Un infarctus du myocarde ou un angor instable
Les autres causes vont des menaces potentielles graves à des troubles qui sont simplement désagréables. Les personnes souffrant de douleur thoracique doivent être examinées par un médecin. Les informations suivantes peuvent les aider à décider quand une évaluation est nécessaire et à savoir à quoi s’attendre durant cette évaluation.
Douleur caractérisée par une sensation d’oppression ou d’écrasement Essoufflement Sueurs Nausées ou vomissements Douleur dans le dos, la nuque, la mâchoire, la partie supérieure de l’abdomen, l’une des épaules ou l’un des bras Vertiges ou évanouissement Sensation de battements cardiaques rapides ou irréguliers
Bien que toutes les causes de douleur thoracique ne soient pas graves, étant donné que certaines causes menacent le pronostic vital, les personnes suivantes doivent se rendre immédiatement aux urgences :
Nouvelle douleur thoracique (depuis plusieurs jours) Présence d’un signe d’alerte Suspicion de survenue d’un infarctus du myocarde (par exemple, parce que les symptômes ressemblent à un infarctus du myocarde précédent)
Cette personne doit appeler les services d’urgence (112) ou se faire conduire aux urgences le plus vite possible. Elle ne doit pas se rendre elle-même à l’hôpital. Une douleur thoracique qui dure quelques secondes (moins de 30 secondes) est rarement causée par une maladie cardiaque.
Les personnes qui ressentent une douleur thoracique très brève doivent voir un médecin, mais il n’est généralement pas nécessaire qu’elles se rendent aux urgences. Quand la douleur thoracique dure plus longtemps (une semaine ou plus), les personnes doivent voir un médecin dès que possible, mais il est inutile qu’elles se rendent à l’hôpital, sauf si elles développent des signes précurseurs ou si la douleur s’aggrave progressivement ou se produit plus souvent, dans quel cas elles doivent se rendre immédiatement à l’hôpital.
Le médecin pose d’abord des questions sur les symptômes et les antécédents médicaux de la personne puis procède à un examen clinique. Les indices fournis par les antécédents et l’examen clinique du patient suggèrent souvent une cause de la douleur thoracique et les tests qui peuvent s’avérer nécessaires.
Toutefois, les symptômes dus à des troubles thoraciques dangereux et inoffensifs se chevauchent et varient considérablement. Ainsi, bien qu’un infarctus du myocarde typique cause une douleur thoracique sourde et constrictive, certaines personnes subissant un infarctus du myocarde ressentent seulement un léger malaise thoracique ou se plaignent seulement d’indigestion ou de douleur au bras ou à l’épaule (douleur projetée, voir figure ).
En revanche, les personnes souffrant d’indigestion peuvent simplement souffrir de maux d’estomac, et si la douleur est située dans l’épaule, il peut simplement s’agir de muscles douloureux. De même, bien que la poitrine soit sensible au toucher chez les personnes souffrant d’une paroi thoracique musculosquelettique douloureuse, elle peut également être sensible chez les personnes qui subissent un infarctus du myocarde. Les adultes souffrant de douleur thoracique soudaine sont soumis à des tests pour éliminer les causes dangereuses. Pour la plupart d’entre eux, les tests initiaux sont les suivants :
Mesure des taux d’oxygène à l’aide d’un capteur placé sur un doigt (oxymétrie de pouls) Électrocardiographie (ECG) Radiographie du thorax
En cas de douleur thoracique de longue durée, il est peu probable que la vie soit en danger immédiat. La plupart des médecins effectuent d’abord une radiographie thoracique et puis d’autres tests basés sur les symptômes et les résultats de l’examen du patient.
La douleur thoracique peut être causée par des troubles potentiellement menaçant le pronostic vital, par conséquent les personnes souffrant d’une douleur thoracique d’apparition récente (dans un délai de quelques jours) doivent voir immédiatement un médecin. Comme les symptômes de troubles menaçant le pronostic vital ou non, des examens sont généralement nécessaires pour en déterminer la cause.
REMARQUE : Il s’agit de la version grand public. MÉDECINS : AFFICHER LA VERSION PROFESSIONNELLE AFFICHER LA VERSION PROFESSIONNELLE Copyright © 2023 Merck & Co., Inc., Rahway, NJ, États-Unis et ses sociétés affiliées. Tous droits réservés.
Comment savoir si on a mal au cœur ou à la poitrine ?
Une douleur thoracique non cardiaque – La précordialgie correspond à une douleur d’apparence cardiaque, souvent latéralisée à gauche, à type d’élancement. Souvent, le patient montre même précisément sous le sein gauche, mais sa situation peut être variée (côté droit, dans le dos.). Et si c’était vraiment une crise cardiaque ? La douleur étant proche de celle de la crise cardiaque, n’hésitez à contacter le 15 si cette douleur est survenue aujourd’hui pour la première fois. Voici quelques critères permettant de suspecter une crise cardiaque :
la douleur thoracique est subite ; elle persiste également au repos et peut irradier dans le cou, la mâchoire, le bras gauche ou même provoquer un mal au dos,la douleur peut être décrite comme une pression interne très forte, une brûlure intense,la douleur thoracique est accompagné d’un essoufflement, la peau est froide, moite, et transpirante,vous présentez des antécédents cardiaques (AVC, infarctus, AIT, insuffisance cardiaque.), vous présentez des antécédents pathologiques (Hypertension artérielle, diabète, cholestérol),votre terrain est propice aux troubles cardiaques (tabac, sédentarité, stress).
En cas de doute, n’hésitez pas à consulter un médecin ou le service d’urgence le plus proche qui pourra effectuer un électrocardiogramme. Voici une astuce pour distinguer l’infarctus de la précordialgie :l e patient présentant un infarctus utilisera plutôt sa paume de main pour montrer sa douleur thoracique (douleur assez étendue) ; le patient présentant une précordialgie va quant à lui plutôt montrer sa douleur en pointant du doigt la cage thoracique (douleur mieux localisée).
Comment reconnaître un infarctus silencieux ?
Compléter et affiner les données épidémiologiques et pronostiques existantes Les auteurs soulignent en introduction que d’autres études ont tenté d’évaluer l’incidence des infarctus silencieux et typiques, depuis des décennies, avec des résultats très variables (22 %, 30 %, jusqu’à 60 % chez les personnes à haut risque). Ils soulignent que ces études n’incluaient pas suffisamment de personnes des deux sexes, ni de personnes noires, ou portaient sur un échantillon limité, avec un suivi court. D’où leur travail portant sur une vaste population, multi-ethnique, des deux sexes et avec un suivi suffisamment long pour tenter d’évaluer plus finement le diagnostic et le pronostic de ces 2 types d’infarctus. Analyse de 9 500 dossiers médicaux de participants inclus depuis 1987 et suivis jusqu’en 2013 Sur une période de 20 ans, 9 500 dossiers médicaux issus de l’ étude ARIC sur le risque d’artériosclérose ont été analysés par le Dr Elsayed Soliman et ses collaborateurs du Centre médical Wake Forest Baptist de Caroline du Nord (Etats-Unis). Chaque participant a été i nclus entre 1987 et 1989. L’âge moyen est 54 ans, avec une petite majorité de femmes (56,9 %) et 20,3 % d’Afro-américains. Quatre visites étaient programmées tous les 3 ans, La dernière a eu lieu de 2011 à 2013, soit 15 ans plus tard, pour évaluer spécifiquement la survenue de maladies cardiovasculaires et la survie ( suivi moyen : 13,2 ans ). Diagnostics d’infarctus, silencieux ou non, sur l’ECG et les symptômes Le diagnostic d’infarctus silencieux est posé a posteriori sur la découverte d’ une onde Q de nécrose à l’ECG (électrocardiogramme), par exemple à l’occasion d’un bilan d ‘un patient présentant des facteurs de risque ou des antécédents cardiovasculaires, et sur l’ absence de symptômes typiques à l’interrogatoire suivant cette découverte. Les infarctus « normaux » sont repérés, logiquement, sur les symptômes typiques et l’ECG consécutif, avec sus-décalage persistant du segment ST (voir VIDAL Reco « Infarctus » ). Près d’un infarctus sur 2 n’a pas été accompagné de signes cliniques « typiques » ! Pendant les 9 premières années de suivi, 317 personnes (3,3 %) ont fait un infarctus silencieux, et 386 personnes (4,1 %) un infarctus avec symptômes typiques. Dans cette population, presque un infarctus sur deux (45 %) est donc un infarctus silencieux. Davantage d’infarctus, silencieux ou non, chez les hommes L’incidence de l’infarctus constatée est plus élevée chez les hommes, que ce soit pour l’infarctus silencieux ou l’infarctus typique (5,08 et 7,96 pour 1 000 personnes-années, respectivement) que chez les femmes (2,93 et 2,25 pour 1 000 personnes-années, respectivement ; p < 0,0001 pour les deux). Davantage d'infarctus symptomatiques chez les hommes caucasiens, par rapport aux Afro-américains Les auteurs ont constaté que les Afro-américains et les Américains d'origine caucasienne présentaient un risque global comparable d'infarctus. Par contre, les hommes caucasiens ont un risque plus élevé d'infarctus typique que les Afro-américains (5,04 contre 3,24 pour 1000 personnes-années ; p = 0,002) : Lors du suivi, constat d’une mortalité augmentée quelle que soit la présentation de l’infarctus, avec des variations en fonction de l’origine du décès et la présence, ou non, de symptômes Sur 13 ans, la survenue d’un infarctus (comparativement aux participants n’ayant pas eu un tel épisode) est associée, s’il était silencieux, à un triplement du risque de décès d’origine cardiovasculaire (HR : 3,06 ) et à un risque multiplié par 4,7 (HR : 4,74 ) s’il s’agissait d’un infarctus typique.
Ce surrisque augmente également, mais moins fortement, pour la mortalité toutes causes confondues (HR (IC 95%) : 1,34 pour les infarctus silencieux et 1,55 pour les infarctus typiques) :
Ces risques sont légèrement supérieurs chez les femmes, par rapport aux hommes. Les auteurs n’ont pas retrouvé de différence entre les participants blancs et noirs. En conclusion : une incidence élevée d’infarctus silencieux, qui augmentent le risque de décès au cours des années suivantes et sont donc à davantage dépister, si possible Cette analyse montre donc que le risque d’infarctus, silencieux ou non, diffère en fonction du sexe et de l’origine ethnique puisque les hommes et les caucasiens ont un risque plus accru.
- Ces données confirment les résultats antérieurs sur le risque cardiovasculaire en général.
- Cette analyse montre aussi une proportion d’infarctus silencieux de 45 %, plus élevée que dans la plupart des études antérieures.
- De plus, cette incidence d’infarctus silencieux de 45 % des infarctus est probablement encore sous-estimée, car l’onde Q de nécrose est susceptible de disparaître à distance.
Enfin, cette analyse montre que c es infarctus silencieux, qui surviennent donc sans signe d’alerte, sont associés à un mauvais pronostic à long terme, puisqu’ils triplent le risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire dans les années qui suivent.
- Cette étude confirme donc qu’ optimiser la détection par ECG des infarctus silencieux (en cas de doutes à l’interrogatoire ou sur l’histoire clinique, la présence de facteurs de risques élevés – diabète, tabac, hypertension, surpoids, etc.) est justifié dans le suivi des maladies coronariennes.
- La prévention secondaire mise en place suite à cette découverte d’un infarctus silencieux pourrait permettre d’ améliorer les chances de survie de ces patients à long terme.
En savoir plus : Zhang ZM, Rautaharju PM, Prineas RJ, Rodriguez CJ, Loehr L, Rosamond WD, Kitzman D, Couper D, Soliman EZ. « Race and Sex Differences in the Incidence and Prognostic Significance of Silent Myocardial Infarction in the Atherosclerosis Risk in Communities (ARIC) Study,