Quasiment autant de femmes que d’hommes – Comme c’est le cas maintenant depuis plusieurs années, le nombre de femmes et d’hommes présents sur Terre est quasiment équivalent : 3.976.648 milliards d’hommes en 2021 pour 3.932.647 femmes, un ratio d’environ 102 hommes pour 100 femmes.
Quand Sera-t-on 8 milliards sur Terre ?
Le 15 novembre 2022, la population mondiale devrait atteindre 8 milliards, un important jalon du développement humain.
Quand Etions nous 4 milliards ?
L’incroyable divergence des scénarios – Pour autant, nous aurions tort de croire que l’augmentation de la population mondiale est inéluctable. Les démographes de l’ONU ont réévalué leurs projections en 2022, et estiment que le scenario le plus probable est celui d’une population mondiale stagnant autour des 10 milliards, à partir des années 2060. Mais si la fécondité et la mortalité demeurent égales à leurs niveaux actuels, les experts prédisent une Terre peuplée de 16 milliards d’humains en 2100. Une étude de la banque HSBC parue en 2022 prédit, quant à elle, une population mondiale de 4 milliards à la fin du siècle. Lire aussi > Ces scénarios partent d’hypothèses divergentes sur les taux de fécondité notamment. Le scénario moyen de l’ONU – qui fait référence – estime que le taux de fécondité en Afrique va baisser très lentement, tandis que la banque HSBC pense que ce changement sera beaucoup plus drastique et rapide, d’où une décroissance de la population intervenant plus tôt. Cette hypothèse est jugée « tout à fait envisageable » par Didier Breton, professeur de démographie à l’université de Strasbourg,,
Comment était la Terre il y a 4 5 milliards d’années ?
Il y a 5 milliards d’années, la Terre n’existait pas. A la périphérie de notre galaxie, la voie lactée, il n’y avait qu’un vaste nuage de gaz et de poussières. A l’origine de ce nuage : l’explosion d’une supernova. Comment ce nuage de poussières a-t-il engendré la Terre ? Ce nuage de poussière est appelé nuage moléculaire,
- Ce nuage est immense, plusieurs centaines d’années lumière (quelques milliards de km) de diamètre.
- Il est formé de débris d’étoiles ayant appartenu à un univers primitif, étoiles qui auraient explosé après avoir consumé toute leur énergie.
- Lors de l’explosion, les particules (dont des éléments lourds (fer, nickel, aluminium, silicone.)) qui constituaient ces étoiles ont été vaporisées à travers toute la galaxie.
Puis, sous l’effet d’une force, la gravité, ces particules se sont rassemblées pour former des étoiles et des planètes. Sous l’effet des forces gravitationnelles, les particules du nuage moléculaire se sont agglomérées, puis, pendant une dizaine de millions d’années, le nuage s’est comprimé lentement sous l’effet de sa propre gravité. Le reste du nuage, la nébuleuse solaire, s’est étiré pour former un disque de matière. L’accrétion des particules a permis la formation d’objets plus gros : les planétésimaux (quelques mètres à quelques dizaines de mètres de diamètre). La naissance du système solaire aurait duré 10 à 15 millions d’années. Retour vers la formation de la Terre Grâce à quel processus des poussières se sont-elles transformées en planète ? En mars 2003, une expérience informelle réalisée par l’astronaute Donald Pettit dans la station spatiale internationale, a permis de comprendre ce processus.
Particules de sel en apesanteur En apesanteur, lorsque deux cristaux de sel entrent en collision, cela crée une charge électrostatique qui les force à s’agglomérer. Si on secoue le sac plastique contenant l’amas, il se désagrège mais dès que l’on arrête, l’amas se reforme.
Puis les protoplanètes entrent en collision et fusionnent pour donner quelques planètes dont Vénus, Mercure, Mars et la Terre. Notre Terre se serait formée sur une période d’environ 30 millions d’années ; ce qui restait du nuage a donné la ceinture d’astéroïdes dont provient l’essentiel des météorites.
- Les chocs aléatoires ont conduit à la formation de corps plus gros que ceux déjà formés ou à leur désintégration.
- La température de cette Terre primitive est d’environ 4700°C (chaleur due aux collisions).
- Cette Terre est donc formée de matière en fusion.
- Petit à petit, la Terre se refroidit, les éléments les plus légers remontant vers la surface et les plus lourds (fer) s’enfonçant pour former un noyau.
La solidification du noyau interne de la Terre aurait commencé il y a 3,5 milliards d’années. Le matériau terrestre initial est constitué de fer à plus de 85% sous forme métallique réduite, et à moins de 15% sous forme métallique oxydée (ces proportions ont été obtenues à partir de l’analyse des chondrites). La Terre s’est donc refroidie jusqu’à atteindre une température de 1100°C. Alors que la Terre a environ 50 millions d’années, elle va entrer en collision avec une autre protoplanète (de la taille de Mars). Cette collision sera telle que la Terre va « fondre ».
Cette collision serait à l’origine de « l’éjection de la Lune ». La Lune se serait formée par agglomération des résidus de roche vaporisés lors de l’impact. Au départ, la Lune était beaucoup plus proche de la Terre qu’actuellement, sa présence a engendré les marées. La collision a probablement modifié l’axe de rotation de la Terre, cette inclinaison est à l’origine des saisons.
L’impact qui a donné naissance à la Lune aurait aussi déterminé la différenciation de la Terre et son organisation en plusieurs couches. Les deux objets qui sont entrés en collision avaient déjà chacun un noyau. Lors du choc les deux noyaux auraient fusionné et donné un seul noyau.
A la suite de l’impact, la surface de la Terre serait restée en fusion pendant des milliers d’années, formant un « océan magmatique » d’au moins 1 000 km de profondeur. La fusion des silicates a produit un magma appauvri en silicium. Les solides résiduels silicatés, plus denses, ont constitué le manteau inférieur.
L’alliage fer/nickel liquide, encore plus dense, a migré vers le centre, réduisant sur son passage une partie des silicates en silicium, incorporant ce silicium ainsi que de l’oxygène. Cette migration (en moins d’un million d’années) a entraîné tous les éléments ayant une forte affinité pour le fer tels que le platine, l’or, l’iridium, le tungstène.
- Lors de la fusion du manteau supérieur, la quasi totalité des gaz se sont échappés, contribuant à la formation de l’atmosphère.
- A l’issue de cette différenciation primitive, il y a 4535 millions d’années, la Terre était donc constituée d’un noyau liquide d’environ 3400 km de diamètre, d’un manteau inférieur (1900 km d’épaisseur) et d’un manteau supérieur (océan magmatique d’environ 1000 km d’épaisseur).
Cette Terre primitive a failli disparaître à cause d’une tempête solaire. Mais son noyau, par un effet dynamo, a protégé la Terre en créant un bouclier magnétique : la magnétosphère. Sans son noyau, la Terre ne pourrait pas conserver une atmosphère. Cette atmosphère primitive contenait sûrement des gaz rares (néon, argon, krypton.), peu d’hélium, du dioxyde de carbone et de l’azote.
- A ce stade de son histoire, la Terre ne possède toujours pas de croûte ni d’eau.
- En effet le système solaire interne est encore beaucoup trop chaud pour que l’eau puisse exister à l’état liquide.
- D’une part les matériaux constituant la Terre primitive ne contenaient pas assez d’Hydrogène pour que son oxydation puisse former de l’eau, et d’autre part l’hydrogène terrestre n’a pas la bonne signature isotopique (peu ou pas de deutérium).
La formation de la croûte terrestre Les bombardements par des météorites ont continué. La Lune a conservé des traces de ces anciens bombardements. Sur Terre, ces bombardements ont effacé les traces de la formation de la première croûte. Certains radiochronomètres permettent tout de même de dater le début de la formation de la croûte archéenne à 4,47 milliards d’années, soit 100 millions d’années après le début de la formation du système solaire. Retour vers la formation de la Terre Actuellement, l’hypothèse retenue concernant l’arrivée de l’eau sur Terre est la suivante : l’eau aurait été apportée pour moitié par une pluie de météorites provenant de l’extérieur de la ceinture d’astéroïdes. Les comètes contiennent 50% d’eau et cette eau contient deux fois plus de deutérium que l’eau terrestre.
- L’autre moitié de l’eau terrestre aurait pour origine le dégazage du manteau (l’eau mantélique ne contient quasiment pas de deutérium).
- En mélangeant les deux types d’eau, on obtient la quantité de deutérium correspondant à la signature isotopique de l’eau terrestre.
- Mais quel phénomène aurait pu être à l’origine de cette pluie de météorites ? La course de ces météorites aurait pu être modifiée par le champ de gravité de la plus grosse planète du système solaire : Jupiter.
En se désintégrant lors de leur collision avec la Terre, les météorites auraient libéré de l’eau. Au fil des collisions les océans seraient apparus. Contrairement à ce que l’on a longtemps pensé, la formation des océans aurait été relativement rapide. Le géologue Stephen Mojzsis, en mesurant la teneur en oxygène de zircons extraits des plus anciennes roches terrestres, pense que les roches auxquelles appartenaient ces zircons se sont formées en présence d’eau.
A partir de l’âge des zircons (environ 4 milliards d’années), S. Mojzsis a estimé que les océans avaient mis environ 150 millions d’années à se former.150 millions d’années après sa formation, notre Terre avait donc des océans riches en fer (de couleur verte) et son atmosphère plus dense que l’actuelle lui donnait une teinte rougeâtre.
La température à la surface était certainement de l’ordre de 93°C. Les gaz qui constituent cette atmosphère primitive sont le diazote, le dioxyde de carbone et le méthane. Petit à petit le bombardement météoritique va se ralentir. C’est l’étude des stromatolithes qui va fournir une explication à l’apparition du dioxygène de l’atmosphère.
Dans la région du Pilbara (Australie) on peut voir les plus anciens fossiles de stromatolithes (présents il y a environ 3,5 milliards d’années). Cependant, le dioxygène formé par ces premiers stromatolithes ne s’est pas accumulé dans l’atmosphère. Pourquoi? Un élément de réponse est apporté par des roches situées dans le parc national de Zarijini (Australie).
Il y a 2,5 milliards d’années, le fer des océans est entièrement oxydé, du dioxygène commence à s’accumuler dans l’atmosphère. Au cours des 2 milliards d’années suivants, le taux de dioxygène va augmenter pour atteindre un taux nécessaire à la vie il y a 500 millions d’années. Retour vers la formation de la Terre
Quand Etions nous 7 milliards ?
La population mondiale franchit le seuil de 7 milliards cette année (2011) et devrait atteindre 8 milliards vers 2025.
Qui est le créateur de l’homme ?
Création et jardin d’Éden – Création d’Adam. Selon la Bible, au livre de la Genèse, Adam (en hébreu « אדם », du mot « אדמה », la terre et أدم en arabe) est le premier homme à avoir été créé par Dieu lors du sixième jour de la Création à partir de la poussière de la terre qu’il façonna à son image, avant de l’animer de son souffle.
- Au début, Adam représente le mâle et la femelle ( « Dieu créa Adam à Son image, à l’image de Dieu Il le créa, mâle et femelle Il les créa » ).
- Comme Dieu considérait qu’il n’était pas bon pour l’homme d’être seul, il modela des animaux qu’il amena à Adam pour voir comment il les appellerait.
- Adam donna un nom à chacun d’entre eux, mais ne se trouva pas de compagnie qui lui convienne.
Alors Dieu l’endormit, et lui créa une femme à partir d’un de ses côtés ou d’une de ses côtes ] (la mention d’une côte serait en réalité, dans une légende sumérienne antérieure, un jeu de mots, côte et vie étant en sumérien presque homographes. Ce jeu de mots aurait disparu à la traduction en hébreu), Adam et Ève d’ Albrecht Dürer, 1507.
Comment l’être humain est né ?
Nos proches parents : Australopithèque et Néandertal – L’homme tel qu’on le connaît, viendrait de différentes espèces, dont l’Australopithèque, il y a un million d’années. Parties explorer le monde en Asie et en Europe, ces espèces ont continué d’évoluer, jusqu’à l’ homme de Neandertal (disparu depuis 30 000 ans) et l’Homo sapiens.
Est-ce qu’il y avait des humains au temps des dinosaures ?
COMMENT VIVAIENT LES DINOSAURES ? La Terre est née il y a environ 4 milliards d’années. Au départ, une boule de feu, la Terre était totalement vide. Les premiers signes de vie sont apparus il y a 3 milliards d’année ; d’abord dans les océans. Puis, il y a 300 000 millions d’années les reptiles sont nés.
Ils ont évolué, et sont devenus les dinosaures, il y a 200 millions d’années. Les dinosaures et les hommes n’ont jamais vécu ensemble puisque les premiers hominidés sont apparus bien plus tard (le plus vieux crâne d’hominidé découvert par l’archéologie et nommé Toumai est âgé de 7 millions d’années).
Les dinosaures sont des animaux très variés : bipèdes ou quadrupèdes, carnivores et herbivores, à cornes, à plaques, à crêtes ou encore à plumes.2 Les dinosaures vivaient sur toute la Terre, mais certains habitaient dans des régions bien précises comme aujourd’hui pour les animaux. Les dinosaures ont vécu sur Terre durant l’ère du Mésozoïque. C’est une période qui a commencé il y a 250 millions d’années et qui s’est terminée il y a 66 millions d’années. Cette période se divise en 3 parties : le Trias, le Jurassique et le Crétacé.
Le Trias (252 à 201 millions d’années) : c’est pendant cette période que les dinosaures se développent. À cette époque la Terre n’est composée que d’un seul continent : la Pangée. Le Jurassique (201 à 145 millions d’années) : les dinosaures cohabitent et évoluent, certaines espèces disparaissent, d’autres apparaissent.
La Terre se divise alors en deux continents. Le Crétacé (145 à 66 millions d’années) : la fin du crétacé correspond la fin des dinosaures. À cette époque 6 continents commencent à se former. À la fin du crétacé une catastrophe naturelle aurait provoqué la fin des dinosaures.
Un gigantesque volcan serait entré en éruption, Un immense astéroïde aurait percuté la Terre.
Dans les deux cas la Terre aurait été plongée dans le noir à cause des poussières et débris. Suite à ce changement climatique et sans lumière, les algues et les plantes ne pouvaient pas survivre. Les dinosaures herbivores ne pouvaient donc plus se nourrir et se sont donc éteints. Les dinosaures carnivores n’ayant plus de nourriture ont disparu eux aussi. : COMMENT VIVAIENT LES DINOSAURES ?
Comment sera l’homme dans le futur ?
Publié le 12/10/2012 à 15:04, Mis à jour le 12/10/2012 à 15:06 Portrait-robot de l’homme de l’an 3000, selon les prévisions fantaisistes du Sun. DR En l’an 3000, l’évolution de l’espèce humaine donnera naissance à des individus plus grands, aux grands yeux mais avec de plus petits cerveaux, d’après des prévisions de science-fiction du quotidien The Sun,
- Le tabloïd britannique à scandale The Sun a une nouvelle fois preuve d’une grande liberté éditoriale avec les faits et la rigueur scientifique en présentant sa vision de l’homme après 1000 années d’évolution.
- Et d’après la vue d’artiste que propose le quotidien, l’évolution ne sera pas tendre avec l’espèce humaine! L’homme du futur sera peut-être plus grand qu’aujourd’hui mais il aura moins de dents (alimentation plus molle, voire pilules) et un petit cerveau (devenu moins utile avec les ordinateurs), un quadruple menton et moins de poils (vie dans des habitats bien chauffés), des grands yeux (communication davantage visuelle qu’orale) et des petits testicules (baisse de la fertilité masculine).
Les intestins seront plus courts, pour éviter de devenir obèse en absorbant trop de sucre et de gras. Pour finir, notre Homo sapiens de l’an 3000 aura les bras et les doigts plus longs, «pour saisir des objets plus loin» probablement sans bouger. Pour arriver à ces conclusions plus que fantaisistes, le quotidien ne s’est évidemment pas appuyé sur une quelconque étude scientifique soumise à un comité de relecture, mais a plus simplement fait appel à une étrange brochette de pseudo-spécialistes: un dentiste, un ostéopathe et un chirurgien esthétique.
Quel est le pays qui est le berceau de l’humanité ?
Une oasis propice à l’homme anatomiquement moderne ? – Leurs conclusions indiquent que la plus ancienne lignée remonterait à 200.000 ans et que le berceau de l’homme anatomiquement moderne se trouverait donc au sud du bassin du Zambèze, au Botswana, dans la région appelée Makgadikgadi. La région de Makgadikgadi abrite aujourd’hui un vaste désert de sel et quelques îles de végétation. George Steinmetz/Getty Images Des recherches ont montré que cette zone était autrefois le siège du plus grand lac d’Afrique, le Makgadikgadi, apparu il y a quelque deux millions d’années avant de s’assécher il y a environ 10.000 ans.
Et ce lac aurait fourni une oasis particulièrement riche aux hommes modernes et à la faune sauvage dans cette région victime à l’époque d’intenses sécheresses, d’après des modèles climatiques. » Avant l’émergence de l’homme moderne, le lac a commencé à s’écouler à cause de changements dans les plaques tectoniques sous-jacentes « , a indiqué le Dr Andy Moore, géologue à l’Université Rhodes en Afrique du Sud et co-auteur de l’étude.
» Ceci aurait créé une vaste zone humide, qui est connue comme l’un des écosystèmes les plus producteurs pour abriter de la vie « . Pendant 70.000 ans, Homo sapiens sapiens serait ainsi resté confiné dans cette région du sud de l’Afrique, d’après l’équipe du Pr Hayes.
- Jusqu’à ce que des changements affectant le climat et notamment les précipitations n’ouvrent de nouveaux couloirs de végétation, déclenchant des migrations de population il y a 130.000 et 110.000 ans.
- Les premiers migrants se sont aventurés vers le nord-est, suivis d’une seconde vague de migrants qui a voyagé vers le sud-ouest.
Une troisième population est restée sur place jusqu’à aujourd’hui « , a détaillé la généticienne australienne. Ces séparations auraient provoqué une diversification de l’ADN mitochondrial, aboutissant aux sous-lignées observées aujourd’hui.
Qui est le premier homme noir ?
Premiers Homo sapiens – Homo sapiens est apparu en Afrique il y a au moins 300 000 ans, d’après les fossiles les plus anciens connus à ce jour, trouvés à Djebel Irhoud, au Maroc, et publiés en 2017 par Jean-Jacques Hublin,, Homo sapiens aurait colonisé tout le continent avant de migrer hors d’Afrique.
- Dans sa publication de 2017, Jean-Jacques Hublin défend l’idée d’une émergence d’ Homo sapiens à l’échelle de l’ensemble du continent africain, selon une sorte de modèle multirégional limité à l’ Afrique,
- Selon lui, l’ arbre phylogénétique de l’humanité est un « arbre dont il manque de nombreuses branches » et la surreprésentation de certaines régions et périodes serait due avant tout à l’abondance de fossiles en Afrique orientale, région dont les conditions ont été propices à la conservation des ossements,
Le passage de l’ industrie lithique acheuléenne aux industries dites de mode 3, qui s’est produit en Afrique à partir d’environ 400 000 ans avant le présent, témoignerait peut-être de la transition entre des formes humaines archaïques et les premiers Homo sapiens,
- Homme de Djebel Irhoud : 300 ka, Maroc,
- Homme de Florisbad : 260 ka, Afrique du Sud
- Homme d’Eliye Springs : 200 à 300 ka, Kenya
- Homme de Ngaloba (LH 18) : au moins 200 ka, Tanzanie
- Homme de Kibish : 195 ka, Éthiopie
- Homme de Guomde : plus de 180 ka, Kenya
- Homme de Herto : 157 ka, Éthiopie
- Homme de Singa : au moins 133 ka, Soudan
En 2019, une étude des paléoanthropologues français Aurélien Mounier (CNRS- MNHN ) et argentine Marta Mirazón Larh ( université de Cambridge ), publiée dans la revue Nature, montre, parmi les plus anciens fossiles africains connus attribués à l’espèce Homo sapiens, lesquels préfiguraient le mieux la morphologie finalement acquise par l’Homme moderne.
L’analyse de nombreux crânes d’hommes modernes, issus des différentes populations de la planète, propose une morphologie virtuelle du dernier ancêtre commun de l’humanité actuelle, et la compare, en morphométrie 3D, aux 5 crânes africains les plus complets datés d’au moins 200 000 ans : Irhoud 1 (Maroc), Florisbad (Afrique du Sud), Eliye Springs (Kenya), Omo Kibish 2 (Éthiopie), et LH 18 (Tanzanie).
Le crâne de Florisbad est jugé le plus proche de notre ancêtre virtuel, devant celui d’Eliye Springs. Les trois autres crânes fossiles représenteraient des stades plus archaïques de l’espèce Homo sapiens,, Dans une synthèse publiée en 2016, le paléoanthropologue anglais Christopher Brian Stringer, du Musée d’histoire naturelle de Londres, rappelle l’existence, dans plusieurs régions d’Afrique, de fossiles humains récents qui ne sont peut-être pas attribuables à l’espèce Homo sapiens,
Les fossiles d’ Iwo Eleru (14 ka, Nigeria ), de Lukenya Hill (22 ka, Kenya ), et du lac Eyasi (7 fragments de crâne, environ 110 ka, Tanzanie ), pourraient témoigner de l’existence de populations reliques en Afrique, tout comme l’ Homme de Kabwe (environ 250 ka, Zambie ), un peu plus ancien, holotype de l’espèce Homo rhodesiensis,
Ces deux études soulignent la grande diversité des morphologies relevées sur les différents fossiles africains datés sur une période allant du Pléistocène moyen tardif jusqu’au Pléistocène supérieur, ce qui pourrait refléter la coexistence de populations ou d’espèces morphologiquement distinctes en Afrique tout au long de cette période,
Le modèle d’évolution applicable au Paléolithique moyen africain resterait alors un buissonnement évolutif, ce qui contredirait la théorie de l’ origine multirégionale de l’homme moderne à l’échelle du continent, telle que proposée par Jean-Jacques Hublin, si on donne à cette théorie le sens qu’elle a à l’échelle de la planète.
Il est aussi possible d’envisager cette théorie sous une version intermédiaire, consistant à imaginer un chemin évolutif se déroulant successivement dans plusieurs régions d’Afrique, avec de possibles apports génétiques de populations plus archaïques le long du chemin.
Quel est le nombre de femme et d’homme dans le monde ?
Y-a-t-il plus d’hommes ou de femmes sur Terre ? S’il y a à peu près le même nombre de femmes que d’hommes sur Terre, les hommes sont légèrement plus nombreux : 102 hommes pour 100 femmes en 2020. Plus précisément encore, sur 1000 personnes, 504 sont des hommes (50,4 %) et 496, des femmes (49,6 %).
Il naît un peu plus de garçons que de filles : 106 garçons pour 100 filles. Mais on enregistre une plus forte mortalité chez les garçons que chez les filles ; c’est vrai dans l’enfance, mais aussi à l’âge adulte. Il arrive donc un âge où les hommes et les femmes sont en nombre égal : dans le monde, c’est entre 50-54 ans.
Au-delà, ce sont les femmes qui sont plus nombreuses, l’écart se creusant avec l’âge. Ainsi, huit centenaires sur dix sont des femmes en 2020. : Y-a-t-il plus d’hommes ou de femmes sur Terre ?
Quel est le nombre de femmes sur la Terre ?
Quasiment autant de femmes que d’hommes – Comme c’est le cas maintenant depuis plusieurs années, le nombre de femmes et d’hommes présents sur Terre est quasiment équivalent : 3.976.648 milliards d’hommes en 2021 pour 3.932.647 femmes, un ratio d’environ 102 hommes pour 100 femmes.
Quel est le pays où il y a plus de femmes que d’hommes ?
Dernière particularité, et non des moindres, la Chine est le pays du monde dans lequel la part de filles, parmi toutes les naissances, est la plus faible. En 2005, le rapport de masculinité à la naissance était d’un peu plus de 120 garçons par 100 filles! Attané Isabelle, 2010, En espérant un fils.