Recherche moderne — En 1944, Hendrik van de Hulst prédit la raie à 21 cm, située dans les micro-ondes et émise par le gaz interstellaire fait d’ hydrogène atomique ; ce rayonnement fut observé en 1951. Elle permit d’approfondir grandement l’étude de la Voie lactée, puisqu’elle n’est pas affectée par l’ absorption par la poussière, et l’impact que l’ effet Doppler-Fizeau a sur elle put être utilisé pour cartographier le mouvement du gaz au sein de la galaxie. Courbe de rotation galactique d’une galaxie spirale typique : telle qu’elle est prédite (A) et telle qu’elle est observée (B). Dans les années 1970, on découvrit, au travers des études de Vera Rubin sur la vitesse de rotation du gaz dans les galaxies, que la masse visible (des étoiles et du gaz) totale ne correspond pas avec la vitesse de rotation du gaz.
- On pense que ce problème de la rotation des galaxies peut être expliqué par la présence d’énorme quantité de matière noire invisible.
- Au début des années 1990, le télescope spatial Hubble améliora grandement la qualité des observations.
- Il établit, entre autres, que la matière noire manquante dans notre galaxie ne pouvait pas être uniquement constituée d’étoiles trop faibles pour être vues.
Le champ profond de Hubble, une image à pose extrêmement longue d’une partie relativement vide du ciel, apporta la preuve que l’Univers contient environ 125 milliards de galaxies. Les progrès de la technologie concernant la détection de rayonnement invisible à l’ œil humain (radiotélescopes, télescopes à infrarouges, à rayons X, etc.) permirent la détection d’autres galaxies qui n’avaient pas été détectées par Hubble,
Quelle est la plus grande galaxie de l’univers ?
Description — IC 1101 est située à environ 1,045 milliard d’ années-lumière dans la constellation du Serpent et présente une vitesse de récession d’environ 23 370 km/s. IC 1101 abrite plus de 100 000 milliards d’étoiles et sa masse est 2 000 fois supérieure à celle de la Voie Lactée,
- IC 1101 est à ce jour l’une des plus grandes galaxies de l’univers, détrônée comme plus grande galaxie par Alcyonée en février 2022,
- Celle ci mesure 6 millions d’ années-lumière, et est aussi l’une des plus brillantes dans l’absolu.
- Cette galaxie géante a passé une grande partie de son existence à subir des collisions et à fusionner avec d’autres « petites » galaxies de la taille de la Voie lactée ou de la galaxie d’Andromède,
De ce fait, elle contient encore des gaz légers et continue à former de jeunes étoiles. Mais la majorité de sa population stellaire est constituée d’étoiles riches en métaux, âgées d’environ 11 milliards d’années et de couleur jaune-doré, une teinte qui se reflète dans la couleur globale de cette galaxie.
Quelle est la galaxie de la Terre ?
LA VOIE LACTÉE EST (GLOBALEMENT) PLATE — Notre galaxie mesure environ une centaine de milliers d’années-lumière de long et un millier d’années-lumière de large. À l’intérieur de ce disque globalement plat (quoiqu’un peu déformé), le Soleil et ses planètes sont enveloppés dans des amas de gaz et de poussière, à plus de 26 000 années-lumière du cœur tumultueux de notre galaxie.
Quelles sont toutes les galaxies qui existent ?
Qu’est-ce qu’une galaxie ? — Pour savoir combien de galaxies composent l’immensité de l’Univers, il est important de savoir de quoi on parle. Ainsi, d’après la définition de la NASA, une galaxie est un ensemble d’étoiles, de gaz et de poussière qui sont liés entre eux grâce à la gravité.
Quel est le nom de notre Univers ?
La Voie lactée est le nom de notre galaxie. Foyer du Système solaire, elle est de type spiral, s’étend sur environ 100.000 années-lumière et contient 100 à 400 milliards d’étoiles.
Quelle est la galaxie la plus connue ?
La plus grande galaxie connue à ce jour est une galaxie elliptique connue sous le nom de IC 1101. Elle se trouve à environ 1 milliard d’années-lumière de notre Terre, dans la constellation du Serpent.
Quelle est la plus grosse étoile de l’univers ?
Eta Carinae et les étoiles de l’amas R136, des étoiles très massives — Bien que moins grandes, les étoiles très massives impressionnent par leur ardeur et leur vigueur. L’un des cas extrêmes les plus connus dans notre Galaxie est celui d’ Eta Carinae, à 7.500 années-lumière de la Terre ; 120 fois plus massive que le Soleil pour 250 fois sa taille, cet astre est un million de fois plus brillant que notre étoile.
- Elle était sans doute encore plus massive dans sa jeunesse, mais en vieillissant, elle n’arrête pas de perdre du poids : environ 500 masses terrestres par an.
- Elle n’est pas loin d’exploser à présent, ce qui promet un spectacle céleste extraordinaire dans un futur relativement proche.
- Plus colossales encore sont celles qui figurent dans l’amas R136, au sein de la nébuleuse de la Tarentule dans la galaxie naine du Grand Nuage de Magellan Grand Nuage de Magellan, à environ 170.000 années-lumière de la Terre.
Neuf de ces jeunes étoiles affichent une masse 100 fois supérieure à celles du Soleil. Ensemble, elles sont 30 millions de fois plus brillantes que ce dernier ! Avec 250 fois la masse du Soleil, R136a1 est de loin l’étoile la plus massive connue. Actuellement, elle brille autant que 10 millions de soleils ! Les astronomes s’interrogent sur les processus qui ont pu engendrer un tel gigantisme gigantisme, car les limites théoriques sont de 150 masses solaires.
Quelle est la galaxie la plus éloignée de la Terre ?
Une semaine seulement après la révélation des premières images du télescope spatial James Webb, le plus puissant jamais conçu, celui-ci pourrait déjà avoir trouvé la galaxie la plus distante jamais observée. Elle existait il y a 13,5 milliards d’années. Nommée GLASS-z13, cette galaxie nous apparaît «telle qu’elle était seulement environ 300 millions d’années après le Big Bang, soit 100 millions d’années de moins que le précédent record observé» (lire encadré), a déclaré Rohan Naidu, du centre d’astrophysique de l’Université de Harvard. Contenu externe Ce contenu externe ne peut pas être affiché car il est susceptible de collecter des données personnelles. Pour voir ce contenu vous devez autoriser la catégorie Réseaux sociaux ACCEPTER PLUS D’INFO Il est l’auteur principal d’une étude analysant des données issues des premières observations de James Webb, actuellement en cours. Ces données sont mises en ligne à destination de tous les astronomes de la planète. L’une des missions principales de ce tout nouveau télescope est d’observer les premières galaxies formées après le Big Bang, survenu il y a 13,8 milliards d’années. Cette étude n’a pas été encore vérifiée par des pairs, mais publiée en tant que «preprint» afin d’être rapidement accessible pour la communauté d’expertes et d’experts. Elle a été soumise à une revue scientifique pour une publication prochaine, a précisé Rohan Naidu. Une autre équipe a également conclu aux mêmes résultats, ce qui lui «donne confiance» sur la véracité des conclusions de cette recherche. >> La localisation de GLASS-z13: La plus vieille galaxie de l’Univers, GLz-13, a été découverte grâce au télescope spatial James Webb.
Quel est le nom de la galaxie la plus proche de la Terre ?
La galaxie d’Andromède, visible dans la constellation du même nom, est la grande galaxie la plus proche de la Voie Lactée. Elle se trouve à environ 2,54 millions d’années-lumière de nous.
Quand l’univers est né ?
Le Big Bang — En 1929, l’astronome américain Edwin Hubble découvrit que la distance des galaxies à la Terre était proportionnelle à leur décalage spectral. Il y a décalage spectral lorsqu’une source de lumière s’éloigne de son observateur. La longueur d’onde apparente de la lumière est étirée par effet Doppler vers la partie rouge du spectre.
L’observation de Hubble signifiait que les galaxies distantes s’éloignaient de l’observateur, les galaxies les plus lointaines ayant les vitesses apparentes les plus rapides. Si les galaxies s’éloignent de nous aujourd’hui, en conclut Hubble, dans le passé, à un certain moment, elles devaient être très rapprochées les unes des autres.
La découverte de Hubble constitua le premier élément d’observation à l’appui de la théorie de l’expansion de l’Univers proposée en 1927 par Georges Lemaître. Selon Lemaître, l’Univers primitif très dense et chaud serait entré en expansion de façon explosive, et cette expansion se poursuit aujourd’hui.
Des calculs permirent par la suite d’estimer l’âge de l’Univers à environ 13,7 milliards d’années. En 1998, deux équipes indépendantes d’astronomes du Laboratoire de Berkeley, aux États-Unis, observèrent que les supernovas – des étoiles en explosion – s’éloignaient de la Terre de façon accélérée. Cette découverte leur valut le prix Nobel de physique en 2011,
Les physiciens supposaient que l’apparition de matière dans l’Univers aurait pour effet de ralentir l’expansion, et qu’à terme l’Univers se replierait sur lui-même sous l’effet de la gravité. Si la théorie ne peut décrire les conditions qui prévalaient au tout début de l’Univers, elle peut aider les physiciens à décrire les premiers instants qui ont suivi le début de l’expansion.
Où nous nous trouvons dans l’Univers ?
UNE NOUVELLE CARTOGRAPHIE DE L’UNIVERS — Des siècles d’observations couplés à de grandes avancées technologiques ont permis à l’Homme de se situer dans l’univers. Notre planète est la troisième planète la plus proche de notre Soleil ; notre système solaire est situé dans l’un des bras de la Voie lactée, une galaxie spirale composée de plus de 100 milliards d’étoiles, au centre de laquelle se trouve un gigantesque trou noir,
Ce plan de l’univers vient d’être complété par une nouvelle information. Nous savons désormais que nous nous situons dans une gigantesque structure cosmique, localisée à l’extérieur d’un des bras de la Voie lactée, à environ 26 000 années-lumière du centre de notre galaxie. Cette structure, nommée « bulle locale », mesure 1 000 années-lumières de diamètre et sa création remonte à il y a environ 14 millions d’années.
Cette bulle est remplie de vide, mais les bords de sa coquille regorgent de matière. Elle est, selon les scientifiques, une « cavité de plasma à basse densité et à haute température, entourée d’une enveloppe de gaz neutre et froid, et de poussière.
Où se dirige le Soleil ?
Où sommes-nous dans l’Univers ? Un immense zoom arrière à partir de notre Terre. Suivez le fil !
La planète où nous vivons. La Terre vue par les astronautes d’Apollo 17 en route vers la Lune. Photo: NASA Si on pouvait aller sur la Lune en avion de ligne, il faudrait environ 427 heures, soit 18 jours et 18 nuits. Un long voyage alors que la Lune est si proche à l’échelle du cosmos. Photo: Didier Auberget La planète la plus proche de la Terre. Vénus est entièrement recouverte de nuages. Cette remarquable photo a été prise depuis la Terre par un astronome amateur français. Photo: Stephane Gonzales L’étoile la plus proche de la Terre. Le centre du Système Solaire. Photo: NASA (mission STEREO) La plus éloignée des 8 planètes du Système Solaire, depuis que Pluton n’est plus considérée comme une planète à part entière. Neptune vue par la sonde Voyager 2 en 1989. Photo: NASA. Découverte en 1930, elle a longtemps été considérée comme la 9ème planète du Système Solaire. Toutefois, en 2011, l’Union Astronomique Internationale a décidé que Pluton était trop petite pour mériter le titre de planète. Pluton, approchée par la sonde New Horizon le 13 juillet 2015. La sonde est alors à 768 000 km de la planète naine. Photo: NASA/APL/SwRI. Le Soleil et tout ce qui gravite autour: 8 planètes et leurs satellites naturels, 5 planètes naines, et d’innombrables petits corps (astéroïdes, comètes.). Cette image représente divers éléments du Système Solaire (l’échelle des distances n’est pas respectée). Illustration: NASA 1 année-lumière (al) | 10 000 milliards de km L’étoile la plus proche du Soleil. Proche, mais déjà si lointaine que le kilomètre n’est plus très approprié pour indiquer sa distance. Une étoile de petite taille à l’éclat assez modeste et rouge, visible au centre de cette photo parmi de nombreuses autres étoiles. Photo: David Malin / UK Schmidt Telescope / DSS / AAO 10 années-lumière | 100 000 milliards de km 100 années-lumière | 1 million de milliards de km La plupart des étoiles visibles à l’oeil nu dans le ciel sont à moins de 1 000 al. Parmi les étoiles lointaines visibles à l’oeil nu, 2 étoiles géantes brillent fortement dans la constellation d’Orion: Bételgeuse à une distance de 430 al (en haut à gauche, éclat orangé), et Rigel à 630 al (en bas à droite, éclat bleuté). Photo: Mouser, Wikimedia 1 000 années-lumière | 10 millions de milliards de km 10 000 années-lumière | 100 millions de milliards de km 100 000 années-lumière | 1 milliard de milliards de km Notre galaxie, un vaste groupe de 250 milliards d’étoiles auquel appartient le Soleil et toutes les étoiles que nous pouvons distinguer dans le ciel. Il n’existe pas de photo montrant globalement la Voie Lactée, puisque nous sommes dedans ! Nous en percevons seulement les parties les plus denses dans le ciel sous la forme d’une pâle traînée blanche (d’où le nom de Voie Lactée). Cette vue d’artiste tente néanmoins de reconstituer l’aspect extérieur de la Voie Lactée d’après les observations scientifiques. Illustration: R. Hurt derivative work: Roberto Segnali all’Indian 1 million d’années-lumière | 10 milliards de milliards de km Un autre exemple de galaxie, assez semblable à la Voie Lactée. Cette galaxie est visible à l’oeil nu par bon ciel noir, dans la constellation d’Andromède. Compte tenu du temps mis par sa lumière pour nous parvenir, nous la contemplons telle qu’elle était il y a 2,5 millions d’années. La galaxie d’Andromède photographiée par un astronome amateur. Une sorte d’île au milieu d’un océan de vide. Toutes les étoiles visibles autour appartiennent à notre propre galaxie: c’est une sorte de rideau d’étoiles en avant-plan et nous voyons la galaxie d’Andromède au travers, loin derrière. Photo: Philippe Renauld 10 millions d’années-lumière | 100 milliards de milliards de km Les galaxies sont rassemblées en amas, sous l’action de la force de gravitation. La Voie Lactée, la galaxie d’Andromède, et une quarantaine d’autres galaxies, sont regroupées dans un amas de galaxies appelé Groupe local. Les galaxies du Groupe Local. Illustration: Richard Powell Un autre amas de galaxies, que nous pouvons admirer depuis la Terre dans la constellation de la Vierge. Il rassemble près de 2000 galaxies, dont 3 galaxies elliptiques géantes et une dizaines de galaxies spirales (les autres étant des galaxies naines ou irrégulières). Cette photo montre plusieurs galaxies de l’amas de la Vierge. Les plus brillantes d’entre elles sont facilement visibles avec des instruments d’amateur, malgré un éloignement de plusieurs dizaines de millions d’années-lumière. Photo: Günter Kerschhuber (Gahberg Observatory) 100 millions d’années-lumière | 1 000 milliards de milliards de km Une centaine d’amas de galaxies entourent l’amas de la Vierge, pour former un immense ensemble d’environ 10 000 galaxies: un superamas. Comme l’amas de la Vierge est au centre de ce superamas, on l’appelle superamas de la Vierge. Notre galaxie et l’ensemble du Groupe local en font partie. Une partie du superamas de la Vierge. Puisque nous sommes dedans, il ne s’agit pas d’une photo, mais d’un graphique obtenu d’après les positions des diverses galaxies. Chaque point lumineux de cette image est une galaxie regroupant des milliards d’étoiles. Le Groupe local est indiqué en rouge. D’après image de: Andrew Z. Colvin, traduction française : Flappiefh and Simon Villeneuve. Licence Creative Commons CC BY-SA 3.0 Selon une découverte annoncée en 2014 par une équipe de chercheurs dirigée par Brent Tully, le superamas de la Vierge est lié à d’autres superamas (superamas de l’Hydre, du Centaure et de Pavo-Indus) au sein d’un ensemble de plus de 500 millions d’al de long comportant 100 000 galaxies. Notre galaxie fait partie de ce gigantesque ensemble appelé Laniakea, ce qui signifie horizon céleste immense en hawaïen. Sur cette simulation informatique, le superamas Laniakea est délimité en par la ligne orange. Les zones vertes et rouges représentent les régions les plus denses en matière. Les petits points blancs sont des galaxies, les lignes blanches indiquent les mouvements vers le centre du superamas. La position de notre Voie Lactée est marquée par une pastille bleue sur la droite près de la frontière orange. Image: R. Brent Tully (U. Hawaii) et al., SDvision, DP, CEA/Saclay. 1 milliard d’années-lumière | 10 000 milliards de milliards de km A très grande échelle, les superamas s’enchaînent en formant des filaments. Certains filaments de taille particulièrement gigantesque ont été découverts durant les dernières décennies, suite à des programmes scientifiques d’observation de très grande ampleur. Ainsi, le grand mur de Sloan a été découvert en 2003. Résultat de grandes campagnes d’observation (CFA2 et SDSS), cette figure montre la répartition des galaxies observées. Deux grandes structures filamenteuses sont visibles: le Grand Mur CFA2 de 600 millions d’anées-lumière de long (en bas), et le Grand Mur de Sloan de 1,4 milliards d’années-lumière de long (en haut). Figure: d’après R. Gott et coll 2003, dans un article de Françoise Combes, Observatoire de Paris, revue l’Astronomie, mai 2005. 10 milliards d’années-lumière | 100 000 milliards de milliards de km Un quasar est une galaxie rendue extrêmement lumineuse par des phénomènes énergétiques intenses qui se produisent autour de son centre, occupé par un trou noir très massif. Grâce à cette luminosité, on détecte des quasars à des distances énormes. En 2011, l’Observatoire Européen Austral (ESO) a annoncé la découverte d’un quasar situé à 12,9 milliards d’années-lumière: ULAS J1120+0641. En 2012, un immense groupe de quasars a été détecté à 9 milliards d’années-lumière, s’étendant sur 4 milliards d’années-lumière de long, 2 milliards d’années-lumière de haut et 1,2 milliards d’années-lumière d’épaisseur. En 2013, une structure encore plus grande a été découverte: le Grand Mur de Hercule-Couronne boréale, à 10 milliards d’années-lumière de distance. Ses dimensions sont de 9,6 milliards d’années-lumière de long, 7 milliards d’années-lumière de haut et 900 millions d’années-lumière d’épaisseur. Vue d’artiste du quasar ULAS J1120+0641 découvert par l’ESO. Crédit: ESO. Comme les rayonnements émis par les astres ont une vitesse finie (vitesse de la lumière, 300 000 km/s) et comme les premiers rayonnements observables ont été émis il y a un temps fini, 13,8 milliards d’années (« âge de l’Univers » correspondant au temps écoiulé depuis le Big Bang), nous ne pouvons rien observer dont la lumière ait mis plus de 13,8 milliards d’années à nous parvenir. Il y a donc une limitation à ce que l’on peut observer: ce que l’on appelle sphère observable. Le contenu de cette sphère est appelé cosmos, et il ne faut pas le confondre avec l’Univers tout entier, qui est probablement beaucoup plus vaste. Quelle est la taille de la sphère observable ? Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le rayon de cette sphère n’est pas de 13,8 milliards d’années: car l’espace-temps se dilate depuis le Big Bang (on parle d’expansion de l’Univers), si bien que les objets que nous observons se sont éloignés depuis le moment où ils ont émis la lumière que nous percevons. Selon le modèle cosmologique admis actuellement par les scientifiques, la sphère observable a un rayon estimé à 46,5 milliards d’al, soit un diamètre de 93 milliards d’al. Représentation à l’échelle logarithmique de l’univers observable avec, au centre, le Système solaire, et, en s’éloignant du centre, les galaxies proches, les structures filamenteuses à grande échelle, le fond diffus cosmologique et, à la périphérie, le plasma invisible du Big Bang. Illustration Pablo Carlos Budassi pour Wikipedia.org. 100 milliards d’années-lumière 1 000 milliards d’années-lumière On ne sait pas si l’Univers est spatialement fini ou infini. Dans l’hypothèse d’un Univers spatialement fini, et compte tenu des observations réalisées dans la sphère observable, on estime que sa taille est au minimum de 20 fois la taille de la sphère observable, soit 2 000 milliards d’al environ. Dans ce cas, qu’y a-t-il au-delà ? Rien, pas même le vide ! Car, par définition, l’Univers contient tout ce qui existe. C’est pourquoi, dans l’illustration ci-dessous, tout ce qui est situé «à l’extérieur» de l’Univers, est marqué «non défini». Représentation de la sphère observable dans l’hypothèse d’un Univers spatialement fini. Illustration: Jean-François Becquaert, dans Le Sahara vient des étoiles bleues, éditions Fayard. Un Univers spatialement infini semble poser moins de difficulté de représentation qu’un Univers fini. Mais c’est un défi pour l’esprit: le cosmos que nous observons n’est plus qu’une portion négligeable de l’Univers ! Et l’infinitude ouvre la possibilité de troublantes réplications (un monde absolument identique au nôtre pourrait exister ailleurs.). Les astrophysiciens tentent de décrire l’Univers dans sa globalité, en faisant appel à des modèles théoriques. Consultez la bonne littérature (*) pour vous en faire une idée ! Représentation de la sphère observable dans l’hypothèse d’un Univers spatialement infini. Illustration: Jean-François Becquaert, dans Le Sahara vient des étoiles bleues, éditions Fayard.
(*) Pour aller encore plus loin, découvrez le livre de Jean-François Becquaert,, Nous en avons reproduit certains éléments avec l’aimable permission de l’auteur et de l’éditeur. Une partie du livre est consacrée à la description des grandes structures cosmiques, dans un style qui invite à l’émerveillement. : Où sommes-nous dans l’Univers ?
Quel est l’Univers le plus proche de nous ?
Proxima Centauri / Proxima
Ascension droite | 14 h 29 m 42,9487 s |
---|---|
Déclinaison | −62° 40′ 46,141″ |
Constellation | Centaure |
Magnitude apparente | +11,05 |
Localisation dans la constellation : Centaure | |
table> Caractéristiques
table> Astrométrie
table> Caractéristiques physiques
table> Composants stellaires
Autres désignations α Cen C, V645 Cen, GCTP 3278.00, GJ 551, LHS 49, LFT 1110, LTT 5721, HIP 70890 modifier Alpha Centauri C (en abrégé α Cen C, parfois ACC ), ou en français Alpha du Centaure C, est le système planétaire le plus proche du système solaire au sein de la Voie lactée, Il se situe à 4,244 années-lumière du Soleil (et donc de la Terre ) dans la constellation du Centaure,
C’est une des trois composantes qui forment le système Alpha Centauri avec le couple central Alpha Centauri A et B, L’ objet primaire du système est l’ étoile centrale, nommée Proxima Centauri ( latin pour « du Centaure la plus proche »), en français Proxima du Centaure, ou encore simplement Proxima, car il s’agit de l’étoile la plus proche de la Terre après le Soleil,
C’est une naine rouge de magnitude apparente 11,05, dont le rayon est environ une fois et demi celui de Jupiter et la masse un huitième de celle du Soleil. Au moins une planète tourne autour de cette étoile, Proxima Centauri b (formellement Alpha Centauri Cb).
Quel est le nom de la galaxie la plus proche de la Terre ?
La galaxie d’Andromède, visible dans la constellation du même nom, est la grande galaxie la plus proche de la Voie Lactée. Elle se trouve à environ 2,54 millions d’années-lumière de nous.
Quel est l’ordre de grandeur de la galaxie ?
La Voie lactée mesure 100 000 années-lumière (al) de diamètre et 1 000 al en épaisseur au plus épais. Pour vous donner une idée de ce que représentent ces chiffres colossaux, une al, c’est 9 500 milliards de kilomètres. Donc 1 000 al = 9,5 millions de milliards de kilomètres!