La prise de poids est-elle inévitable sous cortisone ? Suite à un traitement à la cortisone, j’ai des gonflements (mains et pieds), et j’ai pris du poids. Que faire pour y remédier ? Rédigé le 28/05/2013, mis à jour le 29/05/2013 Les réponses avec le Pr François Chast, pharmacien, et avec le Dr Stéphanie Chabroux, nutritionniste-endocrinologue : « La a énormément d’avantages mais malheureusement elle a aussi des inconvénients et notamment celui de la prise de poids. Cela entraîne une réticence chez un certain nombre de personnes pour prendre de la cortisone.
- Mais les molécules ont changé, les régimes ont changé on peut mettre des médicaments avec la cortisone qui permettent de diminuer les doses.
- Mais souvent il y a une prise de poids aux dépens de la graisse.
- Le muscle est utilisé pour construire de la graisse.
- Donc on ralentit son métabolisme, on construit de la graisse et on a plus faim. » « Il faut rassurer toutes les personnes sortant d’un cabinet ORL qui ont une prescription courte de cortisone.
Une prescription courte de corticoïdes ne pose pas de problème de prise de poids. En revanche pour un traitement au-delà de 15 jours, trois semaines, on peut commencer à avoir des effets de rétention (minéralocorticoïde), où l’eau reste dans l’organisme, et des effets de transfert entre masse musculaire et graisse avec une redistribution des graisses, qui fait que les patients ont souvent un cou élargi, des épaules et une nuque plus graisseuses et un faciès lunaire. »
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: La prise de poids est-elle inévitable sous cortisone ?
Quand la cortisone fait grossir ?
Prise de poids / modifications de l’aspect physique – Description : les corticoïdes induisent fréquemment une prise de poids lorsqu’ils sont pris durant plusieurs semaines ou mois. Cette prise de poids est habituellement modérée, de l’ordre de 1 à 2 kilos. Par ailleurs, les corticoïdes modifient l’aspect physique avec apparition d’un arrondissement du visage (le visage « lunaire »), d’une bosse au niveau de la nuque (« bosse de bison ») ou d’une augmentation du tour de taille. Ces anomalies sont dues à une redistribution des cellules graisseuses dans l’organisme (appelée lipodystrophie) et pas à une rétention d’eau. Fréquence : on estime qu’après deux à trois mois de traitement, 60% des patients vont présenter une modification significative de leur aspect physique. Il s’agit plus fréquemment d’une lipodystrophie (redistribution des graisses), plutôt que d’une réelle prise de poids. Seuls 10% des patients traités au long cours par cortisone verront leur poids franchement augmenter sous corticoïdes (augmentation de plus de 10% de leur poids « de forme »). Sujets à risque : les femmes, les sujets les plus jeunes et les sujets en surpoids lors de l’initiation de la corticothérapie semblent les plus à risque. Par ailleurs, le risque augmente proportionnellement aux doses prescrites et pourrait augmenter dès des doses équivalentes à 10 mg par jour de Cortancyl ® ou de Solupred ®. Traitements courts versus traitements prolongé s : ces effets indésirables apparaissent précocement mais ne deviennent habituellement visibles et gênants qu’après plusieurs semaines de traitement. Ces effets indésirables ne sont habituellement pas problématiques au cours des corticothérapies courtes. Prévention/traitemen t : l’alimentation semble jouer un rôle dans l’apparition de ces effets indésirables mais n’en est clairement pas la seule responsable. Il pourrait exister des facteurs génétiques prédisposants encore mal connus. Quoiqu’il en soit, il semble licite de recommander des apports caloriques limités sans cependant envisager de régime strict. De nombreux médecins pensent qu’une limitation des apports en glucides (ex: sucres rapides, pain) pourrait être bénéfique mais cela n’a jamais été démontré. La limitation des apports en sel ne semble pas justifiée pour prévenir la prise de poids et la lipodystrophie. Une fois que ces effets indésirables sont installés, on ne connait pas de traitement efficace qui permette de les faire régresser (mais un régime alimentaire adapté et la pratique d’un exercice physique réguliers ne peuvent être que recommandés). Réversibilité : ces effets indésirables sont réversibles à l’arrêt de la corticothérapie. La lipodystrophie pourrait même commencer à disparaitre dès que les doses de corticoïdes sont < 10 mg/j.
Il faut différencier la prise de poids induite par la corticothérapie de la reprise des quelques kilos perdus en raison de votre maladie
Huscher D et col. Dose-related patterns of glucocorticoid-induced side effects. Ann Rheum Dis.2009 Curtis JR et col. Population-based assessment of adverse events associated with long-term glucocorticoid use. Arthritis Rheum.2006 Fardet L et col. Histoire naturelle de la lipodystrophy cervico-faciale cortico-induite: suivi prospectif de 37 patients. Rev Med Interne.2007 Fardet L et col. Incidence and risk factors for corticosteroid-induced lipodystrophy: a prospective study. J Am Acad Dermatol.2007 Fardet L et col. Corticothérapie systémique et alimentation : suivi des recommandations diététiques et relation entre apports alimentaires et apparition d’une lipodystrophie. Rev Med Interne.2007
Comment ne pas gonfler avec la cortisone ?
La prise de corticoïdes, même à faible dose mais sur de longues périodes, expose à un certain nombre d’effets secondaires comme la fonte musculaire, l’ostéoporose, le diabète, l’hypertension artérielle et des anomalies de répartition des graisses. Pour éviter ou minimiser ces effets, différentes mesures alimentaires sont à prendre en compte.
- Quelles sont les principales conséquences métaboliques des corticoïdes sur l’organisme ? Les corticoïdes entraînent les effets suivants : – Augmentation du taux de sucre dans le sang (glycémie), ce qui entraîne un risque potentiel de diabète.
- Rétention en eau et en sel avec prise de poids, gonflement du visage, œdèmes des membres inférieurs et augmentation de la pression artérielle (risque d’hypertension).
– Perte urinaire de potassium et de calcium favorisant le risque éventuel d’ostéoporose. – Impact sur le taux de graisses, avec augmentation possible du cholestérol dans le sang (hypercholestérolémie). Peut-on atténuer ces effets ? Oui, ces effets peuvent être atténués en adaptant son alimentation de manière à : – Réduire au minimum les apports en sucres « concentrés ».
- Diminuer les apports en sel (Sodium ou Na+).
- Augmenter les apports en potassium (banane, chocolat), et en vitamines en consommant davantage de fruits et légumes.
- Veiller à une alimentation riche en vitamine D et en calcium.
- Avoir des apports en protéines suffisants pour compenser la fonte musculaire.
En pratique, quels sont les grands principes nutritionnels à respecter ? Réduire au minimum les apports en sucres concentrés (ou d’absorption rapide) : sucre en poudre/morceaux, miel, confiture, chocolat, biscuits, gâteaux, pâtisseries, viennoiseries, boissons sucrées 17 morceaux de sucre = 100g
Teneur en glucides (sucre) de quelques aliments de base | ||
Pour 100g | Glucide en gramme | Morceaux de sucre équivalents |
Morceaux de sucre (17 morceaux) | 95 | 17 |
Bonbons tout type | 95 | 17 |
Céréales sucrées pour petit-déjeuner | 88,5 | 17 |
Biscotte sans spécification | 79,8 | 17 |
Biscuit sec | 75,3 | 18 |
Barre chocolatée enrobée | 72,3 | 20 |
Chocolat à croquer | 53,4 | 23 |
Pain, baguette | 61,7 | 12 |
Pomme de terre, frite, non salée | 35,5 | 12 |
Pomme de terre cuite à l’eau | 19,5 | 3,5 |
Riz blanc cuit | 27,1 | 5 |
Carotte crue | 9,5 | 1,4 |
Tomate crue | 4,4 | 0,8 |
Yaourt nature maigre | 4,1 | 1,5 |
Limiter les apports en sel (Sodium ou Na+) : – Mettre peu de sel en cuisine et ne pas en ajouter à table dans vos plats. – Éviter les aliments salés : charcuteries, fromages, conserves de poissons (sardine, thon), plats cuisinés, biscuits apéritifs, bouillon de cube, fonds de sauce, olives – Attention à certaines eaux gazeuses riches en sel : la quantité de sodium pouvant aller jusqu’à plus de 1 500 mg par litre.
Teneur en sel de quelques aliments de base | |
Pour 100g d’aliments | Sel en gramme |
Pain | 1,9 |
Charcuterie : – Jambon cuit – Jambon cru – Saucisson | 2,0 5,1 4,6 |
Fromages : – Camembert – Chèvre – Bleu – Emmental | 1,6 1,8 2,5 0,7 |
Soupes liquides et déshydratés | 0,75 |
Plats cuisinés | entre 1,3 et 0,9 |
Snacks (quiches, pizzas) | 1,3 |
Pour information, le poids moyen d’une baguette est de 250 grammes, une tranche de jambon cuit environ 50 g et une part de pizza moyenne est de 250 grammes. Veillez à un apport suffisant en calcium, potassium et vitamine D, en consommant : – 5 produits laitiers par jour.
- 5 portions de fruits et légumes quotidiennement.
- Des légumes secs et des pommes de terre particulièrement riches en potassium.
- Ils pourront constituer une base dans votre alimentation.
- Réduisez l’apport en corps gras : graisses saturées comme le beurre par exemple.
- Augmenter les apports en protéines (viandes blanches par exemple) car il y a une destruction des protéines sous corticoïdes avec un risque de fonte musculaire.
Ces principes alimentaires vous permettront d’éviter la prise de poids et l’apparition d’une hypertension artérielle. Ce régime doit-il être suivi strictement ? L’importance du suivi de votre régime alimentaire dépend de la dose de cortisone (corticoïdes) et de la durée du traitement prescrit par votre médecin.
Ce régime alimentaire pourra être moins strict si votre médecin juge que votre état de santé s’est amélioré et qu’il devient alors possible de diminuer votre corticothérapie. En d’autres termes, une diminution de votre dose de corticoïdes vous donnera plus de liberté dans le suivi de votre régime. Peut-on se faire aider pour le bon suivi de ces recommandations ? Les modifications de vos habitudes alimentaires peuvent quelquefois vous sembler astreignantes, voire difficiles à respecter.
Une diététicienne peut dans ce cas être d’une aide précieuse afin de respecter ce régime et de varier votre alimentation. Un traitement anti-inflammatoire par corticoïdes au long cours présente des effets secondaires potentiellement défavorables, qui peuvent être évités ou minimisés grâce à une adaptation de votre alimentation.
Pourquoi la cortisone donne faim ?
La cortisone est un remarquable anti-inflammatoire, utilisé avec ses dérivés appelés corticoïdes. Mais elle présente des effets indésirables, qu’il vaut mieux connaître pour en éviter les inconvénients. La cortisone est d’abord une hormone naturelle, produite par les glandes surrénales.
- Sa forme médicamenteuse la plus proche de la molécule humaine est l’hydrocortisone.
- La pharmacologie produit d’autres préparations, synthétiques, dont la plus couramment prescrite est la prednisone, sous le nom commercial de CORTANCYL.
- Il est fréquemment appliqué aux cas de rhume, asthme, rhumatisme articulaire ou même sclérose en plaques.
Les effets secondaires sont bien connus, mais leurs conséquences varient selon la dose et la durée de traitement. D’abord, la cortisone modifie le métabolisme du sel et du sucre dans l’organisme, ce qui entraîne un accroissement de la sensation de faim.
- Pour ne pas prendre de poids, les patients doivent donc éviter de répondre à cette demande injustifiée, qui résulte d’un dérèglement, et maîtriser leur alimentation.
- Ensuite, les corticoïdes peuvent aussi perturber le sommeil, c’est pourquoi il est recommandé de les absorber uniquement en matinée.
- Enfin, ce produit provoque souvent chez le sujet un sentiment d’euphorie : il agit comme un antidépresseur.
Mais cela peut aboutir à une déprime sévère en fin de traitement. Pour cette raison, en cas de prescription longue, un sevrage progressif s’impose, pour donner à l’organisme le signal de reprendre sa propre production de cortisone. Cette précaution ne s’impose pas à l’issue d’un régime de brève durée aux corticoïdes.
Quand Degonfle T-ON après cortisone ?
Si cela peut te rassurer ca a dégonflé entièrement au bout de 1 mois après l’arrêt complet du traitement.
Quels sont les inconvénients de la cortisone ?
Table: Corticoïdes : Utilisations et effets secondaires – Manuels MSD pour le grand public Les corticoïdes sont les médicaments les plus puissants disponibles pour réduire une inflammation dans l’organisme. Ils sont utilisés dans toute situation inflammatoire, comme la polyarthrite rhumatoïde, les autres maladies du tissu conjonctif et la sclérose en plaques et, en cas d’urgence, comme dans l’œdème cérébral consécutif à un cancer, les crises d’asthme et les réactions allergiques graves.
Administrés dans une veine (par voie intraveineuse, notamment en situation d’urgence) Directement appliqués sur la zone enflammée (localement ; par exemple, sous forme de collyre ou de crèmes pour la peau) Inhalés (comme dans les versions inhalées pour les poumons, utilisés pour traiter les troubles tels que l’asthme et la BPCO) Injectés dans un muscle (voie intramusculaire) Injectés dans une articulation
Les corticoïdes sont produits synthétiquement pour avoir les mêmes actions que le cortisol (ou cortisone), une hormone stéroïde produite par la couche externe (cortex) des surrénales. C’est pourquoi on les appelle aussi « corticostéroïdes ». Nombre de corticoïdes synthétiques sont, cependant, plus puissants que le cortisol et la plupart ont une action plus longue.
- Sur le plan chimique, les corticoïdes sont liés aux stéroïdes anabolisants (comme la testostérone) produits par l’organisme et sont parfois utilisés comme produit dopant par les athlètes, mais leurs effets sont différents.
- La prednisone, la dexaméthasone, la triamcinolone, la bétamétasone, la béclométasone, le flunisolide et la fluticasone sont des exemples de corticoïdes.
Tous ces médicaments sont très puissants (même si leur puissance dépend de la dose utilisée). L’hydrocortisone est un corticoïde moins fort, disponible sous forme de crème dermatologique en vente libre. Les corticoïdes réduisent la capacité de l’organisme à lutter contre les infections en réduisant l’inflammation, généralement lorsqu’ils sont pris par voie orale ou par voie intraveineuse.
En raison de cet effet secondaire, ils sont utilisés avec une grande précaution en cas d’infection. L’administration par voie orale et intraveineuse peut entraîner une hypertension artérielle, une insuffisance cardiaque, un diabète, des ulcères peptiques et une ostéoporose, ou aggraver ces affections.
LES 6 MÉDICAMENTS QUI FONT LE PLUS GROSSIR
Par conséquent, les corticoïdes sont utilisés dans ces situations uniquement lorsque leur bénéfice est susceptible d’être supérieur à leur risque. Lorsque les corticoïdes sont pris par voie orale ou par injection pendant plus de 2 semaines, ils ne doivent pas être arrêtés brutalement.
- C’est parce que les corticoïdes inhibent la production de cortisol par les glandes surrénales, lesquelles ont besoin d’un certain temps pour reprendre leur activité normale.
- Ainsi, au terme d’un traitement par corticoïdes, la dose est réduite progressivement.
- En cas de prise de corticoïdes, il est important de suivre scrupuleusement les instructions du médecin concernant le dosage.
L’utilisation à long terme de corticoïdes, surtout à doses élevées et en particulier par voie orale ou intraveineuse, entraîne inévitablement de nombreux effets secondaires, qui touchent presque tous les organes. Les effets secondaires fréquents sont l’amincissement de la peau avec des vergetures et des ecchymoses, l’hypertension artérielle et l’augmentation de la glycémie, la cataracte, l’arrondissement du visage (visage lunaire) et de l’abdomen, l’amincissement des bras et des jambes, la diminution de la capacité de cicatrisation des plaies, le ralentissement de la croissance chez l’enfant, la perte de calcium osseux (pouvant causer l’ostéoporose), la faim, la prise de poids et les problèmes psychiques.
Quel est l’effet secondaire de la cortisone ?
Parmi les effets secondaires, les patients peuvent souffrir de différents maux : acné, altération des sensations gustatives, apparition de lignes rouges violacées, augmentation de l’appétit, brûlures d’estomac, croissance pileuse excessive, fatigue, hoquet, diarrhée, nausée, prise de poids, raréfaction des cheveux,
Comment faire dégonfler le visage ?
Quelles sont les causes d’un visage gonflé ? – Différents facteurs peuvent entraîner des œdèmes au niveau du visage.
La rétention d’eau
La rétention d’eau peut provoquer une mauvaise circulation lymphatique et donc des gonflements sur les tempes, les paupières ou encore sur les joues.
Une pratique sportive excessive
Elle peut entraîner des défauts de drainage.
Une exposition au soleil
Un coup de soleil brûle et assèche la peau ce qui peut provoquer des œdèmes.
La fatigue
De mauvaises postures et une station debout prolongée entraînent des gonflements au niveau des jambes, mais aussi au visage.
La vieillesse
Le relâchement cutané peut favoriser les œdèmes.
La génétique
Le facteur génétique est très important. Si un ou plusieurs membres de votre famille souffraient d’œdèmes, il y a des chances pour que vous en ayez aussi.
Une mauvaise hygiène de vie
Le manque de sommeil (ou un sommeil irrégulier) ainsi qu’une mauvaise alimentation peuvent entraîner des gonflements. Enfin, des médicaments spécifiques, certaines maladies à l’instar de la conjonctivite, la sinusite, les allergies, ou encore des piqûres d’insectes peuvent provoquer des gonflements au niveau du visage. Dans ces cas de figure, il faudra contacter un.e médecin rapidement.
Le massage du visage contre le visage gonflé
Des auto-massages réguliers peuvent être très efficaces pour favoriser le drainage lymphatique et, in fine, faire disparaître les œdèmes (voire même les prévenir). »Pour bien les réaliser, commencez toujours par masser l’intérieur du visage en allant vers l’extérieur. Répétez les mouvements pendant cinq minutes, et ce, trois fois par jour », conseille la chirurgienne esthétique Rachel Pessis.
L’eau froide pour lutter contre le visage gonflé
La solution d’urgence ? Pour traiter les gonflements très rapidement (après une nuit blanche, par exemple) misez sur l’eau froide. Placez une bouteille d’eau pendant dix minutes au congélateur. Versez-la ensuite sur un gant de toilette et appliquez ce dernier délicatement sur votre visage pendant une dizaine de minutes.
La médecine esthétique pour dégonfler le visage
Si malgré ces soins, les œdèmes persistent, vous pouvez réaliser une radiofréquence au sein d’un cabinet de chirurgie esthétique. « Une sonde chauffe la peau ce qui permet de rétracter les tissus et ainsi diminuer les œdèmes », explique l’experte.
Comment les corticoïdes font grossir ?
Les corticoïdes – La prise de poids lors d’une corticothérapie est un effet secondaire souvent connu des patients, notamment parce qu’il peut être assez rapidement visible (gonflement au niveau du visage). Cette classe favorise les œdèmes ( rétention d’eau et de sodium) et conduit à une redistribution des graisses,
La prise de poids peut être de quelques kilos et concerne plus de la moitié des patients qui suivent une corticothérapie sur plusieurs mois. Le risque semble proportionnel aux doses prescrites, notamment lorsque l’on dépasse les 10 mg/jour. « Il n’est pas rare de voir des patients sous corticothérapie prendre 10, 15, voire 20 kilos lorsque le traitement est intensif, dans certaines maladies inflammatoires ou auto-immunes « , souligne le Pr Chast.
Cela pose un double problème : d’image bien sûr, mais aussi de surcharge cardiovasculaire. À voir aussi
A l’arrêt du traitement, les kilos pris seront perdus sans difficultés. Les régimes conseillés pendant le traitement par certains médecins (sans glucides complexes, sans sel) n’auraient pas fait la preuve de leur efficacité pour limiter cette prise de poids temporaire.
Est-ce que le traitement à la cortisone fait grossir ?
Une prescription courte de corticoïdes ne pose pas de problème de prise de poids.
Pourquoi le cortisol fait grossir ?
Il y a 2 principales explications quant à la prise de poids à cause du stress : La première est le cortisol. Cette hormone est sécrétée en cas de stress et reste élevée en cas de stress au long terme. Le cortisol modifie le stockage du sucre, de l’eau et réduit la masse musculaire.