Péricardite : définition, causes, traitement | Elsan Une péricardite est une inflammation du péricarde souvent liée à une infection virale ou bactérienne, à une insuffisance rénale ou encore à certains cancers. En fonction du type de péricardite (aïgue, chronique) des traitements seront prescrits : repose, prise de médicaments, chirurgie.
Inflammation du péricarde, la péricardite entraîne généralement une douleur et des symptômes peu spécifiques. Quels sont-ils et comment prévenir la péricardite ou la traiter ? Inflammation du péricarde, la péricardite entraîne généralement une douleur et des symptômes peu spécifiques, Quels sont-ils et comment prévenir la péricardite ou la traiter ? Une péricardite est une inflammation du péricarde, de laquelle découlent des symptômes de la péricardite peu spécifiques, tels que fièvre, douleurs musculaires et thoraciques, difficultés respiratoires, palpitations (péricardite aiguë), ou encore fatigabilité accrue, essoufflement, toux, œdèmes, accumulation de liquide dans l’abdomen (péricardite chronique).
Le péricarde est la membrane protectrice constituée de deux feuillets – et d’un liquide lubrifiant – qui enveloppe le cœur. En cas d’inflammation, les feuillets ne peuvent plus glisser sans frottement et leur rapprochement entraîne douleurs et désagréments. Lorsqu’il s’agit d’une inflammation aiguë, les cas de péricardite peuvent être liés à une infection virale ou bactérienne (dans la plupart des cas), mais aussi à une insuffisance rénale, à certains types de cancers (sein, poumons) et à un infarctus du myocarde (syndrome de Dressler).
- La péricardite aiguë peut également apparaître à la suite d’une prise médicamenteuse ou, plus rarement, d’un vaccin.
- La péricardite chronique est quant à elle favorisée par, là aussi, une insuffisance rénale, la tuberculose et différents cancers (péricardite effusive), mais également par une infection virale ou bactérienne, un lymphome thoracique ou encore une chirurgie cardio-vasculaire (péricardite constrictive).
Comme la définition de la péricardite l’indique (inflammation du péricarde), l’affection entraîne notamment des symptômes localisés à proximité du cœur, dans le thorax, Il peut s’agir de palpitations, de douleurs thoraciques, de toux, de dyspnée (difficultés respiratoires), d’une insuffisance cardiaque ou encore d’un épanchement péricardique,
- Néanmoins, les signes sont aussi peu spécifiques, l’apparition d’une péricardite peut donc être accompagnée d’autres symptômes de la maladie, comme la fièvre et la fatigue.
- Enfin, en cas de péricardite, la douleur, qu’elle soit thoracique ou musculaire, est souvent présente, en particulier du côté gauche, et amplifiée par la station debout et donc soulagée par la position assise.
Mais heureusement, des traitements contre la péricardite existent et permettent à la fois de traiter la maladie et de prévenir une récidive. La péricardite, qu’elle soit aiguë ou chronique, entraîne des symptômes peu spécifiques et notamment des douleurs thoraciques et musculaires, très intenses chez certaines personnes touchées. Il existe des traitements de la péricardite permettant à la fois de soulager la douleur, de traiter l’affection et de prévenir sa récidive.
Les cas de péricardite sont souvent liés à une infection virale ou bactérienne, mais peuvent aussi découler d’une insuffisance rénale et de certains types de cancers, il convient donc de consulter rapidement en cas de symptômes de péricardite, car cela permet de soulager l’inflammation du péricarde, de traiter la cause, mais aussi d’éviter tout risque de péricardite mortelle,En effet, la péricardite idiopathique (péricardite possédant une cause méconnue) et la péricardite aiguë causée par une infection disparaissent habituellement en quelques semaines, néanmoins elles peuvent devenir chroniques ou engendrer des complications si elles ne sont pas traitées : on parle alors de péricardite constrictive chronique et de complications telles que l’insuffisance cardiaque et la tamponnade cardiaque (accumulation de sang ou de liquide dans le sac péricardique). Cet article médical a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic. Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin. Vous trouverez ci-dessous, au sein des hôpitaux privés ELSAN, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.
Obtenez un rendez-vous en moins de 5 min avec l’un de nos praticiens en choisissant le créneau horaire qui vous convient le mieux dans un établissement près de chez vous ! Cela dépend du type de péricardite, mais on préconise habituellement du repos, des antidouleurs et des anti-inflammatoires, voire des stéroïdes seront prescrits, associés à un traitement de l’affection à l’origine de la péricardite.
La péricardite peut être mortelle si elle n’est pas traitée et qu’elle engendre des complications telles que l’insuffisance cardiaque et la tamponnade cardiaque. Les causes de la péricardite sont souvent virales ou bactériennes, mais elle peut aussi être liée à une insuffisance rénale ou à certains cancers.
La péricardite aiguë impliquant une hospitalisation nécessite une période de convalescence et un arrêt de travail allant de 2 à 4 semaines. La reprise du travail doit être progressive. La myocardite est une inflammation du muscle cardiaque, tandis que la péricardite est une inflammation de la membrane qui entoure le muscle cardiaque. Découvrez tout ce que vous devez savoir sur la Cardiologie chez ELSAN
1er opérateur de santé privé en France 28 000 collaborateurs 45 000 naissances par an 4 200 000 de patients chaque année 7 500 médecins 140 établissements : Péricardite : définition, causes, traitement | Elsan
Comment se remettre d’une péricardite ?
Comment soigner une péricardite ? – Dans un premier temps, si la péricardite est d’allure bénigne, présumée virale ou sans cause retrouvée, elle est traitée par anti-inflammatoire ( AINS ou aspirine à fortes doses ) pendant environ 3 semaines, Le traitement comprend aussi une mise au repos, une restriction de l’ activité physique,
Les cas légers de péricardite se résorbent d’eux même, sans nécessité d’intervention. La colchicine peut également être prescrite car elle diminue d’emblée le risque de récidives, Une hospitalisation peut être nécessaire en cas de douleurs importantes, en cas de nécessité d’un bilan approfondi, En cas de cause particulière (maladie auto-immune, infection), un traitement spécifique est proposé.
En cas de récidive, le traitement devient plus compliqué avec discussion de corticoides etc Certaines péricardites avec épanchement important de liquide pouvant nécessiter un drainage de ce liquide. Enfin dans de très rares cas, il y a une chronicisation de la péricardite qui peut nécessiter à terme une décortication chirurgicale,
Comment arrive une péricardite ?
Types de péricardite – Certains types de péricardite peuvent survenir soudainement et durer peu de temps (aiguë); d’autres progressent lentement et durent longtemps (chronique).
En cas de péricardite fibrineuse, le péricarde enflammé est recouvert d’une substance appelée fibrine. Lors d’une péricardite purulente, le péricarde est infecté et recouvert d’un pus épais. La péricardite constrictive se caractérise par l’épaississement fibreux ou calcifié du péricarde. La péricardite chronique dure plus de trois mois. Elle peut être causée par une longue infection, comme la tuberculose. Elle peut entraîner l’accumulation de liquide autour du cœur (épanchement péricardique). Le syndrome post-infarctus (ou syndrome de Dressler) est une forme tardive de péricardite déclenchée par la réaction du système immunitaire à une blessure. Entre autres, il arrive qu’elle survienne durant les semaines suivant une crise cardiaque, une chirurgie cardiaque ou toute lésion traumatique du cœur.
Quelles sont les conséquences d’une péricardite ?
La péricardite aiguë est une inflammation subite du péricarde (sac souple à deux feuillets qui enveloppe le cœur), souvent douloureuse, qui provoque un épanchement de liquide et de composants sanguins, comme la fibrine, les globules rouges et les globules blancs, dans l’espace péricardique.
Certaines infections et les autres affections qui enflamment le péricarde causent la péricardite. Une fièvre et une douleur thoracique aiguë, qui varie avec la position et le mouvement et ressemble parfois à un infarctus du myocarde, sont des symptômes fréquents. Le diagnostic est basé sur les symptômes et parfois en entendant un bruit indicateur quand on écoute les battements cardiaques au stéthoscope. Le patient est souvent hospitalisé et des médicaments lui sont administrés pour réduire la douleur et l’inflammation.
Il arrive que l’inflammation cause l’entrée d’un excès de liquide dans l’espace péricardique (épanchement péricardique). Parfois, quand la péricardite est due à une blessure, un cancer, ou une chirurgie cardiaque, ce liquide est du sang. Les causes de péricardite aiguë incluent
Chirurgie cardiaque (syndrome post-péricardotomie) Des lésions thoraciques Radiothérapie Médicaments, dont la warfarine et l’héparine (anticoagulants), la pénicilline, la procaïnamide (médicament utilisé pour traiter les troubles du rythme cardiaque) et la phénytoïne (anticonvulsivant) Cause inconnue (idiopathique ou péricardite non spécifique)
Après un infarctus du myocarde, une péricardite aiguë se manifeste le premier ou le deuxième jour chez 10 à 15 % des personnes, et au bout de 10 jours à 2 mois environ chez 1 à 3 % des personnes (péricardite subaiguë. La péricardite subaiguë est causée par les mêmes troubles que ceux qui provoquent la péricardite aiguë.
- La péricardite due à la tuberculose débute de façon insidieuse, parfois sans symptômes évidents d’infection.
- Elle peut causer de la fièvre et des symptômes d’insuffisance cardiaque, comme faiblesse, fatigue, respiration difficile.
- Une tamponnade cardiaque peut alors se produire.
- La péricardite aiguë due à une infection virale est généralement douloureuse mais de courte durée et sans conséquence à long terme.
Les symptômes de la péricardite aiguë disparaissent souvent spontanément mais peuvent récidiver chez 30 % des personnes. Chez 15 à 25 % des personnes atteintes de péricardite idiopathique, les symptômes reviennent puis disparaissent pendant des mois voire des années (trouble appelé péricardite récurrente).
Électrocardiographie Radiographie du thorax Échocardiographie Analyses pour identifier la cause
Les médecins peuvent généralement faire un diagnostic de péricardite aiguë en se basant sur la description de la douleur par la personne et en auscultant les bruits du cœur à l’aide d’un stéthoscope placé sur le thorax. La péricardite peut entraîner un bruit ressemblant au craquement produit par une chaussure en cuir, ou un grattement ressemblant au bruissement de feuilles sèches (frottement péricardique).
Les médecins constatent souvent une péricardite quelques heures ou quelques jours après un infarctus du myocarde en auscultant ces bruits. La cause de la péricardite est parfois évidente, un infarctus du myocarde récent par exemple. Il arrive également que la cause soit obscure. L’échocardiographie peut suggérer la cause.
Par exemple, l’image obtenue à l’échocardiogramme ou à la radiographie thoracique peut suggérer un cancer. Si la cause de la péricardite reste inconnue, les médecins peuvent prélever un échantillon de liquide péricardique et/ou de tissu péricardique à l’aide d’une aiguille insérée à travers la paroi thoracique (péricardiocentèse).
- Le liquide et le tissu sont envoyés au laboratoire pour y être analysés.
- Pour les personnes souffrant de péricardite, le pronostic dépend de la cause.
- Lorsque la péricardite est provoquée par un virus ou que la cause n’est pas apparente, la récupération dure habituellement de 1 à 3 semaines.
- Les complications ou les rechutes peuvent ralentir la récupération.
Si un cancer a envahi le péricarde, les patients survivent rarement plus de 12 à 18 mois.
Médicaments anti-inflammatoires, tels que des anti-inflammatoires non stéroïdiens ou la colchicine Traitement du trouble sous-jacent, tel qu’un cancer Rarement, traitement chirurgical tel qu’une péricardotomie
Quelle que soit la cause, les médecins hospitalisent parfois les personnes atteintes de péricardite, notamment celles qui présentent des facteurs de risque élevé (fièvre, apparition subaiguë, utilisation de médicaments immunosuppresseurs, traumatisme récent, traitement anticoagulant oral, aucune amélioration malgré la prise d’aspirine ou d’ anti-inflammatoires non stéroïdiens Anti-inflammatoires non stéroïdiens Les antalgiques (analgésiques) sont les principaux médicaments utilisés pour traiter la douleur.
Les médecins choisissent un antalgique selon le type et la durée de la douleur, et selon les. en apprendre davantage, myopéricardite et épanchements péricardiques modérés à importants). Le patient est suivi pour détecter la présence de complications, en particulier une tamponnade cardiaque. La péricardite aiguë répond généralement à la colchicine ou aux AINS (comme l’aspirine et l’ibuprofène) par voie orale.
Quand la douleur et les signes d’inflammation sont soulagés, la dose des médicaments est progressivement réduite. La colchicine diminue également la possibilité de récidive ultérieure de la péricardite. Une douleur intense peut nécessiter un opioïde, tel que la morphine.
- La prednisone (un corticoïde) ne diminue pas directement la douleur, mais la soulage en réduisant l’inflammation.
- Néanmoins, la prednisone n’est pas utilisée pour tout le monde car elle peut rendre une infection virale (dont les personnes peuvent également être atteintes) plus sévère.
- La prednisone accroît également le risque de rechute de la péricardite.
Le traitement ultérieur de la péricardite aiguë varie selon la cause. En cas d’insuffisance rénale, l’augmentation de la fréquence des dialyses entraîne généralement une amélioration. Les médicaments susceptibles de provoquer une péricardite sont arrêtés dès que possible.
- Les personnes atteintes d’un cancer peuvent répondre à la chimiothérapie ou à la radiothérapie.
- Si une péricardite causée par un virus, une lésion ou un trouble non identifié réapparaît, l’aspirine ou l’ibuprofène, parfois associé(e) à la colchicine, peut être bénéfique.
- Si ces médicaments ne sont pas efficaces, les médecins peuvent administrer des corticoïdes (à condition que la cause ne soit pas une infection).
Les corticoïdes sont parfois injectés dans l’espace péricardique. En cas d’échec du traitement pharmacologique, le péricarde peut être retiré chirurgicalement. Si la cause est une infection bactérienne, le traitement consiste à administrer des antibiotiques et à effectuer un drainage chirurgical du pus du péricarde.
Le liquide peut être évacué par drainage du péricarde en insérant un fin cathéter dans l’espace péricardique (péricardiocentèse). Un cathéter muni d’un ballonnet à son extrémité est parfois être inséré à travers la peau. Le ballon est ensuite gonflé pour créer un trou (fenêtre) dans le péricarde. Cette procédure, appelée péricardotomie percutanée par ballonnet, est généralement réalisée comme alternative à la chirurgie lorsque les épanchements sont dus au cancer ou réapparaissent.
Il est aussi possible de réaliser une petite incision sous le sternum et d’enlever un fragment de péricarde. Un tube est alors introduit dans l’espace péricardique. Cette procédure, appelée péricardotomie sous-xyphoïdienne, est souvent pratiquée en cas d’épanchements dus à des infections bactériennes.
Comment savoir si on a une péricardite ?
Péricardite – Causes, symptômes, traitements La péricardite est une inflammation du péricarde, la membrane recouvrant le coeur. La péricardite est une inflammation du, membrane recouvrant le cœur. Cette inflammation s’accompagne d’un gonflement au niveau de cette membrane, notamment dû à un excès de fluide circulant entre le péricarde et le cœur.
Les symptômes principaux de la péricardites se traduisent par des douleurs au niveau de la poitrine. Ces douleurs peuvent survenir de façon subite, aiguë et d’intensité importante. La douleur est généralement plus importante la nuit, en position allongée et l’est moins en position assise. Cette inflammation du péricarde n’est, dans la majorité des cas, pas grave si celle-ci est prise en charge et d’un traitement adapté et précoce.
Il existe différents types de péricardites :
la péricardite aiguë : caractérisée par des symptômes intenses mais ne durant pas plus de trois mois. Les symptômes s’atténuent généralement au bout d’une semaine, dans le cadre d’un suivi médicamenteux adapté ; la péricardite chronique : qui associe des complications aux premiers symptômes, et qui s’étend sur une durée supérieure à trois mois ; la péricardite idiopathique : se définissant par une récidive des symptômes associés à la péricardite aiguë.
Une infection du péricarde peut être la cause d’une péricardite. D’autres causes peuvent également favoriser le développement d’une péricardite, telles que :
une intervention chirurgicale du cœur ;certains cancers ;certains traitements, et notamment la radiothérapie ainsi que la chimiothérapie.
La péricardite idiopathique et la péricardite chronique peuvent également être relatives à une déficience du système immunitaire du patient (pathologies chroniques sous-jacente, âge, etc.) La péricardite est une inflammation du péricarde relativement commune et n’entraîne une hospitalisation que dans 5% des cas.
Les hommes comme les femmes sont susceptibles de développer ce type d’inflammation. La péricardite concerne également tous les âges, avec une prédominance chez les adultes. Dans de rares cas, la péricardite aigue peut entraîner d’autres problèmes ou se transformer en une péricardite idiopathique ou chronique.
Dans le cadre d’un développement d’une péricardite chronique, des traitement médicamenteux ainsi qu’une intervention chirurgicale sont possibles afin d’y remédier et de limiter les complications potentielles. Dans les cas extrêmes, la péricardite peut être vitale, mais ceci reste exceptionnel.
- Les symptômes communs à l’ensemble des types de péricardites sont : des douleurs au niveau de la poitrine.
- Ces douleurs sont généralement subites, et intenses.
- Certains patients témoignent mêmes de douleurs en conséquence d’une fatigue importante ou encore d’une situation de stress importante.
- La douleur peut également s’étendre au niveau de l’épaule gauche ou encore de la nuque.
Elle est d’autant plus importante en position allongée, ou encore en prenant un repas. D’autres symptômes peuvent également être apparentés à une péricardite :
un état fébrile ;des difficultés respiratoires ;une fatigue intense ;des nausées ;une toux importante ;des gonflements au niveau de l’abdomen ou encore des jambes.
Dans de rares cas, la péricardite peut s’aggraver sous la forme d’une myocardite : inflammation du muscle cardiaque. Dans le cadre d’une constatation de douleurs importantes au niveau de la poitrine, il est fortement conseillé de prendre rendez vous avec le médecin le plus rapidement possible, afin d’éviter toutes complications éventuelles : attaque cardiaque ou encore formation d’un caillot sanguin.
les anti-inflammatoire non stéroïdiens ;la Colchicine ;les corticostéroïdes ;des antibiotiques, dans le cadre d’une infection bactérienne.
L’hospitalisation est prescrite dans le cadre :
d’une température importante ;d’une analyse sanguine témoignant d’une diminution trop importante des globules blancs (significatif d’une infection) ;du développement des symptômes à la suite d’une intervention chirurgicale ;
La récidive de la péricardite est possible, dans ce contexte, il s’agit d’un développement d’une péricardite idiopathique. Recevez chaque jour les conseils de nos experts pour prendre soin de vous *Votre adresse email sera utilisée par M6 Digital Services pour vous envoyer votre newsletter contenant des offres commerciales personnalisées. Elle pourra également être transférée à certains de, sous forme pseudonymisée, si vous avez accepté dans notre bandeau cookies que vos données personnelles soient collectées via des traceurs et utilisées à des fins de publicité personnalisée.
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- National Heart, lung and Blood Institute.
What Is Pericarditis?.2012. https://www.nhlbi.nih.gov/health/health-topics/topics/peri. NHS CHOICES. Pericarditis.2014. http://www.nhs.uk/Conditions/Pericarditis/Pages/Introduction.aspx.96 % Des lecteurs ont trouvé cet article utile Et vous ? : Péricardite – Causes, symptômes, traitements
Quel repos pour une péricardite ?
Péricardite : définition, causes, traitement | Elsan Une péricardite est une inflammation du péricarde souvent liée à une infection virale ou bactérienne, à une insuffisance rénale ou encore à certains cancers. En fonction du type de péricardite (aïgue, chronique) des traitements seront prescrits : repose, prise de médicaments, chirurgie.
- Inflammation du péricarde, la péricardite entraîne généralement une douleur et des symptômes peu spécifiques.
- Quels sont-ils et comment prévenir la péricardite ou la traiter ? Inflammation du péricarde, la péricardite entraîne généralement une douleur et des symptômes peu spécifiques,
- Quels sont-ils et comment prévenir la péricardite ou la traiter ? Une péricardite est une inflammation du péricarde, de laquelle découlent des symptômes de la péricardite peu spécifiques, tels que fièvre, douleurs musculaires et thoraciques, difficultés respiratoires, palpitations (péricardite aiguë), ou encore fatigabilité accrue, essoufflement, toux, œdèmes, accumulation de liquide dans l’abdomen (péricardite chronique).
Le péricarde est la membrane protectrice constituée de deux feuillets – et d’un liquide lubrifiant – qui enveloppe le cœur. En cas d’inflammation, les feuillets ne peuvent plus glisser sans frottement et leur rapprochement entraîne douleurs et désagréments. Lorsqu’il s’agit d’une inflammation aiguë, les cas de péricardite peuvent être liés à une infection virale ou bactérienne (dans la plupart des cas), mais aussi à une insuffisance rénale, à certains types de cancers (sein, poumons) et à un infarctus du myocarde (syndrome de Dressler).
La péricardite aiguë peut également apparaître à la suite d’une prise médicamenteuse ou, plus rarement, d’un vaccin. La péricardite chronique est quant à elle favorisée par, là aussi, une insuffisance rénale, la tuberculose et différents cancers (péricardite effusive), mais également par une infection virale ou bactérienne, un lymphome thoracique ou encore une chirurgie cardio-vasculaire (péricardite constrictive).
Comme la définition de la péricardite l’indique (inflammation du péricarde), l’affection entraîne notamment des symptômes localisés à proximité du cœur, dans le thorax, Il peut s’agir de palpitations, de douleurs thoraciques, de toux, de dyspnée (difficultés respiratoires), d’une insuffisance cardiaque ou encore d’un épanchement péricardique,
Néanmoins, les signes sont aussi peu spécifiques, l’apparition d’une péricardite peut donc être accompagnée d’autres symptômes de la maladie, comme la fièvre et la fatigue. Enfin, en cas de péricardite, la douleur, qu’elle soit thoracique ou musculaire, est souvent présente, en particulier du côté gauche, et amplifiée par la station debout et donc soulagée par la position assise.
Mais heureusement, des traitements contre la péricardite existent et permettent à la fois de traiter la maladie et de prévenir une récidive. La péricardite, qu’elle soit aiguë ou chronique, entraîne des symptômes peu spécifiques et notamment des douleurs thoraciques et musculaires, très intenses chez certaines personnes touchées. Il existe des traitements de la péricardite permettant à la fois de soulager la douleur, de traiter l’affection et de prévenir sa récidive.
Les cas de péricardite sont souvent liés à une infection virale ou bactérienne, mais peuvent aussi découler d’une insuffisance rénale et de certains types de cancers, il convient donc de consulter rapidement en cas de symptômes de péricardite, car cela permet de soulager l’inflammation du péricarde, de traiter la cause, mais aussi d’éviter tout risque de péricardite mortelle,En effet, la péricardite idiopathique (péricardite possédant une cause méconnue) et la péricardite aiguë causée par une infection disparaissent habituellement en quelques semaines, néanmoins elles peuvent devenir chroniques ou engendrer des complications si elles ne sont pas traitées : on parle alors de péricardite constrictive chronique et de complications telles que l’insuffisance cardiaque et la tamponnade cardiaque (accumulation de sang ou de liquide dans le sac péricardique). Cet article médical a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic. Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin. Vous trouverez ci-dessous, au sein des hôpitaux privés ELSAN, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.
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- La péricardite peut être mortelle si elle n’est pas traitée et qu’elle engendre des complications telles que l’insuffisance cardiaque et la tamponnade cardiaque.
- Les causes de la péricardite sont souvent virales ou bactériennes, mais elle peut aussi être liée à une insuffisance rénale ou à certains cancers.
La péricardite aiguë impliquant une hospitalisation nécessite une période de convalescence et un arrêt de travail allant de 2 à 4 semaines. La reprise du travail doit être progressive. La myocardite est une inflammation du muscle cardiaque, tandis que la péricardite est une inflammation de la membrane qui entoure le muscle cardiaque. Découvrez tout ce que vous devez savoir sur la Cardiologie chez ELSAN
1er opérateur de santé privé en France 28 000 collaborateurs 45 000 naissances par an 4 200 000 de patients chaque année 7 500 médecins 140 établissements : Péricardite : définition, causes, traitement | Elsan
Est-ce que une péricardite peut revenir ?
Quelles sont les complications possibles en cas de péricardite ? – Si elle n’est pas prise en charge, la péricardite peut devenir chronique. » Il existe alors un risque que le péricarde se rigidifie et créé une coque calcifiée autour du muscle cardiaque.
On parle alors de péricardite constrictive » explique la Dr Stéphane Manzo-Silberman, Cette inflammation gêne la dilatation du cœur, surtout à la fin de la diastole (phase de remplissage). Au cours des péricardites chroniques constrictives, les deux feuillets du péricarde sont épaissis et collés entre eux.
Les feuillets peuvent se calcifier après une longue évolution. La distension pendant la diastole du ventricule gauche est entravée par la rigidité du péricarde ce qui provoque une adiastolie. Le retour du sang veineux vers le cœur est très gêné. « Il existe également un risque d’extension de l’inflammation au muscle cardiaque : on parle alors de myocardite avec les risques associés d’insuffisance cardiaque aigu, de trouble du rythme, voire de choc cardiogénique « , explique la Dr Stéphane Manzo-Silberman.
Est-ce que la péricardite fatigue ?
Symptômes – La plupart des symptômes ne sont pas spécifiques. Il en existe toutefois qui sont fréquents, en fonction d’une péricardite aiguë ou chronique. Péricardite aiguë Les symptômes sont les mêmes que ceux suivant une infection virale:
fièvre, douleurs musculaires et dans les articulations, sueursdouleurs dans le thorax, accompagnées par une irradiation dans les épaules et la mâchoirepalpitations et accélération du rythme cardiaquedyspnée (difficulté respiratoire), vertiges, voire perte de connaissance suite à un ralentissement des battements du coeur, voire leur arrêt complet.
Péricardite chronique Les symptômes ici dépendent de la présence ou non de liquide autour du cœur ou de l’épaississement du péricarde qui s’oppose à l’expansion du coeur (péricardite constrictive). Dans ce cas, le travail du cœur peut diminuer et ceci provoque les symptômes suivants:
dyspnée (difficulté respiratoire)fatigueoedèmesascite (accumulation d’eau dans la cavité abdominale)d’une insuffisance cardiaque,
Pourquoi la péricardite fatigue ?
Ressources du sujet La péricardite chronique est une inflammation du péricarde (sac souple à deux feuillets qui entoure le cœur) qui commence progressivement, qui est de longue durée et qui entraîne une accumulation de liquide dans l’espace péricardique ou un épaississement du péricarde.
Les symptômes peuvent inclure un essoufflement, une toux et une fatigue. L’échocardiographie et parfois d’autres examens sont utilisés pour poser le diagnostic. Si la cause est connue, elle est traitée, sinon on peut limiter la consommation de sel et prescrire des diurétiques pour soulager les symptômes. Une intervention chirurgicale est parfois nécessaire pour enlever le péricarde.
La péricardite est considérée chronique si elle dure plus de 6 mois. Il existe deux types principaux de péricardite chronique.
Péricardite effusive chronique Péricardite constrictive chronique
Dans la péricardite chronique avec épanchement, une accumulation lente de liquide se produit dans l’espace compris entre les deux feuillets péricardiques. La péricardite constrictive chronique est une maladie rare dans laquelle le péricarde se transforme en tissu cicatriciel (fibreux).
Le tissu fibreux a tendance à se rétracter au fil du temps et à comprimer le cœur. La compression empêche le cœur de se remplir normalement et cause une forme d’ insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque (IC) L’insuffisance cardiaque est un trouble dans lequel le cœur est incapable de faire face aux demandes du corps, ce qui entraîne une réduction du flux sanguin, un retour (congestion) de sang dans.
en apprendre davantage Toutefois, comme il est comprimé, le cœur ne grossit pas comme c’est le cas avec les principaux types d’insuffisance cardiaque. Comme une pression plus élevée est nécessaire pour remplir le cœur comprimé, la pression dans les veines qui ramènent le sang au cœur augmente.
- En conséquence de l’augmentation de la pression veineuse, du liquide s’échappe et s’accumule dans d’autres parties du corps, notamment sous la peau.
- Parfois, la péricardite constrictive survient plus rapidement (par exemple, dans un délai de quelques semaines après une chirurgie cardiaque) et est considérée comme subaiguë.
Les symptômes comprennent L’essoufflement et la toux apparaissent parce que l’augmentation de la pression dans les veines pulmonaires force le liquide dans les sacs alvéolaires. La fatigue apparaît parce que le péricarde lésé diminue la capacité contractile cardiaque et par conséquent, le cœur est incapable de pomper suffisamment de sang pour assurer les besoins du corps. ). La péricardite chronique ne provoque généralement aucune douleur. Parfois, l’inflammation se produit sans symptômes.
Échocardiographie Parfois, cathétérisme cardiaque ou examen d’imagerie par IRM ou TDM
Des radiographies thoraciques peuvent détecter des dépôts de calcium dans le péricarde. Ces dépôts se produisent dans près de la moitié des cas de péricardite chronique constrictive. Le diagnostic peut être confirmé de deux façons.
Cathétérisme cardiaque Imagerie
Une biopsie peut être réalisée pour aider à déterminer la cause de la péricardite chronique, une tuberculose par exemple. Elle consiste à prélever un petit échantillon de péricarde durant une chirurgie exploratoire et à l’examiner au microscope. Il est également possible de prélever cet échantillon à l’aide d’un péricardoscope (une sonde à fibre optique permettant d’examiner le péricarde et de prélever des échantillons de tissu) introduit à travers une incision du thorax.
Traitement du trouble sous-jacent Parfois retrait du liquide péricardique ou du péricarde Pour la péricardite constrictive chronique, restriction en sel et diurétiques pour soulager les symptômes
Les causes connues de péricardite chronique exsudative sont traitées dans la mesure du possible. Si la fonction cardiaque est normale, le médecin peut adopter une approche attentiste. Les symptômes de la péricardite constrictive chronique peuvent être soulagés par une alimentation pauvre en sel et des diurétiques (médicaments qui augmentent l’excrétion de liquides).
Le seul traitement curatif possible de la péricardite constrictive chronique est l’exérèse chirurgicale du péricarde. Les interventions chirurgicales sont efficaces dans près de 85 % des cas. Cependant, comme le risque de décès lié à l’intervention chirurgicale est de 5 à 15 % (et qu’il est supérieur chez les personnes atteintes d’une insuffisance cardiaque sévère), la plupart des personnes ne sont pas opérées, à moins que la maladie ne perturbe significativement leurs activités quotidiennes.
Avant de réaliser l’intervention chirurgicale, les médecins attendent généralement que les symptômes deviennent sévères, mais sans attendre une sévérité telle qu’ils se manifestent au repos. La restriction en sel dans l’alimentation et la prise de diurétiques peuvent contrôler l’affection pendant des mois voire des années, et peut être le seul traitement nécessaire si la péricardite constrictive est temporaire (après une chirurgie cardiaque, par exemple). Copyright © 2023 Merck & Co., Inc., Rahway, NJ, États-Unis et ses sociétés affiliées. Tous droits réservés.
Comment eviter récidive péricardite ?
L’administration de colchicine à faibles doses, adaptées en fonction du poids et des effets secondaires, semble diminuer le taux de récidives en cas de péricardite aiguë et récurrente.
Quel sport avec une péricardite ?
Recommandations générales – Les recommandations ESC préconisent 150 minutes d’activité physique par semaine pour tout individu, y compris les patients ayant des facteurs de risque cardiovasculaires. Elles mettent en avant un bénéfice net sur la sensibilité à l’insuline. En revanche, chez les patients hypertendus non contrôlés (PAS > 160 mm Hg), il est recommandé de parvenir à un contrôle de la pression artérielle avant d’entreprendre une activité physique. Il reste également conseillé aux patients de plus de 65 ans de pratiquer une activité physique axée sur la gestion de l’équilibre et de la force statique. Les patients âgés sédentaires doivent idéalement effectuer une épreuve d’effort avant la reprise d’une activité physique. Les recommandations sur l’activité sportive sont détaillées selon la situation clinique des patients. Cardiopathie ischémique Dans le cadre du syndrome coronarien chronique, il est préconisé de vérifier l’absence de symptômes, de trouble du rythme ventriculaire, d’ischémie et de dysfonction ventriculaire gauche avec une fraction d’éjection du ventricule gauche (FEVG) inférieure à 50% avant la reprise d’une activité physique. En cas d’ischémie documentée, un contrôle angiographique doit être réalisé : en cas de lésions coronaires à haut risque (sténose du tronc commun supérieure à 50%, sténose de l’artère interventriculaire antérieure proximale supérieure à 50%, lésions bitronculaires à plus de 50% ou une lésion à plus de 90%), une revascularisation percutanée est nécessaire avec nouvelle recherche d’ischémie au décours avant de pouvoir autoriser la reprise d’une activité sportive. En cas d’absence de lésions à haut risque, si le patient ne présente pas de trouble ventriculaire et possède une FEVG supérieure à 50% sans symptômes, il est possible d’autoriser la reprise d’une activité sportive intensive. Dans le cadre du syndrome coronarien aigu, il est préconisé une réhabilitation cardiaque rapide après la sortie de l’hôpital pendant 8 à 12 semaines afin de reprendre l’activité physique sous surveillance médicale. La reprise d’un sport en compétition nécessite un contrôle de l’électrocardiogramme, de l’échocardiographie et un test d’effort (dans l’idéal une évaluation de la capacité d’effort avec une mesure de la VO2). Les patients définis comme à haut risque d’évènements cardio-vasculaires (revascularisation incomplète avec sténoses résiduelles significatives ou revascularisation dans les 12 mois, ischémie résiduelle, dysfonction ventriculaire gauche avec FEVG inférieure à 50% et/ou troubles de la cinétique segmentaires, troubles du rythme ventriculaires au repos ou à l’effort) demeurent contre-indiqués à tout sport en compétition hormis certains sports techniques à faible intensité. Anomalies de connexion des artères coronaires Certaines anomalies de connexion des coronaires, notamment celles avec un trajet inter-artériel, sont associées à une majoration du risque de mort subite durant l’activité sportive. Il est nécessaire de réaliser des examens d’imagerie afin de caractériser l’anatomie exacte du trajet coronaire, ainsi qu’un test d’ischémie. Les patients autorisés à pratiquer le sport en compétition doivent réunir les conditions suivantes : – patient asymptomatique avec test d’effort normal – absence de trajet inter-artériel ou d’ostium en fente caractérisant un trajet intramural. En cas d’indication chirurgicale dans les formes à risque, la reprise du sport peut être réalisée à 3 mois en cas d’absence d’ischémie résiduelle et de troubles du rythme ventriculaire après épreuve d’effort maximale. Les formes présentant un angle aortocoronaire aigu et/ou un trajet intra-artériel contre-indiquent les sports à haute intensité en compétition. Ponts intramyocardiques Concernant les ponts intramyocardiques, particularité anatomique le plus souvent bénigne, il est nécessaire d’éliminer une ischémie induite pour autoriser toute activité physique. En cas d’ischémie, le traitement à privilégier demeure le traitement béta-bloquant, la chirurgie ne se discutant qu’au cas par cas chez les patients dont les symptômes ne sont pas contrôlés. L’angioplastie reste déconseillée. La pratique d’un sport en compétition est déconseillée en cas d’ischémie résiduelle ou de troubles du rythme ventriculaire persistants. Insuffisance cardiaque Il est préconisé la reprise d’une activité sportive d’intensité faible à modérée après 4 semaines de stabilité des symptômes (NYHA I), sous traitement optimisé. Les sports de haute intensité et d’endurance sont contre-indiqués. Les patients ayant une insuffisance cardiaque à FEVG préservée peuvent réaliser une activité d’endurance d’intensité modérée, ou en compétition en l’absence d’anomalies au test d’effort. Néanmoins, les activités à haute intensité ou d’endurance élevée sont contre-indiquées. Valvulopathies Dans le cadre du rétrécissement aortique, les sténoses aortiques modérées avec une FEVG supérieure à 50% et une pression artérielle à l’effort normale ne contre-indiquent pas l’activité sportive d’intensité modérée de loisirs ou de compétition. A l’inverse, le sport est contre-indiqué en cas de sténose sévère, où seuls les sports techniques à faible intensité de loisirs peuvent être autorisés. Dans le cadre de l’insuffisance aortique modérée, le sport en compétition d’intensité faible ou modérée peut être autorisé en cas de dilatation modérée du ventricule gauche avec une FEVG supérieure à 50% et un test d’effort normal. En cas de fuite sévère, de FEVG inférieure à 50% ou de troubles du rythme ventriculaires, les sports d’intensité modérée ou élevée sont contre-indiqués. Concernant l’insuffisance mitrale, une FEVG inférieure à 60% contre-indique tout sport en compétition. En cas de FEVG supérieure à 60% et d’insuffisance mitrale sévère, la pratique de tout type de sport en compétition comme en loisirs peut être autorisée en cas de diamètre télédiastolique du ventricule gauche inférieur à 60 mm, de PAPS au repos inférieure à 50 mm/Hg et de test d’effort normal. Le cas particulier du prolapsus mitral nécessite de rechercher la présence de facteurs de risque additionnels de mort subite (fibrose myocardique, disjonction mitrale, allongement du QT, d’ondes T négatives en inférieur ou d’extrasystoles ventriculaires provenant du ventricule gauche). En cas de présence de ces facteurs, l’activité sportive est contre-indiquée en dehors d’une activité aérobie de faible intensité. Concernant le rétrécissement mitral, la présence d’une sténose sévère contre-indique toute activité sportive, tandis que les sports d’intensité faible ou modérée peuvent être autorisés en cas de sténose modérée avec une PAPS de repos inférieure à 40 mm Hg et une épreuve d’effort normale. Aortopathies La pratique sportive est contre-indiquée pour les patients avec aorte ascendante dilatée relevant d’une indication opératoire. En cas de diamètre inférieur à 40 mm et de profil tensionnel à l’effort normal, tous les sports sont autorisés, en préconisant les sports dynamiques plutôt que statiques, en dehors des sports de contact ou à très haute intensité. Une surveillance par imagerie (TDM ou IRM) de l’aorte est préconisée selon les recommandations. Cardiomyopathies Les patients ayant une cardiomyopathie hypertrophique peuvent effectuer une activité sportive de haute intensité (IIbC) en l’absence des facteurs de risque suivants : antécédent de syncope, ESC score supérieur à 4% à 5 ans, gradient intraventriculaire supérieur à 30 mm/ Hg, profil tensionnel à l’effort anormal ou survenue de troubles du rythme ventriculaires. Les patients ayant un génotype de cardiomyopathie hypertrophique sans phénotype associé peuvent effectuer tout type de sport en compétition. Le suivi cardiologique doit être annuel. La poursuite d’une activité sportive de faible intensité chez les patients porteurs d’une dysplasie arythmogène du ventricule droit est possible, avec un suivi annuel. L’activité sportive de haute intensité reste contre-indiquée chez les patients ayant un génotype positif sans phénotype associé. La poursuite d’une activité sportive de haute intensité en compétition est possible pour les patients porteurs d’une cardiomyopathie par non compaction du ventricule gauche si la FEVG est supérieure à 50%, que le patient est asymptomatique et qu’il ne présente pas de troubles du rythme ventriculaires (IIbC). Les patients porteurs d’une cardiomyopathie dilatée peuvent réaliser une activité sportive d’intensité faible ou modérée quelle que soit la FEVG, en l’absence de troubles du rythme ventriculaires et de symptômes limitants. La réalisation d’activité sportive de haute intensité est contre-indiquée en cas de syncopes, d’une FEVG inférieure à 45%, de troubles du rythme ventriculaires, de fibrose représentant plus de 20% de la surface du myocarde ou de génotypes à risque (lamines A/C ou fi lamine C). Concernant les myocardites, la reprise du sport peut être autorisée dès 3 à 6 mois pour tout type de sport en loisirs comme en compétition à condition de l’absence de symptômes, d’une troponine négative, de l’absence de stigmates inflammatoires, d’une normalisation de la FEVG en échocardiographie et en IRM et de l’absence de troubles du rythme ventriculaires. En cas de séquelle myocardique ou de FEVG altérée, il est déconseillé de reprendre une activité sportive de haute intensité. Les patients ayant eu une péricardite sont autorisés à reprendre tout type d’activité sportive dès 1 à 3 mois s’il s’agissait d’un épisode non sévère et en l’absence de stigmates d’inflammation résiduelle. L’activité d’intensité modérée à haute est contre-indiquée en cas de péricardite chronique constrictive. Arythmies et canalopathies Dans le cadre de la fibrillation atriale (FA), il est préconisé la réalisation d’une ablation de FA chez les patients sportifs symptomatiques ou refusant les anti-arythmiques selon les recommandations sur le sujet. Les sports intenses sont contre-indiqués chez les patients sous flécaïne ou propafénone (stratégie « pill in the pocket ») pendant 2 demi-vies de ces traitements. Enfin, les sports de contact sont déconseillés en cas de prise d’anticoagulants. Pour toutes les arythmies supra-ventriculaires, il est nécessaire d’éliminer une pré-excitation, une pathologie structurelle ou une arythmie ventriculaire. Les faisceaux accessoires à risque de mort subite (avec FA ou tachycardie atrio-ventriculaire réentrante, un intervalle RR pré-excité inférieur à 250 msec en FA, une période réfractaire antérograde inférieure à 250 msec, la présence de plusieurs faisceaux accessoires et de leur localisation septale) doivent être ablatés, de même que ceux associés à des troubles du rythme supraventriculaires avec pré-excitation. Il est recommandé de réaliser une exploration endocavitaire en cas de préexcitation asymptomatique chez les patients sportifs. La présence de plus de 2 extrasystoles ventriculaires sur un électrocardiogramme de repos doit faire rechercher une cardiopathie structurelle ou rythmique. Les patients porteurs d’un syndrome du QT long doivent être traités par béta-bloquants, et les activités sportives de haute intensité sont contre-indiquées. Les patients ayant eu un défibrillateur automatisé implantable dans le cadre d’un syndrome de Brugada (antécédent de syncope ou de mort subite) peuvent reprendre une activité sportive en cas d’absence de récidive de trouble du rythme à 3 mois de l’implantation, en évitant les sports de contact au risque de déplacer les sondes. L’activité sportive est autorisée chez les patients asymptomatiques porteurs d’une mutation du syndrome de Brugada à condition qu’il ne s’agisse pas d’un sport à risque d’élévation de la température corporelle au-delà de 39°C. Concernant les cardiopathies congénitales, il est nécessaire d’évaluer la fonction ventriculaire gauche, la pression artérielle pulmonaire, la taille de l’aorte et le risque rythmique avant la reprise d’une activité sportive, qui est contre-indiquée en cas de dyspnée NYHA3/4 ou d’arythmie ventriculaire.
Quel cancer peut provoquer une péricardite ?
Le cancer du poumon est la première cause d’épanchement péricardique d’origine néoplasique (fréquence entre 28 et 75 %) (Imazio, 2020). Dans la 8 édition du TNM, l’épanchement péricardique est classé dans le stade IVA-M1a (Goldstraw, 2016).
Pourquoi aspirine pour péricardite ?
L’ aspirine et les AINS sont recommandés en traitement de première intention de la péricardite aiguë, associés à une pro- tection gastrique (I, A). La colchicine est recommandée en trai- tement de première intention d’une péricardite aiguë, en association au trai- tement par aspirine /AINS (I, A).
Quand reprendre le sport après une péricardite ?
Recommandations générales – Les recommandations ESC préconisent 150 minutes d’activité physique par semaine pour tout individu, y compris les patients ayant des facteurs de risque cardiovasculaires. Elles mettent en avant un bénéfice net sur la sensibilité à l’insuline. En revanche, chez les patients hypertendus non contrôlés (PAS > 160 mm Hg), il est recommandé de parvenir à un contrôle de la pression artérielle avant d’entreprendre une activité physique. Il reste également conseillé aux patients de plus de 65 ans de pratiquer une activité physique axée sur la gestion de l’équilibre et de la force statique. Les patients âgés sédentaires doivent idéalement effectuer une épreuve d’effort avant la reprise d’une activité physique. Les recommandations sur l’activité sportive sont détaillées selon la situation clinique des patients. Cardiopathie ischémique Dans le cadre du syndrome coronarien chronique, il est préconisé de vérifier l’absence de symptômes, de trouble du rythme ventriculaire, d’ischémie et de dysfonction ventriculaire gauche avec une fraction d’éjection du ventricule gauche (FEVG) inférieure à 50% avant la reprise d’une activité physique. En cas d’ischémie documentée, un contrôle angiographique doit être réalisé : en cas de lésions coronaires à haut risque (sténose du tronc commun supérieure à 50%, sténose de l’artère interventriculaire antérieure proximale supérieure à 50%, lésions bitronculaires à plus de 50% ou une lésion à plus de 90%), une revascularisation percutanée est nécessaire avec nouvelle recherche d’ischémie au décours avant de pouvoir autoriser la reprise d’une activité sportive. En cas d’absence de lésions à haut risque, si le patient ne présente pas de trouble ventriculaire et possède une FEVG supérieure à 50% sans symptômes, il est possible d’autoriser la reprise d’une activité sportive intensive. Dans le cadre du syndrome coronarien aigu, il est préconisé une réhabilitation cardiaque rapide après la sortie de l’hôpital pendant 8 à 12 semaines afin de reprendre l’activité physique sous surveillance médicale. La reprise d’un sport en compétition nécessite un contrôle de l’électrocardiogramme, de l’échocardiographie et un test d’effort (dans l’idéal une évaluation de la capacité d’effort avec une mesure de la VO2). Les patients définis comme à haut risque d’évènements cardio-vasculaires (revascularisation incomplète avec sténoses résiduelles significatives ou revascularisation dans les 12 mois, ischémie résiduelle, dysfonction ventriculaire gauche avec FEVG inférieure à 50% et/ou troubles de la cinétique segmentaires, troubles du rythme ventriculaires au repos ou à l’effort) demeurent contre-indiqués à tout sport en compétition hormis certains sports techniques à faible intensité. Anomalies de connexion des artères coronaires Certaines anomalies de connexion des coronaires, notamment celles avec un trajet inter-artériel, sont associées à une majoration du risque de mort subite durant l’activité sportive. Il est nécessaire de réaliser des examens d’imagerie afin de caractériser l’anatomie exacte du trajet coronaire, ainsi qu’un test d’ischémie. Les patients autorisés à pratiquer le sport en compétition doivent réunir les conditions suivantes : – patient asymptomatique avec test d’effort normal – absence de trajet inter-artériel ou d’ostium en fente caractérisant un trajet intramural. En cas d’indication chirurgicale dans les formes à risque, la reprise du sport peut être réalisée à 3 mois en cas d’absence d’ischémie résiduelle et de troubles du rythme ventriculaire après épreuve d’effort maximale. Les formes présentant un angle aortocoronaire aigu et/ou un trajet intra-artériel contre-indiquent les sports à haute intensité en compétition. Ponts intramyocardiques Concernant les ponts intramyocardiques, particularité anatomique le plus souvent bénigne, il est nécessaire d’éliminer une ischémie induite pour autoriser toute activité physique. En cas d’ischémie, le traitement à privilégier demeure le traitement béta-bloquant, la chirurgie ne se discutant qu’au cas par cas chez les patients dont les symptômes ne sont pas contrôlés. L’angioplastie reste déconseillée. La pratique d’un sport en compétition est déconseillée en cas d’ischémie résiduelle ou de troubles du rythme ventriculaire persistants. Insuffisance cardiaque Il est préconisé la reprise d’une activité sportive d’intensité faible à modérée après 4 semaines de stabilité des symptômes (NYHA I), sous traitement optimisé. Les sports de haute intensité et d’endurance sont contre-indiqués. Les patients ayant une insuffisance cardiaque à FEVG préservée peuvent réaliser une activité d’endurance d’intensité modérée, ou en compétition en l’absence d’anomalies au test d’effort. Néanmoins, les activités à haute intensité ou d’endurance élevée sont contre-indiquées. Valvulopathies Dans le cadre du rétrécissement aortique, les sténoses aortiques modérées avec une FEVG supérieure à 50% et une pression artérielle à l’effort normale ne contre-indiquent pas l’activité sportive d’intensité modérée de loisirs ou de compétition. A l’inverse, le sport est contre-indiqué en cas de sténose sévère, où seuls les sports techniques à faible intensité de loisirs peuvent être autorisés. Dans le cadre de l’insuffisance aortique modérée, le sport en compétition d’intensité faible ou modérée peut être autorisé en cas de dilatation modérée du ventricule gauche avec une FEVG supérieure à 50% et un test d’effort normal. En cas de fuite sévère, de FEVG inférieure à 50% ou de troubles du rythme ventriculaires, les sports d’intensité modérée ou élevée sont contre-indiqués. Concernant l’insuffisance mitrale, une FEVG inférieure à 60% contre-indique tout sport en compétition. En cas de FEVG supérieure à 60% et d’insuffisance mitrale sévère, la pratique de tout type de sport en compétition comme en loisirs peut être autorisée en cas de diamètre télédiastolique du ventricule gauche inférieur à 60 mm, de PAPS au repos inférieure à 50 mm/Hg et de test d’effort normal. Le cas particulier du prolapsus mitral nécessite de rechercher la présence de facteurs de risque additionnels de mort subite (fibrose myocardique, disjonction mitrale, allongement du QT, d’ondes T négatives en inférieur ou d’extrasystoles ventriculaires provenant du ventricule gauche). En cas de présence de ces facteurs, l’activité sportive est contre-indiquée en dehors d’une activité aérobie de faible intensité. Concernant le rétrécissement mitral, la présence d’une sténose sévère contre-indique toute activité sportive, tandis que les sports d’intensité faible ou modérée peuvent être autorisés en cas de sténose modérée avec une PAPS de repos inférieure à 40 mm Hg et une épreuve d’effort normale. Aortopathies La pratique sportive est contre-indiquée pour les patients avec aorte ascendante dilatée relevant d’une indication opératoire. En cas de diamètre inférieur à 40 mm et de profil tensionnel à l’effort normal, tous les sports sont autorisés, en préconisant les sports dynamiques plutôt que statiques, en dehors des sports de contact ou à très haute intensité. Une surveillance par imagerie (TDM ou IRM) de l’aorte est préconisée selon les recommandations. Cardiomyopathies Les patients ayant une cardiomyopathie hypertrophique peuvent effectuer une activité sportive de haute intensité (IIbC) en l’absence des facteurs de risque suivants : antécédent de syncope, ESC score supérieur à 4% à 5 ans, gradient intraventriculaire supérieur à 30 mm/ Hg, profil tensionnel à l’effort anormal ou survenue de troubles du rythme ventriculaires. Les patients ayant un génotype de cardiomyopathie hypertrophique sans phénotype associé peuvent effectuer tout type de sport en compétition. Le suivi cardiologique doit être annuel. La poursuite d’une activité sportive de faible intensité chez les patients porteurs d’une dysplasie arythmogène du ventricule droit est possible, avec un suivi annuel. L’activité sportive de haute intensité reste contre-indiquée chez les patients ayant un génotype positif sans phénotype associé. La poursuite d’une activité sportive de haute intensité en compétition est possible pour les patients porteurs d’une cardiomyopathie par non compaction du ventricule gauche si la FEVG est supérieure à 50%, que le patient est asymptomatique et qu’il ne présente pas de troubles du rythme ventriculaires (IIbC). Les patients porteurs d’une cardiomyopathie dilatée peuvent réaliser une activité sportive d’intensité faible ou modérée quelle que soit la FEVG, en l’absence de troubles du rythme ventriculaires et de symptômes limitants. La réalisation d’activité sportive de haute intensité est contre-indiquée en cas de syncopes, d’une FEVG inférieure à 45%, de troubles du rythme ventriculaires, de fibrose représentant plus de 20% de la surface du myocarde ou de génotypes à risque (lamines A/C ou fi lamine C). Concernant les myocardites, la reprise du sport peut être autorisée dès 3 à 6 mois pour tout type de sport en loisirs comme en compétition à condition de l’absence de symptômes, d’une troponine négative, de l’absence de stigmates inflammatoires, d’une normalisation de la FEVG en échocardiographie et en IRM et de l’absence de troubles du rythme ventriculaires. En cas de séquelle myocardique ou de FEVG altérée, il est déconseillé de reprendre une activité sportive de haute intensité. Les patients ayant eu une péricardite sont autorisés à reprendre tout type d’activité sportive dès 1 à 3 mois s’il s’agissait d’un épisode non sévère et en l’absence de stigmates d’inflammation résiduelle. L’activité d’intensité modérée à haute est contre-indiquée en cas de péricardite chronique constrictive. Arythmies et canalopathies Dans le cadre de la fibrillation atriale (FA), il est préconisé la réalisation d’une ablation de FA chez les patients sportifs symptomatiques ou refusant les anti-arythmiques selon les recommandations sur le sujet. Les sports intenses sont contre-indiqués chez les patients sous flécaïne ou propafénone (stratégie « pill in the pocket ») pendant 2 demi-vies de ces traitements. Enfin, les sports de contact sont déconseillés en cas de prise d’anticoagulants. Pour toutes les arythmies supra-ventriculaires, il est nécessaire d’éliminer une pré-excitation, une pathologie structurelle ou une arythmie ventriculaire. Les faisceaux accessoires à risque de mort subite (avec FA ou tachycardie atrio-ventriculaire réentrante, un intervalle RR pré-excité inférieur à 250 msec en FA, une période réfractaire antérograde inférieure à 250 msec, la présence de plusieurs faisceaux accessoires et de leur localisation septale) doivent être ablatés, de même que ceux associés à des troubles du rythme supraventriculaires avec pré-excitation. Il est recommandé de réaliser une exploration endocavitaire en cas de préexcitation asymptomatique chez les patients sportifs. La présence de plus de 2 extrasystoles ventriculaires sur un électrocardiogramme de repos doit faire rechercher une cardiopathie structurelle ou rythmique. Les patients porteurs d’un syndrome du QT long doivent être traités par béta-bloquants, et les activités sportives de haute intensité sont contre-indiquées. Les patients ayant eu un défibrillateur automatisé implantable dans le cadre d’un syndrome de Brugada (antécédent de syncope ou de mort subite) peuvent reprendre une activité sportive en cas d’absence de récidive de trouble du rythme à 3 mois de l’implantation, en évitant les sports de contact au risque de déplacer les sondes. L’activité sportive est autorisée chez les patients asymptomatiques porteurs d’une mutation du syndrome de Brugada à condition qu’il ne s’agisse pas d’un sport à risque d’élévation de la température corporelle au-delà de 39°C. Concernant les cardiopathies congénitales, il est nécessaire d’évaluer la fonction ventriculaire gauche, la pression artérielle pulmonaire, la taille de l’aorte et le risque rythmique avant la reprise d’une activité sportive, qui est contre-indiquée en cas de dyspnée NYHA3/4 ou d’arythmie ventriculaire.
Comment eviter récidive péricardite ?
L’administration de colchicine à faibles doses, adaptées en fonction du poids et des effets secondaires, semble diminuer le taux de récidives en cas de péricardite aiguë et récurrente.
Est-ce que la péricardite fatigue ?
Symptômes – La plupart des symptômes ne sont pas spécifiques. Il en existe toutefois qui sont fréquents, en fonction d’une péricardite aiguë ou chronique. Péricardite aiguë Les symptômes sont les mêmes que ceux suivant une infection virale:
fièvre, douleurs musculaires et dans les articulations, sueursdouleurs dans le thorax, accompagnées par une irradiation dans les épaules et la mâchoirepalpitations et accélération du rythme cardiaquedyspnée (difficulté respiratoire), vertiges, voire perte de connaissance suite à un ralentissement des battements du coeur, voire leur arrêt complet.
Péricardite chronique Les symptômes ici dépendent de la présence ou non de liquide autour du cœur ou de l’épaississement du péricarde qui s’oppose à l’expansion du coeur (péricardite constrictive). Dans ce cas, le travail du cœur peut diminuer et ceci provoque les symptômes suivants:
dyspnée (difficulté respiratoire)fatigueoedèmesascite (accumulation d’eau dans la cavité abdominale)d’une insuffisance cardiaque,
Pourquoi la péricardite fatigue ?
Ressources du sujet La péricardite chronique est une inflammation du péricarde (sac souple à deux feuillets qui entoure le cœur) qui commence progressivement, qui est de longue durée et qui entraîne une accumulation de liquide dans l’espace péricardique ou un épaississement du péricarde.
Les symptômes peuvent inclure un essoufflement, une toux et une fatigue. L’échocardiographie et parfois d’autres examens sont utilisés pour poser le diagnostic. Si la cause est connue, elle est traitée, sinon on peut limiter la consommation de sel et prescrire des diurétiques pour soulager les symptômes. Une intervention chirurgicale est parfois nécessaire pour enlever le péricarde.
La péricardite est considérée chronique si elle dure plus de 6 mois. Il existe deux types principaux de péricardite chronique.
Péricardite effusive chronique Péricardite constrictive chronique
Dans la péricardite chronique avec épanchement, une accumulation lente de liquide se produit dans l’espace compris entre les deux feuillets péricardiques. La péricardite constrictive chronique est une maladie rare dans laquelle le péricarde se transforme en tissu cicatriciel (fibreux).
- Le tissu fibreux a tendance à se rétracter au fil du temps et à comprimer le cœur.
- La compression empêche le cœur de se remplir normalement et cause une forme d’ insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque (IC) L’insuffisance cardiaque est un trouble dans lequel le cœur est incapable de faire face aux demandes du corps, ce qui entraîne une réduction du flux sanguin, un retour (congestion) de sang dans.
en apprendre davantage Toutefois, comme il est comprimé, le cœur ne grossit pas comme c’est le cas avec les principaux types d’insuffisance cardiaque. Comme une pression plus élevée est nécessaire pour remplir le cœur comprimé, la pression dans les veines qui ramènent le sang au cœur augmente.
- En conséquence de l’augmentation de la pression veineuse, du liquide s’échappe et s’accumule dans d’autres parties du corps, notamment sous la peau.
- Parfois, la péricardite constrictive survient plus rapidement (par exemple, dans un délai de quelques semaines après une chirurgie cardiaque) et est considérée comme subaiguë.
Les symptômes comprennent L’essoufflement et la toux apparaissent parce que l’augmentation de la pression dans les veines pulmonaires force le liquide dans les sacs alvéolaires. La fatigue apparaît parce que le péricarde lésé diminue la capacité contractile cardiaque et par conséquent, le cœur est incapable de pomper suffisamment de sang pour assurer les besoins du corps. ). La péricardite chronique ne provoque généralement aucune douleur. Parfois, l’inflammation se produit sans symptômes.
Échocardiographie Parfois, cathétérisme cardiaque ou examen d’imagerie par IRM ou TDM
Des radiographies thoraciques peuvent détecter des dépôts de calcium dans le péricarde. Ces dépôts se produisent dans près de la moitié des cas de péricardite chronique constrictive. Le diagnostic peut être confirmé de deux façons.
Cathétérisme cardiaque Imagerie
Une biopsie peut être réalisée pour aider à déterminer la cause de la péricardite chronique, une tuberculose par exemple. Elle consiste à prélever un petit échantillon de péricarde durant une chirurgie exploratoire et à l’examiner au microscope. Il est également possible de prélever cet échantillon à l’aide d’un péricardoscope (une sonde à fibre optique permettant d’examiner le péricarde et de prélever des échantillons de tissu) introduit à travers une incision du thorax.
Traitement du trouble sous-jacent Parfois retrait du liquide péricardique ou du péricarde Pour la péricardite constrictive chronique, restriction en sel et diurétiques pour soulager les symptômes
Les causes connues de péricardite chronique exsudative sont traitées dans la mesure du possible. Si la fonction cardiaque est normale, le médecin peut adopter une approche attentiste. Les symptômes de la péricardite constrictive chronique peuvent être soulagés par une alimentation pauvre en sel et des diurétiques (médicaments qui augmentent l’excrétion de liquides).
- Le seul traitement curatif possible de la péricardite constrictive chronique est l’exérèse chirurgicale du péricarde.
- Les interventions chirurgicales sont efficaces dans près de 85 % des cas.
- Cependant, comme le risque de décès lié à l’intervention chirurgicale est de 5 à 15 % (et qu’il est supérieur chez les personnes atteintes d’une insuffisance cardiaque sévère), la plupart des personnes ne sont pas opérées, à moins que la maladie ne perturbe significativement leurs activités quotidiennes.
Avant de réaliser l’intervention chirurgicale, les médecins attendent généralement que les symptômes deviennent sévères, mais sans attendre une sévérité telle qu’ils se manifestent au repos. La restriction en sel dans l’alimentation et la prise de diurétiques peuvent contrôler l’affection pendant des mois voire des années, et peut être le seul traitement nécessaire si la péricardite constrictive est temporaire (après une chirurgie cardiaque, par exemple). Copyright © 2023 Merck & Co., Inc., Rahway, NJ, États-Unis et ses sociétés affiliées. Tous droits réservés.