Caractéristiques : – ANSM – Mis à jour le : 18/11/2020 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT MODOPAR L.P.125 (100 mg/25 mg), gélule à libération prolongée 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Lévodopa,100,00 mg Chlorhydrate de bensérazide,28,50 mg Quantité correspondant à bensérazide base,25,00 mg Pour une gélule, Excipient à effet notoire : Mannitol, huile de soja, huile de ricin. Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.3. FORME PHARMACEUTIQUE Gélule à libération prolongée.4. DONNEES CLINIQUES 4.1. Indications thérapeutiques Maladie de Parkinson et syndromes parkinsoniens d’origine neurodégénérative.4.2. Posologie et mode d’administration Posologie Le traitement par MODOPAR doit être débuté progressivement, la dose d’entretien sera atteinte par paliers en recherchant la dose minimale efficace. La posologie quotidienne optimale est individuelle. Traitement initial Il est conseillé de débuter le traitement par la dose la plus faible possible. Au début de la maladie, il est recommandé de commencer le traitement par une gélule de MODOPAR 62,5, trois à quatre fois par jour. Dès qu’il est établi que le patient tolère bien ce premier dosage, il peut être augmenté lentement et très progressivement, par paliers, en fonction de la réponse clinique du patient. On atteint généralement un effet optimal après plusieurs semaines de traitement, réparti en 3 ou 4 prises quotidiennes. L’absence de réponse clinique ou une réponse clinique insuffisante (inférieure à 30% d’amélioration du score moteur de l’UPDRS) doit faire remettre en question le diagnostic et suspecter une autre étiologie qu’une Maladie de Parkinson idiopathique. Traitement d’entretien La dose optimale est strictement individuelle. Il ne faut pas augmenter la dose quotidienne si des mouvements anormaux apparaissent (surdosage), on doit même la diminuer légèrement s’ils persistent. Quand ces effets auront disparu ou seront atténués, on pourra à nouveau augmenter les doses si les signes parkinsoniens redeviennent gênants, quitte à suivre une progression plus lente (une gélule supplémentaire toutes les deux à trois semaines). Lorsque la posologie efficace est atteinte et que le malade est bien équilibré, il est possible de remplacer MODOPAR 62,5 par MODOPAR 125 ou MODOPAR 125 par MODOPAR 250 en se basant sur l’équivalence de : une gélule de MODOPAR 125 pour deux gélules de MODOPAR 62,5 ou une gélule de MODOPAR 250 pour deux gélules de MODOPAR 125. S’il s’avère nécessaire d’augmenter de nouveau les doses journalières, cette augmentation doit se faire mois par mois. Chez les patients présentant des fluctuations d’efficacité de type fin de dose, ou des mouvements anormaux, il est justifié de fractionner les prises de MODOPAR au cours de la journée, d’utiliser les différentes formes galéniques (LP, dispersible) ou d’adjoindre un autre antiparkinsonien. Le nombre de prises et leur répartition au cours de la journée doivent être ajustés individuellement pour obtenir un effet optimal. Observations particulières · Chez les sujets âgés, le traitement doit être adapté avec attention. · Les patients traités par d’autres antiparkinsoniens peuvent recevoir du MODOPAR. Dans ce cas, pendant l’installation du traitement par MODOPAR et l’apparition de ses effets thérapeutiques, il peut être nécessaire de réduire la posologie des autres médicaments ou de les supprimer progressivement. A l’inverse, l’introduction d’un autre antiparkinsonien (IMAO B, ICOMT, agoniste dopaminergique), en augmentant l’effet du MODOPAR, peut amener à baisser la dose de lévodopa. · Le MODOPAR 125 LP est destiné aux patients présentant des fluctuations motrices mal contrôlées par la forme à libération conventionnelle et aux patients présentant des fluctuations en rapport avec des variations des taux plasmatiques (par exemple, les dyskinésies liées au pic). La substitution du MODOPAR standard par le MODOPAR 125 LP peut se faire du jour au lendemain, à la même dose. Après 2-3 jours il peut être nécessaire d’augmenter la dose quotidienne de lévodopa d’environ 30% ou plus, selon la réponse clinique. Il est possible d’associer au MODOPAR LP du MODOPAR standard ou du MODOPAR dispersible, en particulier lors de la première prise du matin (ex : à 08 h = MODOPAR 125 LP + MODOPAR 62,5). Chez les patients qui prennent des prises rapprochées (toutes les 2 heures), ou qui présentent des dyskinésies, il peut être nécessaire d’espacer les prises de MODOPAR LP pour éviter une accumulation de la lévodopa plasmatique avec risque de surdosage (mouvements anormaux) dans la deuxième partie de la journée. L’adaptation des doses de MODOPAR LP doit être lente et prudente avec des intervalles de plusieurs jours entre chaque modification de posologie. En cas d’akinésie nocturne, le MODOPAR LP peut être prescrit au moment du coucher. · Après une intervention chirurgicale sous anesthésie générale, le traitement sera repris à la dose antérieure, sauf si le malade a été dans l’impossibilité d’absorber les comprimés pendant plus de 4-5 jours, auquel cas le traitement sera repris en augmentant lentement la posologie jusqu’à la dose antérieurement prescrite. · Chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée, aucune réduction de dose n’est nécessaire. · Chez les patients présentant une insuffisance hépatique, l’innocuité et l’efficacité de MODOPAR n’ont pas été établies. Mode d’administration Le patient doit impérativement avaler la gélule entière, sans la croquer ou sans l’ouvrir. L’absorption de MODOPAR peut être modifiée par la prise des repas. Il est recommandé, autant que possible, de prendre MODOPAR au moins une demi-heure avant le repas. Si la prise de MODOPAR avant le repas n’est pas possible, il est recommandé de respecter un intervalle d’au moins 2h entre le repas et la prise médicamenteuse, compte-tenu de la vidange gastrique.4.3. Contre-indications · Hypersensibilité à l’une des substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1. · Décompensation endocrinienne (par exemple, phéochromocytome, hyperthyroïdie, syndrome de Cushing), rénale ou hépatique. · Affections cardiaques (par exemple, accidents cardiaques avec angor, arythmies cardiaques récentes ou sévères, infarctus du myocarde et insuffisance cardiaque). · Maladies psychiatriques avec une composante psychotique. · Glaucome à angle fermé. · Patients de moins de 25 ans (le développement du squelette doit être terminé). · Femmes enceintes ou femmes en âge de procréer en l’absence de contraception adéquate (voir rubrique 4.6). Si une grossesse survient chez une femme prenant MODOPAR, le médicament doit être arrêté (selon les instructions du médecin prescripteur). · Allaitement. · Traitement à base de réserpine ( voir rubrique 4.5 ). · Association aux neuroleptiques antiémétiques ( voir rubrique 4.5 ).4.4. Mises en garde spéciales et précautions d’emploi · Des réactions d’hypersensibilité peuvent survenir chez les sujets sensibles. · En cas de glaucome à angle ouvert, une administration prudente et une surveillance régulière de la pression intra-oculaire est recommandée, car la lévodopa peut théoriquement entraîner une augmentation de la pression intra-oculaire. · Administration prudente de MODOPAR chez des patients ayant des affections cardiaques (antécédents de troubles coronariens, de troubles du rythme cardiaque ou d’insuffisance cardiaque) (voir également rubrique 4.3). La fonction cardiaque doit être surveillée avec une attention particulière chez ces patients au début du traitement, puis régulièrement par la suite tout au long du traitement. · Surveillance étroite nécessaire chez les patients ayant des facteurs de risque (par exemple, patients âgés, traitement concomitant par antihypertenseurs ou d’autres médicaments susceptibles d’entraîner une hypotension orthostatique) ou des antécédents d’hypotension orthostatique, en particulier au début du traitement ou en cas d’augmentation de la dose. L’étiologie doit être recherchée avant l’instauration du traitement (elle est souvent d’origine iatrogène). Des mesures simples doivent être conseillées (par exemple, augmentation de l’apport hydro-sodique, port de bas de contention). Le traitement médicamenteux est indiqué en cas d’hypotension orthostatique symptomatique. · Une diminution de la numération globulaire a été rapportée lors du traitement par MODOPAR (par exemple, anémie hémolytique, thrombopénie et leucopénie). Dans de rares cas, une agranulocytose et une pancytopénie ont été rapportées sans que la relation de causalité avec MODOPAR puisse être ni établie ni complètement exclue. Une surveillance de la numération globulaire doit être effectuée de façon périodique pendant le traitement. · Une dépression peut survenir pendant le traitement par MODOPAR, mais peut également résulter de la maladie sous-jacente (maladie de Parkinson). Tous les patients doivent être surveillés étroitement afin de déceler des modifications de l’état psychique et une dépression avec ou sans idées suicidaires. Par ailleurs, il y a un risque d’aggravation des troubles psychiques. En cas de détérioration intellectuelle importante, le traitement par lévodopa doit être maintenu à la dose minimale efficace. · MODOPAR peut induire un syndrome de dérégulation dopaminergique résultant d’une utilisation excessive du produit. Un faible nombre de patients souffre de troubles cognitifs et comportementaux qui peuvent être directement attribués à la prise de quantités croissantes de médicament contre l’avis de leur médecin et à des doses bien supérieures aux doses nécessaires pour traiter leurs troubles moteurs. · Si une anesthésie générale doit être pratiquée, le traitement normal par MODOPAR doit être poursuivi aussi longtemps que possible avant l’ intervention chirurgicale, sauf dans le cas d’une anesthésie à l’halothane. Lors d’une anesthésie générale à l’halothane, l’administration de MODOPAR doit être arrêtée 12 à 48 heures avant l’intervention chirurgicale, car il arrive que les patients sous MODOPAR présentent des variations de la pression artérielle et/ou des troubles du rythme. L’administration de MODOPAR peut reprendre après l’intervention chirurgicale, mais la posologie doit être graduellement augmentée jusqu’au niveau préopératoire. · Le traitement par MODOPAR ne doit pas être interrompu brutalement. Une telle interruption du traitement peut entraîner l’équivalent d’un « syndrome malin des neuroleptiques » (hyperthermie, rigidité musculaire, troubles psychiques, augmentation de la créatinine phosphokinase sérique, ainsi que des signes additionnels dans les cas sévères, tels que myoglobinurie, rhabdomyolyse et insuffisance rénale aiguë) qui peut menacer le pronostic vital. Si ces signes et symptômes surviennent, le patient doit être placé sous surveillance médicale et, si nécessaire, hospitalisé et un traitement symptomatique rapide et approprié doit être administré. Après évaluation, le traitement par MODOPAR peut éventuellement être repris. · Une somnolence et des accès de sommeil d’apparition soudaine ont été rapportés lors du traitement par lévodopa. Un endormissement soudain pendant les activités quotidiennes, dans certains cas sans prodrome, a été très rarement rapporté. Les patients doivent être informés de la possibilité de survenue de ces effets et ils doivent être avertis de se montrer prudents lors de la conduite automobile ou l’utilisation des machines pendant le traitement avec la lévodopa. Les patients ayant présenté une somnolence ou des accès de sommeil d’apparition soudaine ne doivent pas conduire de véhicules ou utiliser des machines. Une réduction des doses ou un arrêt du traitement peut être envisagé (voir rubrique 4.7). · Troubles du contrôle des impulsions : les patients doivent être surveillés régulièrement pour le développement de troubles compulsifs. Les patients et leurs proches doivent être informés que les symptômes comportementaux tels qu’un jeu pathologique, une augmentation de la libido, une hypersexualité, des dépenses ou achats compulsifs, une frénésie alimentaire ou une compulsion alimentaire peuvent se produire chez les patients traités par des médicaments dopaminergiques, dont MODOPAR. Si de tels symptômes se développent, il est recommandé de réexaminer le traitement. · Il est recommandé de contrôler régulièrement les fonctions hépatiques, rénales et cardiovasculaires, ainsi que la numération globulaire pendant le traitement (voir rubrique 4.8). Les patients diabétiques doivent être contrôlés plus fréquemment pour la glycémie afin d’adapter en conséquence la posologie du traitement antidiabétique. · Des études épidémiologiques ont montré que les patients atteints de la maladie de Parkinson ont un plus grand risque (environ 2 à 6 fois plus élevé) de développer un mélanome que la population générale. Il n’a pas été établi si le risque accru observé était lié à la maladie de Parkinson ou à d’autres facteurs, comme la lévodopa utilisée pour traiter cette maladie. Il est recommandé aux patients et aux professionnels de santé de vérifier régulièrement l’apparition de mélanomes pendant un traitement par MODOPAR, quelle que soit l’indication. Idéalement, des examens périodiques de la peau devraient être effectués par des professionnels qualifiés (par exemple, un dermatologue). · Il est nécessaire de différer le début du traitement en cas d’ulcère gastro-duodénal en évolution. · La lévodopa peut modifier les résultats des examens biologiques, notamment les catécholamines, la créatinine, l’acide urique et la glycosurie. Les résultats du test urinaire de détection des corps cétoniques peuvent être des faux positifs. · Des faux positifs du test de Coombs peuvent être obtenus chez les patients traités par MODOPAR. · Les repas riches en protéines peuvent diminuer l’effet de MODOPAR (voir rubrique 5.2). · Ce médicament contient de l’Huile de ricin et peut provoquer des maux d’estomac et de la diarrhée. · Ce médicament contient du Mannitol, qui peut avoir un effet laxatif léger. · Ce médicament contient de l’huile de soja. Si vous êtes allergique à l’arachide ou au soja, ne pas utiliser ce médicament.4.5. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions Outre les antihypertenseurs, de nombreux médicaments peuvent entrainer une hypotension orthostatique ; C’est le cas notamment des dérivés nitrés, des inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5, des alpha-bloquants à visée urologique, des antidépresseurs imipraminiques et des neuroleptiques phénothiaziniques, des agonistes dopaminergiques et de la lévodopa. Leur utilisation conjointe risque donc de majorer la fréquence et l’intensité de cet effet indésirable. Associations contre-indiquées · Neuroleptiques antiémétiques : alizapride, métoclopramide Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques. Utiliser un antiémétique dénué d’effets extrapyramidaux. · Réserpine Inhibition des effets de la lévodopa. Associations déconseillées · Neuroleptiques antipsychotiques (sauf clozapine) Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques. Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments. · Tétrabénazine Antagonisme réciproque entre la lévodopa et la tétrabénazine. Associations faisant l’objet de précautions d’emploi · Méthyldopa Augmentation des effets de la lévodopa mais également de ses effets indésirables ; majoration de l’effet antihypertenseur de la méthyldopa. Surveillance clinique et éventuellement diminution des doses de lévodopa. · Spiramycine En cas d’association avec la carbidopa : inhibition de l’absorption de la carbidopa avec diminution des concentrations plasmatiques de la lévodopa. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la lévodopa. · Fer Diminution de l’absorption digestive de la lévodopa. Prendre les sels à distance (plus de 2 heures si possible). Associations à prendre en compte · IMAO-B Augmentation du risque d’hypotension orthostatique. · Baclofène Risque d’aggravation du syndrome parkinsonien ou d’effets indésirables centraux (hallucinations visuelles, état confusionnel, céphalées). · Dapoxétine Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de vertiges ou de syncopes. · Antihypertenseurs Risque de majoration d’une hypotension, notamment orthostatique. · Autres médicaments abaissant la pression artérielle Risque de majoration d’une hypotension, notamment orthostatique.4.6. Fertilité, grossesse et allaitement Grossesse MODOPAR est contre-indiqué pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer en l’absence de contraception adéquate (voir rubrique 4.3 et 5). Un test de grossesse est recommandé avant le début du traitement pour exclure une grossesse. Une contraception adéquate doit être mise en place chez les femmes en âge de procréer en même temps que le traitement par MODOPAR. En cas de grossesse chez une femme prenant MODOPAR, le médicament doit être interrompu (selon les recommandations du médecin prescripteur). Allaitement L’innocuité de MODOPAR n’a pas été établie au cours de l’allaitement. En conséquence, MODOPAR est contre-indiqué lors de l’allaitement, car le développement de malformations squelettiques chez les nourrissons ne peut être exclu (voir rubrique 4.3). Fertilité Aucune étude sur la fertilité n’a été conduite.4.7. Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines MODOPAR peut avoir une influence importante sur la capacité à conduire et à utiliser des machines. L’attention des conducteurs de véhicules et des utilisateurs de machines doit être attirée sur la possibilité de manifestations vertigineuses liées à l’utilisation de ce médicament. Les patients traités par lévodopa présentant une somnolence et/ou des accès de sommeil d’apparition soudaine, doivent être informés qu’ils ne doivent pas conduire de véhicules, ni exercer une activité où une altération de leur vigilance pourrait les exposer eux-mêmes ou d’autres personnes à un risque d’accident grave ou de décès (par exemple l’utilisation de machines) jusqu’à la disparition de ces effets ( voir rubrique 4.4 ).4.8. Effets indésirables Les effets indésirables suivants ont été identifiés après la commercialisation de MODOPAR à partir des déclarations de notifications spontanées et de cas issus de la littérature : Les catégories de fréquence sont les suivantes : Très fréquent : ³ 1/10 ; Fréquent : ³ 1/100 à < 1/10 ; Peu fréquent : ³ 1/1 000 à < 1/100 ; Rare : ³ 1/10 000 à < 1/1 000 ; Très rare : < 1/10 000 ; Indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données disponibles. Affections hématologiques et du système lymphatique fréquence indéterminée Anémie hémolytique Leucopénie Thrombocytopénie Troubles du métabolisme et de la nutrition fréquence indéterminée Anorexie Affections psychiatriques fréquence indéterminée Syndrome de dérégulation dopaminergique Etat confusionnel Dépression Agitation* Anxiété* Insomnie* Cauchemars Hallucinations* Délires* Episodes psychotiques Désorientation* Jeu pathologique Augmentation de la libido Hypersexualité Dépenses ou achats compulsifs Frénésie alimentaire Symptômes de troubles de l'alimentation Affections du système nerveux fréquence indéterminée Agueusie Dysgueusie Dystonie Dyskinésies (choréiformes et athétosiques) Syndrome des jambes sans repos Fluctuations de la réponse thérapeutique Phénomène du « freezing » Détérioration de fin de dose Phénomène "on-off" Somnolence Endormissement soudain Affections cardiaques fréquence indéterminée Arythmies cardiaques Affections vasculaires fréquence indéterminée Hypotension orthostatique Affections gastro-intestinales fréquence indéterminée Nausées Vomissements (parfois noirâtres) Diarrhées Coloration de la salive Coloration de la langue Coloration des dents Coloration de la muqueuse buccale Constipation Bouche sèche Affections hépatobiliaires fréquence indéterminée Elévation des transaminases Elévation des phosphatases alcalines Elévation de la gamma-glutamyltransférase Affections de la peau et du tissu sous-cutané fréquence indéterminée Prurit Rash Coloration de la sueur Affections du rein et des voies urinaires fréquence indéterminée Urémie Chromaturie *Ces événements peuvent survenir en particulier chez les patients âgés et chez les patients avec des antécédents de ce type d'affections. Lors d'un traitement prolongé contenant de la lévodopa, la formule sanguine, les fonctions hépatiques et rénales doivent être surveillées périodiquement. Affection du système sanguin et lymphatique : Des anémies hémolytiques, des leucopénies et des thrombocytopénies ont été rapportées. Affections psychiatriques : La dépression peut faire partie du tableau clinique de la maladie de Parkinson mais peut également survenir chez les patients traités par MODOPAR. Agitation, anxiété, insomnie, hallucinations, délires et désorientation peuvent survenir en particulier chez les patients âgés et les patients ayant des antécédents de tels troubles. Troubles du contrôle des impulsions : un comportement de jeu pathologique, une augmentation de la libido, une hypersexualité, des dépenses ou achats compulsifs, une frénésie alimentaire et une compulsion alimentaire peuvent se produire chez les patients traités par des agonistes de la dopamine et/ou d'autres traitements dopaminergiques contenant de la lévodopa, comme MODOPAR. Affections du système nerveux : les dyskinésies (par exemple choréiformes ou athétosiques) qui peuvent apparaître aux stades avancés de la maladie sont généralement atténuées ou plus tolérables en réduisant la posologie. Des fluctuations de la réponse thérapeutique peuvent apparaître après un traitement prolongé. Ces fluctuations peuvent être des épisodes de « freezing », une détérioration de fin de dose et un effet "on-off". Elles sont généralement atténuées ou plus tolérables lorsque la dose quotidienne est fractionnée en prises plus fréquentes au cours de la journée. On peut ensuite essayer d'augmenter la dose par paliers pour améliorer l'efficacité du traitement. Une somnolence a été rapportée lors du traitement par lévodopa. Dans de très rares cas une somnolence diurne excessive et des accès de sommeil d'apparition soudaine ont été rapportés. Affections vasculaires : les hypotensions orthostatiques s'améliorent généralement après diminution de la dose de MODOPAR. Affections gastro-intestinales : elles peuvent survenir surtout en début de traitement pendant la période d'ajustement de la posologie, et sont généralement maîtrisées par la prise de nourriture faible en protéines ou d'une boisson avec le traitement et une progression lente des doses. Investigations : Une coloration des urines peut se produire, généralement en brun-rouge, s'assombrissant à la lumière. D'autres liquides corporels ou tissus, tels que la salive, la langue, les dents ou la muqueuse buccale, peuvent être décolorés ou tachés. Déclaration des effets indésirables suspectés La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr,4.9. Surdosage Symptômes : Les accidents de surdosage connus à la lévodopa sont rares. Les signes et symptômes de surdosage s'apparentent aux effets indésirables de MODOPAR aux doses thérapeutiques, mais leur intensité peut être plus marquée. Le surdosage peut entraîner : la disparition totale des signes parkinsoniens, des variations tensionnelles, des effets cardiovasculaires (par exemple, troubles du rythme cardiaque, tachycardie sinusale), des troubles psychiatriques (par exemple, épisode confusionnel et insomnie), des effets gastro-intestinaux (par exemple, nausées et vomissements) et des mouvements involontaires anormaux (voir rubrique 4.8). En cas de surdosage de MODOPAR formulation LP, la survenue des signes et symptômes peut être retardée en raison de l'absorption retardée des substances actives dans l'estomac. Traitement : En cas de surdosage : surveillance de la fonction cardiaque et respiratoire et instauration de mesures appropriées selon l'état clinique du patient. En particulier, les patients peuvent nécessiter un traitement symptomatique en cas d'effets cardiovasculaires (par exemple, antiarythmiques) ou d'effets sur le système nerveux central (par exemple, stimulants respiratoires, neuroleptiques). Concernant la formulation à libération prolongée, il faut empêcher la poursuite de l'absorption par la méthode la plus adaptée.5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES 5.1. Propriétés pharmacodynamiques Classe pharmacothérapeutique : ANTIPARKINSONIENS DOPAMINERGIQUES, code ATC : N04BA02, Mécanisme d'action Le déficit en dopamine dans les noyaux gris centraux est la principale anomalie biochimique de la maladie de Parkinson. La lévodopa apportée par voie digestive, puis sanguine, passe dans le tissu cérébral et par sa transformation en dopamine vient pallier ce déficit. Le traitement à visée substitutive est efficace sur l'akinésie ainsi que sur la rigidité. Le tremblement est moins favorablement influencé et d'une façon plus tardive. Le bensérazide, inhibiteur de la dopadécarboxylase périphérique, empêche la lévodopa périphérique d'être métabolisée en dopamine et permet une réduction de la quantité de lévodopa ingérée pour un effet thérapeutique équivalent ou supérieur. La quantité de dopamine plasmatique étant fortement diminuée, cette efficacité s'accompagne d'une réduction des effets secondaires périphériques (nausées, hypotension artérielle).5.2. Propriétés pharmacocinétiques Absorption La lévodopa est rapidement absorbée au niveau du jéjunum, par un transport actif. La lévodopa n'est pas absorbée au niveau de l'estomac, qui joue le rôle d'une valve régulatrice délivrant plus ou moins vite la lévodopa dans le jéjunum. Les concentrations maximales sont inférieures de 20 à 30 % et surviennent 2 à 3 heures après l'ingestion (5 heures après une prise post-prandiale). La demi-vie plasmatique est allongée par rapport à celle de MODOPAR standard. La biodisponibilité de la lévodopa est de 98 % (74% - 112%). Celle de MODOPAR LP est de 50 à 70 % de la biodisponibilité de la forme standard. La lévodopa est un acide aminé neutre de grande taille qui entre en compétition avec ceux des protéines alimentaires pour le transport à travers la muqueuse gastrique et la barrière hémato-encéphalique. Ainsi, la prise simultanée d'aliments, les repas riches en protéines ou en certains acides aminés retardent la résorption du produit et diminuent son pic plasmatique. La prise de lévodopa (MODOPAR standard) après un repas diminue la concentration plasmatique maximale de 30%. Distribution Seule une faible quantité de la lévodopa ingérée franchit la muqueuse gastrique et la barrière hémato-encéphalique par un système de transport actif. La lévodopa n'est pas liée aux protéines, son volume de distribution est de 57 litres. L'aire sous la courbe (ASC) de la lévodopa dans le liquide cérébro-spinal est de 12% de l'ASC de la lévodopa plasmatique. Le bensérazide aux doses thérapeutiques ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique. Il est retrouvé principalement dans les poumons, l'intestin grêle et le foie. Biotransformation La lévodopa est métabolisée par deux voies principales (décarboxylation en dopamine et O-méthylation en 3-O-méthyldopa) et deux voies mineures (transamination et oxydation). Les patients traités par MODOPAR ont des concentrations plasmatiques élevées en lévodopa et en 3-O-méthyldopa et peu en dopamine. La 3-O-méthyldopa dont la demi-vie d'élimination est de 15 à 17 h se maintient en plateau au cours d'un traitement chronique. Chez les patients recevant un ICOMT, pour une même dose de MODOPAR, les concentrations plasmatiques de 3-O-méthyldopa sont abaissées alors que les concentrations plasmatiques de lévodopa sont augmentées. Le bensérazide est rapidement métabolisé (hydroxylation) au niveau intestinal et hépatique. Élimination Le bensérazide est entièrement éliminé sous forme de métabolites. Les métabolites sont principalement excrétés par les urines (64 %) et dans une moindre mesure dans les fèces (24 %). Associée au bensérazide la demi-vie d'élimination de la lévodopa est de 1,5 heures. Elle est légèrement augmentée chez le sujet parkinsonien âgé (+25%). La clairance de la lévodopa est de 430 l/min.80% de la dose de lévodopa sont excrétées par le rein en 24 heures sous forme de métabolites de la dopamine. Pharmacocinétique des populations particulières Sujets âgés Chez le sujet parkinsonien âgé (65-78 ans), la demi-vie d'élimination et l'ASC de la lévodopa sont 25 % plus élevées que chez les sujets plus jeunes (34-64 ans). L'effet de l'âge statistiquement significatif est négligeable et a une faible importance sur la posologie. Insuffisant rénal La lévodopa et le bensérazide sont tous les deux largement métabolisés et moins de 10 % de la lévodopa est excrété sous forme inchangée par les reins. Par conséquent, aucune réduction de dose n'est considérée comme nécessaire en cas d'insuffisance rénale légère ou modérée. Il n'existe aucune donnée de pharmacocinétique de la lévodopa chez le patient insuffisant rénal. Insuffisant hépatique La lévodopa est principalement métabolisée par une enzyme, l'aromatic-amino-acid-décarboxylase, qui est largement présente dans le tractus intestinal, les reins, le cœur et le foie. Il n'existe aucune donnée de pharmacocinétique de la lévodopa chez les patients insuffisants hépatiques.5.3. Données de sécurité préclinique Carcinogénicité Aucune étude de carcinogénicité n'a été réalisée pour établir le potentiel carcinogène de MODOPAR. Mutagénicité MODOPAR et les principes actifs le composant (lévodopa et bensérazide) n'ont pas été identifiés comme mutagènes lors du test d'Ames. Il n'existe aucune autre donnée. Diminution de la fertilité Aucune étude de fertilité animale n'a été réalisée pour évaluer les effets de MODOPAR sur la fertilité. Toxicité reproductive Les études de tératogénicité n'ont pas montré d'effets tératogènes ou d'effets sur le développement du squelette chez la souris (400 mg/kg), le rat (250 mg/kg ; 600 mg/kg) et le lapin (120 mg/kg ; 150 mg/kg). Aux doses toxiques pour la mère, on a observé une augmentation des décès intra-utérins (lapins) et / ou une diminution du poids du fœtus (rats). Autres Des études de toxicologie générale menées chez le rat ont montré la possibilité de perturbation du développement du squelette. Il n'existe aucune autre donnée chez l'animal.6. DONNEES PHARMACEUTIQUES 6.1. Liste des excipients Méthylhydroxypropyl cellulose (2910/4000 CP), méthylhydroxypropyl cellulose (2910/50 CP), huile de ricin hydrogénée (stérotex K), hydrogénophosphate de calcium anhydre, D-mannitol granulé, talc, polyvidone excipient (K 30), stéarate de magnésium. Composition de l'enveloppe de la gélule : gélatine, indigotine, oxyde de fer jaune (E172), dioxyde de titane (E171).6.2. Incompatibilités Sans objet.6.3. Durée de conservation 2 ans.6.4. Précautions particulières de conservation Pour le tube de polypropylène : A conserver à une température ne dépassant pas 25°C. A conserver dans l'emballage d'origine, à l'abri de l'humidité. Pour le flacon de verre brun : A conserver à une température ne dépassant pas 30°C. A conserver dans l'emballage d'origine, à l'abri de l'humidité.6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur 30, 60, 100 gélules en tube de polypropylène.30, 60, 100 gélules en flacon de verre brun avec fermeture de sécurité enfant. Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.6.6. Précautions particulières d'élimination et de manipulation Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.7. TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE ROCHE 4 COURS DE L'ILE SEGUIN 92650 BOULOGNE-BILLANCOURT CEDEX 8. NUMERO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE · 34009 329 852 0 3 : 30 gélules en tube (polypropylène) · 34009 329 853 7 1 : 60 gélules en tube (polypropylène) · 34009 329 854 3 2 : 100 gélules en tube (polypropylène) · 34009 300 666 2 1 : 30 gélules en flacon de verre brun avec fermeture de sécurité enfant · 34009 300 666 3 8 : 60 gélules en flacon de verre brun avec fermeture de sécurité enfant · 34009 300 666 5 2 : 100 gélules en flacon de verre brun avec fermeture de sécurité enfant 9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L'AUTORISATION 10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE 11. DOSIMETRIE Sans objet.12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES Sans objet. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE Liste I
Quels sont les bienfaits du Modopar ?
Dans quel cas le médicament MODOPAR est-il prescrit ? – Ce médicament est un antiparkinsonien qui appartient à la famille des dopaminergiques, Il contient de la lévodopa (ou L-dopa) qui se transforme en dopamine dans l’organisme. Il vise ainsi à combler le déficit en dopamine dans certaines zones du cerveau, caractéristique de la maladie de Parkinson,
Pourquoi retarder l’utilisation du Modopar ?
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions – Outre les antihypertenseurs, de nombreux médicaments peuvent entrainer une hypotension orthostatique. C’est le cas notamment des dérivés nitrés, des inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 ; des alpha-bloquants à visée urologique, des antidépresseurs imipraminiques et des neuroleptiques phénothiaziniques, des agonistes dopaminergiques et de la lévodopa. Leur utilisation conjointe risque donc de majorer la fréquence et l’intensité de cet effet indésirable. Associations contre-indiquées · Neuroleptiques antiémétiques : alizapride, métoclopramide Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques. Utiliser un antiémétique dénué d’effets extrapyramidaux. · Réserpine Inhibition des effets de la lévodopa. Associations déconseillées · Neuroleptiques antipsychotiques (sauf clozapine) Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques. Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments. · Tétrabénazine Antagonisme réciproque entre la lévodopa et la tétrabénazine. Associations faisant l’objet de précautions d’emploi · Méthyldopa Augmentation des effets de la lévodopa mais également de ses effets indésirables ; majoration de l’effet antihypertenseur de la méthyldopa. Surveillance clinique et éventuellement diminution des doses de lévodopa. · Spiramycine En cas d’association avec la carbidopa : inhibition de l’absorption de la carbidopa avec diminution des concentrations plasmatiques de la lévodopa. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la lévodopa. · Fer Diminution de l’absorption digestive de la lévodopa. Prendre les sels à distance (plus de 2 heures si possible). Associations à prendre en compte · IMAO-B Augmentation du risque d’hypotension orthostatique. · Baclofène Risque d’aggravation du syndrome parkinsonien ou d’effets indésirables centraux (hallucinations visuelles, état confusionnel, céphalées). · Dapoxétine Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de vertiges ou de syncopes. · Antihypertenseurs Risque de majoration d’une hypotension, notamment orthostatique. · Autres médicaments abaissant la pression artérielle Risque de majoration d’une hypotension, notamment orthostatique.
Quel est le meilleur traitement pour la maladie de Parkinson ?
La Levodopa ou L-Dopa – La Levodopa ou L-Dopa est le médicament le plus puissant pour l’amélioration des, Elle n’agit que sur certains symptômes moteurs (lenteur, rigidité, tremblement) et peu sur les autres signes moteurs et non moteurs. Elle peut rester efficace tout au long de la maladie, avec cependant la nécessité d’augmenter sensiblement les doses au fil de l’.
Quels médicaments sont à éviter chez le parkinsonien ?
Autres traitements – D’autres médicaments n’appartenant pas à la classe des antipsychotiques peuvent entraîner un syndrome parkinsonien. Le lithium ou certains antiépileptiques (acide valproïque, phénytoïne) peuvent induire des syndromes parkinsoniens.
Certains inhibiteurs calciques peuvent réduire la transmission de la dopamine ou agir directement sur des récepteurs de la dopamine. Les bloqueurs de la libération de dopamine (tétrabénazine), médicaments utilisés pour traiter les mouvements choréiques iatrogènes (dyskinésies tardives des neuroleptiques) ou liés à la maladie de Huntington, peuvent entraîner un syndrome parkinsonien.
Leur mode d’action est différent des précédents car ils agissent au niveau des neurones dopaminergiques présynaptiques en empêchant la libération de la dopamine (qui ne peut donc plus se fixer sur le neurone post-synaptique) et de la sérotonine (pouvant entraîner des syndromes dépressifs iatrogènes).
Comment ralentir la progression de la maladie de Parkinson ?
Globalement, la pratique assidue d’exercices physiques modérés ou intenses est associée à une réduction de 34% du risque de développer plus tard la maladie de Parkinson. Faire de l’exercice physique de façon régulière aurait donc une action préventive.
Quelle vitamine prendre malgré un traitement pour la maladie de Parkinson ?
Le calcium et la vitamine D font partie des apports nutritionnels recommandés.
Est-ce qu’on peut guérir de la maladie de Parkinson ?
Pourquoi ces traitements ne sont pas accessibles ? – Ces traitements sont encore à l’étude et reposent sur des techniques de pointe qui présentent des risques et doivent être encore validées scientifiquement. La maladie de Parkinson est étudiée depuis plusieurs centaines d’années.
Cependant, les causes de l’apparition de cette pathologie ne sont pas encore clairement définies, ce qui rend complexe le développement de nouveaux traitements pouvant stopper la dégénérescence neuronale ou remplacer la population neuronale manquante. Il faut rester particulièrement vigilant en ce qui concerne les fausses promesses qui peuvent être relayées sur internet, sur certains forums ou sur certains sites.
Il n’est actuellement pas possible de guérir la maladie de Parkinson, Certains compléments alimentaires riches en dopamine peuvent également être vus comme un moyen d’éviter le traitement à base de dopamine. Cependant les doses présentes dans ces aliments sont souvent bien inférieures au dosage des médicaments.
Quelles sont les douleurs liées à la maladie de Parkinson ?
À quoi ressemble la douleur dans la maladie de Parkinson ? – Il existe plusieurs types de douleurs qui peuvent coexister chez un individu. Il y a les douleurs non directement liées à la MP, c’est-à-dire les douleurs en rapport avec une autre cause (arthrose, pathologie rhumatismale ou orthopédique) qui peuvent être plus intenses du fait de la MP,
- Des douleurs directement en rapport avec les symptômes moteurs (crampes des orteils, du pied, raideur dans les muscles proches des vertèbres, douleurs aux articulations notamment au niveau des épaules)
- Des douleurs sans rapport avec les symptômes moteurs, mais qui sont liées à une altération des mécanismes de transmission et d’intégration de la douleur, secondaire à la MP, C’est la « douleur centrale Parkinsonienne ». Cette douleur est plus difficile à identifier. Elle peut ressembler à une compression, des picotements, des engourdissements, des brûlures, des vibrations, des douleurs lancinantes touchant préférentiellement le coté le plus affecté par la maladie. Elle est souvent sous-diagnostiquée et peut être parfois plus gênante pour le patient que les symptômes moteurs.
Comment agit Parkinson sur le cerveau ?
Une mort neuronale liée à l’inflammation et des agrégats protéiques – La maladie de Parkinson provoque en premier lieu par une dégénérescence progressive des neurones à dopamine au niveau cérébral, la dopamine étant un neurotransmetteur impliqué dans le contrôle de nombreuses fonctions comme les mouvements volontaires, la cognition, la motivation et les affects.
une accumulation d’amas appelés corps de Lewy, constitués en grande partie de la protéine α‑synucléine, une activité anormale des mitochondries, qui sont les « centrales énergétiques » des cellules, une inflammation du tissu cérébral, qui serait liée à plusieurs types de cellules immunitaires : les cellules microgliales de l’immunité innée, et des lymphocytes T de l’immunité adaptative.
L’α‑synucléine est une protéine naturellement présente chez l’humain. Chez les personnes atteintes par la maladie de Parkinson, elle acquiert une structure tridimensionnelle anormale qui favorise un phénomène d’agrégation, néfaste pour le fonctionnement cellulaire. Les neurones dopaminergiques sont impliqués dans le contrôle des mouvements. Quand certains sont détruits, on voit apparaître les tremblements caractéristiques de la maladie de Parkinson. (Institut de Génomique Fonctionnelle, Montpellier) Les neurones dopaminergiques de la région nigrostriatale du cerveau (substance noire), en charge de la coordination des mouvements, sont ceux qui dégénèrent préférentiellement et massivement : cela explique pourquoi la maladie de Parkinson se manifeste souvent d’abord par des symptômes moteurs.
- Mais la maladie n’est pas restreinte aux cellules de la substance noire.
- En effet, la présence des corps de Lewy – ou synucléinopathie – est observée dans d’autres neurones dopaminergiques cérébraux, notamment au niveau du bulbe olfactif ou des voies cortico-mésolimbiques, ainsi que dans les neurones de l’intestin (système nerveux entérique).
De plus, à mesure que la maladie évolue, des populations neuronales associés à d’autres neurotransmetteurs ( sérotonine, acétylcholine ou noradrénaline) sont également affectés par la synucléinopathie et la dégénérescence neuronale.
Comment remplacer le Modopar ?
La substitution du MODOPAR standard par le MODOPAR 125 LP peut se faire du jour au lendemain, à la même dose. Après 2 -3 jours il peut être nécessaire d’augmenter la dose quotidienne de lévodopa d’environ 30% ou plus, selon la réponse clinique.
Quelle est la cause principale de la maladie de Parkinson ?
Maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson est une maladie dégénérative du cerveau associée à des symptômes moteurs (mouvements lents, tremblements, rigidité et déséquilibre) et à d’autres complications, notamment des troubles cognitifs, de la santé mentale, du sommeil ainsi que des douleurs et des troubles sensoriels. À l’échelle mondiale, le handicap et la mortalité imputables à la maladie de Parkinson augmentent plus rapidement que pour tout autre trouble neurologique. Le diagnostic clinique de la maladie de Parkinson par des personnels de santé non spécialisés ayant été formés ainsi les directives thérapeutiques simplifiées contribuent à une meilleure prise en charge dans les établissements de soins primaires. La lévodopa/carbidopa, le médicament le plus efficace pour diminuer les symptômes et améliorer le fonctionnement et la qualité de vie, n’est pas accessible, disponible ou abordable dans le monde entier, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. La réadaptation permet d’améliorer le fonctionnement et la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
La maladie de Parkinson est une maladie dégénérative du cerveau associée à des symptômes moteurs (mouvements lents, tremblements, rigidité et déséquilibre) et à d’autres complications, notamment des troubles cognitifs, de la santé mentale, du sommeil ainsi que des douleurs et des troubles sensoriels.
Les déficiences motrices, telles que les dyskinésies (mouvements involontaires) et les dystonies (contractions musculaires involontaires douloureuses) contribuent à des troubles du langage, de la mobilité et entraînent des restrictions dans de nombreux domaines de la vie. La progression de ces symptômes entraîne des taux élevés d’invalidité et de besoins en matière de soins.
De nombreuses personnes atteintes de la maladie développent également une démence au cours de leur maladie. Si la maladie de Parkinson est le trouble du mouvement le plus courant, d’autres troubles du mouvement existent tels que l’atrophie multisystématisée, la paralysie supranucléaire progressive, la chorée, l’ataxie et la dystonie.
- Certains troubles du mouvement présentent des symptômes similaires à ceux de la maladie de Parkinson, tels que les tremblements, les mouvements lents et la rigidité.
- Tous les troubles du mouvement posent les mêmes difficultés que la maladie de Parkinson en termes de diagnostic et de lacunes de la couverture thérapeutique et de l’accès aux médicaments, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
Parmi les facteurs de risque de la maladie de Parkinson figure notamment un âge avancé, toutefois les personnes plus jeunes peuvent également être touchées. Les hommes sont plus touchés que les femmes. Un certain nombre d’études ont montré que des facteurs environnementaux, y compris les pesticides, la pollution de l’air et les solvants industriels pourraient augmenter le risque de développer la maladie.
Quel somnifère pour Parkinson ?
Les troubles du sommeil – Les troubles du sommeil sont très fréquents dans la maladie de Parkinson. Le malade peut souffrir d’insomnie ou ressentir de la somnolence dans la journée, avoir des crampes nocturnes, faire de l’apnée du sommeil, un syndrome de jambes sans repos et mouvements périodiques des membres, de « troubles du comportement durant le sommeil paradoxal » (le malade peut tomber de son lit, agresser son compagnon, donner des coups de poing dans le murcar il vit et acte ses rêves) et d’hallucinations à l’endormissement.
- Pour l’insomnie, le traitement de prédilection est la mélatonine, cette hormone du sommeil qui est réduite chez les malades parkinsoniens.
- Si cela ne fonctionne pas, il est possible d’administrer un antidépresseur mélatoninergique, comme le Valdoxan ®, suggère notre expert.
- Il aidera à bien dormir tout en assurant sa fonction antidépressive « .
Les médicaments sérotoninergiques, quant à eux, favorisent aussi un bon sommeil tout en traitant la déprime ( Norset ®, Deroxat ®). Les antidépresseurs noradrénergiques en petites doses offrent aussi de bons résultats et augmentent l’énergie dans la journée ( Quitaxon ®).
» Un nouveau médicament arrivé en France, le suvorexant (Belsomra®), premier anti-récepteurs de l’oréxine (hormone hypophysaire régulatrice de la vigilance et de l’appétit) favorise le sommeil tout en permettant au malade de rester bien éveillé dans la journée « , indique le neurologue. En cas de « trouble du comportement durant le sommeil paradoxal », il est conseillé de réduire les traitements anticholinergiques, antidépresseurs et antiparkinsoniens ( bipéridène, trihexylphénidyle et tropatépine ) et les antidépresseurs sérotoninergiques qui peuvent favoriser l’apparition de ce trouble, et de prescrire de la mélatonine.
» Le syndrome des jambes sans repos (impatiences dans les jambes) peut être amélioré par des médicaments dopaminergiques prescrits le soir, comme le Sifrol ou le Neupro, indique le docteur Chantal Hausser-Hauw. La prébagaline, la gabapentine et la codéine sont aussi efficaces « .
Quelle est l’espérance de vie avec la maladie de Parkinson ?
Prévalence de la maladie de Parkinson en France en 2015 par âge et par sexe – Mortalité et causes de décès dans la maladie de Parkinson : analyse des certificats de décès en France, 2000-2014
Parmi les 527 423 décès survenus chez les sujets âgés de 50 ans et plus en 2014, 1,8% mentionnaient la maladie de Parkinson (soit 9 638 décès).Les personnes décédées de maladie de Parkinson sont en moyenne plus âgées que les personnes qui ne décèdent pas de cette maladie (84 ans vs 80 ans), moins souvent des femmes, plus souvent mariées et deux fois plus à risque de décéder en maison de retraite.La maladie de Parkinson est identifiée comme cause initiale de décès dans plus de la moitié des cas.Les chutes, une maladie d’Alzheimer et une pneumopathie d’inhalation d’aliments sont les causes de décès les plus fortement associées à la maladie de Parkinson.Tous les résultats observés à partir des certificats de décès sont à interpréter avec précaution en raison de la sous-déclaration de la maladie de Parkinson dans ces certificats.
Mortalité d’une cohorte de cas incidents de maladie de Parkinson identifiés dans les bases médico-administratives
Pour la première fois en France, il est possible de décrire avec précision et à partir de données récentes les indicateurs de survie et de mortalité liés à la maladie de Parkinson par sexe et classe d’âge.Sur les 131 418 cas incidents suivis, 31 670 sujets sont décédés (soit près d’1 sur 4). L’âge moyen de décès est de 83,3 ans.La probabilité de survie à 5 ans est de 62% chez les hommes et de 68% chez les femmes. Plus de 90% des décès ont lieu après 70 ans.La mortalité des patients parkinsoniens reste plus élevée que celle de la population générale. Le risque de décès est 2 fois plus élevé que chez des personnes non malades d’âge et sexe comparables avec un impact important chez les jeunes et les femmes.
Incidence de la maladie de Parkinson chez les agriculteurs et en population générale en fonction des caractéristiques agricoles des cantons français (2010-2012)
La France fait partie des pays qui utilisent le plus de produits phytopharmaceutiques au monde, et environ 90% sont dédiés à l’usage agricole.Jusqu’à aujourd’hui aucune étude n’a évalué l’excès de risque de maladie de Parkinson parmi la population agricole française et peu d’études ont porté sur le rôle de l’exposition non-professionnelle en population générale.L’incidence de la maladie de Parkinson est plus élevée chez les exploitants agricoles qu’en population générale (+13%) :- +10% dans le secteur de la viticulture comparé aux autres secteurs agricoles- l’incidence augmente avec la taille des surfaces agricolesDes résultats qui justifient une surveillance accrue de la maladie chez les agriculteurs et la poursuite d’études sur le rôle de l’exposition non professionnelle aux pesticides en population générale.
Comment faire pour stimuler une personne Parkinson ?
5 rééducations contre la maladie de Parkinson Mis à jour le 28 avril 2022 6 min de lecture • 1299 lecteurs • 2 commentaires 160 000 personnes souffrent de la maladie de Parkinson, d’après l’association France Parkinson. Cela correspond à un français sur 250, soit l’ensemble des habitants de Grenoble. Le mois d’avril est le mois international consacré à la sensibilisation de cette pathologie neurodégénérative, Toute stimulation physique s’avère bénéfique pour la personne atteinte de Parkinson. Cette pathologie fait disparaître progressivement les cellules nerveuses; notamment celles du système nerveux qui produisent la dopamine, Les mouvements deviennent plus difficiles à effectuer, les muscles deviennent plus raides sans dopamine.
Tout sport d’endurance : marche active, natation, cyclisme ou encore art martial doux, Taï-chi ou qi gong. De même, la pratique du yoga ou du pilates qui permettent des étirements musculaires ralentissent les effets du Parkinson,
Le programme développé par les HCL (hôpitaux civils de Lyon) SIROCCO présente des résultats très significatifs sur le ralentissement de l’ évolution de la maladie, Cela inclut une pratique de sport intensive, entre 6 et 7 heures par jour, pendant 5 semaines. Pour les personnes âgées à un stade avancé de la maladie, ce sont eux qui s’occupent de la rééducation et du maintien en bonne forme physique. La rééducation se concentre sur le travail de la posture et de l’équilibre afin d’éviter que la personne ne se fatigue.
- Le kinésithérapeute peut intervenir à domicile pour des séances d’étirements, de marche et de rééducation des gestes fins.
- En complément, des séances de groupe stimulent le malade, pour des échanges verbaux et de gymnastique plus dynamique.
- L’orthophoniste demeure un professionnel incontournable dans la rééducation des personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
En effet, il intervient dans plusieurs domaines :
troubles de la parole, articulation difficile, problèmes de déglutition
Cette prise en charge est assez souvent la première mise en place pour les malades. En effet, les proches constatent souvent une modification de la voix (plus faible, plus monocorde), du débit, un bégaiement voire un tremblement. Ces différentes altérations s’accentuent avec l’évolution de la pathologie. L’orthophoniste utilise tous les moyens pour stimuler, faciliter la communication :
chant, théâtre, yoga du rire
Le rôle fondamental de ce professionnel reste de s’assurer que le patient dispose de moyens pour communiquer et se faire comprendre par son entourage. L’ergothérapie contribuera aussi à freiner l’impact de la maladie et stimuler les capacités, Le praticien intervient seulement sur prescription médicale.
évaluer les capacités du malade adapter son environnement
Au cours d’un bilan, le professionnel observe comment le malade évolue, quelles difficultés il rencontre au quotidien. La rééducation viendra dans un deuxième temps : est de reprendre et enseigner les bons gestes pour faciliter les différentes activités comme se lever sans risquer de chuter, s’habiller Cela peut être également l’occasion de découvrir des objets adaptés comme un enfile-boutons pour les chemises.
- L’ergothérapeute peut également préconiser l’aménagement de la maison, selon le budget des personnes.
- Par exemple, les malades ont des problèmes visuels et distinguent moins nettement les couleurs.
- Le praticien peut mettre en place des stratégies pour pallier ces problématiques : bandes de couleur pour les escaliers, contrastes accentués pour certains objets L’ergothérapeute enseigne aussi à bien décomposer chaque geste.
Le fait de séquencer permet de créer des automatismes : cela économise l’énergie demandée pour les activités compliquées. Les professionnels commencent à créer des ateliers d’écriture. Avec un stylo judicieusement choisi, il s’agit de retrouver une pratique abandonnée; car trop difficile pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson,
Est-ce que le café est bon pour la maladie de Parkinson ?
MONTRÉAL, – Scientifiquement, il est établi que les buveurs de café courent moins de risques de développer la maladie de Parkinson que les personnes qui n’en consomment jamais. Toutefois, cela ne signifie pas que la consommation de café peut soulager les symptômes débilitants de la maladie.
Selon les conclusions d’une nouvelle étude menée par des scientifiques canadiens sous la direction de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM), il est clair que la caféine ne peut pas être envisagée comme un traitement potentiel pour réduire les symptômes moteurs chez les patients atteints de la maladie de Parkinson.
Les résultats sont publiés aujourd’hui dans la version en ligne de Neurology ®, le journal médical de l’American Academy of Neurology. Dans une étude précédente, publiée dans Neurology en 2012, l’équipe de chercheurs laissait entendre qu’il était possible que la caféine puisse contribuer à réduire les symptômes moteurs chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Il s’agissait de l’une des premières études réalisées dans le domaine à observer les bienfaits de la caféine sur les symptômes moteurs des patients, comme la vitesse à exécuter les mouvements et la réduction de la raideur musculaire.
Comme cette étude avait été réalisée à petite échelle sur une période de seulement six semaines, les chercheurs ont décidé d’approfondir leurs recherches, mais n’ont pas obtenu résultats attendus. La maladie de Parkinson est la deuxième des maladies neurodégénératives les plus répandues, après la maladie d’Alzheimer.
Plus de 100 000 Canadiens vivent actuellement avec cette maladie, et environ 6 600 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année au Canada. La maladie de Parkinson se caractérise généralement par des symptômes moteurs tels que la lenteur à exécuter des mouvements, de la rigidité, des tremblements et la perte de l’équilibre.
« Nous étions enthousiastes à l’idée de penser que la consommation de caféine, l’un des stimulants psychomoteurs les plus consommés dans le monde, aurait pu constituer une option de traitement sécuritaire et peu coûteuse pour aider les personnes déjà atteintes de la maladie de Parkinson, mais les résultats de notre dernière étude montrent le contraire », explique l’auteur principal de l’étude, le Dr Ronald B.
Postuma, clinicien-chercheur à l’Hôpital général de Montréal de l’IR-CUSM et professeur de médecine au Département de neurologie et de neurochirurgie de l’Université McGill. « Néanmoins, il reste vrai et bien établi que les personnes qui ne boivent pas de café pendant la vie semblent être plus à risque de développer la maladie de Parkinson.
- Malheureusement, ne comprenons toujours pas complètement la relation entre la caféine et la maladie de Parkinson.
- » Les chercheurs ont suivi des personnes âgées de 45 à 75 ans qui avaient reçu un diagnostic de maladie de Parkinson depuis environ quatre ans en moyenne.
- Un total de 121 patients ont été recrutés sur sept sites, dont six répartis dans l’ensemble du Canada et un au Brésil.
La moitié de ces patients se sont vu administrer une capsule de 200 mg de caféine deux fois par jour, une fois le matin et une fois après le lunch, soit l’équivalent de trois tasses de café par jour, alors que l’autre moitié des patients ont reçu un placebo.
Pour aider le premier groupe à s’adapter à la caféine, la dose a été augmentée lentement; on a commencé par administrer un placebo, pour atteindre 200 mg à la neuvième semaine. Les participants à l’étude ont été suivis pendant une période variant de six à 18 mois. Les chercheurs ont conclu qu’il n’y avait pas d’amélioration quant aux symptômes moteurs chez les patients à qui on avait administré des capsules de caféine comparativement à ceux qui avaient pris des capsules de placebo.
Il n’y avait pas de différence dans la qualité de vie non plus. Comme ces données ne démontrent l’existence d’aucun bienfait lié à la consommation de caféine, les chercheurs ont décidé de ne pas poursuivre l’étude. « Malgré le fait que notre étude antérieure démontrait une possible amélioration des symptômes, elle avait été réalisée sur une période plus courte; il est par conséquent possible que la caféine ait entraîné un bienfait à court terme, se dissipant rapidement, explique le Dr Postuma, qui est aussi membre de l’ American Academy of Neurology.
- Malgré tout, notre principale conclusion est que la caféine ne peut pas être recommandée comme traitement des symptômes moteurs de la maladie de Parkinson.
- » Une limite de cette nouvelle recherche en cause est que les chercheurs n’ont pas mesuré la concentration de caféine dans le sang des participants pendant l’étude; il est possible que certains d’entre eux n’aient pas respecté les exigences de l’étude.
De plus, la dose de caféine retenue était fondée sur des études antérieures; il est possible qu’une dose plus élevée entraîne des effets différents. Pour en savoir plus sur la maladie de Parkinson, consultez le site Web www.aan.com/patients, À propos de l’étude L’étude a été financée par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), la Fondation Webster, et par le Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS).
- Nous vous invitons à lire le texte de l’étude, pour des renseignements complémentaires.
- À propos de l’Institut de recherche du CUSM L’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) est un centre de recherche de réputation mondiale dans le domaine des sciences biomédicales et de la santé.
L’Institut, qui est affilié à la faculté de médecine de l’Université McGill, est l’organe de recherche du Centre universitaire de santé McGill (CUSM), centre hospitalier universitaire établi à Montréal, au Canada, dont le mandat consiste à se concentrer sur les soins complexes au sein de sa communauté.
L’IR-CUSM compte plus de 460 chercheurs, de même que près de 1 300 étudiants et stagiaires qui se consacrent à divers secteurs de la recherche fondamentale, de la recherche clinique et de la recherche en santé évaluative aux sites Glen et Hôpital général de Montréal du CUSM. Ses installations de recherche offrent un environnement multidisciplinaire dynamique qui favorise la collaboration entre chercheurs et tire profit des découvertes destinées à améliorer la santé des patients tout au long de leur vie.
L’IR-CUSM est soutenu en partie par le Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS). www.ircusm.ca
Quel exercice pour la maladie de Parkinson ?
Quelles activités sont intéressantes à pratiquer ? –
Les activités d’ endurance classique telles que la course à pied, la marche nordique, la danse, le cyclisme ou la natation. Elles permettent d’améliorer la forme générale et de limiter la lenteur des mouvements. Le renforcement musculaire, qui permet d’améliorer la posture et les capacités motrices en général. L’équilibre et la souplesse qui peuvent être travaillés à travers des disciplines comme le taï-chi ou le yoga. Ils permettent de réduire la rigidité des mouvements et d’en augmenter l’amplitude.
En réalité, toutes les activités physiques peuvent être pratiquée. Il est important de choisir une activité qui vous convienne et qui est adapté à vos envies. Veillez à bien adapter chaque exercice et chaque pratique. Vous pouvez par exemple demander conseils à votre kinésithérapeute ou à un enseignant APA (Activité Physique Adaptée).
Quels sont les premiers symptômes de la maladie de Parkinson ?
Des troubles cognitifs : baisse des capacités de mémoire, troubles de l’attention, ralentissement de la pensée ; des troubles du sommeil (nombreux rêves agités) ; d’une perte de motivation voire d’un véritable état dépressif, qui survient chez la moitié des patients.
Comment manger avec Parkinson ?
Que faut-il retenir ? – La nutrition a un impact dans la maladie de Parkinson et certains aliments sont donc à favoriser comme : les fruits et légumes frais, les noix et graines, les poissons gras, le thé, l’huile d’olive et de noix ou encore les plantes aromatiques.
Comment lutter contre le blocage Parkinson ?
Bougez, bougez! – Mais les médicaments ne sont pas tout! Identifier les facteurs pouvant favoriser la survenue d’un blocage, comme le stress ou la fatigue, et les éviter au maximum peut aussi être utile. Il est également fortement conseillé de rester actif, de continuer à marcher et de pratiquer régulièrement une activité physique.
Article réalisé avec la collaboration du Dr José-Antonio Elosegi, chef du service de neurologie du CHU Ambroise Paré à Mons.
Article publié le 15/04/14. Thomas Coucq Partager et imprimer cet article : Parkinson: comment gérer les blocages?
Quelle vitamine contre les tremblements ?
Mon amie de 59 ans souffre depuis 1998 de tremblements essentiels. Elle prend du Propranolol, le générique de l’Avlocardyl. On lui conseille, en plus, la vitamine B6. Quels traitements naturels conseillez-vous ? – Les personnes qui souffrent de cette affection sont facilement rangées dans la case « psy ».
- Tout tremblement a pour origine un trouble de la jonction neuromusculaire,
- Le magnésium (4 gélules/jour) et le lithium (2 ampoules/jour) réduisent l’intensité des tremblements mais pas la cause neurologique centrale.
- Les vitamines B12, B6, B2, etc.
- Interviennent dans la gestion neurologique des tremblements, donc l’idéal est de prendre un complexe de vitamine B,
Peut-être pourriez-vous essayer des massages relaxants à base de millepertuis, Carnet d’adresses En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Soignez-vous ! ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
Quand prendre du Modopar ?
Le nombre de prises et leur répartition sont adaptés individuellement. En général la dose totale est répartie en 3 ou 4 prises quotidiennes. Il est recommandé, autant que possible, de prendre les gélules au moins une demi-heure avant ou 2 heures après le repas (voir la rubrique MODOPAR avec aliments et boissons).
Comment lutter contre le blocage Parkinson ?
Bougez, bougez! – Mais les médicaments ne sont pas tout! Identifier les facteurs pouvant favoriser la survenue d’un blocage, comme le stress ou la fatigue, et les éviter au maximum peut aussi être utile. Il est également fortement conseillé de rester actif, de continuer à marcher et de pratiquer régulièrement une activité physique.
Article réalisé avec la collaboration du Dr José-Antonio Elosegi, chef du service de neurologie du CHU Ambroise Paré à Mons.
Article publié le 15/04/14. Thomas Coucq Partager et imprimer cet article : Parkinson: comment gérer les blocages?
Comment Vit-on avec Parkinson ?
Choix personnels – À mesure que la maladie progressera, vous serez obligé de faire des choix dans votre vie. Vos symptômes et les médicaments que vous prenez sont susceptibles de nuire à votre capacité de conduire. Savoir que cela risque d’arriver et prendre les mesures qui s’imposent vous aideront dans votre décision.
Vous pourriez choisir de ne plus conduire. Rappelez-vous, réduire le stress dans votre vie aura des effets positifs considérables. Trouvez un groupe de soutien. Faites du yoga ou du tai-chi. Riez. Pratiquez une activité créative – peinture, chant, musique, danse, poésie. Surtout, continuez à mener une vie aussi active que possible et à garder une attitude positive.
Même si la maladie de Parkinson vous fait parfois perdre l’équilibre, il vous est possible de maintenir une vie équilibrée! : Évolution de la maladie de Parkinson
Quels sont les effets secondaires de la maladie de Parkinson ?
En savoir plus sur les agonistes dopaminergiques et les troubles du contrôle des impulsions – De nombreux troubles comportementaux liés à la maladie de Parkinson sont en rapport avec les traitements dopaminergiques, notamment les agonistes dopaminergiques.
on les regroupe sous le terme de troubles du contrôle des impulsions (TCI). Ils peuvent être définis comme « l’échec à résister à une impulsion, la conduite ou la tentation de réaliser un acte qui peut être dangereux pour l’intéressé ou pour les autres » ( American Psychiatric Association, 2000). Parmi eux, on trouve le jeu pathologique, les achats compulsifs, l’hypersexualité, le « punding »1, les troubles de l’hyperactivité nocturnes et certains troubles alimentaires compulsifs.
À ces comportements hyperdopaminergiques, on peut ajouter le bricolage, les conduites à risque, l’addiction aux traitements Les personnes qui souffrent de ces effets secondaires n’osent pas en parler par honte ou sentiment de culpabilité. Ces agissements anormaux plongent le/ la malade dans une grande souffrance et l’entraînent dans des situations personnelles, familiales, financières ou juridiques douloureuses.