Je suis diabétique : Quelle doit être ma glycémie postprandiale ? A quelle distance du repas ? — Il n’y a pas de consensus précisant l’objectif de la glycémie postprandiale, ni même à quel délai du début du repas elle doit être réalisée. Les recommandations américaines donnent une valeur maximale de 1,80 g/L au pic glycémique, soit entre 1 et 2 heures 2,
De façon pragmatique, cela dépend surtout de la technique utilisée pour réaliser la glycémie. Les personnes sans insuline ou sous insuline lente peuvent contrôler leur glycémie capillaire à 1 ou 2 heures au choix sans que cela ne pose de problème car la valeur obtenue ne sert que d’indicateur de l’équilibre glycémique.
Il n’est d’ailleurs pas conseillé de la faire systématiquement, mais il est intéressant de la réaliser lorsque l’HbA1c dépasse l’objectif de 7% alors que la glycémie à jeun semble correcte c’est-à-dire régulièrement entre 0,8 et 1 g/L. Il n’en est pas de même pour les personnes traitées par insuline rapide aux repas qui peuvent utiliser cette insuline rapide pour corriger une hyperglycémie postprandiale.
- Afin de réduire le risque d’hypoglycémie secondaire à la correction des hyperglycémies, il est conseillé de ne pas réinjecter dans les 3 heures qui suivent une première injection.
- Dans cette situation, le contrôle de la glycémie postprandiale à 1 ou 2 heures ne fera que rajouter un contrôle glycémique qu’il faudra également refaire à 3 heures pour pouvoir adapter la dose d’insuline si une réinjection est nécessaire.
Ainsi, la plupart des patients sous ce type de traitement réalisent le contrôle glycémique postprandial à 3 heures afin de pouvoir corriger au besoin. La valeur à partir de laquelle le patient peut réinjecter est à définir au cas par cas et peut se situer entre 1,30 et 2 g/L suivant les objectifs glycémiques personnels, l’activité physique qui va suivre ou la dose d’insuline basale.
Les patients traités par pompe à insuline qui utilisent un assistant bolus qui tient compte de l’insuline « active » ou « résiduelle », c’est-à-dire l’insuline injectée qui a encore une action hypoglycémiante à venir, peuvent corriger plus tôt, à partir de 2 heures, et donc, contrôler leur glycémie postprandiale à 2 heures.
Enfin, les patients qui utilisent une mesure continue du glucose (MCG) voient les courbes postprandiales et le pic glycémique entre 30 minutes et 1 heure. Il est consensuel maintenant de dire que, dans l’idéal, la glycémie maximale ne doit pas dépasser 1,80 g/L et la qualité de l’équilibre glycémique est maintenant estimée par le pourcentage du temps passé en dessous de 1,80 g/L sans hypoglycémie.
- Il est important de préciser à ces patients que la valeur du pic n’est qu’informative et que toute intervention insulinique doit être repoussée d’au minimum 2 heures voire 3 heures par rapport à l’injection de début de repas.
- Ces nouveaux systèmes de MCG sont très intéressants pour évaluer la glycémie postprandiale car ils fournissent des données exhaustives sans requérir de nombreux contrôles glycémiques au patient.
Les personnes qui n’utilisent pas ce type de MCG au long cours peuvent cependant avoir recours à un système diagnostique sur 7 à 14 jours suivant les modèles, pour les aider dans leur choix thérapeutique. La généralisation de l’utilisation des outils de MCG a permis aux médecins mais également aux patients de prendre conscience de ces pics hyperglycémiques postprandiaux et des facteurs qui pouvaient les influencer.
Quand a lieu le pic de glycémie ?
Un pic de glycémie se produit lorsque le taux de glucose (sucre) dans le sang augmente rapidement et de manière excessive après un repas ou une collation.
Quel taux de glycémie 2h après repas ?
Bienvenue dans le guide Diabète Gestationnel myDiabby. Dans ce guide nous allons vous aider à tout comprendre sur le diabète gestationnel : qu’est-ce-que c’est, pourquoi il faut le suivre et comment mettre toutes les chances de votre côté pour avoir de bons résultats de suivi.
- On entend beaucoup parler du diabète, mais le diabète gestationnel est une forme bénigne de diabète,
- Si vous suivez une prise en charge adaptée, votre grossesse évoluera sans aucun souci, ni pour vous, ni pour votre enfant.
- Qu’est ce que le diabète gestationnel ? Le diabète gestationnel, ou diabète de grossesse, est une élévation modérée du taux de sucre dans le sang, qui apparait pendant la grossesse, chez des femmes qui n’étaient pas diabétiques avant.
La plupart du temps, le diabète gestationnel disparaît après l’accouchement. Comment apparait le diabète gestationnel ? Lorsque l’on mange, notre corps absorbe des glucides, ou sucres. Ces sucres absorbés font augmenter le taux de sucre dans le sang, que l’on appelle aussi la glycémie,
Pour réguler la glycémie et éviter qu’elle ne soit trop élevée, le pancréas est un organe qui fabrique une hormone appelée l’insuline. Cependant, lors de la grossesse, les besoins en insuline augmentent et il arrive que le pancréas n’arrive pas à suivre et à en produire assez pour réguler la glycémie.
La glycémie augmente et c’est là qu’apparaît le diabète gestationnel. Plusieurs facteurs peuvent favoriser l’apparition du diabète gestationnel. Par exemple si vous avez plus de 35 ans, ou si vous êtes en surpoids, si vous avez déjà eu un diabète gestationnel ou un bébé pesant plus de 4kg à la naissance, ou encore si des personnes de votre famille ont du diabète de type 2.
- Mais il arrive que malgré ces facteurs, le diabète gestationnel ne survienne pas, ou encore qu’il survienne sans aucun de ces facteurs.
- Pourquoi prendre en charge le diabète gestationnel ? Le diabète gestationnel est une affection bénigne mais il faut le prendre en charge et être suivie par une équipe médicale pour équilibrer au mieux la glycémie,
Car si la glycémie est mal équilibrée pendant votre grossesse, cela peut augmenter les risques d’avoir un bébé trop gros à la naissance (plus de 4kg) ou des complications à l’accouchement. Vous serez accompagnée par votre équipe médicale qui vous aidera à équilibrer votre taux de sucre dans le sang grâce au contrôle régulier de votre glycémie, à une alimentation adaptée et à un traitement par insuline si besoin (environ une femme sur trois ayant un diabète gestationnel a besoin d’un traitement par insuline).
Grâce à ce suivi, vous réduirez au maximum les risques d’avoir un bébé trop gros ou un accouchement plus difficile. Notez bien que même si vous avez un diabète gestationnel, votre bébé ne sera pas diabétique à la naissance, Une fois l’accouchement passé, votre équipe médicale vérifiera le retour à la normale de vos glycémies, et vous demandera de vérifier de temps à autres que vous n’avez pas de diabète de type 2 en allant régulièrement chez votre médecin traitant.
Le diabète gestationnel est assez fréquent car il concerne environ 1 femme enceinte sur 10, Les équipes médicales ont l’habitude de suivre des futures mamans qui ont du diabète gestationnel, et avec une bonne prise en charge, la grossesse se passe très bien. La base du suivi de votre diabète gestationnel est l’auto-surveillance glycémique, c’est-à-dire la mesure régulière de votre glycémie, que vous pratiquez chez vous. Pour équilibrer votre glycémie, vous allez devoir la mesurer plusieurs fois par jour pour vérifier que vous êtes dans les objectifs fixés par votre équipe médicale, ou vous aider à les atteindre.
En partageant vos glycémies avec votre équipe médicale, ils pourront vous guider dans votre suivi, votre alimentation ou votre traitement tout au long de votre grossesse. Profil glycémique Votre glycémie, ou taux de sucre dans le sang, évolue tout au long de la journée, notamment au rythme de vos repas et collations.
Lorsque vous mangez, les glucides (ou sucres) contenus dans les aliments font augmenter votre glycémie. Sur une journée, votre glycémie suit à peu près ce profil : Objectifs glycémiques Au début de votre prise en charge, votre équipe médicale vous donnera vos objectifs glycémiques, qui vous indiquent la cible idéale dans laquelle devrait se trouver votre glycémie,
- Cet objectif glycémique varie avant et après les repas.
- En général, la glycémie est idéale si elle se situe en dessous de 0,95g/l avant les repas et en dessous de 1,20g/l 2h après les repas,
- Si votre glycémie se trouve au dessus de ces seuils de façon répétée, votre équipe médicale vous aidera à adapter votre alimentation ou votre traitement.
Si votre glycémie est inférieure à 0,60 g/l, on dit que vous êtes en hypoglycémie : votre taux de sucre dans le sang est trop faible. Hypoglycémie L’hypoglycémie n’est pas grave pour vous ou votre bébé mais elle peut amener à des malaises avec sueurs froides, tremblements, vertiges, et parfois mener à l’évanouissement.
- Si vous ressentez ces symptômes, faites une mesure de glycémie.
- Si celle-ci est inférieure à 0,60 g/l, il faut vous asseoir et vous re-sucrer tout de suite en mangeant 2 carrés de sucre (ou une cuillerée de confiture ou un verre de jus de fruit) et un morceau de pain un peu plus tard si nécessaire.
- ASG Fréquence des contrôles Afin de suivre au mieux votre glycémie pendant votre grossesse, votre médecin vous demandera de réaliser entre 4 et 6 mesures de glycémie par jour,
Les glycémies avant repas seront mesurées juste avant le début du repas, et les glycémies après repas seront généralement mesurées 2 heures après le début du repas, Pour des raisons pratiques, par exemple le soir, votre médecin pourra vous laisser faire votre glycémie après repas seulement 1h après le début du repas, pour vous éviter d’attendre trop longtemps avant d’aller vous coucher.
- Dans ce cas, il vous donnera des objectifs glycémiques adaptés à cet horaire.
- ASG comment mesurer sa glycémie Pour vous permettre de faire vos mesures de glycémies tous les jours à des moments clés de la journée, votre équipe médicale vous prescrira un lecteur de glycémie,
- Le lecteur de glycémie est un petit appareil qui vous permet de mesurer votre glycémie où que vous soyez grâce à une seule goutte de sang, que vous prélèverez sur votre doigt à l’aide d’un auto-piqueur.
La mesure de glycémie est sans douleur, et après quelques mesures, vous deviendrez rapidement très à l’aise. Ensuite, pour le suivi avec votre équipe médicale, vous pourrez noter vos données de glycémie dans l’application myDiabby (ou connecter votre lecteur en Bluetooth), et vous aurez tout de suite un code couleur qui vous indiquera si vous êtes dans les objectifs fixés par votre équipe médicale. Une alimentation adaptée est la base du traitement du diabète gestationnel. C’est en suivant des mesures diététiques adaptées que vous allez commencer à équilibrer vos glycémies, Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il ne s’agit pas d’un régime, mais bien d’un équilibrage alimentaire qui vous aidera à contrôler votre glycémie. Les bases de la diététique Pour bien comprendre ce que vous mangez, il faut comprendre quels éléments composent les différents aliments, Dans les différents types d’aliments, on peut trouver des glucides, des lipides, des protéines et des fibres.
Les GLUCIDES (ou sucres) sont divisés en 2 catégories : Les glucides SIMPLES et les glucides COMPLEXES, Les glucides simples font augmenter rapidement et fortement la glycémie : pour faire simple, on les retrouve dans tous les aliments qui ont un goût sucré comme les confiseries, pâtisseries, et les fruits. Les glucides complexes sont également des sucres mais ils sont absorbés plus lentement par l’organisme et influencent aussi la glycémie mais de façon moins élevée et plus prolongée dans le temps. On les retrouve dans les féculents comme le riz, les pommes de terre, et tous les aliments à base de blé comme le pain et les pâtes. Les LIPIDES : ils sont contenus dans les matières grasses animales et végétales. Ce sont les produits les plus caloriques. Ils jouent un rôle de réserve énergétique de l’organisme.
Les PROTEINES : On distingue les protéines animales et les protéines végétales. Elles jouent un rôle de construction et de renouvellement des tissus et muscles de l’organisme.
Les FIBRES sont contenues dans les légumes, les fruits, les céréales complètes par exemple. Elles régulent le transit intestinal, augmentent l’impression de satiété (impression de ne plus avoir faim en fin de repas), et surtout, elles vont vous aider à réguler votre glycémie, car elles ralentissent la digestion des glucides, et donc leur impact sur la glycémie.
Maintenant que l’on a vu quels éléments composent les aliments, nous allons voir les différentes catégories dans lesquelles on les retrouve. Les aliments sont répartis en 7 groupes : Les boissons, les fruits et légumes, les féculents, les produits laitiers, les viandes poissons et œufs, les matières grasses et les produits sucrés.
Les boissons L’eau est la seule boisson indispensable, à consommer tout au long de la journée. Il sera toujours mieux de boire de l’eau lors des repas ou pour vous désaltérer que toute autre boisson. Attention aux boissons sucrées qui sont très chargées en sucre et qui perturbent la glycémie, Un soda se trouve plutôt dans la catégorie des produits sucrés que des boissons.
Il faut les éviter au maximum. Les fruits et légumes Ils apportent des fibres, de la vitamine C, et de l’ eau, Il est important de consommer des légumes car leurs fibres ralentissent l’absorption des glucides par le corps,Vous pouvez en manger autant que vous voulez. Les fruits, eux, contiennent également des glucides simples c’est à dire du sucre, ou fructose, qui fait augmenter la glycémie. Les féculents Ils apportent des glucides complexes. Il faut en consommer à chaque repas et bien répartir les apports tout au long de la journée, en association avec des légumes, Il ne faut pas les supprimer de votre alimentation, même si vous cherchez à réduire votre glycémie. Les produits laitiers Ils apportent du calcium et de la vitamine D, utiles pour l’ossification. Ils contiennent aussi des protéines animales, La viande, le poisson, et les œufs Ils apportent des protéines, du fer et des graisses animales, Vous n’êtes pas obligée d’en manger à chaque repas. Si vous êtes végétarienne ou que vous voulez trouver une alternative à la viande et au poissons, vous pouvez les remplacer par des légumineuses qui contiennent des protéines végétales, comme les pois-chiche, les haricots secs, les lentilles. Les matières grasses Elles apportent des graisses, mais également des vitamines (E et A principalement). Les matières grasses peuvent être animales ou végétales. Les matières grasses animales sont par exemple le beurre ou la crème fraîche, mais on en trouve aussi dans les viandes et poissons.
Les matières grasses végétales quant à elles se trouvent dans les huiles, comme l’huile d’olive, l’huile de noix, l’huile de coco, mais aussi dans les noix, les amandes, les noisettes, etc. Il vous faut consommer des matières grasses régulièrement, tout en contrôlant leur quantité et en alternant matières grasses animales et végétales,
Il faut aussi savoir qu’il y a aussi des graisses cachées dans la charcuterie ou les biscuits, qu’on ne voit pas forcément au premier abord. Les produits sucrés Ils apportent des glucides simples, Ils ne sont pas indispensables dans l’alimentation, sauf en cas d’hypoglycémie. Il faut faire attention aux produits sucrés car ils font augmenter fortement et rapidement la glycémie. Comment manger équilibré avec un diabète gestationnel Nous allons maintenant voir comment composer des repas équilibrés et adaptés à la grossesse, Tout au long de la journée, les apports alimentaires doivent dans l’idéal être répartis comme sur cette pyramide alimentaire :
L’EAU ET LES BOISSONS NON SUCREES peuvent être prises tout au long de la journée, pendant et hors des repas. L’eau est la meilleure boisson, toujours à privilégier lorsque vous avez le choix entre plusieurs boissons. Vous pouvez aussi boire du thé et du café, sans sucre de préférence, en faisant attention à ne pas dépasser 2 à 3 tasses par jour pendant la grossesse. Il est conseillé de boire au total 1,5 litres d’eau par jour (en comptant l’eau et le thé/café).
LES FRUITS ET LEGUMES, il est conseillé d’en consommer au moins 5 par jour : par exemple 3 légumes et 2 fruits. Vous pouvez consommer autant de légumes que vous le souhaitez, Il est bien de manger des légumes pour accompagner vos féculents car les fibres des légumes vont ralentir la digestion des glucides, et donc aider à limiter l’augmentation de la glycémie en la répartissant sur la durée. En ce qui concerne les fruits, ils contiennent également des fibres mais aussi du sucre, donc des glucides simples qui ont un impact direct sur la glycémie, Il faut le prendre en compte dans la composition d’un repas. Sachez aussi que tous les fruits n’ont pas la même charge en glucides, et qu’une portion de fruit peut varier selon le type de fruit. Par exemple, les bananes, les mangues ou les figues sont des fruits beaucoup plus sucrés que les pommes ou les abricots. N’hésitez pas à aller consulter les fiches alimentation dans l’application myDiabby pour une liste des équivalences en termes de portions de fruits. Notez bien que pendant la grossesse, il est important de bien laver les fruits et légumes crus avant de les manger,
LES FECULENTS doivent être présents à chaque repas. Ils contiennent des glucides complexes et vont avoir une influence sur votre glycémie, mais vous ne devez pas les supprimer de votre alimentation. Pour limiter l’impact qu’ils auront sur votre glycémie, associez-les avec des légumes et privilégiez les féculents complets qui contiennent plus de fibres et font moins augmenter la glycémie. Que ce soit des pâtes, du riz ou du pain, il est maintenant assez facile de trouvez ces aliments complets dans le commerce. LES PRODUITS LAITIERS, forts en calcium, sont importants pendant la grossesse, Il faut en consommer 3 par jour, en évitant les produits au lait cru et en enlevant la croûte des fromages. Pour cela vérifiez la composition des fromages, qui vous indiquent lorsqu’ils sont faits à base de lait cru ou non. L’idéal est de consommer un produit laitier à chaque repas de la journée pour couvrir les besoins pendant la grossesse. LES VIANDES, POISSONS ET OEUFS sont à consommer une à deux fois par jour, en alternance. Pendant la grossesse, pensez à bien cuire vos viandes, œuf et poissons, il est important de ne pas les consommer crus ou fumés, pour éviter tout risque de toxoplasmose ou listériose. Evitez également les coquillages crus, taramas, ainsi que les charcuteries en gelée, rillettes, foie gras, pâtés. Vous pouvez aussi très bien manger des repas sans viande ou poisson. Si vous faites souvent des repas sans viande ou que vous êtes végétarienne, il est bien de les remplacer par des légumineuses qui vous apporteront des protéines végétales, Par exemple des lentilles, pois-chiche, haricots secs. Ils sont très bons en association avec des féculents et des légumes. Pendant la grossesse, il faudra éviter les légumes germés crus comme le soja,
Ensuite, vous pouvez ajouter un peu de MATIERES GRASSES à vos repas, pour assaisonner ou pour la cuisson. Il est important de varier matières grasses animales et végétales, et contrôler leur quantité car ce sont des produits très caloriques.
LES PRODUITS SUCRES ne sont pas nécessaires à l’alimentation mais seulement pour ajouter un peu de gourmandise à vos repas ! Ce sont ces aliments qui vont augmenter fortement et rapidement la glycémie, il faut donc les limiter au maximum. Selon les recommandations de votre équipe médicale et ce qui est adapté à vous, il arrive qu’ils vous autorisent à prendre un petit dessert plaisir de façon exceptionnelle. Attention aux boissons sucrées, que ce soient des sodas ou même des jus de fruits pressés, ils sont très chargés en sucre et sont à considérer comme des produits sucrés, donc à éviter. Il est important de savoir que nos papilles s’habituent rapidement à la sensation de sucré et que plus on en mange, plus on en a envie. Vous verrez que si vous remplacez vos desserts par des fruits, vous aurez rapidement moins envie de sucre et de confiseries, ce que rendra l’équilibrage alimentaire beaucoup plus facile et moins frustrant.
Exemples de repas adaptés au diabète gestationnel Vous pouvez vous référer à la pyramide alimentaire ci-dessus pour connaitre les proportions de chaque catégorie d’aliments qui couvrent vos besoins quotidiens. Pour être vraiment concret, voyons maintenant comment composer vos différents repas de la journée.
Pour un petit déjeuner idéal Vous pouvez le composer de : — Un produit céréalier comme du pain, des biscottes, de préférences complets, que vous tartinerez avec un peu de beurre. Evitez la confiture, le miel ou la pâte à tartiner qui sont très sucrés. Attention, les brioches, pains au lait et pain de mie ne sont pas du pain, ils sont très gras et très sucrés et feront beaucoup plus augmenter votre glycémie que des tartines de pain complet.
— Accompagnez vos tartines d’une boisson chaude comme du thé ou du café, en évitant de le sucrer. — Puis complétez votre petit déjeuner avec un laitage comme un yaourt nature, un fromage blanc ou un chocolat chaud si vous ne prenez pas de thé ou café. Pour les déjeuners et dîners En entrée : L’idéal est de commencer par une salade en entrée, comme des carottes râpées, salade de tomates, concombres, endives, En commençant le repas par des légumes, vous ralentirez l’effet des glucides consommés dans la suite du repas.
Pour le plat de résistance : Associez — une portion de féculents de préférence complets, — une portion de viande ou poisson ou œuf ou légumineuses, — une portion de légumes si vous n’avez pas pris d’entrée. Vous pouvez accompagner votre repas de pain complet en adaptant la quantité selon vos glycémies et la quantité de féculents que vous mangez dans vos plats.
En dessert : Vous pouvez terminer votre repas avec: — un produit laitier (fromage ou yaourt) puis — un fruit Et bien sûr, la meilleure boisson pour accompagner vos repas est l’eau, Les collations Si vos glycémies après repas sont souvent élevées, votre équipe médicale vous conseillera peut-être de répartir les apports sur la journée en prenant des collations entre les repas, lorsqu’ils sont espacés de plus de 4 heures. Dans ce cas, par exemple, vous retirerez de votre repas le pain et le produit laitier pour les prendre en collation 2 à 3 heures plus tard, Astuces Voici d’une manière générale comment adapter votre alimentation au diabète gestationnel. Vous pouvez également suivre ces astuces pour vous aider dans l’équilibrage de vos glycémies :
Associez vos prises de glucides avec des légumes ou produits laitiers Prenez les aliments contenant des glucides en milieu et fin de repas pour ralentir leur effet sur la glycémie (par exemple, évitez le melon en entrée) Répartissez au maximum les prises de glucides sur la journée, Pour cela votre équipe médicale vous conseillera peut-être de mettre en place des collations. Pensez à l’activité physique adaptée à la grossesse : une balade à pieds, de la natation ou du yoga prénatal pendant 30 minutes au moins cinq jours par semaine peut vous aider à réduire les pics de glycémie. Demandez conseil à votre équipe médicale pour savoir quelle activité serait la mieux adaptée pour vous.
Nous avons vu les bases de ce qui concerne l’alimentation, qui est au cœur de la prise en charge du diabète gestationnel. Pensez à consulter les fiches alimentation disponibles dans l’application myDiabby pour plus de détails et d’astuces, et n’oubliez pas de demander des conseils personnalisés à votre équipe médicale car chaque femme est unique et peut avoir des besoins bien spécifiques.
La pratique d’activité physique est-elle autorisée pendant ma grossesse avec un diabète gestationnel ? OUI ! Il est même recommandé de pratiquer une activité physique lorsque vous avez des facteurs de risque de diabète gestationnel ou une fois que le diagnostic a été réalisé. Au même titre que l’alimentation, l’activité physique est un facteur clé sur lequel vous pouvez jouer pour réguler votre glycémie,
De plus, une activité physique pratiquée régulièrement apporte de nombreux bénéfices tant physiques que psychologiques, notamment : réduction de l’anxiété, sensation de bien-être, prévention de la prise de poids trop importante, ou encore préservation de la masse musculaire.
Comment réaliser cette activité sportive ? Avant tout, privilégiez une activité que vous aimez ! Et planifiez cette activité, en tenant compte de l’heure de vos repas et des éventuelles prises d’insuline. Pour qu’elle soit le plus bénéfique possible, votre activité physique doit respecter les critères suivants : Régularité : plusieurs fois par semaine (3 à 4 fois par exemple) Courte durée : pas plus de 30 à 40 minutes Faible intensité : elle peut progressivement être augmentée sans que la fréquence cardiaque ne dépasse 140 battements par minute.
Pauses respectées : Prévoyez des pauses toutes les dix, quinze minutes pour vous hydrater et surveiller votre glycémie si besoin. Sécurité : pour toute douleur ressentie lors de cette activité, ou en cas de malaise, parlez-en immédiatement à votre médecin.
Quelles sont les activités physiques que je peux pratiquer ? Privilégiez les activités suivantes : — Marche — Natation — Vélo d’appartement — Gymnastique douce — Yoga adapté à la grossesse Ne pratiquez pas de sports trop violents, avec les risques ci-dessous : — Risque de chute (ski, patin à glace,,) — Risque de choc (boxe, sport collectif,,) — Activités à secousse et déplacement brusque (tennis, équitation, jogging si vous êtes dans le second trimestre de grossesse) N’oubliez pas : avant tout faites-vous plaisir en pratiquant une activité que vous aimez !,
et il faut parfois réaliser plusieurs séances avant de voir les bénéfices 🙂 L’insulinothérapie signifie le traitement par insuline, Au bout de quelques jours ou semaines de suivi de votre diabète gestationnel, votre équipe médicale vérifiera si l’adaptation de votre alimentation suffit à équilibrer votre glycémie.
Dans la plupart des cas, une alimentation adaptée permet d’avoir de très bons résultats, mais parfois il arrive que cela ne suffise pas à ramener la glycémie à un niveau idéal. Dans ce cas, on va avoir recours à un traitement par insuline en plus de l’alimentation adaptée pour aider la glycémie à revenir dans les objectifs.
Il est important de comprendre que la mise sous insuline ne veut pas dire que le diabète gestationnel est plus grave. C’est juste que vous avez besoin d’un petit coup de pouce en plus des efforts que vous faites déjà pour avoir une glycémie idéale. Qu’est-ce-que l’insuline ? A la base, l’insuline est une hormone déjà présente dans le corps humain,
Elle est produite par le pancréas tout au long de la journée et permet de réduire la glycémie pour qu’elle reste en permanence dans un seuil idéal. Quand le pancréas n’arrive pas à produire assez d’insuline pour garder la glycémie au bon niveau, on va l’ aider en injectant de l’insuline fabriquée en laboratoire, qui imite l’insuline fabriquée par votre corps.
Grâce à cette aide, les glycémies reviennent à la normale, Si votre équipe médicale décide de vous passer sous insuline, c’est pour aider votre corps à équilibrer votre glycémie. L’insuline que l’on va vous prescrire ne présente aucun risque pour votre bébé car elle est similaire à cette qui se trouve déjà dans votre organisme.
Comment se présente l’insuline ? L’insuline prescrite par votre équipe médicale est sous forme liquide, et doit s’injecter directement sous la peau, L’insuline est donc contenue dans ce que l’on appelle un stylo injecteur, qui vous permet facilement de sélectionner la quantité d’insuline à injecter et vous faire vous-même une piqûre très simplement,
Différents types d’insuline Pour répondre aux besoins du corps humain, les laboratoires pharmaceutiques ont fabriqué deux grands types d’insuline : l’insuline lente et l’insuline rapide. L’insuline lente a une durée d’action de 12 à 24 heures dans votre corps, et l’insuline rapide une durée d’action de 3 à 4 heures,
Ces deux types d’insuline vont permettre de s’adapter au schéma des besoins en insuline d’une personne sur une journée, Comme nous l’avons vu précédemment sur la glycémie, une journée type se présente avec un niveau de glycémie qui augmente après chaque prise alimentaire comportant des glucides. Selon la nature et la quantité des glucides consommés, les augmentations de glycémie peuvent être plus ou moins élevées.
L’insuline du corps humain doit réguler la glycémie entre les repas, mais également juste après les repas suite aux pics de glycémie. C’est là que les deux types d’insuline injectable vont être nécessaires pour reproduire le schéma du corps humain : L’insuline lent e va vous aider à garder un niveau de glycémie convenable entre les repas tout au long de la journée, et l’ insuline rapide vous aidera à limiter les pics de glycémie suivant les différents repas grâce à leur action rapide. L’insuline lente est généralement prescrite le matin au réveil pour une action toute la journée ou le soir pour une action toute la nuit. L’insuline rapide est prescrite en ajustement sur les repas nécessaires, et sera injectée avant de manger, Selon vos résultats glycémiques et vos besoins, votre équipe médicale déterminera si vous avec besoin seulement d’insuline lente, seulement d’insuline rapide, ou bien des deux.
- Il est possible que vous ayez besoin d’insuline lente à un seul ou plusieurs moments de la journée, et/ou d’insuline rapide pour un, plusieurs ou chaque repas de la journée.
- Comment se passe la mise sous insuline pour un diabète gestationnel ? Dans la pratique, c’est votre équipe médicale qui déterminera si vous avez besoin d’un traitement par insuline ou non,
Généralement, les médecins le savent assez tôt dans votre suivi, mais cela peut être nécessaire à n’importe quel stade de la grossesse. Il ne faut pas chercher à éviter à tout prix la mise sous insuline car c’est quelque chose que vous ne pouvez pas contrôler,
Si vous suivez bien les recommandations alimentaires et que vos glycémies sont toujours élevées, l’insuline sera bénéfique pour vous, car votre corps en a besoin, Si la piqûre vous fait un peu peur, les médecins et infirmières sont généralement très à l’écoute et compréhensifs, et ils vous aideront à ne plus avoir peur de l’injection d’insuline.
Si votre équipe médicale considère que l’insuline est nécessaire pour réguler votre glycémie, ils vous demanderont de venir en consultation, où tout vous sera expliqué à votre rythme, Le fonctionnement de l’insuline, comment faire vos injections, quelles doses injecter, pour que vous soyez prête à le faire vous-même chez vous.
Vous recevrez une ordonnance pour aller chercher vos stylos à insuline en pharmacie, Votre équipe médicale vous indiquera quelle dose d’insuline injecter au début, mais cette dose pourra évoluer avec le temps, Si elle n’est pas suffisante pour réguler votre glycémie, il faudra l’augmenter, mais si elle réduit trop votre glycémie il faudra la diminuer.
Votre équipe médicale vous indiquera comment ajuster vos doses d’insuline selon vos résultats glycémiques, et sera aussi là pour vous aider au fur et à mesure, Grâce à vos résultats, il pourra vous indiquer sur l’application myDiabby si vos doses d’insuline doivent être ajustées. Comme nous l’avons vu, une fois l’accouchement terminé, le diabète gestationnel disparaît et vos glycémies reviendront progressivement à la normale sans traitement, en général dans les jours voire semaines à venir. Pour vérifier ce retour à la normale, les équipes médicales font généralement une mesure de glycémie en sortie de maternité.
- Si vous avez un traitement par insuline, votre équipe médicale vous guidera pour vos dernières doses d’insuline, puis une fois l’accouchement terminé, vous n’aurez plus besoin de faire d’injections d’insuline.
- Côté nouveau-né, si vous avez eu un diabète gestationnel, votre bébé lui ne naitra pas diabétique, et si les glycémies étaient bien équilibrées pendant la grossesse, il n’a pas non plus de risques supplémentaires de complications à la naissance ou de poids trop important.
On vous conseillera l’allaitement comme pour toutes les mamans, et votre contraception sera rapidement revue avec l’équipe de la maternité, pour s’adapter à vos souhaits et préférences. Ensuite, l’équipe médicale qui a suivi votre diabète gestationnel vous demandera certainement de revenir en consultation environ 3 mois après l’accouchement pour vérifier la bonne disparition du diabète et voir avec vous la prévention à long terme,
Continuer à avoir une alimentation équilibrée, Vous pouvez continuer à suivre les règles d’équilibrage alimentaire vues pendant votre grossesse, en enlevant bien sûr les restrictions dues à la grossesse uniquement (par exemple il ne sera plus nécessaire d’éviter les aliments crus ou fumés). Pratiquer une activité physique régulière, adaptée à votre situation. Là aussi, demandez conseil à votre équipe médicale sur les activités recommandées pour vous et à partir de combien de temps après votre accouchement vous pourrez les pratiquer. L’activité physique régulière associée à une alimentation équilibrée vous aideront à maintenir un poids de forme et à réduire au maximum le risque de diabète de type 2. Avoir un suivi régulier chez votre médecin traitant, à qui vous indiquerez que vous avez eu un diabète gestationnel. Il prendra en compte ce facteur pour vous proposera un dépistage du diabète de type 2 tous les 1 à 3 ans, grâce à une prise de sang en laboratoire.
Si vous avez une nouvelle grossesse, vous aurez plus de risques d’avoir de nouveau un diabète gestationnel, mais vous bénéficierez de l’expérience déjà acquise lors de la précédente grossesse, et vous pourrez l’équilibrer de la même façon. A savoir que plus les grossesses sont rapprochées dans le temps, moins le risque de récidive du diabète gestationnel est élevé.
Pour votre bébé, il sera important de lui proposer une alimentation adaptée et équilibrée dès la jeune enfance pour l’habituer à une bonne hygiène de vie. Faites-lui aussi pratiquer des activités de plein air, du sport, des jeux en extérieur, pour qu’il reste bien actif tout au long de l’enfance. Ces deux habitudes permettront d’éviter tout risque de surpoids.
N’hésitez pas à poser vos questions à votre équipe médicale, et dans tous les cas nous vous souhaitons une bonne grossesse.
Quelle est la glycémie normal après avoir mangé ?
Glycémie : quel est le taux normal et quand s’inquiéter | Elsan La glycémie est le taux de glucose dans le sang. Le glucose est une molécule issu des aliments que nous consommons et qui est nécessaire au bon fonctionnement de notre organisme. Un taux de glycémie trop bas ou trop haut doit faire l’objet de surveillance et de traitements adaptés.
Trouver un diabétologue à proximité L’alimentation peut jouer un rôle déterminant dans l’apparition de pathologies comme certains types de diabètes. Surveiller sa glycémie, c’est prévenir quelques affections chroniques, Des traitements existent pour réguler le taux de glycémie dans le sang. La glycémie, c’est la teneur en sucre ou taux de glucose dans le sang.
Ce sucre a une importance pour le bon fonctionnement de l’organisme, puisque les cellules du corps humain en ont besoin pour produire de l’énergie par l’effet de transformation du glucose en glycogène. Il existe deux principaux types de diabète sucré, le type 1 et le type 2 : il s’agit d’une défaillance des cellules produisant de l’insuline, l’hormone qui régule la glycémie.
- moins fréquent, est dû à une insuffisante sécrétion d’insuline par le pancréas;
- Le diabète de type 2, plus fréquent, se produit lorsque le pancréas, épuisé, ne peut plus réguler efficacement le taux de sucre dans le sang. L’on assiste à une concentration de glucose dans le sang en raison d’un excès. Le contrôle glycémique du diabète de type 2 peut alors se faire par médicament.
Bon à savoir ? : D’autres types de diabètes existent :
- Lese développe chez la femme enceinte;
- Le diabète MODY est lié à la défaillance des cellules bêta pancréatiques;
- Le diabète insipide est une maladie hormonale : le patient urine énormément, jusqu’à 12 litres par jour.
Les personnes qui ne sont pas sujettes au diabète ou tout autre type d’affection chronique ont une glycémie normale. Celle-ci se situe entre 0,70 et 1,10 g par litre de sang à jeun. Pour la glycémie postprandiale, c’est-à-dire après un repas, le taux de sucre doit être inférieur à 1,40 g par litre, Mémo ✍️ :
- Lorsque la glycémie est basse, celle-ci est inférieure à 0,60 g par litre, Le patient est alors en état d’hypoglycémie.
- A contrario, quand la glycémie est élevée, le taux de sucre est supérieur à 1,10 g par litre, à jeun. Le patient est ainsi en état d’hyperglycémie modérée.
- ⚠️ La glycémie est à un taux trop élevé quand elle est supérieure à 1,26 g par litre.
Le saviez-vous ? L’hémoglobine glyquée (HbA1c) permet d’obtenir sur une période plus longue, entre deux et trois mois, la quantité de glucose contenue dans le sang. Elle permet de mieux suivre les patients atteints du diabète en tenant compte de l’équilibre glycémique. Un niveau bas de glycémie peut avoir différentes causes :
- Certains traitements médicamenteux perturbent la glycémie, comme des traitements contre la douleur, les troubles du rythme cardiaque, l’hypertension artérielle, etc. ;
- Une pathologie : en fait partie ;
- La grossesse : elle peut avoir une incidence sur la glycémie basse en raison de la sensibilité de l’insuline due par exemple au développement rapide du fœtus, ou lorsque la femme enceinte ne se nourrit pas comme il se doit ;
- Le stress peut agir négativement sur l’organisme au niveau du pancréas, de l’activité intestinale, etc.
Cette liste n’est pas exhaustive. D’autres facteurs comme le jeûne prolongé ou une activité physique intense sur plusieurs heures peuvent occasionner une baisse du taux de glycémie. En cas de glycémie basse, le patient peut ressentir :
- des maux de tête ;
- des étourdissements ;
- des tremblements ;
- Une transpiration excessive ;
- un sommeil agité ;
- une grande faiblesse ;
- ou la faim.
Cette liste de symptômes varie d’une personne à une autre. Les causes d’une glycémie élevée sont les suivantes :
- l’alimentation : une personne consommant trop de glucides peut à court ou long terme avoir une glycémie élevée ;
- la prise de certains médicaments comme la cortisone ;
- un stress psychologique ou physique tel une maladie, une infection ;
- Une affection comme le diabète.
À noter qu’en cas de diabète, les médicaments doivent être pris selon la dose appropriée. À défaut, en cas d’oubli, le patient peut frôler un taux dangereux de glycémie, ce qui présente un risque pour la santé. En cas de glycémie élevée, les symptômes suivants sont perceptibles :
- une extrême fatigue ;
- une soif intense ;
- une grande faim ;
- une irritabilité grandissante ;
- des étourdissements.
La glycémie élevée liée à une pathologie comme le diabète peut perturber le transit du patient. Ce dernier peut avoir des urines abondantes. Il est possible de contrôler le niveau de glycémie. Pour lutter contre une glycémie haute, le patient peut :
- pratiquer une activité sportive pour faire baisser le taux de glycémie ;
- éviter d’être en surpoids ;
- soigner son alimentation : la régulation de la glycémie est possible en surveillant son alimentation. Il faut tenir compte de l'»indice glycémique» ou «index glycémique» des aliments, qui indique s’ils sont ou non susceptibles d’augmenter le taux de sucre dans le sang. Selon le tableau des index glycémiques, les aliments à IG bas ou faible sont la pomme, les lentilles ; les aliments à IG moyen sont la patate douce, le kiwi ; et les aliments à IG élevé sont les frites, le pain blanc.
La glycémie a une incidence sur la santé selon qu’elle est normale, basse ou élevée. La meilleure prévention, c’est de bien surveiller son alimentation, et de pratiquer un sport régulier que vous aimez pour éviter la sédentarité. Cet article médical a été relu et validé par un médecin spécialiste en endocrinologie au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France.
- Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.
- Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
Vous trouverez ci-dessous, les au sein des hôpitaux privés ELSAN, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements. Obtenez un rendez-vous en moins de 5 min avec l’un de nos praticiens en choisissant le créneau horaire qui vous convient le mieux dans un établissement près de chez vous ! Un taux de glycémie trop bas (hypoglycémie) c’est à dire qui est inférieur à 0,60g par litre à jeun peut être dangereux pour la santé; tout comme un taux de sucre trop élevé (hyperglycémie), c’est à dire supérieur à 1,10g par litre à jeun.
Il existe plusieurs moyens de faire baisser son taux de glycémie, notamment en suivant un régime alimentaire sain et équilibré, en faisant de l’exercice, en diminuant le stress, en prenant certains médicaments, etc. Les signes d’un début de diabète sont souvent insidieux et peuvent passer inaperçus. Pourtant, certains symptômes doivent alerter et inciter à consulter un médecin.
Parmi les principaux signes, on retrouve : la soif intense, la fatigue, la faim excessive, les infections à répétition, la cicatrisation lente des plaies, la vision floue et les envies fréquentes d’uriner. La glycémie à jeun est le taux de glucose dans le sang après une période de jeûne de 8 à 12 heures. 1er opérateur de santé privé en France 28 000 collaborateurs 45 000 naissances par an 4 200 000 de patients chaque année 7 500 médecins 140 établissements : Glycémie : quel est le taux normal et quand s’inquiéter | Elsan
C’est quoi exactement un pic de glycémie ?
Vous êtes-vous déjà sentis fatigués à la suite d’un repas ? Un coup de fatigue qui ne vous lâche pas de l’après-midi à tel point que vous ne faites que bâiller et n’arrivez pas à vous concentrer sur votre travail ? La plupart d’entre vous me répondront «OUI» et je ne serai pas surprise.
Voilà ce qu’il se passe dans votre corps : vous venez de finir de manger, le glucose ingéré durant votre repas se dirige dans votre sang et fait augmenter la glycémie. Lorsque cette dernière est trop importante, alors un pic glycémique est créé. Et malheureusement, une fois que ce pic est atteint, la glycémie chute et c’est cela qui vous fait ressentir cette fatigue intense, une sensation de faim, des fringales.
A long terme, cela peut même engendrer des problèmes de peau comme l’acné, des troubles intestinaux, des maladies cardiaques, voire un diabète de type 2. Alors comment faire face et éviter ces pics de glycémie qui nous embêtent tant ?!
Manger votre repas dans le bon ordre : en premier les légumes, protéines et graisses pour garder les féculents et sucre à la fin.
Les légumes en entrée : les fibres des végétaux vont permettre la formation d’un gel diminuant la vitesse d’absorption de vos glucides.
Ne comptez pas vos calories, mais manger des aliments qui vous veulent du bien : un gâteau industriel peut avoir les mêmes calories qu’un yaourt grec, pourtant les nutriments que l’on retrouve ne vous sont pas bénéfiques.
I ntégrez des protéines et des lipides à tous vos repas : comme les fibres, ils réduisent la vitesse d’absorption de vos glucides ingérés.
Lorsque cela est possible, pratiquez une activité physique dans les deux heures qui suivent votre repas : pas besoin de faire de grandes performances, allez marcher pendant 20 min et c’est parfait !
Ne consommez pas vos glucides seuls : si vous avez envi de manger une part de gâteau pour votre collation, intégrez y un yaourt ou quelques noix !
Ne culpabilisez pas si vous n’arrivez pas à faire tout cela, ce sont des choses à mettre en place avec le temps. Il suffit d’intégrer un de tous ces conseils pour déjà avoir des impacts sur votre santé ! Vous trouverez toutes sortes de recettes et de conseils sur l’application Nutrimis ! Regardez-les, il se pourrait bien qu’elles soient bénéfiques pour réduire votre pic glycémique.
Faites votre glucose révolution de Jessie INCHAUSPE
Margaux VOISIN, équipe nutrition
Comment éviter pic de glycémie ?
Limiter les aliments riches en glucides — Tout naturellement, le premier réflexe à avoir est de limiter votre consommation d’aliments riches en glucides, et tout particulièrement en glucides raffinés, ? Les aliments riches en glucides ont un indice glycémique élevé, ce qui signifie qu’ils sont rapidement digérés et entraînent une augmentation rapide du taux de sucre dans le sang.
Qu’est-ce qui peut fausser un test de glycémie ?
L’utilisation du lecteur de glycémie — Une bonne utilisation du lecteur de glycémie est importante pour obtenir des mesures de glycémie fiables, Le lavage des mains par exemple est indispensable quand vous effectuez une automesure de glycémie. Imaginons que vous veniez de manger un fruit ou une sucrerie vous avez du sucre sur les mains, le test de glycémie sera alors faussé.
Quels sont les symptômes d’une crise d’hyperglycémie ?
L’affaiblissement ou la fatigue. La faim. La soif intense. La miction fréquente.
Pourquoi ma glycémie à jeun est plus élevée que la glycémie après les repas ?
Pourquoi ma glycémie à jeun est-elle plus élevée que ma glycémie post-prandiale ou celle du soir ? —
A l’état normal :
Le glucose est le carburant de l’organisme. Il provient du foie qui le stocke et le largue en permanence dans le sang pour assurer le fonctionnement des organes. Ce largage est régulé par le pancréas qui sécrète l’insuline et le glucagon, afin d’assurer une glycémie stable entre 0,70 et 1,10 g/l sur toute la journée.
Il y a donc en permanence sécrétion d’insuline et de glucagon à l’état normal pour stabiliser la glycémie. Ainsi, après un repas, il y a apport de glucose par l’alimentation. Celui-là stimule le pancréas qui sécrète l’insuline pour stocker le glucose dans le foie, les muscles et le tissu gras, et pour freiner la libération de glucose par le foie.
La nuit, on admet que l’on est strictement à jeun vers 4 heures du matin. La sécrétion d’insuline existe toujours, mais à un taux plus faible, pour maintenir la glycémie à un taux normal.
Lorsque l’on a du diabète :
Il y a deux dysfonctionnements : non seulement le pancréas sécrète moins d’insuline (on parle d’insulinopénie), mais en plus cette insuline est moins efficace (on parle d’insulinorésitance) au niveau des organes. A jeun, la quantité et l’efficacité réduites de l’insuline sont à l’origine d’une glycémie plus élevée, car le foie libère toujours le glucose puisque c’est son rôle, mais le glucose est moins stocké dans les tissus.
Quels peuvent être les raisons d’un pic de glycémie ?
Le pic glycémique La diffusion croissante du surpoids et de l’obésité exige une intervention importante au niveau collectif et individuel. Pour une approche sérieuse vers la résolution du problème, il faut agir en modifiant le style de vie, en adoptant un régime sain et en exerçant une activité physique régulièrement.
Il est en effet important de rééquilibrer le bilan d’énergie, en modérant d’une part la quantité de calories introduites avec le régime et en augmentant d’autre part la dépense calorique, donc le mouvement. Il est toutefois fondamental de contrôler aussi les processus qui génèrent la formation des accumulations de graisse, pour lesquels est déterminante non seulement la « quantité » mais aussi la « qualité » des calories introduites.
D’une importance primordiale est le rôle des fluctuations que subissent les niveaux de glucose dans le sang au cours la journée, suite à la prise d’hydrates de carbone. Ces derniers, appelés aussi glucides, sont digérés puis transformés en glucose dans l’appareil gastro-intestinal.
Après un repas, en particulier s’il est trop riche en glucides, la concentration de glucose dans le sang ( glycémie ) augmente. La hausse de glycémie stimule une importante glande de l’appareil digestif, appelée pancréas, à sécréter l’hormone « insuline » qui à travers le sang, atteint tous les tissus de l’organisme.
L’insuline :
favorise l’utilisation du glucose de la part de toutes les cellules de l’organisme ; stimule la conservation du glucose en excès sous forme de graisses, et en particulier de triglycérides, à l’intérieur du tissu adipeux (lipogenèse) ; empêche la mobilisation des graisses des dépôts adipeux (lipolyse), lorsque la disponibilité abondante de glucose rend inutile l’utilisation des réserves énergétiques.
L’insuline gère donc des situations d’abondance des ressources énergétiques, en favorisant le stockage de celles en excès dans les dépôts de graisse et en bloquant l’utilisation des réserves. C’est pourquoi l’insuline est appelée « l’hormone de l’abondance ».
Comment évolue la glycémie après un repas ?
Quelle est la valeur normale de la glycémie post prandiale ? — Le taux de glycémie normal 2h après le repas doit se situer entre 1,30 et 1,60 grammes par litre de sang. En principe, la glycémie augmente quelques minutes après le début du repas et ne dépasse pas 1,40 grammes par litre au bout de 30 minutes.
Quel taux de glycémie la nuit ?
Qu’est-ce que l’hypoglycémie nocturne? La glycémie désigne le taux de glucose dans le sang. Une glycémie normale (c’est-à-dire correctement régulée par l’organisme) oscille en moyenne au cours de la journée entre 0,8 g/l et 1,2 g/l. Si elle baisse en dessous d’un certain seuil (0,6 g/l), on parle d’hypoglycémie.
Quelle activité provoque une diminution de la glycémie ?
Meilleure sensibilité à l ‘insuline — L’activité physique rend l’organisme plus sensible à l’insuline, cette hormone qui abaisse naturellement le taux de sucre dans le sang. ✅ Chez les personnes diabétiques de type 2, l’insuline devient de moins en moins efficace.
✅ L’activité physique augmente la consommation de glucose par l’organisme : pendant une séance de sport, une marche, une heure de jardinage, les muscles consomment du glucose, faisant ainsi diminuer son taux dans le sang, ✅ Dans le cas du diabète de type 1, l’activité permet souvent de réduire les doses d’insuline, ✅ À la clé, dans tous les cas : une meilleure régulation naturelle de la glycémie, jusqu’à plusieurs heures après la séance.
Pourquoi le taux de sucre augmente la nuit ?
#3 Être attentif à la quantité de glucides que nous mangeons au repas du soir — Par exemple, pour le repas du soir, privilégiez les aliments ayant un index ou une charge glycémique bas(se). Comme nous l’avons vu dans différents articles (, ), les aliments libèrent plus ou moins de glucides lors de leur digestion.
- En privilégiant les aliments libérant peu voire pas de glucides, les pics de notre glycémie pourront être évités.
- Important En période de jeun, comme par exemple durant notre sommeil, le foie libère du glucose dans notre circulation sanguine afin de fournir au cerveau le carburant dont il a besoin.
- De ce fait, on peut constater une glycémie élevée au réveil en raison de cette libération de glucose par le foie.
On appelle cela le « phénomène de l’aube ». Et vous ? Quels sont vos conseils pour éviter les hyperglycémies au réveil ?
Est-ce que le jus de citron fait baisser la glycémie ?
Le citron — Les diabétiques peuvent en abuser : le citron leur sera d’une aide précieuse. Il est d’abord très riche en vitamine C. Par ailleurs, il a une action antifatigue grâce aux flavonoïdes (substances antioxydantes). Il permet aussi de réduire l’indice glycémique. On le consommera sous toutes ses formes : en jus ou sur un plat froid. ©mockup-graphics-unsplash
Comment eviter le pic de glycémie le matin ?
Gérer le phénomène de l’aube Les personnes atteintes de diabète ont souvent une glycémie élevée le matin ( « phénomène de l’aube » ). Ces conseils peuvent vous aider à la gérer. Vous avez peut-être entendu parler du « phénomène de l’aube », L’organisme produit une poussée d’hormones qui commence environ 2 h à 3 h avant l’heure habituelle du réveil, ce qui fait augmenter la glycémie à jeun (avant les repas).
Soupez tôt et consommez moins de glucides. L’heure à laquelle vous mangez et ce que vous mangez sont des facteurs qui peuvent avoir un impact sur votre glycémie au petit matin. En mangeant plus tôt, vous pouvez mieux ajuster votre dose d’insuline à l’effet « d’élévation de votre glycémie » causé par les glucides. Si vous avez envie d’une collation en soirée, optez pour des aliments qui ne feront pas augmenter votre glycémie, comme une poignée de noix, un morceau de fromage ou un œuf à la coque. Conseil : Essayez de remplacer le riz ou les pommes de terre par des légumes grillés ou une salade, ou réduisez votre portion habituelle de glucides de moitié au souper. Soyez actif après le souper. L’activité physique peut contribuer à réduire la glycémie pendant la nuit et très tôt le matin. Conseil : Allez marcher, faites du yoga, ou faites 15 à 20 minutes de vélo stationnaire après le souper. Faites le suivi de votre glycémie le matin. Pendant une ou deux semaines, vérifiez votre glycémie tous les matins. Cherchez à identifier des tendances liées à vos activités ou à ce que vous avez mangé la veille.Si votre glycémie est élevée tous les matins, effectuer une vérification au coucher, une vers 2 h ou 3 h du matin, et une autre au réveil pendant plusieurs nuits consécutives, vous aidera, vous et votre médecin, à déterminer s’il s’agit du phénomène de l’aube ou de quelque chose d’autre qui pourrait en être à l’origine. Pour toute question ou pour en savoir plus, consultez votre professionnel de la santé.
Schmidt I, Hadji-Georgopoulos A, Rendell M, et al. (1 novembre 1981). The Dawn Phenomenon, an Early Morning Glucose Rise: Implications for Diabetic Intraday Blood Glucose Variation. Consulté le 10 mars 2021 à l’adresse suivante : https://care.diabetesjournals.org/content/4/6/579.
Pourquoi le taux de glycémie est plus élevée le matin ?
Les causes —
L’alimentation : la glycémie post prandiale (2h après un repas) peut être élevée suivant la quantité de glucides contenue dans votre repas. Plus il y a de glucides plus la glycémie sera élevée. La libération du glucose par le foie : sans apport nutritionnel pendant au moins 8h, le foie libère du glucose dans le sang, ce qui provoque une hyperglycémie. Cela explique que chez certaines personnes, une hyperglycémie est observée le matin à jeun, même si aucun repas n’a été pris entretemps. Attention aux idées reçues : cela n’est pas lié à un repas copieux de la veille ! Le dosage ou l’efficacité de votre traitement : un faible dosage de votre insuline par exemple augmentera votre glycémie. Une panne de la qui empêche l’injection de l’insuline. La déshydratation. La maladie : un rhume, une grippe ou une fièvre. Certaines émotions : le stress ou la colère. Certains médicaments : la cortisone, par exemple, a pour effet secondaire l’élévation de la glycémie.
Source: Dinno Santé : L’hyperglycémie, les causes