Combien de temps faut-il pour aller à St-Jacques-de-Compostelle? Au départ du Puy-en-Velay, le chemin fait un peu plus de 1500 kilomètres. Sur la base d’ une moyenne de 20 km par jour, il vous faudra environ 75 jours pour arriver dans la Capitale de la Galice.
Est-ce que tout le monde peut faire le chemin de Compostelle ?
Bref, la route de Saint-Jacques-de-Compostelle est là pour tout le monde et chacun peut la parcourir à sa manière.
Comment ne pas se perdre sur le chemin de Compostelle ?
S’entraîner un minimum avant le départ – Un minimum d’entraînement avant de partir vous permettra de profiter pleinement de votre pèlerinage vers Compostelle. Sans aller jusqu’à une préparation de marathonien, le mieux est quand même de faire quelques courtes randonnées les semaines qui précèdent votre départ.
Quel est le chemin le plus facile pour Compostelle ?
Le Chemin Français – C’est le plus célèbre de tous, le plus fréquenté et le mieux préparé. Il est idéal pour les débutants, que ce soit à un mois depuis Roncevaux ou qu’il parte de Sarria. Physiquement, il ne présente que peu d’écueils, le plus notoire étant l’ascension vers O Cebreiro.
Comment Appelle-t-on les gens qui font le chemin de Compostelle ?
Carte montrant les chemins contemporains en Europe pour se rendre à Saint-Jacques-de-Compostelle. Le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle ou pèlerinage de Compostelle est un pèlerinage catholique dont le but est d’atteindre le tombeau attribué à l’apôtre saint Jacques le Majeur, situé dans la crypte de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle en Galice ( Espagne ).
C’est un « Chemin semé de nombreuses démonstrations de ferveur, de pénitence, d’hospitalité, d’art et de culture, qui nous parle de manière éloquente des racines spirituelles du Vieux Continent », Créé et instauré après la découverte des reliques de Jacques de Zébédée au début du IX e siècle, le pèlerinage de Compostelle devient à partir du XI e siècle un grand pèlerinage de la chrétienté médiévale mais c’est seulement après la prise de Grenade en 1492, sous le règne de Ferdinand d’Aragon et d’ Isabelle la Catholique, que le pape Alexandre VI déclare officiellement Saint-Jacques-de-Compostelle lieu d’un des « trois grands pèlerinages de la Chrétienté », avec ceux de Jérusalem et de Rome,
Depuis la fin du XX e siècle, l’interprétation du sanctuaire catholique subit une évolution doctrinale : le mot tombeau a disparu des discours des derniers papes depuis Jean-Paul II : Jean-Paul II parlant du mémorial de saint Jacques sans utiliser le mot reliques et Benoît XVI disant simplement que la cathédrale Saint-Jacques-de-Compostelle « est liée à la mémoire de saint Jacques »,
Les chemins de Compostelle, qui correspondent à plusieurs itinéraires en Espagne et en France, ont été déclarés en 1987 « premier itinéraire culturel » par le Conseil de l’Europe, Depuis 2013, les chemins de Compostelle attirent plus de 200 000 pèlerins chaque année, chiffre qui connait un taux de croissance de plus de 10 % par an.
C’est le pèlerinage le plus fréquenté du monde chrétien et il est considéré comme un site du patrimoine mondial par l’ Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Aussi dénommés Jacquets, les pèlerins viennent essentiellement à pied et souvent de villes proches demandant peu de jours de marche pour atteindre Santiago.
Quelle est la meilleure période pour faire le chemin de Compostelle ?
Mai, juin et septembre, agréables mais fréquentés – Juin et septembre sont peut-être les deux mois les plus agréables pour marcher sur les sentiers de Compostelle. Les journées sont les plus douces en termes de températures. Un climat clément qui vous permettra de marcher en toute sérénité.
- Juin est le mois où les jours sont les plus longs,
- C’est aussi à ce moment-là que les paysages se remplissent de couleurs printanières,
- Revers de la médaille, l’affluence sur certaines portions commence à être importante.
- Mai (comme septembre) est un mois fréquenté sur les sentiers.
- Plus, d’ailleurs, que ceux de juillet et août qui correspondent pourtant aux vacances scolaires.
Il vous faudra donc prévoir certaines étapes ou réservations et anticiper votre pèlerinage, Certains secteurs peuvent comporter des journées très chaudes pendant les journées d’été. Nous vous déconseillons ainsi de randonner dans certains lieux, comme le plateau de la Meseta en Espagne.
Où se laver sur le chemin de Compostelle ?
Après une journée de marche, rien de mieux que de pouvoir prendre une bonne douche pour relaxer ses muscles et se laver de la poussière accumulée sur les chemins Mais qu’en est-il sur le Sentier ? De même qu’il n’existe pas encore d’accueil pèlerin comme on peut en trouver sur le pèlerinage de St Jacques de Compostelle pour dormir à l’abri, il peut être par moment difficile d’avoir accès à une douche sur le Sentier Se laver tous les soirs dans une salle de bain n’est en effet pas possible, mais chaque bivouac possède un accès à un point d’eau.
Depuis 2020 cependant, nous avons accès à des douches chaudes le deuxième jour de marche, lorsque nous arrivons à Mortain au Moulin des 4 Temps, près de l’Abbaye Blanche. Cette douche salvatrice au centre du Sentier saura réchauffer les corps ! Et désormais, si vous souscrivez au Pack Abri, vous aurez accès à une douche tous les soirs, excepté au Mont-Saint-Michel.
Il faut noter que vivre au grand air, marcher sous le soleil ou sous la pluie, la peau séchée par le vent, protège davantage le corps qu’une journée en ville ou coupée des éléments. Douche sous la cascade, lavage de pieds dans le ruisseau, bain d’eau froide au presbytère, bassines ou lingettes, les options sont plurielles ! Mais cela ne fait-il pas partie de l’aventure ? Sortir de sa zone de confort pour se connecter à la magie du monde, pour ensuite mieux la retrouver.
Quel est le chemin de Compostelle le plus difficile ?
Le lendemain matin : l’heure du départ pour Roncevaux – Au départ de Saint-Jean-Pied-de-Port, les pèlerins empruntent une route pavée en direction du col de Roncevaux, à une altitude de 1 430 mètres. Le chemin est long et difficile, mais la beauté des paysages environnants compense largement les efforts fournis.
- Les vues panoramiques sur les montagnes et les vallées en contrebas sont à couper le souffle.
- Elles donnent une impression de liberté absolue.
- Au fil de l’étape, les pèlerins découvrent des paysages variés.
- Cela va des forêts verdoyantes aux crêtes escarpées, en passant par des champs de pâturages et des petits villages pittoresques.
Ils traversent également des rivières et des ponts en pierre, ce qui ajoute un certain charme à cette étape. La convivialité et la solidarité sont des valeurs fondamentales du Chemin de Compostelle. L’étape de Saint-Jean-Pied-de-Port à Roncevaux ne fait pas exception.
En fin de journée, les pèlerins arrivent à Roncevaux, une petite ville située dans la région de Navarre en Espagne. C’est également ici que se trouve la célèbre chapelle de Roncevaux. On s’y rappelle la célèbre bataille de 778, où Roland, le chef des armées de Charlemagne, a trouvé la mort. Apolline nous partage son ressenti : « Nous sommes partis à 8h de Saint-Jean-Pied-de-Port.
Dès le départ, c’est vrai que ça grimpe fort jusqu’au refuge d’Orisson. Ensuite, cela grimpe toujours mais c’est largement supportable. Et puis, quelle beauté ! C’est réellement la plus belle étape du chemin. Mais comme toute belle randonnée, elle se mérite.
Le secret, c’est vraiment de prendre son temps, d’aller à son rythme. En montée, faites de petits pas. Et petit à petit, vous arrivez en haut des Pyrénées avec une vue à couper le souffle (si la montée ne vous l’a pas coupé avant!). En revanche, une fois en haut, attention le temps peut très vite changer.
Lorsque j’y étais, le temps alternait entre grand soleil et nuages noirs et menaçants. Les températures chutent vite. J’alternais entre le débardeur et la polaire. Pour ce qui est de la descente jusqu’au village-rue de Roncevaux, celle-ci est tout aussi délicate.
Vous aurez le choix entre un premier itinéraire d’1h05, plus rapide mais abrupte, et un second itinéraire d’1h15 légèrement moins sportif, plus adapté en cas de pluie, mais à éviter en cas de brouillard. En prenant mon temps, je suis arrivée à 18h30 à l’albergue de la Colegiata Real de Roncesvalles. Ereintée, mais heureuse ! Une fois la marche terminée, une autre aventure démarre : celle de la première nuit dans une albergue de pèlerins espagnole.
Les immenses dortoirs en box de 4, les espaces communs, l’organisation des bénévoles qui vous expliquent le fonctionnement de tout, les pèlerins venus du monder entier Quelle expérience à vivre ! On aime ou l’on n’aime pas, c’est aussi cela le chemin.
Un pèlerin m’a dit : « Une fois arrivé(e) ici, c’est un nouveau chemin qui commence. Il faut oublier le pèlerinage français, et appréhender le camino tel qu’il se présente à partir de Roncevaux ». Dans mon box du soir, je retrouve avec moi deux autres pèlerins rencontrés plus tôt à Aroue, originaires de Vendée comme moi.
Nous partageons nos impressions et rions ensemble avant de sombrer dans un sommeil lourd. Demain, le camino continue ! » En conclusion, l’étape de pèlerinage entre Saint-Jean-Pied-de-Port et Roncevaux est l’une des plus difficiles et des plus belles du Chemin de Compostelle.
Elle offre aux pèlerins une expérience unique de découverte, de rencontres, de paysages et de valeurs humaines. Si vous êtes prêt à relever le défi physique et à vivre une aventure humaine exceptionnelle, cette étape est faite pour vous. Petit conseil : si vous comptez partir d’emblée sur le Camino Francés comme moi, ou sur le Camino del Norte, ne partez pas directement de Saint-Jean-Pied-de Port.
Il vaut mieux démarrer de quelques étapes avant, pour que vos pieds s’habituent et ainsi faciliter l’ascension du col de Roncevaux.
Quelle est la plus belle partie du chemin de Compostelle ?
Les étapes du Chemin de Compostelle du Puy en Velay à Conques – Le tronçon du Puy en Velay à Conques, sur la voie Podiensis du chemin de Saint-Jacques de Compostelle est réputé comme étant l’un des plus beaux. Vu l’étendue du chemin, et de ses nombreuses variantes, je ne vous parlerais ici que de ce tronçon ! L’itinéraire du Puy en Velay à Conques s’effectue en 9 jours de marche sur des tronçons qui représentent des étapes de 5 à 6 h et d’une distance variant entre 19 et 30 km.
Les tronçons les plus courts étant ceux où il y plus de dénivelé. En réalité, il y a des hébergements dans quasiment tous les villages traversés par le chemin donc vous pouvez très bien choisir de réaliser des étapes plus courtes ou plus longues selon votre niveau et votre forme physique. D’après mon expérience, je vous conseillerais ne de pas dépasser 25 km par jour – surtout si vous portez vous même vos sacs.
Personnellement, au delà, les derniers kilomètres me semblent particulièrement éprouvants et interminables. Autant le matin j’avance assez bien, autant l’après-midi, j’ai l’impression de trainer et de vouloir sans cesse faire des pauses. De plus en arrivant de bonne heure à votre hébergement, vous aurez le temps de faire votre lessive et le linge aura le temps de sécher presque entièrement s’il y a du soleil !
Quel est le but du chemin de Compostelle ?
Le chemin de Compostelle est propice à la réflexion, la méditation, la contemplation. C’est le lieu idéal pour réaliser cette quête de soi. C’est l’occasion de changer de perspective et de trouver de nouveaux objectifs.
Quel entraînement pour le chemin de Compostelle ?
Quelle préparation physique pour faire les chemins de Compostelle, et avec quel équipement ? – Mieux vaut s’entraîner et être bien équipé pour prendre le départ pour les Chemins de Compostelle. joserpizarro Il est recommandé de s’entraîner un mois avant le départ, en marchant une à deux heures par jour, en grimpant des escaliers, en pratiquant des exercices de cardio Provoquer ainsi un réveil musculaire permettra de diminuer les courbatures et la fatigue des premiers jours de l’itinérance à venir.
Avoir mal aux pieds fait également partie des grands classiques. La prescription d’Anne Decanter, pharmacienne à Châteauroux (Indre), située sur la voie de Vézelay : « commencer à les masser un mois avant le départ avec de la crème anti-frottement Nok ou Akileine, afin de prévenir la formation de rougeurs et d’ampoules ».
Les chaussures doivent être choisies avec soin. L’ conseille les modèles bas ou moyens à tiges souples (MID), une demi-taille au-dessus de sa pointure habituelle, à étrenner sur de courtes sorties avant le jour J. Le sac à dos de 60 litres comprend des sangles pectorales et ventrales qui soulagent les épaules.
Son poids ne doit pas faire plus de 20% de votre poids même moins dans l’idéal. Parmi les indispensables : des bouchons d’oreille pour bien dormir, un bonnet salutaire en cas de coup de froid en altitude, une lampe frontale Les affaires qui se révéleront non essentielles au fil des pas pourront être renvoyées chez soi par la Poste, une pratique courante.
À lire aussi
Où se procurer un Crédential ?
Où se procurer son carnet du pèlerin ? – Pour une crédentiale, vous pouvez vous adresser à une association jacquaire située près de chez vous. Vous pouvez également obtenir la crédentiale auprès de certains organismes comme L’Acir. Pour une créanciale, vous pouvez contacter le diocèse de la ville de départ (service des pèlerinages).
Quelle distance y A-t-il entre le Puy-en-velay et Saint-jacques-de-compostelle ?
1 515 km séparent Le Puy-en-Velay et Saint-Jacques-de-Compostelle.
Quelle appli pour Compostelle ?
Geocompostelle : 17 000 km d’itinéraires de randonnée sur les cinq voies principales vers Compostelle. Publié le 08 octobre 2022 Cette application propose au public des Chemins de Compostelle des randonnées accessibles à différentes pratiques comme à pied, à vélo, à cheval.
- Elles permettent à tous de découvrir le patrimoine des chemins de Compostelle et leurs alentours.
- Lors des balades, chaque pratiquant est libre de sélectionner la durée, la distance de la promenade et la forme de son itinéraire : boucle ou tracé simple.
- Tout au long du parcours, le marcheur peut également visualiser les services proposés sur ces balades : hébergements, restaurants, musées, monuments historiques., etc.
ce qui permet à chacun de parcourir les Voies de Compostelle autrement. Une multitude de possibilités sur les cinq voies principales : Voie d’Arles GR ® 653 La voie d’Arles appelée également via Tolosana relie Arles à Puente-la-Reina en Espagne où elle rejoint le Camino Francès en un peu moins de 1 000 kilomètres.
- Voie de Tours GR ® 655 Elle prend son départ à Paris au pied de la majestueuse tour Saint-Jacques et relie Saint-Jean-Pied-de-Port en un peu plus de 1 000 kilomètres.
- La voie de Vézelay GR ® 654 Appelée également via Lemovicensis, elle relie Vézelay en Bourgogne à Saint-Jean-Pied-de-Port en environ 1 100 kilomètres.
Voie du Piémont Pyrénéen GR ® 78 Cette voie relie Montpellier à Saint-Jean-Pied-de-Port en 700 kilomètres. Voie du Puy-en-Velay GR ® 65 La voie relie Le Puy-en-Velay à Saint-Jean-Pied-de-Port sur 750 kilomètres. Découvrez le site Internet Geocompostelle ou téléchargez l’application pour smartphones et tablettes sur Google Play et App Store Credit © ADT-Touraine-JcCoutand
Pourquoi une coquille pour Compostelle ?
La coquille est devenue le symbole des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle leur permettait de se distinguer des autres voyageurs, de boire dans les fontaines et demander l’aumône aux habitants.
Pourquoi les gens vont à St-jacques-de-Compostelle ?
La quête de sens : la véritable motivation du pèlerin ? – C’est la raison qui revient le plus souvent dans les différentes études menées auprès des pèlerins. Plus de 60% des pèlerins qui font le GR65 par exemple le font en quête de sens. Dans un monde moderne toujours plus rapide qui nous impose une charge mentale et un quotidien difficiles, la simple idée de partir avec pour seul compagnon de route son sac à dos s’avère être une bouffée d’air.
Pourquoi la coquille est le symbole de St-jacques-de-Compostelle ?
Principales dates et repères historiques de St Jacques – La légende rapporte qu’après la Pentecôte, Saint Jacques alla évangéliser l’Espagne. Il débarqua en Andalousie sur la côte méditerranéenne et de là il se rendit en Galice, région située à l’extrémité nord-ouest de la péninsule Ibérique.
- Après quelques années d’apostolat, il revint à Jérusalem où il fut décapité.
- Deux de ses disciples mirent son corps dans une barque et prirent la mer.
- La barque, poussée par le vent et les eaux, vint s’échouer au fond d’un estuaire de Galice où devait naître par la suite la ville d’Iria Flavia qui porte de nos jours, le nom de Padrón (avant dernière étape du chemin portugais avant d’arriver à St Jacques).
Ses deux disciples enterrèrent le corps de l’apôtre à l’intérieur des terres, en un lieu où sera érigée la ville de Saint Jacques de Compostelle, Plus d’informations : Depuis plusieurs siècles, le Chemin de Compostelle attire des milliers de pèlerins et de marcheurs qui décident d’emprunter cette voie pour suivre les pas de nos ancêtres et rejoindre la cathédrale de Santiago de Compostela. Qu’il soit vécu comme un pèlerinage, une marche spirituelle ou une simple randonnée pour découvrir ou se redécouvrir, le chemin délivre au fil des différents itinéraires une palette de paysages parsemés de rencontres qui restent pour bon nombre de pèlerins un souvenir définitivement gravés dans leur mémoire.
L’agence La Pèlerine, spécialiste des chemins de compostelle vous propose de découvrir à travers la France, en Espagne et au Portugal, les différents chemins du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Alors partir du Puy en Velay, de Saint Jean Pied de port, de Genève, de Vézelay, de Cluny, d’Arles, de Toulouse ou d’Hendaye, c’est se libérer peu à peu l’esprit en se laissant porter par cette ambiance unique qui règne sur cet itinéraire mythique.
Plus d’informations : Les chemins de Saint Jacques de Compostelle sont réputés dans le monde entier. Chaque année, des millions de pèlerins prennent leur sac à dos et arpentent la France et l’Espagne à pied, pour arriver à la cathédrale Santiago de Compostela. Pour cela, ils choisissent des étapes suivant le temps dont ils disposent et prennent le départ à des lieux différents.
- L’agence La Pèlerine se positionne en tant que spécialiste des chemins de Compostelle et propose à sa clientèle des parcours adaptés.
- Le chemin d’Arles, celui de Lyon ou le Camino Frances sont quelques-unes des voies de marche qui retracent les pas de Saint Jacques de Compostelle.
- Un départ du Puy-en-Velay, en France, est sans aucun doute la ville de départ incontournable pour débuter sa randonnée « Compostelle » et à la portée de tous.
Plus d’informations : Si la Cathédrale de Saint Jacques de Compostelle attire autant de visiteurs chaque année, c’est sûrement pour l’histoire qu’Elle raconte. Elle doit son nom à l’apôtre Saint Jacques, un des disciples de prédilection de Jésus Christ, et dont le corps fût enterré où sera construite plus tard, la célèbre ville de Saint Jacques de Compostelle,
- C’est au IXème siècle, époque pendant laquelle l’Espagne est sous la domination des musulmans, que son tombeau est retrouvé.
- Le roi des Asturies, Alphonse II, rapidement averti se déplaça jusqu’au lieu de sa découverte.
- Il sera alors le tout premier pèlerin de Saint Jacques de Compostelle, parmi des milliers d’autres.
Plus d’informations : Située en dehors du centre historique de la ville de Saint Jacques de Compostelle, en Galice, l’église romane de Santa Maria du Sar, la « Colegiata de Santa María del Sar », fut construite au bord du fleuve Sar au XIIe siècle. Il faut marcher plusieurs kilomètres pour faire le tour de cette grande bâtisse créée à partir de 1136.
D’une beauté simple mais marquée par un réél équilibre des formes avec des fenêtres polygonales de l’abside et de colonnes et de petites sculptures des absides latérales. De l’extérieur, il est possible d’observer la grande œuvre de l’architecture qui a eu arcs-boutants, afin d’éviter l’effondrement en cas de tremblements de terre.
Plus d’informations : Ville emblématique des pèlerins, capitale de la Galice, Saint Jacques de Compostelle est connue dans le monde entier. Chaque année c’est plus de 3 millions de visiteurs qui viennent déambuler dans les quartiers de la ville dont l’architecture romane, gothique, baroque en font une vraie particularité.
Le Botafumeiro, encensoir en laiton argenté, est haut de 1,60 m et pèse 54 kg. Il fut exécuté par l’orfèvre Losada en 1851. À l’origine, cet encensoir servait à parfumer la cathédrale. Il pend à une corde sous le transept. À l’occasion de célébrations liturgiques spéciales et pendant l’Année Sainte Compostellane, au cours de la messe du pèlerin qui se déroule tous les jours à 12 h, les visiteurs peuvent contempler la singulière cérémonie du botafumeiro.
Pendant qu’on le balance comme s’il s’agissait d’un pendule, huit hommes (tiraboleiros) donnent de la corde au point le plus élevé du mouvement et tirent sur elle au point le plus bas. On accroît ainsi l’oscillation de l’encensoir pour l’élever à 20,6 mètres de haut dans la voûte, en formant un arc de 65 mètres tout au long du transept, depuis la porte de la Azabachería jusqu’à celle de Platerías.
Il passe au ras du sol à une vitesse de 68 km/h en laissant derrière lui un fin sillage de fumée et d’encens. Plus d’informations : Vous trouverez deux appellations pour ce document. La créanciale qui est délivrée par l’église et la crédential qui est l’équivalent laïc. C’est celle qui est délivrée par les associations. Les deux documents reviennent au même. Ce document, dans la tradition du pèlerinage vers Compostelle, est une accréditation délivrée à celui qui accomplit le pèlerinage avec une motivation spirituelle.
La coquille Saint Jacques que les jacquets ramenaient des côtes de la Galice était une preuve de leur long périple. Au début de ces grandes migrations, les pèlerins ramassèrent quelques coquillages qu’ils cherchaient sur les plages et qu’ils ramenaient chez eux.
Depuis l’Antiquité on portait des coquillages pour se préserver du mauvais sort et de toutes sortes de maladies. Pour des raisons symboliques, la coquille s’est imposée comme attribut de l’apôtre et a donc pris le nom de Saint Jacques. Accrochée sur le chapeau, sur le sac ou sur la cape, elle va devenir l’emblème des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle et aussi de tous les pèlerins.
Elle permettait de se distinguer des autres voyageurs, elle avait un pouvoir protecteur, et permettait aussi de boire dans les fontaines ou de demander l’aumône car à la vue de la coquille, la charité devenait un acte obligatoire. C’est ainsi que depuis, les pèlerins accrochent une coquille à leur sac ou à leur bâton, Histoire du bourdon : Quand on observe les reliques, Saint-Jacques est toujours représenté avec un bâton à ses côtés. Cet objet devint donc le principal objet des pèlerins sur Compostelle et de tous les autres pèlerinages du monde. Au Moyen-Âge, le bourdon était ainsi l’unique compagnon de route ! Ce bâton était d’une aide précieuse pour la marche, mais il servait aussi à se défendre,
Plusieurs routes existent pour rejoindre la Cathédrale de Santiago de Compostela qui est l’étape finale du pèlerinage. En effet, les pèlerins peuvent emprunter la voix de Tours (Via Turonensis), la voie d’Arles (Via Tolosana) ou encore la Via Podiensis qui débute au Puy en Velay et qui est le chemin le plus connu.
Quelle est la longueur du chemin de Compostelle ?
Un pèlerin se repose sur le chemin de Compostelle chemin-compostelle-francais Des Pyrénées à Saint-Jacques-de-Compostelle, le chemin français traverse les régions d’Aragon, de Navarre, de La Rioja, de Castille-León et de la Galice le long d’un itinéraire que plus de 150 000 pèlerins empruntent chaque année.
- Ce chemin est réalisé depuis la découverte de la tombe de l’apôtre Saint-Jacques au IX e siècle ; il est devenu internationalement célèbre après être apparu de manière détaillée sur le Codex Calixtinus (manuscrit du XII e siècle).
- En Espagne, le chemin français peut démarrer dans la localité d’Orreaga – Roncesvalles (en Navarre) ou à Somport (Aragon) ; ces deux tracés se rejoignent dans la ville de Puente de la Reina pour atteindre la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle quelques 800 kilomètres plus loin.
En cours de route, vous ferez des haltes intéressantes à Jaca, Pampelune, Logroño, Nájera, Santo Domingo de la Calzada, Burgos, Frómista, León, Astorga et Ponferrada, entre autres. Le chemin français a été le premier itinéraire du chemin de Compostelle classé au patrimoine mondial par l’UNESCO, et le premier itinéraire culturel européen.
Comment s’entraîner pour faire le chemin de Compostelle ?
S’entraîner régulièrement quelques mois avant le grand départ – C’est très simple : se mettre en condition en marchant ! Deux mois avant votre départ, nous vous recommandons de marcher régulièrement pour habituer votre corps, idéalement minimum 4 km par jour.
Commencez petit si vous n’avez jamais fait de randonnée : partez 30 minutes, puis 1h, puis 2h, etc. Cela vous permettra de travailler votre endurance. Au début, partez sans rien puis prenez votre sac à dos. Cela vous permettra notamment de tester vos réglages. Un sac à dos bien réglé ne doit ni être trop haut (vos épaules seraient alors bien trop sollicitées) ni être trop bas (vous auriez alors des douleurs au niveau des hanches).
Astuce : un point de repère pour un sac à dos bien réglé est d’avoir le fond du sac au niveau des hanches. Pensez également à utiliser les chaussures de randonnée que vous comptez porter lors de votre pèlerinage. Cela vous évitera sans nul doute quelques ampoules.
Faire le chemin de Compostelle n’est pas une épreuve physique insurmontable, mais il est important de laisser à votre corps le temps de s’y adapter. Avec cet entrainement, les 3 premiers jours souvent réputés pour être les plus durs ne seront pas aussi traumatisants que si vous partiez sans aucune préparation.
Vous pourrez ainsi continuer votre périple sans encombre. Note : pour nos amis cyclistes, la recommandation est identique. Prenez bien le temps de vous préparer, de parcourir plusieurs kilomètres en vélo avec tout votre chargement pour vous mettre en situation.
Comment se préparer pour faire le chemin de Compostelle ?
Comment bien préparer son voyage vers Compostelle ? – Les conseils pour préparer un séjour sur les traces de Saint Jacques de Compostelle, sont principalement d’ordre logistique et géographique. En effet, parcourir les chemins de Compostelle demande un minimum d’organisation au préalable.
Même si certains souhaitent vivre ce moment comme une belle et grande aventure, des recommandations sont valables comme pour toute randonnée : Prévoir un sac à dos avec le nécessaire pour s’alimenter et s’hydrater.Disposer de bonnes chaussures de marche, car certains chemins ou ‘camino’ sollicitent les pieds pendant de nombreux kilomètres.Penser à amener casquette, crème solaire et lunettes de soleil.Garder un téléphone portable sur soi, avec une charge suffisante.Apporter un appareil photo afin d’immortaliser les paysages somptueux, qui mènent à Compostelle.Choisir un parcours adapté à sa santé et capacité physique.Bien garder avec soi sa crédential en souvenir de chaque étape des chemins de Saint Jacques de Compostelle.
Les agences comme La Pèlerine prévoient pour ses randonneurs des séjours sur mesure en famille, à vélo ou à pied, ou encore accompagné. Plus besoin de se soucier de la partie logistique, car tout est pris en charge par l’agence. Les bagages sont portés et les hébergements sont réservés tout au long du parcours.
Comment commencer Compostelle ?
Etape 1 : Le Puy en Velay – Saint Privat d’Allier – 24 km – Le départ du chemin de Compostelle se fait au niveau de la Place du Plot dans la ville basse du Puy en Velay, Les pèlerins peuvent assister, s’ils le souhaitent, à la messe de bénédiction qui se tient chaque jour à 7 h à la cathédrale du Puy en Velay avant le départ.
Etape que nous avons sauté sans regret ! Après une petite photo du plan de la Via Podiensis qui relie Le Puy en Velay à Conques, nous prenons la direction du chemin de Saint Jacques de Compostelle. En général, les pèlerins arrivent la veille du départ au Puy, ce qui laisse un peu de temps pour visiter cette superbe ville.
Retrouver dans cet article, un petit aperçu des choses à voir au Puy-en-Velay, Ça grimpe sec dès le début, histoire de faire bien chauffer les cuisses dès le début. La route qui sort de la ville n’est pas des plus agréables, mais heureusement il n’y a pas beaucoup de circulation. Une bonne dizaine de minutes plus tard, nous sommes déjà sortis de la ville.
Nous nous retournons une dernière fois pour saluer la cathédrale et la ville si étonnante du Puy en Velay et nous nous engageons sur le chemin qui devient très vite particulièrement bucolique ! Après la petite (mais rude) montée, le chemin devient assez plat et sillonne à travers le plateau du Devès,
Le paysage, façonné par l’activité volcanique, est assez varié et vallonné. Nous longeons des champs de blé, de maïs, Je découvre au passage comment pousse la lentille verte du Puy ! Il y a également de nombreux pâturages : des vaches, des chèvres et même des moutons ! Le chemin traverse de nombreux villages.
Le chemin n’est pas très difficile en soi, il est souvent large et très bien indiqué. La difficulté de Compostelle est sur la durée, avec l’enchaînement de longues étapes chaque jour (on marche quand même plus de 20 km à chaque fois), ce qui peut être vraiment épuisant si l’on porte un sac à dos trop lourd ! Si l’on a l’habitude de marcher ou de faire des sports d’endurance, le sentier ne pose dans ces premières étapes en tout cas, aucune difficulté particulière.
Etant un peu sportive, je n’ai pas eu de courbature à la fin de cette première journée, mais je commençais à avoir mal aux pieds dans mes chaussures. Il peut arriver que l’on ressente un coup de mou au bout de 3-4 jours de marche – cela n’est arrivé lors de mon trek au Népal, Si ce n’est que de la fatigue, il faut continuer, le corps met un peu de temps à s’habituer à l’effort prolongé, surtout lorsque l’on a une vie sédentaire.
Nous nous arrêtons déjeuner à la chapelle de Montbonnet, une jolie chapelle romane du XIème siècle, Elles sont nombreuses les belles églises sur ce chemin. De quoi ravir les amateurs de vieilles pierres ! Après une pause revigorante, la deuxième « grosse » montée nous attend. Cette fois-ci nous montons à travers les bois jusqu’à atteindre le Lac de l’Oeuf, qui est en fait aujourd’hui une tourbière. Le reste du chemin est plus facile, nous redescendons doucement jusqu’à Saint Privat d’Allier où nous séjournerons.
Quel est le chemin de Compostelle le plus difficile ?
Le lendemain matin : l’heure du départ pour Roncevaux – Au départ de Saint-Jean-Pied-de-Port, les pèlerins empruntent une route pavée en direction du col de Roncevaux, à une altitude de 1 430 mètres. Le chemin est long et difficile, mais la beauté des paysages environnants compense largement les efforts fournis.
- Les vues panoramiques sur les montagnes et les vallées en contrebas sont à couper le souffle.
- Elles donnent une impression de liberté absolue.
- Au fil de l’étape, les pèlerins découvrent des paysages variés.
- Cela va des forêts verdoyantes aux crêtes escarpées, en passant par des champs de pâturages et des petits villages pittoresques.
Ils traversent également des rivières et des ponts en pierre, ce qui ajoute un certain charme à cette étape. La convivialité et la solidarité sont des valeurs fondamentales du Chemin de Compostelle. L’étape de Saint-Jean-Pied-de-Port à Roncevaux ne fait pas exception.
- En fin de journée, les pèlerins arrivent à Roncevaux, une petite ville située dans la région de Navarre en Espagne.
- C’est également ici que se trouve la célèbre chapelle de Roncevaux.
- On s’y rappelle la célèbre bataille de 778, où Roland, le chef des armées de Charlemagne, a trouvé la mort.
- Apolline nous partage son ressenti : « Nous sommes partis à 8h de Saint-Jean-Pied-de-Port.
Dès le départ, c’est vrai que ça grimpe fort jusqu’au refuge d’Orisson. Ensuite, cela grimpe toujours mais c’est largement supportable. Et puis, quelle beauté ! C’est réellement la plus belle étape du chemin. Mais comme toute belle randonnée, elle se mérite.
- Le secret, c’est vraiment de prendre son temps, d’aller à son rythme.
- En montée, faites de petits pas.
- Et petit à petit, vous arrivez en haut des Pyrénées avec une vue à couper le souffle (si la montée ne vous l’a pas coupé avant!).
- En revanche, une fois en haut, attention le temps peut très vite changer.
Lorsque j’y étais, le temps alternait entre grand soleil et nuages noirs et menaçants. Les températures chutent vite. J’alternais entre le débardeur et la polaire. Pour ce qui est de la descente jusqu’au village-rue de Roncevaux, celle-ci est tout aussi délicate.
Vous aurez le choix entre un premier itinéraire d’1h05, plus rapide mais abrupte, et un second itinéraire d’1h15 légèrement moins sportif, plus adapté en cas de pluie, mais à éviter en cas de brouillard. En prenant mon temps, je suis arrivée à 18h30 à l’albergue de la Colegiata Real de Roncesvalles. Ereintée, mais heureuse ! Une fois la marche terminée, une autre aventure démarre : celle de la première nuit dans une albergue de pèlerins espagnole.
Les immenses dortoirs en box de 4, les espaces communs, l’organisation des bénévoles qui vous expliquent le fonctionnement de tout, les pèlerins venus du monder entier Quelle expérience à vivre ! On aime ou l’on n’aime pas, c’est aussi cela le chemin.
Un pèlerin m’a dit : « Une fois arrivé(e) ici, c’est un nouveau chemin qui commence. Il faut oublier le pèlerinage français, et appréhender le camino tel qu’il se présente à partir de Roncevaux ». Dans mon box du soir, je retrouve avec moi deux autres pèlerins rencontrés plus tôt à Aroue, originaires de Vendée comme moi.
Nous partageons nos impressions et rions ensemble avant de sombrer dans un sommeil lourd. Demain, le camino continue ! » En conclusion, l’étape de pèlerinage entre Saint-Jean-Pied-de-Port et Roncevaux est l’une des plus difficiles et des plus belles du Chemin de Compostelle.
Elle offre aux pèlerins une expérience unique de découverte, de rencontres, de paysages et de valeurs humaines. Si vous êtes prêt à relever le défi physique et à vivre une aventure humaine exceptionnelle, cette étape est faite pour vous. Petit conseil : si vous comptez partir d’emblée sur le Camino Francés comme moi, ou sur le Camino del Norte, ne partez pas directement de Saint-Jean-Pied-de Port.
Il vaut mieux démarrer de quelques étapes avant, pour que vos pieds s’habituent et ainsi faciliter l’ascension du col de Roncevaux.