Quasiment autant de femmes que d’hommes – Comme c’est le cas maintenant depuis plusieurs années, le nombre de femmes et d’hommes présents sur Terre est quasiment équivalent : 3.976.648 milliards d’hommes en 2021 pour 3.932.647 femmes, un ratio d’environ 102 hommes pour 100 femmes.
Quand Serons-nous 8 milliards sur Terre ?
Le 15 novembre 2022, la population mondiale devrait atteindre 8 milliards, un important jalon du développement humain.
Quand Serons-nous 11 milliards ?
Par Laurence Alexandrowicz • Mis à jour: 04/11/2022 La croissance démographique est-elle une bonne chose ? Selon certains experts elle contribue à une pauvreté généralisée et à la dégradation de l’environnement. La population mondiale augmente de plus de 70 millions de personnes par an, 80 % de cette croissance dans le pays pauvres.
Le 15 novembre, la population mondiale devrait franchir le cap des 8 milliards d’habitants, les plus fortes augmentations étant enregistrées dans les pays en développement. La population de l’Inde passe à 1,4 milliard. Dans les pays les plus pauvres la population devrait presque doubler entre 2020 et 2050.
La population de la planète explose. Elle s’élevait à un peu plus de 2 milliards d’habitants en 1950. Elle devrait atteindre 10 milliards en 2050, 100 ans plus tard. Dans certains pays, les taux de natalité augmentent grâce à un recul de la mortalité infantile et à l’amélioration des soins de santé.
En Afrique le manque de contraception et d’éducation des femmes participe à la démographie galopante. En Europe notamment, les taux de natalité ralentissent, en raison de divers facteurs, notamment économiques. La croissance démographique est-elle une bonne chose ou pas ? La population mondiale augmente de plus de 70 millions de personnes par an, 80 % de cette croissance étant concentrée dans les pays les plus pauvres, les moins bien équipés pour nourrir, éduquer ou employer ces personnes supplémentaires.
Certains experts estime qu’elle contribue à une pauvreté généralisée et à la dégradation de l’environnement. La ralentir aurait des avantages économiques et environnementaux considérables, alors que 700 millions de personnes dans le monde vivent dans une extrême pauvreté.
Qui est le 8 milliardième humain ?
AA / Ankara / Dilara Hamit Une petite fille née mardi à Manille, la capitale des Philippines, est devenue le 8 milliardième habitant de la planète, la population mondiale ayant désormais franchi ce cap. Vinice Mabansag, née suite à un accouchement normal et spontané, est symboliquement la 8 milliardième personne de la planète, a affirmé, vendredi, sur Twitter, la Commission de la population et du développement des Philippines.
- Le monde a accueilli le symbolique « 8 milliardième bébé », attribuant le titre à une petite fille née dans la capitale des Philippines.
- ?Dante Diosina Jr pic.twitter.com/h8RZWHBsXG — ANADOLU AGENCY (FR) (@aa_french) November 19, 2022 Maria Margarette Villorente a accouché du bébé au Dr.
- Jose Fabella Memorial Medical Center, mardi, à 1h29 du matin (17h29GMT lundi).
La population mondiale a désormais dépassé le cap des 8 milliards d’habitants, 11 ans seulement après avoir franchi la barre des 7 milliards. *Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj Seulement une partie des dépêches, que l’Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l’AA, de manière résumée.
Comment sera la population en 2200 ?
Après 2050 : de la surpopulation à l’extinction – En 2030, la planète devrait compter 8,5 milliards d’habitants, et donc près de 10 milliards en 2050. Et ensuite ? « Cela dépend du scénario que vous choisirez », lance Gilles Pison. Pour prédire le nombre d’Homo Sapiens Sapiens en 2050, l’ONU se base sur un « scénario moyen », dans lequel la fécondité continuera de baisser pour atteindre 2,2 enfants dans 30 ans.
Mais il existe aussi deux autres scénarios. Que vous pourrez visualiser facilement dans le simulateur de l’INED, qui se base sur les hypothèses des Nations-Unis. Mais qui permet aussi, si l’envie vous en prend, de construire votre propre scénario. D’abord, l’ONU imagine donc un « scénario haut », qui voudrait que la croissance démographique ne ralentirait pas tant que cela, et que la fécondité augmenterait même, pour être de 2,7 enfants en 2050.
Ce qui porterait notre nombre à 10,6 milliards. Ensuite, les Nations-Unis ont construit un « scénario bas », dans lequel la fécondité diminuerait plus vite que prévu. Et où la population n’atteindrait alors que 8,9 milliards dans 30 ans. « Ces projections sont solides pour ces 30 prochaines années, puisque la majorité des hommes et femmes qui vivront en 2050 sont déjà nés.
Mais plus on se projette loin, plus c’est incertain. D’ici à 80 ans, beaucoup de choses peuvent se passer. Il faut donc choisir son scénario sur les évolutions de la mortalité et de la fécondité, puis avancer », insiste Gilles Pison. Le « scénario haut » prévoit que nous serons 16 milliards en 2100. Le scénario « moyen », celui du retour à l’équilibre, avec une fécondité stabilisée à deux enfants par femme (assez pour assurer le remplacement des générations), est considéré « comme le plus probable aux vues des connaissances du moment », indique le démographe.
Dans ce cadre, nous serions alors 10,9 milliards d’habitants au début du 22e siècle. Dont 4,2 milliards vivant sur le continent africain, et 4,7 milliards en Asie. Reste le « scénario bas », celui où les pays en voie de développement se mettraient à copier plus rapidement que prévu ceux où la transition démographique est achevée, et feraient moins de deux enfants par femme, de façon durable. Et en France (métropolitaine) ? Suivant le scénario « moyen » de l’ONU, nous devrions passer de 65 millions en 2021 à 67,5 millions en 2050. Nous ferions toujours 1,83 enfants par femmes. Et notre espérance de vie passerait de 82,9 à 86,5 ans. Puis la décroissance démographique démarrant son petit bonhomme de chemin, nous retournerions en 2100 au nombre de 65 millions d’habitants.
Avec une espérance de vie de 90 ans. Un peu de prospective ? Si l’on se base sur les courbes du simulateur de l’INED et le scénario « moyen » de l’ONU, nous devrions être 9,9 milliards en 2150, puis 6 milliards en 2200. La baisse démographique, modérée, faisant chuter lentement mais sûrement la population mondiale jusqu’au nombre de 2 milliards en 2300.
Soit le nombre d’habitants que l’on comptait dans le monde en 1927. En revanche, le scénario « bas » est assez saisissant : nous passerions à 4,5 milliards d’êtres humains en 2150 (l’équivalent de la population mondiale en 1980), puis en dessous des 2 milliards d’habitants dès 2200.
- Dans ce prolongement, l’humanité pourrait être au nombre de 1 milliard en 2250, et autour de 700 millions en 2300.
- Aussi peu nombreux qu’ au 18e siècle (quand nous étions 25 millions en France), mais avec des conditions de vie meilleures ? Nous serions évidemment encore loin de la disparition de notre espèce.
Selon le simulateur de l’INED, cela ne devrait se produire à minima que dans 5000 ou 6000 ans. Mais il ne s’agit évidemment que de simulations, ne prenant pas en compte de potentielles influences extérieures, des guerres aux catastrophes climatiques / naturelles.
- L’extinction est inévitable à très, très long terme.
- Les espèces apparaissent et disparaissent, elles ont une certaine durée de vie.
- L’espèce humaine date de 300 000 ans à peu près, c’est assez jeune.
- Normalement, une espèce de mammifère primate telle que la nôtre peut durer plusieurs millions d’années.
La voir disparaitre en quelques millénaires faute de naissance serait surprenant, bien que pas impossible. Mais la seule certitude que nous avons, c’est que la population commencera à décliner entre 2050 et 2100″, note Gilles Pison. Selon le professeur du MNHN, « tout reposera surtout sur les souhaits des familles ».