Durant un mois de 4 semaines, un salarié travaillant 39 heures hebdomadaires cumule donc 4 fois 4 heures de repos, soit 16 heures de RTT, l’équivalent de 2 jours et 2 heures de RTT.
Comment calculer ses RTT par mois ?
RTT en forfait heures – La méthode de calcul des JRTT « au réel » comptabilise les heures travaillées qui dépassent le seuil des 35 heures. L’employé cumule des heures supplémentaires qui lui donnent droit à des jours de RTT. ▶️ Exemple pour l’année 2023 : Un employé travaille 40 heures par semaine (5 jours de travail) soit 8 h de travail par jour.
- Calcul des jours non travaillés ▶️ 105 (52 samedi et 52 dimanche) + 25 jours de congés payés + 9 jours fériés = 139 jours non travaillés.
- Calcul des jours travaillés ▶️ 365 jours (année) – 139 = 226 jours travaillés.
- ️ 226 jours travaillés / 5 (jours travail pour 1 semaine) = 45,2 semaines de travail.
Calcul des heures de travail supplémentaires ▶️ Cet employé effectue donc (40 – 35) x 45,6 = 5 X 45,2 = 226 heures de travail supplémentaires. En travaillant 40h par semaine, il dépasse donc le seuil des 35 heures de 226 heures sur l’année 2023. Il faut donc calculer les jours de RTT pour compenser.
Comment sont calculés les jours de RTT ?
Nombre de jours de RTT Soit dans le cadre d’un forfait (par exemple : 10 jours de RTT sur l’année) Soit au fur et à mesure que les heures de travail sont effectuées (par exemple, si vous travaillez 37 heures par semaine au lieu de 35 heures, vous avez droit à 2 heures de RTT par semaine)
Quand Est-ce que les RTT sont obligatoires ?
Les RTT sont -elles obligatoires? Les RTT ne sont pas obligatoires, elles ne s’appliquent qu’aux salariés dont le temps de travail dépasse les 35 heures par semaine.
Est-il possible de se faire payer les RTT ?
Crédits : © Andrey – stock.adobe.com Vous disposez de jours de réduction du temps du travail (RTT) que vous ne souhaitez pas prendre ? Vous voulez pouvoir les monétiser ? La loi de finances rectificativ e pour 2022 permet aux entreprises qui le souhaitent de racheter les jours de RTT non pris par les salariés.
Ce rachat est libre de cotisations sociales et d’impôts sur le revenu dans la limite de 7 500 €. Le ministère du Travail apporte des éclaircissements dans ses questions-réponses publiées récemment. L’article 5 de la loi de finances rectificative pour 2022 prévoit une nouvelle modalité de rachat des jours de réduction du temps du travail (RTT) par votre employeur, s’il en est d’accord.
Vous pouvez demander à votre employeur de racheter tout ou partie des jours de RTT acquis du 1 er janvier 2022 au 31 décembre 2025. Cette possibilité, dérogatoire aux dispositions légales, est ouverte dans toutes les entreprises, quel que soit leur effectif, pour une période de trois ans qui démarre avec effet rétroactif au 1 er janvier 2022 et s’achève le 31 décembre 2025.
Les journées ou demi-journées de RTT travaillées sont payées au tarif de la première heure supplémentaire défini dans l’entreprise, soit votre salaire horaire majoré de 10 % au minimum. Toutefois, les jours de RTT rachetés ne s’imputent pas sur votre contingent d’heures supplémentaires. Le ministère du Travail publie un questions-réponses sur le rachat des jours de repos,
Seize questions-réponses permettent de mieux comprendre ce dispositif.
C’est quoi les RTT employeur ?
Qu’est ce qu’un RTT employeur ? – Les jours de RTT ont été conçus pour permettre aux salariés de compenser leur surplus de temps de travail avec du repos. Toutefois, le salarié n’est pas entièrement libre de poser ces jours cumulés de repos quand il le souhaite. On parle de deux types de jours RTT :
le RTT salarié : un jour qu’il est libre de fixer ; le RTT employeur : imposé par l’employeur, parfois après consultation du salarié.
Le refus d’un RTT employeur n’est pas possible : le salarié se voit réellement imposer la prise du jour de repos. Par ailleurs, même si le salarié est libre de fixer en théorie une partie des RTT, l’employeur peut refuser certains RTT à l’initiative du salarié.
- La loi lui reconnaît ce droit à s’opposer à une prise de RTT, s’il estime que l’absence du salarié porte préjudice à l’organisation de l’entreprise,
- En principe, aucune proportion spécifique de RTT employeurs/salariés n’est fixée par la loi : chaque accord ou convention applicable peut prévoir une répartition spécifique,
En principe, le mode d’utilisation et fixation des RTT employeur dépend de l’accord RTT applicable à l’entreprise. Cependant, il existe certaines règles communes à ce type de RTT. Par exemple, de nombreux accords et conventions prévoient que l’employeur doit respecter un délai de prévenance de quelques jours.
Il prévient donc le salarié ces quelques jours à l’avance pour que celui-ci puisse organiser son temps de repos. L’employeur doit, dans certains cas, consulter le CSE avant de fixer ces dates de RTT. Un employeur peut-il supprimer les RTT pour autant ? En principe, non. Toutefois, si le salarié cumule des jours de RTT mais ne les pose pas pendant la période prévue, il ne pourra pas les poser l’année suivante si l’accord de RTT ne le prévoit pas.
En revanche, certaines entreprises permettent aux salariés de transférer les jours de RTT sur un compte épargne temps (CET) pour les prendre ultérieurement ou choisir une autre contrepartie pour ce temps. Le calcul de RTT dépend de la méthode d’acquisition prévue par l’accord de RTT applicable à l’entreprise.
l’acquisition réaliste : elle comptabilise toutes les heures réellement travaillées au-delà d’une durée de travail de référence fixée (généralement par semaine) ; l’acquisition forfaitaire : elle attribue un nombre de jours fixes par année de travail.
Si le nombre de RTT est fixé forfaitairement, le temps de présence du salarié n’a pas d’incidence sur le montant de jours cumulés. Toutefois, les absences injustifiées du salarié ont un impact négatif sur l’acquisition de RTT au réel. En revanche, un accord RTT peut prévoir que certaines absences soient comptabilisées comme du temps de travail effectif, et donnent droit à l’acquisition des jours de RTT.
Comment calculer le nombre de RTT en 2023 ?
Comment calculer le nombre de jours de RTT contrat en forfait jours 2023 ? – Base utilisée pour un forfait jours = 218 jours. L’année 2023 comporte 365 jours. Jours non travaillés en 2023 = 139 jours (105 samedis et dimanches + 25 jours de congés payés + 9 jours fériés tombant sur des jours travaillés).
Comment sont calculés les 218 jours ?
– Le principe est le suivant : le temps de travail ne se décompte pas en heures, mais en jours de travail à l’année. En d’autres termes, la durée légale hebdomadaire de travail ne servira pas de référence dans le cadre d’un forfait jours. De même, toutes les dispositions relatives aux heures supplémentaires et aux durées maximales de travail quotidien et hebdomadaire ne seront pas appliquées.
Le temps de travail est préalablement fixé en jours. S’agissant d’un régime conventionnel, des contrats sont conclus pour la mise en place du forfait 218 jours. L’entreprise doit d’abord disposer de ce qu’on appelle un accord collectif. Il s’agit d’une convention préalable, qui prévoit et autorise l’entreprise à déroger au droit du travail et à instituer un forfait jours pour les cadres.
Une convention individuelle de forfait sera ensuite établie avec le salarié concerné. Le contrat individuel forfait jours pour les cadres établit les conditions relatives :
À la durée du travail en forfait jours ; Au nombre de journées ou de demi-journées travaillées.
Quant à la rémunération, elle sera également fixée de manière contractuelle. S’agissant d’un forfait annuel en jours, le calcul s’effectue sur la base du nombre de jours annuel. Par exemple, un travailleur qui doit faire acte de présence pendant 218 jours en une année sera payé pour ses 218 jours de travail.
- Cependant, le paiement sera toujours effectué mensuellement.
- Le salaire annuel est divisé par 12 ou par 13.
- Par ailleurs, même si les parties fixent librement le salaire dans la convention, il doit correspondre à la charge du travail, comme l’indique la loi.
- Lors d’un entretien annuel, cette adéquation entre le salaire et la charge du travail du salarié fera l’objet d’un contrôle.
Si, à l’issue du suivi, il a été prouvé que la rémunération n’est pas adéquate par rapport à la charge du travail imposée au salarié, ce dernier aura le droit de déposer un recours devant le juge judiciaire pour obtenir une indemnité. Cette indemnité sera calculée selon le préjudice subi.
Est-il possible de travailler 39h sans RTT ?
Tout savoir sur le contrat de travail à 39h sans RTT. La loi Aubry du 19 janvier 2000 fixe la durée légale du temps de travail à 35 heures, mais ne fixe pas de durée maximale. C’est pourquoi il reste possible de mettre en place un contrat de travail à 39 heures sans RTT.
Comment répartir 39 h de travail en 4 jours ?
Semaine de 4 jours et réduction du temps de travail hebdomadaire – L’une des options de mise en place de la semaine de 4 jours consiste à diminuer le temps de travail hebdomadaire du salarié. Exemple : celui qui travaillait 39 heures sur 5 jours, c’est-à-dire 8 heures par jour, ne travaillera plus que 8 heures par jour mais sur 4 jours : soit 32 heures par semaine.
Pourquoi jai pas de RTT ?
Vie pro Par Thomas Coëffé | Publié le 07/10/2014 – Mis à jour le 05/02/2015 Non, les RTT ne sont pas obligatoires. Lorsque la réforme des 35 heures a été approuvée en l’an 2000, elle a laissé le patronat et les syndicats négocier la « formule » adéquate.
Ainsi, selon les entreprises, la formule diffère et permet (ou non) aux salariés de bénéficier de jours de RTT. Avant la mise en place de la réforme des 35 heures, les salariés devaient travailler 39 heures par semaine. Le passage aux 35 heures a réduit de 4 heures le travail effectué par semaine. Ainsi, si vous travaillez effectivement 35 heures par semaine, vous ne bénéficierez pas de jours de RTT : elles sont réservées aux salariés qui travaillent effectivement plus de 35 heures par semaine.
Plusieurs formules sont possibles. Tout dépend de l’entreprise pour laquelle vous travaillez. Si votre temps de travail effectif est de 39 heures hebdomadaire, vous bénéficiez de facto de 4 heures de RTT par semaine, soit une demi-journée de RTT. Si vous travaillez 37 heures, c’est « 2 heures de trop » vis-à-vis de la durée légale du travail.
Dans ce cadre, vous récupérez une demi-journée de RTT toutes les deux semaines, et ainsi de suite. Les RTT ne sont donc obligatoires que si vous travaillez plus de 35 heures par semaines. Le calcul des RTT se base sur le temps de travail effectif, les pauses peuvent ne pas être comptabilisées. Les cadres au forfait jours bénéficient quant à eux de jours de repos, selon leur contrat.
Ils ne peuvent pas travailler plus de 235 jours par an, voire moins selon leur convention collective. Tout savoir sur l’emploi en France : Conseils, vie pro, entreprises qui recrutent En cliquant sur Je m’abonne, vous acceptez les CGU ainsi que notre politique de confidentialité décrivant la finalité des traitements de vos données personnelles.
Comment s’accumulent les RTT ?
Comment s’accumulent les RTT ? – Il existe deux méthodes à ce jour pour calculer le nombre de RTT en France : La première, c’est la méthode réelle. Elle consiste à accumuler simplement toutes les heures supplémentaires aux heures fixées jusqu’à obtenir une journée ou une demi-journée,
Ces jours, ou demi-jours sont cumulés et l’employé peut en disposer ensuite comme il veut. La seconde est la méthode dite forfaitaire, qui consiste à disposer d’un nombre RTT choisi en amont par l’entreprise et signé dans la convention. Ces jours sont à la disposition des employés pendant un an, en général du 1er janvier au 31 décembre, et sont renouvelés tous les ans.
Attention aux dates butoires (qui peuvent parfois être fixées par l’entreprise), il est possible que les RTT non pris soient perdus, alors il est important de toujours consulter son solde RTT, : Les RTT : tout savoir à leur sujet
Est-ce que les cadres ont des RTT ?
Les cadres qui ont signé une convention de forfait annuel en jours doivent effectuer 218 jours de travail par an au maximum. Au-delà de ces 218 jours de travail effectués, le cadre bénéficie de jours de RTT (récupération de temps de travail).
Comment ne pas perdre ses RTT ?
Les épargner sur un compte épargne-temps – Tous les salariés n’ont pas la chance d’en profiter : le compte épargne-temps (CET) est un dispositif qui peut être mis en place dans un établissement par une convention ou un accord d’entreprise, ou bien par une convention ou un accord de branche. Si vous faites partie des heureux élus disposant d’un CET, vous avez la possibilité d’y mettre de côté des jours de congés payés et de repos (RTT) non pris, ainsi que certaines rémunérations (primes, intéressement, participation, etc.). Le code du travail fixe un cadre général pour ce dispositif : seuls les droits issus de la cinquième semaine de congés payés peuvent être affectés au CET. Pour les RTT, tous les jours non pris peuvent aussi être épargnés. Les jours de congés supplémentaires pour fractionnement et issus de droits conventionnels peuvent également y être placés. En revanche, c’est votre convention d’entreprise ou de branche (et non le code du travail) qui fixe le nombre de jours maximum pouvant être stockés sur votre CET. C’est également la convention collective qui détermine les conditions d’utilisation des jours de congés épargnés sur un compte épargne-temps. Il est notamment possible de les convertir sous la forme d’un complément de rémunération, de s’en servir pour alimenter un plan d’épargne salariale ou encore pour racheter des annuités manquantes pour la retraite. >> A lire aussi – Comment votre compte épargne temps peut vous servir pour votre retraite
Qui décide de la prise des RTT ?
Vie pro Par Thomas Coëffé | Publié le 07/10/2014 – Mis à jour le 05/02/2015 On distingue deux types de jours de RTT : les jours RTT employeur et les jours RTT salariés. La part de jours RTT employeur et de jours RTT salariés dans l’ensemble des RTT mises à disposition du salarié n’est pas fixée par la loi : elle dépend des accords de branche et des conventions collectives signées entre le patronat et les syndicats.
Ainsi, dans certaines entreprises, la moitié des jours de RTT sont des RTT salariés. Dans d’autres, seules 2 jours de RTT sur 5 sont à disposition des salariés, et ainsi de suite. Les jours RTT employeur peuvent être imposés par l’employeur ou par le supérieur hiérarchique du salarié. Il peut consulter le salarié avant de les poser, mais il a le dernier mot.
Le salarié ne peut pas refuser de prendre les RTT employeur. Les jours RTT salariés fonctionnent différemment. C’est au salarié de choisir quand il les pose, son employeur ne peut l’imposer. Cependant, la prise d’un jour RTT salarié reste soumise à l’accord de l’employeur ou du supérieur hiérarchique.
Ce dernier peut toujours refuser la prise d’un jour RTT salarié s’il considère que l’absence du salarié ce jour peut être préjudiciable pour l’entreprise ou pour son équipe. Notons enfin que certaines entreprises interdisent de poser des RTT certains jours de la semaine ou refusent la jointure entre les congés payés et les jours de RTT.
Pour connaître vos droits, le mieux est de consulter l’accord RTT signé dans votre entreprise. Tout savoir sur l’emploi en France : Conseils, vie pro, entreprises qui recrutent En cliquant sur Je m’abonne, vous acceptez les CGU ainsi que notre politique de confidentialité décrivant la finalité des traitements de vos données personnelles.
Qui peut prétendre aux RTT ?
Quelle est l’origine des RTT ? – Suite aux lois Aubry de 1998 et 2000, en France, la durée du temps de travail est passé de 39 à 35 heures par semaine. Cette diminution du temps de travail a amené les entreprises à mettre en place différentes solutions d’aménagement. Aujourd’hui, une entreprise dont les salariés travaillent plus de 35 heures par semaine ont deux solutions :
Rémunérer les heures supplémentaires avec une majoration du taux horaire (25% sur les huit premières heures et 50% au-delà si l’accord de branche n’indique pas des taux précis). Accorder des jours de RTT aux collaborateurs. Les RTT représentent une compensation pour les salariés des entreprises restées à un temps de travail hebdomadaire de 39 heures.
L’ensemble des collaborateurs effectuant plus de 35 heures par semaine peuvent prétendre aux RTT. C’est l’accord de RTT applicable dans l’entreprise qui détermine les salariés concernés. Un salarié à temps partiel ne peut logiquement pas prétendre aux jours de RTT, sauf si un accord particulier d’entreprise précisant les conditions.
Comment sont calculés les RTT dans la fonction publique territoriale ?
Lorsque le cycle de travail hebdomadaire dépasse 35 heures, c’est-à-dire que la durée annuelle du travail dépasse 1607 heures, des jours d’aménagement et de réduction du temps de travail sont accordés afin que la durée annuelle du travail effectif soit conforme à la durée annuelle légale de 1607 heures. Calcul du nombre de jours ARTT : 39 heures par semaine correspondent à un travail journalier de 7,8 heures. Dès lors, l’agent effectuera les 1 600 heures règlementaires en 1 600 / 7,8 = 205,13 jours, et bénéficiera donc de 228 – 205,13 = 22,87 jours, arrondis à 23 jours. Selon le même calcul et pour différentes durées de travail, droits à RTT :
Durée hebdomadaire | 39h | 38h | 37h | 36h |
Nombre de jours d’ARTT | 23 | 18 | 12 | 6 |
Réfaction des jours de RTT L’article 115 de la loi de finances pour 2011 dispose que : « La période pendant laquelle le fonctionnaire relevant de la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et dispositions des fonctionnaires ou l’agent non titulaire bénéficie d’un congé pour raison de santé ne peut générer de temps de repos lié au dépassement de durée annuelle du travail ».
Congé de maladie ordinaire, Congé pour accident de service ou de maladie professionnelle, Congé de longue maladie, Congé de longue durée, Congé de grave maladie.
Comment calculer les RTT en 2023 si vous êtes cadre au Forfait-jours ?
Comment calculer le nombre de jours de RTT contrat en forfait jours 2023 ? – Base utilisée pour un forfait jours = 218 jours. L’année 2023 comporte 365 jours. Jours non travaillés en 2023 = 139 jours (105 samedis et dimanches + 25 jours de congés payés + 9 jours fériés tombant sur des jours travaillés).
Comment calculer les RTT non pris ?
Quel montant de rachat ? – Les journées ou demi-journées de RTT travaillées sont payées au tarif de la première heure supplémentaire applicable dans l’entreprise, soit le salaire majoré de 10 % au minimum. A défaut de convention ou d’accord d’entreprise ou de branche, le taux de majoration est fixé à 25 %.
Comment sont calculés les 218 jours ?
– Le principe est le suivant : le temps de travail ne se décompte pas en heures, mais en jours de travail à l’année. En d’autres termes, la durée légale hebdomadaire de travail ne servira pas de référence dans le cadre d’un forfait jours. De même, toutes les dispositions relatives aux heures supplémentaires et aux durées maximales de travail quotidien et hebdomadaire ne seront pas appliquées.
- Le temps de travail est préalablement fixé en jours.
- S’agissant d’un régime conventionnel, des contrats sont conclus pour la mise en place du forfait 218 jours.
- L’entreprise doit d’abord disposer de ce qu’on appelle un accord collectif.
- Il s’agit d’une convention préalable, qui prévoit et autorise l’entreprise à déroger au droit du travail et à instituer un forfait jours pour les cadres.
Une convention individuelle de forfait sera ensuite établie avec le salarié concerné. Le contrat individuel forfait jours pour les cadres établit les conditions relatives :
À la durée du travail en forfait jours ; Au nombre de journées ou de demi-journées travaillées.
Quant à la rémunération, elle sera également fixée de manière contractuelle. S’agissant d’un forfait annuel en jours, le calcul s’effectue sur la base du nombre de jours annuel. Par exemple, un travailleur qui doit faire acte de présence pendant 218 jours en une année sera payé pour ses 218 jours de travail.
Cependant, le paiement sera toujours effectué mensuellement. Le salaire annuel est divisé par 12 ou par 13. Par ailleurs, même si les parties fixent librement le salaire dans la convention, il doit correspondre à la charge du travail, comme l’indique la loi. Lors d’un entretien annuel, cette adéquation entre le salaire et la charge du travail du salarié fera l’objet d’un contrôle.
Si, à l’issue du suivi, il a été prouvé que la rémunération n’est pas adéquate par rapport à la charge du travail imposée au salarié, ce dernier aura le droit de déposer un recours devant le juge judiciaire pour obtenir une indemnité. Cette indemnité sera calculée selon le préjudice subi.