Informations sur la tachycardie : les causes, les symptômes, les facteurs de risque La tachycardie est une maladie qui fait battre le cœur trop vite. Un cœur en bonne santé bat entre 50 et 80 fois par minute. L’exercice physique, le stress ou la peur peuvent faire accélérer le cœur, mais c’est une réaction normale.
Quel est le bon rythme cardiaque ?
Quelle est la fréquence « normale » du cœur au repos ? — Au repos, chez un adulte, une fréquence cardiaque comprise entre 55 et 85 est normale. A partir de 100 battements par minute et plus au repos, un avis médical est justifié. Indications sur le rythme cardiaque au repos pour une personne adulte ne ressentant pas de malaise
Nombre de battement par minute | Indications générales |
Entre 30 et 40 | Rythme cardiaque trop lent. Il est recommandé d’en parler en à son médecin |
Entre 41 et 49 | Rythme lent. Cela peut être normal chez un athlète de fond entrainé (marathonien, cycliste par ex.). |
Entre 50 et 85 | C’est le rythme au repos de la majorité des personnes. C’est un rythme « normal » dans un contexte « normal » |
Entre 86 et 90 | Rythme un peu rapide au repos. Cela peut correspondre à un manque d’exercice physique. |
Entre 91 et 99 | Rythme rapide au repos. Cela peut correspondre à un manque d’exercice physique (sauf maladie cachée). |
Entre 100 et 119 | Rythme franchement rapide au repos : cela peut évoquer une anomalie cardiaque, une maladie de la thyroïde mais aussi correspondre à un manque d’exercice. Mieux vaut en parler à son médecin. |
Entre 120 et 170 | Rythme trop rapide. Après dix minutes de repos c’est très anormal, il faut avertir son médecin. |
La contraction du coeur s’appelle la systole. Normalement le coeur se contracte régulièrement. Il y a par exemple une soixantaine de contractions par minute, soit environ 60 systoles par minute. Une extrasystole correspond à un déclenchement prématuré, sans attendre le moment de contraction du rythme régulier.
Ce déclenchement peut-être isolé (une ou quelques rares extrasystoles viennent modifier le rythme normal le temps de quelques battements cardiaques), ou durer plus longtemps, voir s’installer de façon permanente Au moment la systole, les oreillettes du cœur se contractent en premier, puis très rapidement vient le temps de la contraction des ventricules.
Il existe donc une systole auriculaire (c’est la systole des oreillettes) et une systole ventriculaire (celle des ventricules). Les maladies d’origine auriculaire ou d’origine ventriculaire ne sont pas les mêmes. Globalement les extrasystoles ventriculaires posent des problèmes de santé potentiellement plus graves que ceux des oreillettes car la force principale du cœur vient des ventricules.
Quels sont les symptômes d’un cœur fatigue ?
L’essoufflement ou dyspnée de l’insuffisance cardiaque — La est due à une augmentation de la pression du sang dans les vaisseaux pulmonaires, empêchant le bon fonctionnement des poumons. Cette gêne se manifeste d’abord par un essoufflement et une difficulté à reprendre son souffle à l’effort, puis pour des efforts de plus en plus petits et plus tardivement au repos en position assise.
Comment savoir si on a un cœur en bonne santé ?
Le test d’effort est un examen qui mesure la réaction du cœur pendant une activité physique soutenue. On le réalise généralement chez un cardiologue mais il est aussi possible de le faire chez soi pour avoir une indication sur la forme de son coeur et aller consulter en cas de doute.
Quelle est la tension lors d’une crise cardiaque ?
Une tension artérielle supérieure à 140 mm/Hg ; la présence d’un antécédent familial d’infarctus du myocarde ; un excès pondéral (IMC>25)
C’est quoi un infarctus silencieux ?
Un infarctus silencieux est une crise cardiaque qui survient sans symptômes clairs, ou parfois sans symptômes du tout. De ce fait, la crise cardiaque passe inaperçue et n’est souvent reconnue que quelques jours, mois ou même années après. Étant donné que la circulation est affectée, une partie du muscle cardiaque meurt.
- Les crises cardiaques silencieuses surviennent plus souvent chez les hommes que chez les femmes ; cependant, les crises cardiaques silencieuses sont plus souvent mortelles pour les femmes.
- De plus, après une crise cardiaque silencieuse, le risque de mourir d’une maladie cardiaque est trois fois plus élevé que chez les personnes présentant un ECG normal et, de plus, le risque global de mortalité augmente de 34 %.
Quels sont les symptômes d’une crise cardiaque silencieuse ? Quelles sont les causes d’une crise cardiaque silencieuse ? Comment prévenir une crise cardiaque silencieuse ? Dans le cas d’un infarctus silencieux, les symptômes classiques d’une crise cardiaque, comme les douleurs thoraciques, la difficulté à respirer et la sudation, ne sont pas présents,
- Parmi les symptômes possibles, on peut retrouver : de la fatigue, un sentiment de malaise, de manque d’énergie ou de difficulté à respirer.
- Une sensation d’évanouissement, des vertiges ou une sensation de faiblesse, qui se résout d’elle-même ou s’intensifie au point de s’effondrer, peuvent également être des indices potentiels dans le cas d’une crise cardiaque silencieuse.
Dans de nombreux cas, les symptômes ne sont jamais ressentis ou disparaissent avec le temps, ce qui a pour conséquence que les patients ne consultent pas leur médecin. Pour cette raison, les infarctus silencieux sont particulièrement dangereux et peuvent causer des effets secondaires à long terme pour le cœur.
- Les causes d’une crise cardiaque silencieuse sont les mêmes que celles d’une crise cardiaque classique.
- Chez les personnes atteintes de diabète, en particulier, les crises cardiaques silencieuses sont fréquentes en raison de la présence de neuropathie.
- En effet, lorsque la glycémie n’est pas contrôlée au fil du temps, les vaisseaux sanguins et les nerfs sont endommagés, ce qui fait que de nombreux diabétiques ont une perception réduite ou absente de symptômes (telle la douleur), ceci est connu comme la neuropathie diabétique.
Une des causes principales des infarctus est la calcification des artères (artériosclérose). En présence d’artériosclérose, moins de sang peut circuler dans l’organisme par les vaisseaux sanguins. En cas de stress physique ou émotionnel important, les organes, y compris le cœur, ne reçoivent pas suffisamment d’oxygène et de nutriments.
Cela peut entraîner une crise cardiaque (silencieuse ou accompagnée de symptômes), au cours de laquelle le muscle cardiaque meurt. Le stress physique et émotionnel peut être déclenché par des activités personnelles, professionnelles et familiales, ainsi que par le tabagisme, l’inactivité physique ou l’obésité.
Une crise cardiaque silencieuse entraîne souvent un déclin de la fonction de pompage du cœur. Il en résulte une accélération de la fréquence et des perturbations du rythme cardiaque, ce qui peut restreindre les activités quotidiennes de la personne atteinte.
- La cicatrisation du muscle cardiaque causée par un infarctus est associée à une espérance de vie réduite et à des lésions cardiaques permanentes ; le risque de subir une autre crise cardiaque est également plus élevé.
- Mais on ignore pourquoi une crise cardiaque sur deux est par nature silencieuse.
- Selon une étude publiée en mai 2016, près d’une crise cardiaque sur deux est de nature silencieuse et ne peut être détectée que grâce à un électrocardiogramme (ECG),
Faire des examens ECG de routine peut aider à augmenter la probabilité de reconnaître une crise cardiaque silencieuse. Les systèmes d’ECG à long terme avec seulement un à trois dérivations ne sont pas utiles, car ils ne peuvent pas détecter une crise cardiaque ; en revanche, un ECG à 12 dérivations le peut.
- Avec CardioSecur Active, un tel ECG peut être enregistré au moment de l’apparition des symptômes ou sur une base régulière à des fins de surveillance.
- Ainsi, un diagnostic précis et un traitement efficace sont possibles.
- En outre, afin de prévenir une future crise cardiaque, il est essentiel de se détendre ; une nécessité à la fois pour l’esprit et le cœur.
Il est important de mener une vie aussi saine que possible, de manger des aliments sains, de boire de l’alcool avec modération, de faire le plus souvent de sport et d’éviter de fumer. En présence de symptômes tels que douleurs thoraciques, étourdissements, difficulté à respirer et/ou fatigue persistante, il est généralement recommandé de faire un bilan cardiaque.
Quelle est la fréquence cardiaque à ne pas dépasser ?
Les fréquences cardiaques usuelles selon les âges — La fréquence cardiaque détermine l’état de notre cœur. » Si celui-ci fonctionne bien, elle doit être régulière, ni trop lente, ni trop rapide «, précise le Pr Mansourati. Si la fréquence cardiaque est irrégulière, cela peut témoigner d’un trouble du rythme ( palpitations, extrasystoles, tachycardie,).
Chez un nourrisson, la fréquence cardiaque normale est autour de 120 par minute, D’ailleurs, quand on écoute à l’échographie le cœur du fœtus battre, elle est normalement élevée et même supérieure à 150 battements par minute ; Chez un enfant, elle peut être physiologiquement supérieure à 100 ; Chez un adulte, la fréquence cardiaque oscille au repos entre 60 et 100. L’état de santé et la condition physique vont déterminer cette fréquence :
Une personne sédentaire va avoir une fréquence cardiaque au repos autour de 80 voire plus.Une personne qui pratique régulièrement une activité physique aura normalement une fréquence cardiaque au repos autour de 60 voire moins.
On parle de bradycardie quand le cœur bat en dessous de 60, et de tachycardie au-delà de 100 battements par minute au repos. A savoir : Lorsqu’on fait un effort, il est recommandé de ne pas dépasser la valeur de 220 battements par minute moins son âge.
- Par exemple, 190 pour un jeune de 30 ans.
- En cas de problème cardiaque avéré, il est recommandé de ne pas dépasser approximativement 80 % de cette valeur «, précise le Pr Mansourati.
- C’est le système nerveux autonome qui va réguler la fréquence cardiaque.
- Schématiquement, ce système envoie des messages au cœur par le biais du système nerveux sympathique (qui accélère le cœur) et du système nerveux parasympathique (qui ralentit le cœur).
La fréquence cardiaque sera donc déterminée par le système qui prédominera. Dans le cas d’une personne en bonne santé, c’est normalement le système sympathique qui domine la journée, dès le réveil, avec l’accélération du rythme cardiaque, puis sous l’influence des activités physiques et émotions.
- La nuit, c’est le système parasympathique qui prend le relais.
- On peut ainsi descendre à 30 battements par minute la nuit, ce qui explique que l’on peut avoir un petit malaise en se levant la nuit pour aller aux toilettes, illustre le cardiologue.
- D’ailleurs, la variabilité permanente de la fréquence cardiaque est un signe de bonne santé du cœur.
Ces changements de rythme prouvent que le cœur a la capacité de s’adapter à l’effort «, poursuit le spécialiste.
Quand le cœur bat à 100 ?
Tachycardie (rythme cardiaque rapide) On parle de tachycardie lorsque le cœur bat à plus de 100 battements par minute (BPM). Chez la majorité des personnes en bonne santé, l’action de pompage du cœur résulte en un rythme cardiaque normal compris entre 60 et 100 BPM.
- Dans certains cas, il est normal de présenter un rythme cardiaque supérieur à 100 battements par minute.
- Par exemple, lorsque vous faites de l’exercice, votre corps a besoin de plus d’oxygène que lorsque vous êtes au repos.
- Votre cœur répond à cette demande en augmentant la vitesse à laquelle il envoie du sang riche en oxygène dans l’organisme.
Dans d’autres cas, un rythme cardiaque supérieur à 100 battements par minute est anormal et résulte d’un problème au niveau du cœur ou de l’irrégularité de l’activité électrique à l’intérieur du cœur. Si vous présentez un rythme cardiaque élevé, celui-ci est peut-être causé par un type de tachycardie.
Le flutter auriculaireLa fibrillation auriculaireLa tachycardie supraventriculaire
La tachycardie ventriculaireLa fibrillation ventriculaire
Le flutter auriculaire trouve son origine dans les cavités supérieures du cœur. Au cours d’un épisode de flutter auriculaire, le cœur bat à raison de 240 à 320 fois par minute. En l’occurrence, bien que les cavités supérieures battent rapidement, seulement la moitié voire un tiers des impulsions électriques du cœur parviennent aux cavités inférieures.
Palpitations ou accélération du rythme cardiaqueDiminution de la tension artérielleFaiblesseVertigesConfusionEssoufflementDouleurs thoraciques
Infarctus du myocardeAnomalies des valves cardiaquesMalformations cardiaques congénitalesChirurgie cardiaque antérieureHypertension artérielleHyperthyroïdie et déséquilibre métaboliqueTraitements médicamenteuxTabagisme, toxicomanie, abus d’alcoolExcès de caféineMaladie du nœud sinusalPneumopathie chroniqueInfections viralesStress causé par la pneumonie, la chirurgie et d’autres maladiesApnée du sommeil
La fibrillation auriculaire, également appelée FA, se présente comme un rythme cardiaque très rapide et irrégulier, résultant d’un battement trop rapide des cavités supérieures du cœur qui se contractent de manière convulsive et totalement désorganisée.
- Alors que le rythme cardiaque normal se situe entre 60 et 100 BPM, au cours d’un épisode de FA, les cavités supérieures battent à raison de 350 à 600 BPM.
- L’irrégularité des battements des cavités supérieures peut perturber le rythme des battements des cavités inférieures.
- La FA est le type le plus courant d’arythmie cardiaque et touche principalement les personnes âgées.
En réalité, elle touche une personne sur 10 chez les plus de 80 ans. Elle ne met pas directement la vie du patient en danger, mais se présente comme une pathologie progressive. Si elle n’est pas traitée, elle peut s’aggraver et l’augmentation des effets secondaires associés peut conduire à l’accident vasculaire cérébral ou provoquer une insuffisance cardiaque.
Un homme : les hommes sont davantage sujets à la FA que les femmesÂgé de 60 ans ou plusIssu d’une famille présentant des antécédents de FA
La fibrillation auriculaire peut entraîner des symptômes intermittents, puis s’arrêter. Dans les cas chroniques, l’irrégularité du rythme cardiaque est continue. La FA peut être gérée selon différents traitements, mais la plupart des patients concernés prennent des médicaments pour aider à la contrôler.
Battements forts et rapides du cœurPouls irrégulierSensation de fatigue, d’épuisementEssoufflementDifficultés lors d’activités ou exercices physiques ordinairesDouleurs ou pressions thoraciquesVertiges, étourdissements et évanouissements
Maladies cardiaques préexistantes, insuffisance cardiaque et malformations congénitalesDiabète, obésité et syndrome métaboliqueHyperthyroïdiePneumopathie chroniqueHypertension artérielleConsommation excessive d’alcool et de stimulantsTabagisme et consommation de caféineStress ou maladieApnée du sommeilChirurgie antérieure à cœur ouvertUtilisation de certains médicaments
La tachycardie supraventriculaire, également appelée TSV, consiste en une accélération du rythme cardiaque causée par une impulsion électrique anormale répétée au niveau des oreillettes ou cavités supérieures du cœur. La TSV se traduit souvent par des épisodes de battements cardiaques rapides, à raison de 240 battements par minute ou plus, entrecoupés de rythme normal.
- Elle commence et prend fin de manière soudaine.
- Les battements rapides causés par la TSV peuvent déclencher des sentiments d’anxiété.
- Ce type de tachycardie est le plus commun chez les enfants et les adolescents.
- Dans la plupart des cas chez les enfants, la TSV n’est pas grave et un traitement n’est envisagé que si le rythme cardiaque anormal est fréquent ou prolongé.
La TSV peut également apparaître chez des personnes plus âgées. La plupart des gens souffrant de TSV peuvent avoir des activités normales, sans restriction.
Palpitations cardiaquesFatigue et vertigesÉvanouissementEssoufflementDouleurs thoraciques
Maladie coronarienneInfarctus du myocardeChirurgie cardiaque antérieureDiabèteCholestérol élevéHypertension artérielleTabagisme, toxicomanie, abus d’alcoolObésitéMode de vie sédentaireStressCertains médicaments (en vente libre et sur ordonnance, y compris des décongestionnants et des compléments alimentaires minceur et à base de plantes)Antécédents familiaux de cardiopathieTroubles cardiaques congénitauxÂge avancé
La tachycardie ventriculaire, également appelée TV, résulte d’impulsions électriques anormales au niveau des cavités inférieures du cœur (les ventricules) qui provoquent une accélération du rythme cardiaque. Ce trouble entrave le remplissage adéquat du cœur entre deux battements, et ce dernier n’est alors pas en mesure de pomper suffisamment de sang pour répondre aux besoins de l’organisme.
- La TV est jugée plus grave que la tachycardie supraventriculaire (TSV).
- Dans certains cas, la TV est sans danger.
- Cependant, les épisodes de TV peuvent augmenter votre risque de développer une arythmie ventriculaire plus grave.
- Si vous avez subi un infarctus du myocarde ou si vous présentez du tissu cicatriciel au niveau du cœur, la fibrillation ventriculaire peut mettre votre vie en danger.
Vous présentez un risque plus important de développer des symptômes de TV si vous êtes :
Un homme : les hommes sont davantage sujets à la TV que les femmesD’un âge avancéIssu d’une famille présentant des antécédents de cardiopathie
Si vous présentez l’un des symptômes répertoriés ci-dessous, consultez un médecin en urgence. Une crise prolongée peut rapidement se transformer en une fibrillation ventriculaire potentiellement mortelle, qui exige un traitement immédiat avec un défibrillateur externe ou un défibrillateur automatique implantable (DAI).
Palpitations, martèlement rapide dans la poitrine ou cœur battant la chamadeFatigue et vertigesÉvanouissementEssoufflementDouleurs thoraciques
Infarctus du myocardeInsuffisance cardiaqueChirurgie cardiaque antérieureMaladie coronarienneDiabèteCholestérol élevé et hypertension artérielleTabagisme, toxicomanie, abus d’alcoolObésitéSédentarité et stressCertains médicaments (en vente libre et sur ordonnance, y compris des décongestionnants et des compléments alimentaires minceur et à base de plantes)Troubles cardiaques congénitaux (problèmes cardiaques présents à la naissance, affectant généralement les cavités et valves du cœur)
La fibrillation ventriculaire (FV) est causée par des impulsions électriques rapides et chaotiques au niveau des cavités inférieures du cœur (les ventricules), qui se contractent de manière convulsive (frémissement) et ne sont alors plus en mesure d’assurer leur fonction de pompage.
Elle peut se produire spontanément (généralement causée par une maladie cardiaque) ou lorsque la tachycardie ventriculaire (TV) a perduré trop longtemps. La FV est le trouble du rythme cardiaque le plus grave, conduisant le plus souvent à un arrêt cardiaque soudain. Une intervention médicale immédiate est nécessaire.
Vous présentez un risque plus important de développer des symptômes de FV si vous êtes :
D’un âge avancéIssu d’une famille présentant des antécédents de cardiopathie
Perte soudaine de connaissance
Infarctus du myocardeInsuffisance cardiaqueChirurgie cardiaque antérieureMaladie coronarienneDiabèteCholestérol élevé et hypertension artérielleTabagisme, toxicomanie, abus d’alcoolObésitéSédentarité et stressCertains médicaments (en vente libre et sur ordonnance, y compris des décongestionnants et des compléments alimentaires minceur et à base de plantes)Troubles cardiaques congénitaux (problèmes cardiaques présents à la naissance, affectant généralement les cavités et valves du cœur)
: Tachycardie (rythme cardiaque rapide)
Quels sont les 4 signes vitaux ?
Notes : — Les signes vitaux comprennent notamment la respiration, le pouls, la pression artérielle, la température corporelle et la saturation du sang en oxygène, Cette fiche fait partie du vocabulaire Une langue en santé : vocabulaire des soins infirmiers,
Quand s’inquiéter du rythme cardiaque ?
Le coeur qui s’emballe et qui tape dans la poitrine, c’est un symptôme fréquent et très angoissant. Comment réagir ? Quand parle-t-on de palpitations ? Les réponses du Dr Anthony Chauvin. Rédigé le 06/09/2019, mis à jour le 13/03/2023 Les palpitations constituent un trouble du rythme cardiaque, Elles se caractérisent par des battements de cœur anormaux, désordonnés, irréguliers voire pénibles. Habituellement, le cœur réalise entre 60 et 100 battements par minute. Lors de palpitations, ce chiffre se situe au-delà de 100.
Quelle est la fréquence cardiaque à ne pas dépasser ?
Les fréquences cardiaques usuelles selon les âges — La fréquence cardiaque détermine l’état de notre cœur. » Si celui-ci fonctionne bien, elle doit être régulière, ni trop lente, ni trop rapide «, précise le Pr Mansourati. Si la fréquence cardiaque est irrégulière, cela peut témoigner d’un trouble du rythme ( palpitations, extrasystoles, tachycardie,).
Chez un nourrisson, la fréquence cardiaque normale est autour de 120 par minute, D’ailleurs, quand on écoute à l’échographie le cœur du fœtus battre, elle est normalement élevée et même supérieure à 150 battements par minute ; Chez un enfant, elle peut être physiologiquement supérieure à 100 ; Chez un adulte, la fréquence cardiaque oscille au repos entre 60 et 100. L’état de santé et la condition physique vont déterminer cette fréquence :
Une personne sédentaire va avoir une fréquence cardiaque au repos autour de 80 voire plus.Une personne qui pratique régulièrement une activité physique aura normalement une fréquence cardiaque au repos autour de 60 voire moins.
On parle de bradycardie quand le cœur bat en dessous de 60, et de tachycardie au-delà de 100 battements par minute au repos. A savoir : Lorsqu’on fait un effort, il est recommandé de ne pas dépasser la valeur de 220 battements par minute moins son âge.
Par exemple, 190 pour un jeune de 30 ans. » En cas de problème cardiaque avéré, il est recommandé de ne pas dépasser approximativement 80 % de cette valeur «, précise le Pr Mansourati. C’est le système nerveux autonome qui va réguler la fréquence cardiaque. Schématiquement, ce système envoie des messages au cœur par le biais du système nerveux sympathique (qui accélère le cœur) et du système nerveux parasympathique (qui ralentit le cœur).
La fréquence cardiaque sera donc déterminée par le système qui prédominera. Dans le cas d’une personne en bonne santé, c’est normalement le système sympathique qui domine la journée, dès le réveil, avec l’accélération du rythme cardiaque, puis sous l’influence des activités physiques et émotions.
- La nuit, c’est le système parasympathique qui prend le relais.
- On peut ainsi descendre à 30 battements par minute la nuit, ce qui explique que l’on peut avoir un petit malaise en se levant la nuit pour aller aux toilettes, illustre le cardiologue.
- D’ailleurs, la variabilité permanente de la fréquence cardiaque est un signe de bonne santé du cœur.
Ces changements de rythme prouvent que le cœur a la capacité de s’adapter à l’effort «, poursuit le spécialiste.